Salut marin bon vent à toi
Tu as fait ta malle, tu a mis les voiles
Je sais que tu n'reviendras pas
On dit que le vent des étoiles
Et plus salé qu'un alizé
Et plus salé qu'un alizé
Plus entétant qu'un mistral
Plus entétant qu'un mistral
Au revoir marin, tu vas manquer
Au revoir marin, tu vas manquer
Tes yeux bleus, ton air d'amiral
Salut marin bon vent à toi
J'te dis bon vent mais ça m'fait mal
Car marin tu emportes avec toi
Toute notre enfance de cristal
Et notre jeunesse de miel
Et notre jeunesse de miel
Et tous nos projets d'arc en ciel
Et tous nos projets d'arc en ciel
Et du Cap Horn à Etretat,
Du Havre aux plages de Goa
L'horizon à toi se rappelle
Vous, les marins, vous êtes ainsi
Vous ne savez rien d'autre que partir
Vous, les marins, vous êtes cruels
Vous nous laissez au large de vos souvenirs
Vous, le marins, vous êtes sans coeur
Vous préférez la mer à vos amours
Et les sirènes de chaque port
À vos mères, à vos femmes et à vos soeurs.
La vie marin passe sans bruit
Comme autrefois tout en secoussses
Quelquefois c'est la houle et le roulis
Et quelquefois la vague est douce
Alors je fais comme il se doit
Alors je fais comme il se doit
Je vis tranquille au bord d'un précipice
Tranquille au bord d'un précipice
Marin tu serais fier je crois
Marin tu serais fier je crois
Je vis de faze, le vent aux trousses
Hey, babe
What's in your eyes?
I saw them flashing
Like airplane lights
You fill my cup, babe
That's for sure
I must come back
For a little more
You got my heart
You got my soul
You got the silver
You got the gold
You got the diamonds
From the mine
Well
That's all right
It'll buy some time
Tell me, honey
What will I do
When I'm hungry
And thirsty too
Feeling foolish
(And that's for sure)
Just waiting here
At your kitchen door?
Hey, baby
What's in your eyes?
Is that the diamonds
From the mine?
What's that laughing
In your smile?
I don't care, no
I don't care
Oh, babe
You got my soul
You got the silver
You got the gold
A flash of love
Just made me blind
I don't care, no
On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses.
On me dit que le temps qui glisse est un salaud que de
nos chagrins il s'en fait des manteaux pourtant
quelqu'un m'a dit...
Refrain
Que tu m'aimais encore,
C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore.
Serais ce possible alors ?
On me dit que le destin se moque bien de nous
Qu'il ne nous donne rien et qu'il nous promet tout
Parais qu'le bonheur est à portée de main,
Alors on tend la main et on se retrouve fou
Pourtant quelqu'un m'a dit ...
Refrain
Mais qui est ce qui m'a dit que toujours tu m'aimais?
Je ne me souviens plus c'était tard dans la nuit,
J'entend encore la voix, mais je ne vois plus les
traits
"Il vous aime, c'est secret, lui dites pas que j'vous
l'ai dit"
Tu vois quelqu'un m'a dit...
Que tu m'aimais encore, me l'a t'on vraiment dit...
Que tu m'aimais encore, serais ce possible alors ?
On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos tristesses il s'en fait des manteaux,
Pourtant quelqu'un m'a dit que...
