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Soral.
Alain Soral, de son nom complet Alain Bonnet de Soral[1], est un essayiste français (également détenteur de la nationalité suisse[2]) né le 2 octobre 1958 à Aix-les-Bains.
Militant du Parti communiste dans les années 1990, il devient en novembre 2007 membre du comité central du Front national, jusqu'à son départ de ce parti en 2009. Il préside depuis 2007 Égalité et réconciliation, association « nationaliste de gauche[3] » dont il est le fondateur. Il a été actionnaire et chroniqueur au journal Flash et est directeur de la maison d'édition Kontre Kulture.
Il se présente aux élections européennes de 2009 en Île-de-France en 5e position sur la « liste antisioniste » conduite par Dieudonné.
[modifier] Jeunesse et vie personnelle
Issu d'une famille savoyarde, Alain Soral a été inscrit au collège Stanislas[3]. Il participe ensuite au mouvement punk parisien, et exerce durant deux ans divers « petits boulots » avant d'être reçu aux Beaux-Arts.
Il est ensuite recueilli dans une famille d'universitaires[4] et est admis comme élève-stagiaire à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), où il suit notamment les cours de Cornelius Castoriadis.
Il travaille dans le journalisme à partir de 1979[précision nécessaire] et enseigne la sociologie du vêtement à l'ESMOD[5]. Il se présente comme un sociologue[6].
Marié, il vit par la suite à Bayonne et est instructeur fédéral de boxe anglaise (diplôme obtenu en juin 2004). Il est le frère de l'actrice Agnès Soral.
[modifier] Militantisme au Parti communiste
Dans les années 1980, Soral fréquente un certain milieu culturel et mondain parisien[7]. Son intérêt se porte à cette époque sur la mode : en 1984, il cosigne son premier ouvrage : Les mouvements de mode expliqués aux parents, avec Hector Obalk et Alexandre Pasche. Plus tard, il publie un nouvel ouvrage sur ce thème, intitulé La Création de mode. En 1989, il est animateur à la télévision dans l'émission "Drevet vend la mèche" (FR3) de Patrice Drevet.
Au début des années 1990, il écrit sur le thème de « la drague » et de la « féminisation de la société », avec un premier roman largement autobiographique : La Vie d'un vaurien, puis avec l'essai Sociologie du dragueur, Éditions Blanche, 1996, qui connaissent un certain succès. Il fait alors ses premières apparitions télévisées comme auteur de livres dans les émissions de Mireille Dumas (Bas les masques, 1992). Il joue également son propre rôle au cinéma dans Parfait Amour, de Catherine Breillat.
Alain Soral se présente comme un républicain universaliste d'inspiration marxiste[8] et adhère, début 1990, au Parti communiste français (cellule Paul-Langevin).
Aux côtés de Marc Cohen, il anime ainsi pendant cette période le « Collectif communiste des travailleurs des médias » (dit aussi « cellule Ramón-Mercader »), faisant paraître le bulletin La Lettre écarlate[3]. Après avoir fait campagne pour le non au référendum sur le traité de Maastricht de septembre 1992, il participe en mai 1993, avec le même Marc Cohen, rédacteur en chef de L'Idiot international de Jean-Edern Hallier, à la rédaction de l'appel « Vers un front national », signé Jean-Paul Cruse — ancien membre de la Gauche prolétarienne, membre du collectif et délégué SNJ-CGT de Libération, dont il est l'un des fondateurs — et publié en première page de L'Idiot[9]. Cet appel, s'appuyant sur la vision de la « destruction précipitée de la vieille gauche », propose « une politique autoritaire de redressement du pays », rassemblant « les gens de l’esprit contre les gens des choses, la civilisation contre la marchandise — et la grandeur des nations contre la balkanisation du monde […] sous les ordres de Wall Street, du sionisme international, de la bourse de Francfort et des nains de Tokyo » et appelle, pour « forger une nouvelle alliance », à la constitution d'un « front » regroupant « Pasqua, Chevènement, les communistes et les ultra-nationalistes », un nouveau front pour « un violent sursaut de nationalisme, industriel et culturel[10] ».
Une polémique naît alors sur l'existence de convergences « rouges-bruns[11] ».
Alain Soral quitte ensuite le PCF, disant s'opposer à l'abandon de son contenu révolutionnaire, tout en continuant à approuver « l'outil d'analyse » marxiste[12].
