En une
Retraites : la « réforme » est une escroquerie ! Cinq bonnes raisons pour lutter contre

PDF - 491 ko
Parce qu’elle parle de tout sauf de la redistribution des richesses

Tout est envisagé pour sauver le navire, tout sauf... de prendre de l’argent à ceux qui en ont le plus : les patrons, les actionnaires... L’augmentation significative des cotisations patronales et la réappropriation des richesses produites sont les grands absents des solutions pour résoudre le financement des retraites . À titre d’exemple, le bénéfice des seules entreprises françaises du CAC 40 c’est 212 milliards d’euros pour 2007-2009...

Parce que le « déficit » annoncé est un mensonge

Le « déficit » des caisses de retraite est estimé à 20 milliards d’euros en 2020, alors que les cadeaux faits aux patrons à travers les exonérations de cotisations s’élèvent à près de 30 milliards d’euros compensées par les aides de l’État via l’impôt (une perte de 3 milliards d’euros dans les caisses de la Sécu). Auxquelles il faut ajouter les 20 milliards d’euros donnés au patronat chaque année avec le crédit impôt compétitivité. N’oublions pas d’ailleurs que ces cotisations ne sont pas des « charges » mais bien une partie de nos salaires mis en commun pour financer la « protection sociale » . Réduire ces cotisations pour les entreprises, c’est réduire nos salaires !

Parce que derrière la réforme, ce sont les fonds de pension qui guettent

En affaiblissant le régime général, l’État encouragera la capitalisation. Cela permettra au patronat des assurances de mettre la main sur les colossaux volumes d’argent que représentera le « marché des retraites ».

Parce qu’elle est aussi parfaitement idéologique

Il s’agit, pour la classe dirigeante, de renforcer sa domination sur la population. En détruisant le régime de retraites par répartition, elles veulent aussi mettre à bas le principe de la solidarité collective. Que chacun se débrouille pour sa retraite : les riches paieront des assurances privés ; les pauvres travailleront plus vieux, ou devront se contenter de minima sociaux.

Parce que le capitalisme n’est plus supportable

L’État veut faire payer aux salariés une crise capitaliste dans laquelle ils n’ont aucune responsabilité. Il est temps de mettre un terme à la casse sociale et de construire un mouvement qui renverse la vapeur. Il faut en finir avec ce capitalisme criminel qui conduit la société – et la planète – à sa perte !

Si le gouvernement a un vrai plan de bataille pour briser le service public et les systèmes de solidarité, force est de constater que ce n’est pas notre cas. Les journées d’action espacées ne nous permettent pas de construire le rapport de force nécessaire à renverser la vapeur : la stratégie des grandes centrales syndicales nous mène à la défaite.

Il est important que nous puissions tous nous retrouver afin de faire converger nos forces et de construire, en assemblées générales, un vrai mouvement social. Seul un mouvement de grève reconductible et déterminé nous permettra d’imposer un véritable rapport de force, pour porter à bien nos revendications justes et nécessaires.

La CNT revendique :

  • Annulation de toutes les exonérations de cotisations sociales patronales
  • Départ à la retraite à taux plein à 60 ans et à 55 ans pour les salariés ayant effectué des travaux pénibles
  • Indexation des pensions sur les salaires
  • Garantie d’un taux de remplacement à 100% du salaire net (calcul sur la base des 6 meilleurs mois) et d’une pension supérieure au SMIC
  • Fusion de tous les systèmes de retraite complémentaire (Agirc-Arrco, RAGP, etc.) dans le régime de base, et remplacement de tout modèle contributif par points par un système à prestations définies
  • Harmonisation de tous les régimes par le haut afin de mettre fin au corporatisme et aux inégalités entre régimes
  • Suppression des retraites par capitalisation et des plans d’épargne entreprises obligatoires
  • Exclusion du patronat des instances de gestion des organismes de solidarité
  • Suppression des entreprises de prévoyance privée (AG2R, Malakoff Médéric, Vauban Humanis, etc.) et réintégration dans le régime générale de Sécurité sociale
  • Refus de toute étatisation de la Sécurité sociale, c’est-à-dire de sa gestion par l’État et de son financement par l’impôt (suppression de la CSG-CRDS et retour à la cotisation sociale)

Télécharger le 4-pages sur la question des retraites

Les rendez-vous de la CNT :