See the Pyramids
Along the Nile
Watch the sun rise
On a tropic isle
Just remember darling
All the while
You belong to me
See the market place
In old Algiers
Send me photographs
And souvenirs
Just remember
'Til your dream appears
You belong to me
I'll be so alone
Without you
Maybe
You'll be lonesome, too
Maybe
You'll be lonesome too
And blue
Fly the ocean
In a silver plane
See the jungle
When its wet with rains
Just remember
Till you're home again
Or until
I come home to you
Tu es ma came,
Ma toxique, ma volupté suprême,
Mon rendez vous chéri et mon abîme
Tu fais rire au plus doux de mon âme
Tu es ma came
Tu es mon genre de délice, de programme
Je t'aspire, je t'expire et je me pâme
Je t'attends comme on attend la manne
Tu es ma came
J'aime tes yeux, tes cheveux, ton arôme
Viens donc la que je te goûte que je te fume
Tu es mon bel amour, mon anagramme
Tu es ma came
Plus mortelle que l'héroïne afghane
Plus dangereux que la blanche colombienne
Tu es ma solution à mon doux problème
Tu es ma came
A toi tous mes soupirs, mes poèmes
Pour toi toutes mes prières c'est la lune
A toi ma disgrâce et ma fortune
tu es ma came
Quand tu pars c'est l'enfer et ses flamme
toute ma vie, toute ma peau te réclame
on dirait que tu coules dans mes veines
je te veux jusqu'à en vendre l'âme
à tes pieds je dépose mes armes
Tu es ma came
Tout le monde est une drôle de personne,
Et tout le monde a l'âme emmêlée,
Tout le monde a de l'enfance qui ronronne,
Au fond d'une poche oubliée,
Tout le monde a des restes de rêves,
Et des coins de vie dévastés,
Tout le monde a cherché quelque chose un jour,
Mais tout le monde ne l'a pas trouvé,
Mais tout le monde ne l'a pas trouvé.
Il faudrait que tout l'monde réclame auprès des
autorités,
Une loi contre toute notre solitude,
Que personne ne soit oublié,
Et que personne ne soit oublié
Tout le monde a une sale vie qui passe,
Mais tout le monde ne s'en souvient pas,
J'en vois qui la plient et même qui la cassent,
Et j'en vois qui ne la voient même pas,
Et j'en vois qui ne la voient même pas.
Il faudrait que tout l'monde réclame auprès des
autorités,
Une loi contre toute notre indifférence,
Que personne ne soit oublié,
Et que personne ne soit oublié.
Tout le monde est une drôle de personne,
Et tout le monde a une âme emmêlée,
Tout le monde a de l'enfance qui résonne,
Au fond d'une heure oubliée,
Those Dancing Days Are Gone
Come, let me sing into your ear;
Those dancing days are gone,
All that silk and satin gear;
Crouch upon a stone,
Wrapping that foul body up
In as foul a rag:
I carry the sun in a golden cup.
The moon in a silver bag.
Curse as you may I sing it through;
What matter if the knave
That the most could pleasure you,
The children that he gave,
Are somewhere sleeping like a top
Under a marble flag?
I carry the sun in a golden cup.
The moon in a silver bag.
I thought it out this very day.
Noon upon the clock,
A man may put pretence away
Who leans upon a stick,
May sing, and sing until he drop,
Whether to maid or hag:
I carry the sun in a golden cup,
y en a qui croquent
y en a qui craquent
y en qui dérapent
y en a qui se tatent
certains accourent
d'autres se trainent
certains se gourent
moi je suis ta tienne
je suis ta tienne,
je suis ta tienne,
je suis ta tienne,
ce n'est pas français non
mais c'est bon quand même
et je te donne mon corps, mon ame et mon chrysanthème
car je suis ta tienne,
tellement je tiens à être tienne,
je fais une croix
sur tous mes emblèmes,
sur ma carrière d'amazone
et sur ma liberté souveraine
je suis ta tienne,
je suis ta tienne,
je suis ta tienne,
ce n'est pas correct non
mais c'est bon quand même
qu'on me maudisse ou que l'on me damne
moi j'men balance oui
et je prends tous les blâmes
faut qu'tu saisisses, faut qu'tu comprennes
tu es mon seigneur, t'es mon chéri,
t'es mon orgie,
tu es mon carême
tu es ma folie mon amalgame
tu es mon pain béni,
mon prince qui charme
je suis ta tienne,
je suis ta tienne,
je suis ta tienne,
fais gaffe à toi car je suis italienne
je vais décourager les dames
je vais baillonner les belles sirènes
moi qui cherchais toujours les flammes
je brûle pour toi comme une paienne
moi qui faisais valser les hommes
toute entière à toi je me donne
je suis ta tienne,
je suis ta tienne,
oh oui je suis ta tienne,
ah ça ne se dit guère je sais mais c'est bon quand même
et je répète comme une rengaine
Promise me no promises
So will I not promise you
Keep we both our liberties
Never false and never true
Let us hold the die uncast
Free to come as free to go
For I cannot know your past
And of mine what can you know?