[modifier] Critique du communautarisme
Dans les livres qu'il publie par la suite, il pourfend[13] ce qu'il juge relever du communautarisme et s'en prend vivement aussi bien aux mouvements homosexuels ou féministes qu'aux associations se disant représentatives de la communauté juive, dans des termes qui se veulent souvent provocateurs[14]. Pour Alain Soral, la montée des communautarismes en France est dangereuse pour la République et constitue une atteinte au principe d'universalité républicaine, car, à sa conception « fait[e] d’histoires comparées, de métissages, de transformations », elle tendrait à substituer « un débat réduit à la compétition victimaire. Soit l’Histoire ramenée à l’éternelle persécution des femmes, des pédés, des Arabes, des Noirs, des juifs[15]… »
Dans son analyse de la société contemporaine, il prétend démonter les mécanismes de ce qu'il appelle l'« idéologie du désir[16]», promue par l'omniprésence de la publicité, les journaux féminins et le phénomène de « starisation ». Il a vivement critiqué certains mensuels féminins qui, selon lui, transforment les consciences et relèguent la femme au statut de « femme-objet » consommatrice. Il explique que le système s'accommode très bien d'une situation où les femmes travaillent et consomment et que le féminisme, vu sous cet angle, n'est pas forcément un mouvement de libération, mais un « allié objectif » du capitalisme.
En 2002, dans l'ouvrage Jusqu'où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante, Alain Soral s'en prend, parmi de multiples cibles, à Dieudonné[17], qu'il accuse de vouloir bénéficier d'une « rente de culpabilisation victimaire » dont les Français blancs seraient, selon Soral, les victimes. Qualifiant l'humoriste d'« inculte et désormais pas drôle », il ajoute par ailleurs : « Si Dieudonné s’énerve sur le populo français, (…) c’est peut-être parce qu’il lui démange de montrer du doigt la communauté logiquement désignée par sa revendication d’une plus juste représentation des “communautés visibles” ? Une “communauté invisible” surreprésentée dans le show-biz en termes de quotas, mais à laquelle il doit aussi son doux statut de rigolo[18]. » Ayant pris connaissance de ces critiques, Dieudonné souhaite rencontrer Soral. En 2004, les deux hommes prennent contact et deviennent finalement amis et politiquement proches, étant notamment tombés d'accord, selon Soral, sur le sujet de « l’antisionisme et du lobby juif[19] ».
S'estimant victimes de déboires comparables en terme d'agressions physiques et de boycott par les médias, Alain Soral et Dieudonné se sont mutuellement soutenus[20], participant conjointement à la liste Euro-Palestine aux élections européennes de 2004, avant que le premier ne s'en retire[21], suivi par le second dans son retrait.
En 2006, il fait partie — avec notamment Dieudonné, Thierry Meyssan, et Frédéric Chatillon[22] (ancien responsable du GUD) — d'une délégation qui se rend au Liban, puis en Syrie et rencontre notamment le président libanais Émile Lahoud, le général Aoun[23], opposant libanais, et, lors d'un passage à Damas, Hugo Chávez, président du Venezuela.
[modifier] Engagement au Front national
Durant l'automne 2005, il rejoint l'équipe de campagne du Front national, où il est chargé des affaires sociales et du problème des banlieues. Ce ralliement n'est révélé par Soral que plus d'un an après, lors d'un entretien paru sur Internet le 29 novembre 2006[24]. Il explique alors sa démarche en affirmant que le Front national constitue le seul parti qui lutte efficacement contre la « déferlante capitaliste et ultralibérale». Le journaliste Claude Askolovitch en fait le tenant d'un « lepéno-marxisme[25] », également désigné sous le nom de « gaucho-lepénisme » par Pascal Perrineau en 1997[26]. En mars 2007, il a reconnu avoir voté pour Jean-Marie Le Pen aux deux tours de l'élection présidentielle française de 2002, après avoir néanmoins été tenté de porter sa voix sur Jean-Pierre Chevènement au premier tour[27].
Le rapprochement d'Alain Soral avec Jean-Marie Le Pen est cependant accueilli alors avec une certaine méfiance par diverses personnalités du Front national[28].
Le 22 avril 2007, après le net recul de Jean-Marie Le Pen à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle, Alain Soral déclare : « Le Pen méritait la France mais je ne suis pas sûr que la France méritait Le Pen[29] » et annonce qu'il va voter Ségolène Royal[30].
