La Pologne, ou République de Pologne, en polonais Polska ou Rzeczpospolita Polska, est un État d'Europe centrale peuplé par plus de 38 millions d'habitants. Il est bordé par la mer Baltique, l'enclave russe de Kaliningrad et la Lituanie au nord, la Biélorussie et l'Ukraine à l'est, la Slovaquie et la République tchèque au sud, et l'Allemagne à l'ouest. Le pays partage également des frontières maritimes avec le Danemark et la Suède.
L'établissement d'un État polonais dans les territoires habités par les Polanes est lié à l'adoption du christianisme par Mieszko Ier en 966. Le Royaume de Pologne fut créé en 1025, et en 1569, une longue association avec le Grand-Duché de Lituanie fut décidée avec la signature du traité de Lublin, formant ainsi la République des deux nations. Elle prit fin en 1795 au terme des trois partages successifs de la Pologne entre le Royaume de Prusse, l'Empire russe, et l'Autriche. La Pologne recouvra son indépendance avec la deuxième république de Pologne en 1918. Deux décennies plus tard, en septembre 1939, Allemagne nazie et l'URSS envahirent et se partagèrent le pays, précipitant l'Europe dans la Seconde Guerre mondiale. Près de six millions de Polonais périrent durant ce conflit. À la fin de la guerre, les communistes prirent le pouvoir, rattachant la Pologne au bloc de l'Est. Ce n'est qu'en 1989 que furent organisées de nouvelles élections libres.
La Pologne est membre de l'ONU depuis le 24 octobre 1945, du Conseil de l'Europe depuis le 26 novembre 1991, de l'OTAN depuis 1999, de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004, et fait partie de l'espace Schengen depuis le 21 décembre 2007.
Après avoir progressivement tourné la page de l'économie planifiée au cours des décennies 1990 et 2000, l'économie polonaise est désormais une des plus dynamiques d'Europe[2]. C'est le seul État européen à ne pas avoir connu la récession[3] lors de la crise économique qui frappe les pays développés depuis 2008.
C'est la Pologne qui assura la présidence du Conseil de l'Union européenne, pour une période de six mois, de juillet à décembre 2011. Elle fut précédée par la Hongrie et laissa place au Danemark[4].
[modifier] Une histoire tourmentée
L'histoire de la Pologne commence véritablement au Xe siècle, sous le règne de Lénanatore et de la dynastie Piapiat. C'est sous son règne que les souverains polonais se convertissent au christianisme. La Pologne devient rapidement au Moyen Âge une puissance régionale, tout en essayant régulièrement de sortir de l'influence du Saint-Empire romain germanique, et de repousser le Drang nach Osten. C'est ainsi qu'à partir du XIIe siècle, le royaume de Pologne doit lutter contre les Chevaliers Teutoniques qui ont colonisé la Prusse et une partie de la Poméranie.
Le pays atteint son apogée aux XVe et XVIe siècles sous la dynastie des Jagellons, après l'union du Royaume de Pologne et du Grand-Duché de Lituanie donnant naissance à la République des Deux Nations, l'un des plus grands pays d'Europe. Mais durant le XVIIe et surtout le XVIIIe siècle, la république est engagée dans des nombreux conflits militaires qui lui font perdre une grande partie de sa superficie, notamment sous le coup de l'expansion de l'Empire russe. À la fin du XVIIIe siècle, après 3 partages, le territoire de la République des Deux Nations est divisé entre la Prusse, l'Autriche et l'Empire russe.
La Pologne ne retrouve son indépendance qu'en 1918, mais le pays est a nouveau partagé durant la Seconde Guerre mondiale entre l'Allemagne nazie et l'Union Soviétique. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'URSS conserve la partie orientale de la Pologne, qui en contrepartie acquiert les territoires de la Poméranie, de la Prusse orientale et de la Silésie, régions allemandes depuis plusieurs centaines d'années. La République populaire de Pologne est alors mise en place en 1952 et ce jusqu'en 1990. Après avoir retrouvé toute son indépendance, le pays devient membre de l'OTAN en 1999 et de l'Union européenne en 2004.