You, so warm, may once have been
Warmer towards another one
I, so cold, may once have seen
Sunlight, once have felt the sun
Who shall show us if it was
Thus indeed in time of old?
Fades the image from the glass
And the fortune is not told
If you promised, you might grieve
For lost liberty again
If I promised, I believe
I should fret to break the chain
Let us be the friends we were
Nothing more but nothing less
Many thrive on frugal fare
Who would perish of excess
Promise me no promises
Well, promise me no promises
So will I not promise you
Keep we both our liberties
Never false and never true
Let us hold the die uncast
Free to come as free to go
For I cannot know your past
And of mine what can you know?
And if you promised, you might grieve
For lost liberty again
If I promised, I believe
I should fret to break the chain
Let us be the friends we were
Nothing more, nothing less
Many thrive on frugal fare
Who would perish of excess
Promises like pie-crust
Once I lived the life
Of a millionaire
Spent all my money
I just did not care
Took all my friends out
For a good time
Bought bootleg whiskey
Champagne and wine
Then I began
To fall so low
Lost all
My good friends
I did not have
Nowhere to go
I get my hands
On a dollar again
I'm gonna hang on
To it
Till that eagle grins
'Cause no, no
Nobody knows you
When you're down
And out
In your pocket
Not one penny
And as for friends
You don't have any
When you finally
Get back up
On your feet again
Everybody wants
To be your old
Long-lost friend
Said
It's mighty strange
Without a doubt
Nobody knows you
When you're down
And out
When you finally
Get back upon
Your feet again
Everybody wants to be
Your good old
Long-lost friend
Said
It's mighty strange
Nobody knows you
Nobody knows you
Nobody knows you
When you're down
toute ma vie je attiend
quelq`un comme toi
mon monde est meilleur
quand toi es avec moi.
quand je te regarde
je no se pas que ets ce que
je sens pour toi.
quand tu es avec moi
il n`ya pas de couleur
du ciel
parce que tu es ma reine (3)
tu es ma fleur
je suis un jardin
nous sommes le pritemps.
tu es ma niut
tu es ma matin
tout le jour je piens en toi
Dans ma jeunesse il y a des rues
dangereuses
Dans ma jeunesse il y a des villes
moroses
Des fugues au creux d'la nuit
silencieuse
Dans ma jeunesse quand tombe le
soir
C'est la course à tous les espoirs
Je danse toute seule devant mon
miroir
Mais ma jeunesse me regarde
sérieuse elle me dit:
"Qu'as-tu fait de nos heures?
Qu'as-tu fait de nos heures précieuses?
Maintenant souffle le vent d'hiver"
Dans ma jeunesse il y a de beaux
départs
Mon coeur qui tremble au moindre regard
L'incertitude au bout du couloir
Dans ma jeunesse il y a des interstices
Des vols planés en état d'ivresse
Des atterissages de détresse
Mais ma jeunesse me regarde sévère
Ele me dit:
"Qu'as-tu fait de nos nuits?
Qu'as-tu fait de nos nuits d'aventure?