Parallèlement à son engagement au FN, Alain Soral lance en juin 2007 son propre mouvement, appelé Égalité et Réconciliation (E&R)[31]. Une partie notable de son action en son sein consiste à tendre la main à la population d'origine arabo-musulmane au nom d'un nationalisme non-raciste qui serait en mesure de contrer la « propagande » sur le « choc des civilisations » (jeu du « Système » selon Soral).
Le 18 novembre 2007, à l'occasion du congrès national du Front national à Bordeaux, Alain Soral, qui n'était pas candidat, a été nommé au comité central par Jean-Marie Le Pen, réélu président du parti.
[modifier] Départ du Front national et Liste antisioniste
Le 19 août 2008, Alain Soral annonce sa candidature à l'investiture comme tête de liste du Front national aux élections européennes de 2009 en Île-de-France[32]. Six mois plus tard, le 1er février 2009, il décide de quitter le FN à la suite de sa relégation à une « place d'honneur » sur la liste[33]. Accusant Marine Le Pen et Louis Aliot de s'être opposés à sa candidature et de chercher à « virer tous les opposants authentiques au système, qu'ils proviennent de la vieille droite des valeurs ou de la vraie gauche sociale », il témoigne des profondes divergences apparues depuis près de deux ans au sein du Front national et ayant conduit au départ de plusieurs personnalités de ce parti, tout en saluant Jean-Marie Le Pen, « homme facétieux et délicat ». Jean-Marie Le Pen dénonce pour sa part un « comportement de petit enfant qui pique une grosse colère » et commente : « Alain Soral est plus fait pour l'écriture ou le show-business que pour la politique »[34].
Il présente ainsi, avec Dieudonné, Yahia Gouasmi, alors président de la Fédération chiite de France, une « Liste antisioniste » recueillant 1,30 % des suffrages en Île-de-France (2,83 % en Seine-Saint-Denis) au terme d’une campagne émaillée d’incidents et d’échauffourées[35]. Sa présence sur la « liste antisioniste » lui vaut d’être qualifié d’« impayable stalino-facho-antisioniste » par le philosophe communiste-libertaire Claude Guillon[36].
Il est entretemps chroniqueur au journal Flash, à partir de sa fondation en octobre 2008 avec d'anciens collaborateurs de National-Hebdo. En avril 2011, il quitte ce journal, qu'il juge devenu trop proche du FN[37].
En 2011, il publie Comprendre l'Empire, sous-titré « Demain la gouvernance globale ou la révolte des Nations ? », où il établit une opposition historique entre le nationalisme et, selon lui, l'« Empire », qui regrouperait les banques, la franc-maçonnerie, la bourgeoisie, le protestantisme, Israël et les États-Unis, le tout véhiculant sa domination par le mondialisme, la finance, les libéraux, les sionistes et les idéologies bien-pensantes de gauche qui assoupissent les peuples[pas clair].
[modifier] Soral et humanisme
Alain Soral, qui se veut un grand humaniste, avoua pourtant à un journaliste du Nouvel Observateur l’intense jubilation qu’il avait ressenti le 11 septembre 2001, en voyant s’effondrer les tours jumelles :
- J'étais chez moi à mon bureau en train d'écrire une pige de psy-cul sous pseudo pour un magazine féminin afin de gagner ma vie, le téléphone a sonné et un vieux pote avec qui j'étais fâché depuis plusieurs années, un vieux pote qui fait le même boulot débilitant sous un autre pseudo, dans un autre magazine, m'a crié dans le combiné : « allume la télé c'est génial ! ». J'ai allumé, c'était si beau que nous nous sommes réconciliés ; du coup j'ai appelé un autre ami réfugié en Espagne avec qui j'étais fâché aussi, toujours pour des conneries politiques, et sur les mêmes images, par la même communion, nous nous sommes réconciliés aussi... Tous les gars du monde qui partagent la même sensibilité, celle des humiliés, ont ressenti ce même sentiment d'euphorie en voyant ces images bibliques de justice et de châtiment ! Pour moi le 11 septembre c'est la réconciliation sur l'essentiel avec tous ceux que la vie médiocre m'avait forcé à détester pour des broutilles... Un beau moment d'amour en vérité, c'est vous dire si je m'en souviens[38]!