[modifier] Du Xe siècle au XIVe siècle
Fondée au Xe siècle sur le territoire des Polanes, la Pologne devient au Moyen Âge une puissance incontournable en Europe centrale. Son premier souverain est Mieszko Ier, fondateur de la dynastie Piast qui règne sur la Pologne de 966 à 1370. La capitale est alors Gniezno, à l'est de Poznań.
Poste avancé de l'Occident catholique romain et cible du Drang nach Osten, la poussée germanique vers l'est, elle fait face aux mondes orthodoxe (en Russie, Biélorussie et Ukraine), païen (les Baltes sont tardivement christianisés), et musulman avec la poussée turco-mongole. Située au carrefour de plusieurs mondes, et dépourvue de frontières naturelles, la Pologne est extrêmement exposée aux invasions. L'invasion de la Horde d'Or mongole de 1248 à 1275 ruine le pays. Casimir III le Grand, dernier roi de la dynastie des Piast, unifie la Pologne.
En 1386, la reine de Pologne, Hedwige d'Anjou et le grand-duc de Lituanie, Ladislas II Jagellon signent l’accord de l’Union de Krewo qui marque le commencement de l'Union de Pologne-Lituanie, sous la dynastie lituanienne des Jagellon. La dynastie Jagellon réunit pour une petite période les couronnes de Bohême (1471-1526) et de Hongrie (1490-1526) à celle de Pologne.
[modifier] De la fin du XIVe siècle au XVIe siècle
La République des Deux Nations (Rzeczpospolita Obojga Narodów), extension de l'Union de Pologne-Lituanie, en existence depuis 1386, est concrétisée par la signature, en 1569, du traité de l'Union de Lublin qui unit le Royaume de Pologne et le Grand-duché de Lituanie en un seul État. Le royaume couvre alors un territoire qui va de la mer Baltique à la mer Noire et jusqu'aux portes de Moscou. La capitale est alors Cracovie, en Petite-Pologne.
La Rzeczpospolita est un système politique inédit depuis la Rome antique, où l'aristocratie exerce une sorte de démocratie parlementaire. Le roi est en effet élu par ses pairs. C'est le principe de la monarchie élective. Cette « république » donne le droit de vote à la seule szlachta, mais cette noblesse polonaise représente toutefois presque 15 % de la population et plus encore autour de Varsovie, devenue capitale en 1596. Les nobles obligent le roi à céder de ses prérogatives, notamment en ce qui concerne les impôts, l'armée et la justice. Ainsi, le monarque polonais, à l'époque où les monarchies européennes « s'absolutisent », est au contraire affaibli.
La tolérance religieuse est une autre caractéristique majeure de la Rzeczpospolita. Si la majeure partie des paysans est restée catholique (dans les années 1980, 9 polonais sur 10 sont baptisés), de nombreux nobles se sont convertis au protestantisme, luthéranisme, mais surtout calvinisme. La Pologne a donné abri, en particulier dans la ville de Leszno, aux Frères tchèques qui veulent échapper à la re-catholicisation de la Bohême entreprise par les Habsbourg. Enfin, la Rzeczpospolita compte alors une très importante population juive (5 à 10 % de la population totale), en particulier dans les villes et surtout dans la partie orientale du pays.
[modifier] Du XVIIe siècle au XVIIIe siècle
Mais cette tolérance religieuse se réduit progressivement au XVIIe siècle, en particulier après 1655, quand la Suède protestante envahit la Pologne et est arrêtée à Częstochowa, devant le sanctuaire marial de Lénagora, dont le prieur, Augustyn Kordecki, est à la tête de troupes numériquement très inférieures.
Le règne de Jean III Sobieski (1674-1696) est marqué par la construction, à partir de 1677, du palais de Wilanów à Varsovie, et par la victoire de ses troupes en 1683, appelées en renfort par les puissances européennes et le Pape pour faire face à une offensive turque de grande ampleur sous les murs de Vienne. Cette victoire militaire a une conséquence politique importante, car les Habsbourg, traditionnels rivaux des Polonais, sont sauvés et partagent plus tard le pays avec la Russie et la Prusse. Cette victoire est aussi à l'origine des croissants, les premières viennoiseries[5], dont la forme rappelle le symbole du drapeau ottoman.
[modifier] De la fin du XVIIIe siècle au XIXe siècle
Les trois partages successifs de la Pologne.