Maintenant le temps reprend son pli"
Dans ma jeunesse il y a une prière
Une prouesse à dire ou à faire
Une promesse, un genre de mystère
Dans ma jeunesse, il y a une fleur
Que j'ai cueillie en pleine douceur
Que j'ai saisie en pleine frayeur
Mais ma jeunesse me regarde cruelle
Ele me dit: "C'est le temps du départ"
Je retourne à d'autres étoiles
Et je te laisse la fin de l'histoire
Mais ma jeunesse me regarde cruelle
Ele me dit: "C'est le temps du départ"
Je retourne à d'autres étoiles
Je suis ton pile
Tu es mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l'envie et moi le geste
Toi le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la guitare et moi la basse
Je suis la pluie et tu es mes gouttes
Tu es le oui et moi le doute
T'es le bouquet je suis les fleurs
Tu es l'aorte et moi le coeur
Toi t'es l'instant moi le bonheur
Tu es le verre je suis le vin
Toi tu es l'herbe et moi le joint
Tu es le vent j'suis la rafale
Toi la raquette et moi la balle
T'es le jouet et moi l'enfant
T'es le vieillard et moi le temps
Je suis l'iris tu es la pupille
Je suis l'épice toi la papille
Toi l'eau qui vient et moi la bouche
Toi l'aube et moi le ciel qui s'couche
T'es le vicaire et moi l'ivresse
T'es le mensonge moi la paresse
T'es le guépard moi la vitesse
Tu es la main moi la caresse
Je suis l'enfer de ta pécheresse
Tu es le Ciel moi la Terre, hum
Je suis l'oreille de ta musique
Je suis le soleil de tes tropiques
Je suis le tabac de ta pipe
T'es le plaisir je suis la foudre
Tu es la gamme et moi la note
Tu es la flamme moi l'allumette
T'es la chaleur j'suis la paresse
T'es la torpeur et moi la sieste
T'es la fraîcheur et moi l'averse
Tu es les fesses je suis la chaise
Tu es bémol et moi j'suis dièse
T'es le Laurel de mon Hardy
T'es le plaisir de mon soupir
T'es la moustache de mon Trotski
T'es tous les éclats de mon rire
Tu es le chant de ma sirène
Tu es le sang et moi la veine
T'es le jamais de mon toujours
T'es mon amour t'es mon amour
Je suis ton pile
Toi mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l'envie et moi le geste
T'es le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la putain et moi la passe
Tu es la tombe et moi l'épitaphe
Et toi le texte, moi le paragraphe
Tu es le lapsus et moi la gaffe
Toi l'élégance et moi la grâce
Tu es l'effet et moi la cause
Toi le divan moi la névrose
Toi l'épine moi la rose
Tu es la tristesse moi le poète
Tu es la Belle et moi la Bête
Tu es le corps et moi la tête
Tu es le corps. Hummm !
T'es le sérieux moi l'insouciance
Toi le flic moi la balance
Toi le gibier moi la potence
Toi l'ennui et moi la transe
Toi le très peu moi le beaucoup
Moi le sage et toi le fou
Tu es l'éclair et moi la poudre
Toi la paille et moi la poutre
Tu es le surmoi de mon ça
C'est toi Charybde et moi Scylla
Tu es la mère et moi le doute
Tu es le néant et moi le tout
Tu es le chant de ma sirène
Toi tu es le sang et moi la veine
T'es le jamais de mon toujours
Never knew, I could feel like this
Like I've never seen the sky before
Want to vanish inside your kiss
Everyday I love you more and more
Listen to my heart
Can you hear it says
Telling me to give you everything
Seasons may change, winter to spring
But I love you until the end of time
Come what may
Come what may
I will love you until my dying day
Suddenly the world seems such a perfect place
Suddenly it moves with such a perfect grace
Suddenly my life doesn't seem such a waste
It all revolves around you
And there's no mountain too high
no river too wide
Sing out this song and I'll be there by your side
Storm clouds may gather, stars may collide
But I love until the end of time
Come what may
Come what may
Chanson juste pour toi,
Chanson un peu triste je crois,
Trois temps de mots froissées,
Quelques notes et tous mes regrets,
Tous mes regrets de nous deux,
Sont au bout de mes doigts,
Comme do, ré, mi, fa, sol, la, si, do.