Cette absence de compassion envers les milliers de victimes civiles américaines (3 000) jette, selon André Waroch, le discrédit sur les prétentions à l'humanisme d'Alain Soral. Et amène à la conclusion que l’humanisme « affiché par Soral est un subterfuge [...], un leurre, une revendication purement cosmétique mise au service, comme le reste, des aigreurs et des détestations personnelles du Prophète[39] ».
[modifier] Critique du féminisme
Le féminisme, et plus généralement les femmes, est un thème très présent dans l'œuvre d'Alain Soral (notamment dans Sociologie du dragueur, Vers la féminisation ? ou Misères du désir)[40]. Il prend des positions très virulentes à l'égard des lobbys et associations féministes[41], qu'il accuse de former une minorité « bourgeoise » qui confond sa propre condition avec celle des autres femmes. Davantage que l'égalité homme-femme (qu'il dénonce comme « illusoire » sur le plan biologique mais qualifie de « parfaitement progressiste » sur le plan légal). À ce titre, il dénonce le féminisme comme une manipulation (dont les féministes ne seraient que l'instrument) visant à occulter ce combat d'inspiration marxiste
[modifier] Critique du « communautarisme gay »
L'association Act Up s'en est prise en 2003 à sa maison d'édition, les Éditions Blanche, à laquelle elle reprochait la publication de plusieurs auteurs, dont Alain Soral[42], qui répandraient des préjugés négatifs envers les homosexuels et même, selon elle, « la haine des homosexuels ». Elle est ainsi intervenue pour que son directeur de publication cesse d'éditer Alain Soral[43]. Act Up a également vandalisé les locaux des Éditions Blanche, en protestation contre sa ligne éditoriale[44]. Alain Soral s'est plaint des « persécutions physiques de la milice communautaire Act Up[45] ».
[modifier] Les Juifs, le judaïsme, le sionisme et la Shoah
Dans un reportage de Complément d'enquête diffusé sur France 2 le lundi 20 septembre 2004 et consacré à Dieudonné, Alain Soral déclare : « Quand avec un Français, Juif sioniste, tu commences à dire “y a peut être des problèmes qui viennent de chez vous. Vous avez peut-être fait quelques erreurs. Ce n'est pas systématiquement la faute de l'autre, totalement, si personne ne peut vous blairer partout où vous mettez les pieds.” Parce qu'en gros c'est à peu près ça leur histoire, tu vois. Ça fait quand même 2 500 ans, où chaque fois où ils mettent les pieds quelque part, au bout de cinquante ans ils se font dérouiller. Il faut se dire, c'est bizarre ! C'est que tout le monde a toujours tort, sauf eux. Le mec, il se met à aboyer, à hurler, à devenir dingue, tu vois. Tu ne peux pas dialoguer. C'est-à-dire, je pense, c'est qu'il y a une psychopathologie, tu vois, du judaïsme sionisme (sic) qui confine à la maladie mentale[46]… »
Ces propos créent alors une controverse et sont jugés antisémites par de nombreux observateurs, dont des représentants de la liste électorale Euro-Palestine[47], à laquelle il avait apporté son soutien. Alain Soral commente alors, sur le site oumma.com[48], la controverse provoquée par ses propos, expliquant que ses propos ont été sortis du contexte et qu'on cherchait sa « mort médiatique ». Poursuivi en justice, entre autres par le B'nai B'rith, l'écrivain est condamné par la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris pour diffamation raciale et incitation à la haine raciale le 4 mai 2007[49], puis, au terme de quatre ans de procédure, astreint en 2008 au paiement d'une amende de 6 000 euros[50].
Concernant le judaïsme, Alain Soral considère qu'une « communauté qui continue à se proclamer “peuple élu” dans le monde moderne (…) constitue (…) une exception [à sa connaissance] unique, celle de ne pas s'être défait de sa mentalité primitive malgré le progrès de la Raison et d'avoir, au contraire, mis la Raison au service d'un tribalisme modernisé, élevé à l'échelle de l'univers[51] ». Cette « exception » serait selon lui à la source d'une « double éthique » caractéristique du judaïsme qui inciterait à juger selon des critères différents ce qui touche les Juifs et ce qui touche les goyim[52]. »
Soral estime par ailleurs que le souvenir de la Shoah fait l'objet d'une « mise en scène obscène » destinée à neutraliser la critique du sionisme par la culpabilisation de ceux qui pourraient la porter, et ainsi empêcher l’expression de la compassion pour les Palestiniens[53].