  • Ancenis : 10h30, devant la station Esso
  • Angers : 10h30, Place Leclerc
  • Bayonne : 10h30, à la Bourse du travail
  • Bordeaux : 11h30, place de la Bourse
  • Châteaubriant : 10h30, Hôtel de ville
  • Laval : 10h30, place du 11 novembre
  • Lille : 14h30, porte de Paris
  • Mâcon : 15 heures, place Geneves
  • Nantes : 10h30, Place du commerce
  • Nîmes : 15 heures, devant le jardin de la Fontaine
  • Paris : 14 heures, Place de la République
  • Saint-Étienne : 11 heures, Bourse du Travail
  • Saint-Nazaire : 10h30, Hôtel de ville
  • Toulouse : 11 heures, Compans Cafarelli
Publié le 6 septembre 2013.
Derniers communiqués
C’est la première vraie rentrée de notre ministre. L’année passée, il tentait d’en finir avec dix années de suppressions de postes et annonçait une grande réforme de l’Éducation nationale. On connaît le résultat : la continuité, c’est maintenant ! Sans surprise, le recrutement effectué n’a pas été à la hauteur des annonces et les promesses de Peillon n’auront pas suffit à couvrir les départs en retraite, et (...)
Publié le 3 septembre 2013.
Le 5 juin, des militants d’extrême droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre nous indigne et nous révolte ; il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois. La situation exige des actes forts, permettant de mettre un coup d’arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes. (...)
Publié le 19 juin 2013.
Clément Méric, jeune brestois de 18 ans, militant libertaire et syndicaliste à Solidaires Etudiants et membre de l’Action Antifasciste Paris Banlieue, venu s’installer sur Paris pour ses études, est mort le 5 juin 2013 sous les coups de l’extrême droite radicale. Nous le connaissions et partagions la sincérité de son engagement. À la sortie d’un magasin, il a été suivi et violemment attaqué. Il apparaît (...)
Publié le 7 juin 2013.
Le collectif francilien de soutien à la lutte de Notre-Dame-des-Landes subit une forte répression de l’Etat pour ses actions non-violentes de dénonciation du projet d’aéroport sur ce bocage de Loire-Atlantique, et de la connivence entre les multinationales du BTP et les pouvoirs publics en place (des dizaines d’heures de garde-à-vue, des contrôles biométriques aberrants et des chefs d’inculpation (...)
Publié le 5 juin 2013.
Pas d’amnistie de pacotille
Ironie du sort, c’est au moment de la discussion du projet de loi d’amnistie du mouvement social à l’Assemblée nationale qu’un syndicaliste de la CNT est condamné à une peine pour l’exemple pour des faits remontant au mouvement anti-CPE du printemps 2006. Souvenons-nous. Jeudi 30 mars 2006, alors que la Coordination nationale étudiante (CNE) appelle à une nouvelle journée d’action nationale aux côtés (...)
Publié le 14 mai 2013.
De nos camarades de Continental à ces enseignant-e-s refusant les mutations forcées suite au mouvement contre la casse des retraites de 2003, des inculpés de Tarnac à ces milliers de personnes réprimées durant le mouvement contre le CPE, contre la privatisation déguisée des universités (LMD, LRU,…), ou encore une fois contre une énième attaque contre nos retraites en 2010, nous sommes nombreux-euses à (...)
Publié le 13 mai 2013.
Communiqué du 5 mai 2013 La Fédération des travailleuses et travailleurs de l’éducation de la CNT dénonce depuis leur création les dispositifs ÉCLAIR (Écoles, collèges, Lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite). Ceux-ci derrière un verbiage censé lutter contre « les difficultés en matière de climat scolaire et de violences » ont diminué le nombre d’établissements faisant partie des zones prioritaires (...)
Publié le 6 mai 2013.
Communiqué de presse pour le 1er Mai 2013 Voici près d’un an qu’un gouvernement dit « socialiste » dirige le pays. Son bilan, pour les classes populaires, est désastreux : taux de chômage fortement en hausse, baisse importante du niveau de vie, transposition dans la loi de l’Accord national interprofessionnel, abandon en rase campagne du projet de loi d’amnistie concernant les militant-e-s du (...)
Publié le 30 avril 2013.
Le 15 avril 2013 Communiqué de presse Monsieur J.P Bailly, PDG de La Poste a tenu des propos insultants à l’encontre des postiers et des syndicats dans un livre paru récemment, "Ceux d’en haut" de Hervé Hamon, paru le 4 avril aux éditions du Seuil. Il y avait Lelong avec « les idiots des Centres de Tri »... Il y a maintenant Bailly avec « les salariés un peu inadaptés » , qui ne supporteraient pas « un (...)
Publié le 18 avril 2013.
Communiqué de presse
Paris, le 27 mars 2013. Communiqué de presse Le 30 avril 2013, les 230 opérateurs projectionnistes des cinémas Gaumont-Pathé devront s’être positionnés et avoir choisi entre quitter l’entreprise ou devenir « technicien polyvalent », c’est-à-dire homme ou femme à tout faire, de l’entretien technique des bâtiments, à la vente du pop-corn en passant par la caisse, et la projection. Pour ceux et celles refusant (...)
Publié le 26 mars 2013.