C'est une chanson d'amour fané,
Comme celle que tu fredonnais,
Trois fois rien de nos vies,
Trois fois rien comme cette mélodie,
Ce qu'il reste de nous deux,
Est au creux de ma voix,
Comme do, ré, mi, fa, sol, la, si, do.
C'est une chanson en souvenir
pour ne pas s'oublier sans rien dire
Je te propose
Le temps des cerises et des roses
Le temps des caresses soyeuses
Laissons du temps à la douceur des choses
Et si ça te tente
Prenons le temps de faire silence
D'emmêler nos souffles et nos langues
Prenons du temps pour les choses d'importance
Et laissons nous renverser emporter caresser
par le temps perdu
Restons tranquilles immobiles sans un bruissement d'ailes,
sans un battement de cils
Et contre l'implacable
Contre le vacarme du diable
Trouvons du temps pour l'impossible
Pour l'inespéré pour l'imprévisible Canciones de Carla Bruni
Et contre l'éphémère
Contre la cruauté première
Contre le marbre de nos tombes
Prenons tout notre temps à chaque seconde
Et laissons nous renverser emporter caresser par le doux temps perdu
Nos vies s'allongent et soudain les voilà dans nos mains
Toutes vives toutes chaudes toutes nues
Je te propose
De retrouver le temps des roses
Le temps des caresses soyeuses
Laissons du temps à la douceur des choses
Oui je te propose
De retrouver le temps des roses
Le temps des caresses soyeuses
Regardez-moi
Je suis le plus beau du quartier
J'suis l'bien aimé
Dès qu'on me voit
On se sent tout comme envouté
Comme charmé, hum
Lorsque j'arrive
Les femmes elles me frôlent de leurs
Regards penchés
Bien malgré moi, hé
Je suis le plus beau du quartier, hum, hum, hum
Est-ce mon visage
Ma peau si finement grainée
Mon air suave
Est-ce mon allure
Est-ce la grâce anglo-saxonne
De ma cambrure
Est-ce mon sourire
Ou bien l'élégance distinguée
De mes cachemires
Quoi qu'il en soit
C'est moi le plus beau du quartier, hum, mais
Mais prenez garde à ma beauté
A mon exquise ambiguïté
Je suis le roi
Du désirable
Et je suis l'indéshabillable
Observez-moi, hum, hum, hum
Observez-moi de haut en bas
Vous n'en verrez pas deux comme ça
J'suis l'favori
Le bel ami
De toutes ces dames
Et d'leurs maris
Regardez-moi
Regardez-moi, hum, hum
Je suis le plus beau du quartier
J'suis l'préféré
Mes belles victimes
Voudraient se pendre à mes lacets
Ca les abîme
Les bons messieurs, eux
Voudraient tellement m'déshabiller
Ca les obstine
Bien malgré moi, oui bien malgré moi
Je suis le plus beau du quartier, mais
Mais prenez garde à ma beauté
A mon exquise ambiguïté
Je suis le roi
Du désirable
Et je suis l'indéshabillable
Observez-moi, hum, hum, hum
Observez-moi de haut en bas
Vous n'en verrez pas deux comme ça
J'suis l'favori
Le p'tit chéri
De toutes ces dames
Et d'leurs maris
Quand tu es près de moi,
Cette chambre n'a plus de parois,
Mais des arbres oui, des arbres infinis,
Et quand tu es tellement près de moi,
C'est comme si ce plafond-là ,
Il n'existait plus, je vois le ciel penché sur nous... qui restons ainsi,
Abandonnés tout comme si,
Il n'y avait plus rien, non plus rien d'autre au monde,
J'entends l'harmonica... mais on dirait un orgue,
Qui chante pour toi et pour moi,
LÃ -haut dans le ciel infini,
Et pour toi, et pour moi
Quando sei qui con me
Questa stanza non ha piu pareti
Ma alberi, alberi infiniti
E quando tu sei vicino a me
Questo soffitto, viola, no
Non esiste più, e vedo il cielo sopra a noi
Che restiamo quì, abbandonati come se
Non ci fosse più niente più niente al mondo,
Suona l'armonica, mi sembra un organo
Che canta per te e per me
Su nell'immensità del cielo
E per te e per me.
mmmhhhhhhhh
Et pour toi, et pour moi.