Il a fait état sur son site internet de deux agressions, en septembre 2004[54] et en septembre 2006[55], qu'il attribue au Betar et à la Ligue de défense juive[56].
[modifier] Romans et essais
- Les Mouvements de mode expliqués aux parents, avec Hector Obalk [Éric Walter] et Alexandre Pasche, Robert Laffont, 1984. Rééd. France Loisirs et Le Livre de poche (ISBN 2-221-00878-2, 2-724-22331-4 et 2-253-03736-2).
- La création de mode. Comment comprendre, maîtriser et créer la mode, éditions S.I.S., 1987.
- Le Jour et la Nuit, ou la vie d'un vaurien, roman, Calmann-Lévy, 1991 (ISBN 2-7021-2041-5). Rééd. sous le titre La Vie d'un vaurien, Éditions Blanche, 2001 (ISBN 2-84628-013-4).
- Sociologie du dragueur, Éditions Blanche, 1996, (ISBN 2-911621-02-6, 2-91162-102-6 et 2-84628-106-8). Rééd. en 2004.
- Vers la féminisation ? Démontage d'un complot antidémocratique, Éditions Blanche, 1999 (ISBN 2-911621-56-5). Rééd. sous le titre Vers la féminisation ? Pour comprendre l'arrivée des femmes au pouvoir, Éditions Blanche, 2007.
- Jusqu'où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante, Éditions Blanche, 2002 (ISBN 2-84628-035-5). Rééd. sous le titre Abécédaire de la bêtise ambiante, Pocket, 2003 (ISBN 2-266-12783-7). Rééd., sous le même titre, avec le suivant, Éditions Blanche, 2008 (ISBN 2-84628-189-0).
- Socrate à Saint-Tropez : texticules, Éditions Blanche, 2003 (ISBN 2-84628-062-2). Rééd. sous le titre Abécédaires de la bêtise ambiante, avec le précédent, Éditions Blanche, 2008 (ISBN 2-84628-189-0).
- Misères du désir, Éditions Blanche, 2004 (ISBN 2-84628-081-9).
- CHUTe ! Éloge de la disgrâce, Éditions Blanche, 2006 (ISBN 2-84628-138-6).
- Comprendre l'Empire Demain la gouvernance globale ou la révolte des Nations, Éditions Blanche, 2011 (ISBN 2-84628-248-X).
- Pour en finir avec l'antisémitisme, Éditions Blanche, 2012 (ISBN 2-84628-300-1).
[modifier] Conférences, interventions télévisées, radiodiffusées
[modifier] Comme réalisateur
[modifier] Courts métrages
- 1990 : Chouabadaballet, une dispute amoureuse entre deux essuie-glaces.
- 1993 : Les Rameurs, misère affective et culture physique à Carrière-sur-Seine (10 minutes), monté par Jean-Louis Bompoint[57].
[modifier] Longs métrages
[modifier] Notes et références
- ↑ Cf. les Cahiers du cinéma mentionnant un Alain Bonnet de Soral jouant le rôle de « Philippe » dans Parfait Amour ! de Catherine Breillat.
- ↑ Un fait qui a suscité une polémique dans certains milieux « identitaires » : « Le minimum, à mon sens, pour donner des leçons de patriotisme, c’est de ne pas collectionner les passeports et les cartes d’identité. [...] Si ça tourne mal, Soral entamera donc son aliyah helvétique, et ira donner des leçons de néo-marxisme dans le pays des banques d’affaires, où il a peut-être, qui sait, déjà ouvert un P.E.L… » (André Waroch, « Alain Soral ou la duplicité permanente », EuropeMaxima, avril 2009).
- ↑ a, b et c « Du communisme au nationalisme : itinéraire d’un intellectuel français », allocution prononcée à Vénissieux le vendredi 2 mars 2007 : « Je terminerai cette allocution en vous parlant d’avenir, en vous annonçant notamment la création de l’association Égalité et Réconciliation dont je prends la présidence. Association « nationaliste de gauche » prônant la réconciliation nationale, et se donnant pour but — ce but qui est le mien depuis quinze ans : créer l’union sacrée de la gauche patriote et de la droite antifinancière, afin d’atteindre le pourcentage électoral qui permettra au peuple de France de reprendre le pouvoir par les urnes et le contrôle de son destin. »
- ↑ Cf. sa biographie sur son site.