Je n'ai pas d'excuse,
C'est inexplicable,
Même inexorable,
C'est pas pour l'extase, c'est que l'existence,
Sans un peu d'extrême, est inacceptable,
Je suis excessive,
J'aime quand ça désaxe,
Quand tout accélère,
Moi je reste relaxe
Je suis excessive,
Quand tout explose,
Quand la vie s'exhibe,
C'est une transe exquise
Y'en a que ça excède, d'autres que ça vexe,
Y'en a qui exigent que je revienne dans l'axe,
Y'en a qui s'exclament que c'est un complexe,
Y'en a qui s'excitent avec tous ces "X" dans le texte
Je suis excessive,
J'aime quand ça désaxe,
Quand tout accélère,
Moi je reste relaxe
Je suis excessive,
Quand tout explose,
Quand la vie s'exhibe,
C'est une transe exquise, (ouais).
Je suis excessive,
J'aime quand ça désaxe,
Quand tout exagère,
Moi je reste relaxe
Je suis excessive,
Excessivement gaie, excessivement triste,
C'est là que j'existe.
L'avenir est trouble
Et le passé troublant
Moi je suis
À même à même du présent
Comme la panthère
Et comme l'éléphant
Je mène mon âme
Pile dans l'instant
Car je suis à même
À même du présent
Comme la baleine
Comme le chat persan
Le passé avec ses
"Jamais plus" poignants
L'avenir avec son
Flot déconcertant
Je pose les armes
Et je choisis maintenant
Comme l'antilope
Comme la jument
Je bondis je galope
Au rythme du moment
Car je suis
A même à même du présent
Comme les vieillards
Les tout petits enfants
Comme les renards
Et les grands pélicans
Je dévore la moindre
Miette de ce néant
Et jusqu'au calice
Je bois mon tourment
Et jusqu'à l'extase
J'enlace le temps
Car je suis
A même à même du présent
Que la mort me prenne
Me prenne sans façon
Comme elle prend la lionne
Comme elle prend le faucon
Que la mort me prenne
If I make the lashes dark
And the eyes more bright
And the lips more scarlet
Or ask if all be right
From mirror after mirror
No vanity is displayed
I'm looking for the face I had
Before the world was made
I'm looking for the face I had
Before the world was made
What if I look upon a man
As though on my beloved
And my blood be cold the while
And my heart unmoved?
Why should he think me cruel
Or that he is betrayed?
I'd have him love the thing that was
Before the world was made
I'd have him love the thing that was
Il semble que quelqu'un ait convoqué l'espoir
Les rues sont des jardins, je danse sur les trottoirs
Il semble que mes bras soient devenus des ailes
Qu'à chaque instant qui vole je puisse toucher le ciel
Qu'à chaque instant qui passe je puisse manger le ciel
Le clochers sont penchés les arbres déraisonnent
Ils croulent sous les fleurs au plus roux de l'automne
La niege ne fond plus la pluie chante doucement
Et même les réverbères ont un air impatient
Et même les cailloux se donnent l'air important
Car je suis l'amoureuse, oui je suis l'amoureuse
Et je tiens dans me mains la seule de toutes les choses
Je suis l'amoureuse, je suis ton amoureuse
Et je chante pour toi la seule de toutes les choses
Qui vaille d'être là, qui vaille d'être là
Le temps s'est arrêté, les heures sont volages
Les minutes frissonnent et l'ennui fait naufrage
tout paraît inconnu tout croque sous la dent
Et le bruit du chagrin s'éloigne lentement
Et le bruit du passé se tait tout simplement
Oh, les murs chagent de pierres,
Le ciel change de nuages,
La vie change de manières et dansent les mirages
On a vu m'a-t-on dit le destin se montrer
Il avait mine de rien l'air de tout emporter
Il avait ton allure, ta façon de parler
Car je suis l'amoureuse, oui je suis l'amoureuse
Et je tiens dans me mains la seule de toutes les choses
Je suis l'amoureuse, je suis ton amoureuse
Et je chante pour toi la seule de toutes les choses
Jolis Sapins by Carla Bruni
Jolis sapins de mes Noëls,
Mes nuits de neige à guetter le ciel,
Vous êtes loin, vous me manquez,
Comme un pays, comme un amour,
Je n'ai plus rien dans mes souliers,
Hélas, hélas, c'est pour toujours.