- ↑ Entretien avec Josselin Bordat du magazine Technikart pour le numéro d'octobre 2008.
- ↑ Cf. « Interview réalisée par radio 103 - Partie 1 (23 août 2005) ». Alain Soral explique son opposition à ce qu'il appelle « la sociologie officielle » — qui serait incarnée par Pierre Bourdieu, qu'il caractérise comme « une baudruche », « monté[e] en grade » en « liquid[ant] la sociologie marxiste à son insu » —, dont les tenants « mettent un point d’honneur, dans leur infinie naïveté et dans leur infinie soumission, à ne jamais faire de sociologie sur les problèmes sociologiques contemporains sérieux ». L'écrivain cite « la sociologie de la boîte de nuit et la sociologie de la drague de rue » qui seraient tenues pour « vulgaires » et lui vaudraient d'être « méprisé », ce qui expliquerait qu'il ne fut « pas considéré comme un sociologue par la sociologie d'État en France ».
- ↑ « J'ai dîné avec Jack Lang, Robert Bresson, Salvador Dali, j'ai connu Andy Warhol, Roland Barthes, Jean Baudrillard, etc. » (« Mal dominant », Libération, 10 juillet 2002.)
- ↑ La lecture de Georg Lukács, Henri Wallon, Georges Politzer, Lucien Goldmann et surtout Michel Clouscard l'aurait influencé
- ↑ « Quand Jean-Paul Cruse encourageait une alliance des communistes et des ultra-nationalistes... », 13 juin 2007.
- ↑ « National-bolchevisme : de nouvelles convergences », REFLEXes, octobre 1993 ; mis à jour le 4 janvier 2007.
- ↑ La journaliste Mariette Besnard et le romancier Didier Daeninckx ayant dénoncé, dans un dossier envoyé à Georges Marchais et à la grande presse, quelques membres ou proches du PCF qu'ils accusaient d'« accointances » avec l'extrême droite (cf. « Quand Daeninckx alerte Marchais du complot », Globe Hebdo, 30 juin-6 juillet 1993, p. 22), Le Canard enchaîné (en date du 23 juin 1993) prétend révéler l'existence de liens unissant les communistes et les nationalistes, notamment à travers la collaboration à certains journaux comme L'Idiot international et Le Choc du mois. François Bonnet, dans Libération, pointe alors du doigt les « compagnons de route de la galaxie nationale-bolchevik », considère que « le communisme est vraiment pourri puisqu’il n’hésite pas à s’allier au fascisme » et en vient à affirmer qu’« extrême gauche et extrême droite, c’est pareil ». Ces accusations sont ensuite relayées par deux journalistes du Monde, Edwy Plenel et Olivier Biffaud : « À l'abri de la réputation d'écrivain maudit qu'il s'est plu à construire, Jean-Edern Hallier fut donc bien l'alibi principal et l'acteur premier de ce théâtre d'ombres où se croisent, depuis plusieurs années, apprentis sorciers communistes et théoriciens néo-fascistes d'une “troisième voie” entre communisme et capitalisme. Toute la collection de l'Idiot international en témoigne. » (« “La tentation national-communiste” – “L'Idiot”, laboratoire rouge-brun », Le Monde, 1er juillet 1993). Pour un témoignage du principal mis en cause, cf. Alain de Benoist, « Sur Jean-Edern Hallier et “L'idiot international” ».
- ↑ « Les gens un peu instruits savent que le marxisme, loin de se réduire à l'expérience soviétique, est d'abord un outil d'analyse. Un outil d'analyse qui conçoit la réalité comme une totalité historique en cours, et dont les performances sont bien supérieures à ce que peut produire l'idéalisme, qu'il soit ontologiste ou subjectif. Le marxisme, dit aussi matérialisme historique et dialectique, donne à quiconque s'intéresse à la complexité du réel, une telle leçon de virilité intellectuelle, qu'il est difficile après de se contenter des visions passéistes d'un Maurras, nostalgiques d'un Heidegger, naïves d'un Marcuse, et même du mono-déterminisme plutôt sympathique d'un René Girard, qui gagnerait beaucoup à lire Henri Wallon ! », in « Alain Soral, l'intellectuel de gauche qui dérange la gauche », Éléments, n°113, été 2004.
- ↑ Notamment dans ses deux abécédaires — Jusqu'où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante (Éditions Blanche, 2002) et Socrate à Saint-Tropez : texticules (Éditions Blanche, 2003) — qu'Alain Soral passe au crible de son analyse polémique plusieurs sujets politiques et de société. Parmi les critiques consacrées à ces pamphlets, certaines évoquent le « populisme » de Soral, tandis que d'autres évoquent son courage et sa lucidité. Voir Régine Deforges, « Est-ce à ce point de la merde, mon pays ? », L'Humanité, 10 avril 2002 ; « L'abécédaire de la bêtise ambiante », L'Humanité, 12 mars 2003. Cf. aussi « François Darras », « Quand Soral sort ses “texticules” », Marianne, 26 mai 2003.
- ↑ Il a notamment écrit : « En France, tous les communautarismes montants : gay, islamique… se créent et se renforcent par imitation, hostilité et opposition au communautarisme judéo-sioniste, dont le statut privilégié constitue la jurisprudence communautaire sur laquelle s'appuient leurs revendications face à la République« Alain Soral attaque les communautarismes à l'œuvre contre la République », entretien avec « Génération République », 5 mai 2003. Sur le sujet, cf. aussi « Communautarisme de séparation et communautarisme de domination, le point de vue d’Alain Soral », entretien avec l'Observatoire du communautarisme, 22 septembre 2003 et « L’antisémitisme tient-il une place significative dans la société française ? »
- ↑ Cf. entrée « Intellectuel communautaire. Universalisme et duplicité », Socrate à Saint-Tropez : texticules, op. cit.
- ↑ Misères du désir (op. cit.)
- ↑ P. 102-104 dans l'édition de 2002.
- ↑ Dans le même ordre d’idées, on écoutera l’évocation de Dieudonné dans l’entretien titré « L'antisémitisme tient-il une place significative dans la société française ? »
- ↑ Azzeddine Ahmed-Chaouch, « Comment Dieudonné s’est rapproché de Le Pen », Le Parisien, 8 janvier 2009.
- ↑ Dans un entretien accordé le 10 mars 2005 à VSD (« L'interview intégrale accordée à une journaliste de VSD »). Voir par ailleurs l'article de Claude Askolovitch dans Le Nouvel Observateur n°2103.
- ↑ « Pourquoi je me désolidarise d'Euro-Palestine », 3 novembre 2004.
- ↑ « Dieudonné par Le Pen repris », REFLEXes, 24 mars 2007 ; mis à jour le 21 mai 2007.
- ↑ « Délégation Liban : Les images des premières rencontres, premier constat : ruines sous-estimées », « Les OGRES », 29 août 2006.
- ↑ « Alain Soral monte au Front », salutpublic.fr, 29 novembre 2006.
- ↑ « Soral le maudit », Le Nouvel Observateur, 22 février 2007.
- ↑ « L'électorat F.N., droitisation du vote ouvrier ou “gaucho-lepénisme” : une diversité d’analyses pour un même fait, par Pascal Perrineau et Pierre Martin », Les Notes de la Fondation Jean-Jaurès, 1997.
- ↑ « Du communisme au nationalisme : itinéraire d’un intellectuel français », art. cit.
- ↑ Citons cette réaction du national-catholique Bernard Antony (Soral attaquera par la suite Antony, qui lui répondra une nouvelle fois), les critiques de Guillaume Faye (« Guillaume Faye s’attaque à Soral », « Altermedia Canada », 23 février 2008), et, à propos de l'université d'été d'Égalité et Réconciliation, les commentaires de Fabrice Robert, président du Bloc identitaire (lesquels commentaires provoqueront une réplique, puis un débat).
- ↑ « Soral : “La France ne mérite pas Le Pen” », Le Journal du dimanche, 22 avril 2007.
- ↑ « Déçus, les militants FN se divisent sur l'avenir », Le Monde, 23 avril 2007.
- ↑ « Alain Soral présente “Égalité et réconciliation” », L'Organe magazine, 21 août 2007 (vidéo mise en ligne le 23 juin 2007 ;
charte du mouvement
- ↑ « Alain Soral candidat à l'investiture FN comme tête de liste pour les européennes de 2009 en Île de France », site d'Égalité et Réconciliation, 19 août 2008.
- ↑ Alain Soral, « Marine m'a tuer », site d'Égalité et Réconciliation, 1er février 2009.