Adieu sapins de mes dix ans
(Non, ne t'arrête pas, continue cet air-là )
Vous êtes loin, vous me manquez,
Chacun son temps, chacun son tour,
On a éteint ma cheminée,
Hélas, hélas, c'est pour toujours.
Jolis sapins de nos dix ans,
Guirlandes d'or pour les yeux d'enfants,
Vous êtes loin, vous me manquez,
Comme un pays, comme un amour,
Tous nos jouets se sont cassés,
Hélas, hélas, c'est pour toujours.
(Oh non, ne pleure pas, Noël reviendra,
Chacun son temps, chacun son tour,
Je suis une enfant
Malgré mes quarante ans
Malgré mes trente amants
Une enfant
Et je suis une fillette
Une pitchoune une belette
Et plume les alouettes
Une fillette
Mon fils conteste
Ma mère proteste
Mais moi j'me défends
Et je reste une enfant
Amoureuse de l'instant
Je me joue des tourments
Une enfant
Mon âme conteste
Ma peau proteste
Moi j'rêve de maintenant
Car je suis une enfant
Je tourne le dos au temps
Cheveux et jupe au vent
J'en connais des qui charment,
Des qui me laissent femme,
J'en connais qui me pâment...
J'en connais des jolis,
Des qui roulent comme des filles,
Des qui me piquent mes bodys...
J'en connais tant tellement ça me prend tout mon temps,
Et même ma maman qui m'adore tendrement,
Elle me dit : "C'est pas bien, ce n'est pas bon tout ce rien,
Reprends ton droit chemin..."
J'en connais des superbes,
Des bien-mûrs, des acerbes,
Des velus, des imberbes,
J'en connais des sublimes,
Des mendiants, des richissimes,
Des que la vie abîme...
J'en connais même tellement ça me prend trop de temps,
Et ma pauvre maman se dit en soupirant,
"Qu'ais-je fait pour cela ? Est-ce de ma faute à moi,
Si ma fille est comme ça ?" {x2}
J'en connais dans chaque port,
Dans chaque Sud, dans chaque Nord,
J'en connais sans efforts,
J'en connais qui vont dire,
Que je suis bonne à maudire,
Un vecchio e un bambino si preser per mano
e andarono insieme incontro alla sera;
la polvere rossa si alzava lontano
e il sole brillava di luce non vera...
L' immensa pianura sembrava arrivare
fin dove l'occhio di un uomo poteva guardare
e tutto d' intorno non c'era nessuno:
solo il tetro contorno di torri di fumo...
I due camminavano, il giorno cadeva,
il vecchio parlava e piano piangeva:
con l' anima assente, con gli occhi bagnati,
seguiva il ricordo di miti passati...
I vecchi subiscon le ingiurie degli anni,
non sanno distinguere il vero dai sogni,
i vecchi non sanno, nel loro pensiero,
distinguer nei sogni il falso dal vero...