- ↑ Le Pen déplore «des conflits de gamelle» au FN, Le Figaro, 4 février 2009
- ↑ Cf. « Rixe entre des partisans de Dieudonné et des inconnus », NouvelObs.com avec AFP, 31 mai 2009.
- ↑ Claude Guillon, « Céline, Dieudonné, Faurisson : toujours les maux pour rire », 16 mai 2009.
- ↑ « Alain Soral arrête Flash », streetpress.com, 8 avril 2011.
- ↑ Débat : « Votre réaction face aux attentats qui ont frappé les Etats-Unis mardi 11 septembre 2001 et face à leurs conséquences ? » in http://permanent.nouvelobs.com/cgi/debats/aff_mess?id=200109120043&offs=64
- ↑ http://www.europemaxima.com/?p=321
- ↑ Sur ce que sont pour lui les « soubassements » psychologiques du féminisme, cf. « Alain Soral, l'intellectuel de gauche qui dérange la gauche », art. cit.
- ↑ À tel point que certaines féministes, comme Clémentine Autain (cf. « Quand Soral soutient Le Pen », 17 février 2007), ont décidé, après avoir été confrontées à Soral, de ne plus débattre avec lui.
- ↑ « Act Up et les éditions Blanche », tribune de Victoire Patouillard, présidente d'Act Up, parue dans L’Humanité du 21 avril 2003.
- ↑ « Les éditions Blanche veulent notre mort », communiqué d'Act Up-Paris, 11 avril 2003.
- ↑ « Zap des Éditions Blanche : précisions », 16 avril 2003.
- ↑ « Alain Soral attaque les communautarismes à l'œuvre contre la République », art. cit.
- ↑ « Un an après les faits, la police n'a procédé à aucune arrestation dans le cadre de “l'enquête” sur le cassage de la librairie où le polémiste Alain Soral dédicaçait ses ouvrages », communautarisme.net ;
« Une dédicace d'Alain Soral perturbée par des casseurs », Le Nouvel Observateur, 29 septembre 2004.
- ↑ Cf. le commentaire de Fatiha Kaouès et Pierre Tevanian, « Les ennemis de nos ennemis ne sont pas toujours nos amis. Réflexions sur le cas Alain Soral », oumma.com, 6 décembre 2004. Alain Soral y répondit à deux reprises sur son site, d'abord par une brève mise au point (« Réponse à mes détracteurs », 7 décembre 2004), puis par la « Lettre ouverte à l'anus de Monsieur Tévanian », 1er février 2005.
- ↑ « Alain Soral sur OummaTV : “j’ai été manipulé par le réalisateur de France 2” », entretien avec « OummaTV », 24 septembre 2004.
- ↑ « Condamnation d'Alain Soral », communiqué du B'nai B'rith, 4 mai 2007.
- ↑ « Le prix de la dissidence… », 20 septembre 2008.
- ↑ Entrée « Peuple élu et mentalité primitive », Socrate à Saint-Tropez…, op. cit.
- ↑ « On retrouve bien là [dans les contestations du verdict sur l'affaire du gang des barbares] la vision du monde et le rapport à l’autre qui fonde le judaïsme : la double éthique. Et j’ose penser que cette double éthique – dans l’affaire du procès Fofana comme ailleurs – est le fond du problème ; « Bloc note n°18, par Alain Soral », Flash, n°19, 30 juillet 2009. Il y aurait en effet passage de l'état de « peuple élu » à celui de « peuple martyr » suivant un jeu dialectique : « Comment ne pas comprendre que, aussi durable que le yin et le yang, il y a engendrement réciproque, réciprocité dialectique de l'élection et du martyr ? Martyr parce qu'élu, élu parce que martyr ; et que, aussi fatale qu'est la fatalité elle-même, on ne peut échapper à l'une sans s'émanciper de l'autre. Entrée « Élu, martyr », op. cit.
- ↑ Cf. entrée « Shoah business (1). Pour une meilleure gestion de la culpabilité », op. cit.
- ↑ Rubrique vidéos du site d'Alain Soral.
- ↑ « Communiqué : Alain Soral agressé ! », 14 septembre 2006.
- ↑ « Ratonnades et manipulations », entretien avec les éditions Hermaphrodite, 7 octobre 2004.
- ↑ Ces deux courts métrages sont téléchargeables sur le site du réalisateur
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