E il vecchio diceva, guardando lontano:
"Immagina questo coperto di grano,
immagina i frutti e immagina i fiori
e pensa alle voci e pensa ai colori
e in questa pianura, fin dove si perde,
crescevano gli alberi e tutto era verde,
cadeva la pioggia, segnavano i soli
il ritmo dell' uomo e delle stagioni..."
Il bimbo ristette, lo sguardo era triste,
e gli occhi guardavano cose mai viste
e poi disse al vecchio con voce sognante:
I went to Heaven
'Twas a small town
Lit with a ruby
Lathed them with down
Stiller than the fields
At the full dew
Beautiful as pictures
No man drew
No man drew
People like the moth
Of melchin frames
Duties of gossamer
And eider names
Almost contented
I could be
'Mong such a unique
Society, society
'Twas a small town
I felt my life with both my hands
To see if it was there
I held my spirit to the glass
To prove it possibler
I turned my being round and round
And paused at every pound
To ask the owner's name
For doubt that I should know the sound
To ask the owner's name
For doubt that I should know the sound
I judged my features, jelled my hair
I pushed my dimples by
And waited if they twinkled back
Conviction might of me
I turned my being round and round
And paused at every pound
To ask the owner's name
For doubt that I should know the sound
To ask the owner's name
For doubt that I should know the sound
I told myself take courage, friend
That was a former time
But we might learn to like the Heaven
As well as our old home
I turned my being round and round and round
Paused at every pound
To ask the owner's name
For doubt that I should know the sound
To ask the owner's name
For doubt that I should know the sound
I felt my life with both my hands
This, no song of ingénue,
This, no ballad of innocence;
This, the rhyme of a lady who
Followed ever the natural bents.
This, a solo of sapience,
This, a chantey of sophistry,
This, the sum of experiments, --
I loved them until they loved me.
Decked in garments of sable hue,
Daubed with ashes of myriad Lents,
Wearing shower bouquets of rue,
Walk I ever in penitence.
Oft I roam, as my heart repents,
Through God's acre of memory,
Marking stones, in my reverence,
"I loved them until they loved me."
Pictures pass me in long review,--
Marching columns of dead events.
I was tender, and, often, true;
Ever a prey to coincidence.
Always knew I the consequence;
Always saw what the end would be.
We're as Nature has made us -- hence
I loved them until they loved me.
Princes, never I'd give offense,
Won't you think of me tenderly?
Here's my strength and my weakness, gents -
There is a wind where the rose was
Cold rain where sweet grass was
And clouds like sheep, stream o'er the steep
Grey skies where the lark was
Where the lark was
Naught gold where your hair was
Naught warm where your hand was
But phantom's forlorn beneath the thorn
Your ghost where your face was
Where your face was
Sad winds where your voice was
Tears, tears where my heart was
And ever with me, child, ever with me
Silence where hope was
Where hope was
There is a wind where the rose was
At last the secret is out,
As it always must come in the end,
The delicious story is ripe to tell
To tell to the intimate friend;
Over the tea-cups and into the square
The tongue has its desire;
Still waters run deep, my dear,
There's never smoke without fire.
Behind the corpse in the reservoir,
Behind the ghost on the links,
Behind the lady who dances
And the man who madly drinks,
Under the look of fatigue
The attack of migraine and the sigh
There is always another story,
There is more than meets the eye.
For the clear voice suddenly singing,
High up on the convent wall,
The scent of the elder bushes,
The sporting prints in the hall,
The croquet matches in summer,
The handshake, the cough, the kiss, the kiss,
There is always a wicked secret,
A private reason for this.
(At last the secret is out,
When I am old, and comforted,
And done with this desire,
With memory to share my bed
And peace to share my fire,
I'll comb my hair in scalloped bands
Beneath my laundered cap,
And watch my cool and fragile hands
Lie light upon my lap.
And I will have a sprigged gown
With lace to kiss my throat;
I'll draw my curtain to the town,
And hum a purring note.
And I'll forget the way of tears,
And rock, and stir my tea.
But oh, I wish those blessed years