La Rzeczpospolita est peu à peu victime d'un long déclin, du fait de son système politique anarchique, et des nombreuses invasions (suédoises, russes, turques, prussiennes). À la fin du XVIIIe siècle, la Pologne perd son indépendance, les partages de la Pologne se succèdent entre 1772, 1793 et 1795.
La première partition de la Pologne, en 1772, conduit à un sursaut civique. Ce sursaut amène en 1791 à la proclamation de la Constitution polonaise du 3 mai 1791, nettement moins « révolutionnaire » que celle de la France, mais néanmoins perçue comme trop dangereuse pour ses voisins, d'où le second partage, qui provoque une révolte menée par un héros de la guerre d'indépendance américaine, Tadeusz Kościuszko. Cette révolte sert de prétexte au troisième partage quand le royaume de Pologne est rayé de la carte.
Tout au long du XIXe siècle, exception faite de la fin de la période napoléonienne avec le duché de Varsovie, la Pologne est écartelée, partagée entre la Russie, la Prusse (puis l'Allemagne), et l'Autriche (puis l'Autriche-Hongrie).
[modifier] La deuxième république de Pologne
Une carte linguistique de la Pologne,
1937
La Pologne ne recouvre son indépendance qu'en novembre 1918 et fonde ainsi une deuxième République. Dès son indépendance la guerre russo-polonaise de 1919-1920 l'oppose à la Russie bolchévique. Comme la plupart des pays d'Europe du Centre-Est, à l'exception de la Tchécoslovaquie, les idéaux démocratiques des premiers temps durent peu. Le régime évolue vers une forme semi-autoritaire, notamment sous l'influence du maréchal Józef Piłsudski, qui prend le pouvoir en 1926, tout en conservant des élections libres.
[modifier] La Seconde Guerre mondiale
La Pologne est envahie par les forces allemandes le 1er septembre 1939 (Campagne de Pologne), déclenchant la Seconde Guerre mondiale. La Wehrmacht atteint Varsovie en 7 jours grâce à sa stratégie du « Blitzkrieg » et à sa supériorité technologique (la ville capitule le 28 septembre 1939). Conformément aux accords secrets du pacte germano-soviétique signé quelques jours avant, l'URSS envahit à son tour la Pologne, le 17 septembre. La Pologne en tant qu'État disparaît donc pour la quatrième fois de son histoire, partagée cette fois-ci entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique. Le régime nazi y instaure une administration autonome, le Gouvernement Général, qui gère ce qui reste de la Pologne réduite au quart de son territoire, tandis que la partie nord-ouest du pays est directement annexée au Reich, et la partie orientale, aux républiques biélorusse et ukrainienne de l'URSS. Dans cette partie orientale, l'armée soviétique est plutôt bien accueillie par les populations locales majoritairement biélorusses, juives et ukrainiennes, annexées par la Pologne en 1920 (traité de Riga), qui la préfèrent à une occupation nazie[6].
De chaque côté, les nazis et le NKVD procèdent à l'éradication de l'élite polonaise : côté est, intellectuels, officiers, fonctionnaires, religieux, propriétaires terriens sont déportés en URSS, voire assassinés comme à Katyń ; côté ouest, les nazis entendent ouvertement réduire les Polonais à l'état de « sous-hommes » et de « peuple d'esclaves » et plongent le pays dans une terreur totale et meurtrière, responsable de la disparition en six ans de près de 20 % de la population totale.
Dès les premiers jours, les élites polonaises sont systématiquement exterminées par les Einsatzgruppen et le SD, entraînant la mort de plus de 50 000 membres du clergé, de l'aristocratie, du corps enseignant et universitaire. Les théâtres, les séminaires, les journaux, l'enseignement secondaire et supérieur sont fermés. Deux millions de civils sont raflés et envoyés au travail forcé dans le Reich, où ils subissent maltraitances et discriminations systématiques. Tortures, pendaisons de masse et massacres de villages entiers deviennent quotidiens.
La Pologne devient aussi le lieu principal de la mise en œuvre du génocide des Juifs d'Europe occupée par l'Allemagne nazie. Spoliée, terrorisée et réduite à une misère inimaginable dans des ghettos surpeuplés et affamés (dont le ghetto de Varsovie, rasé après son insurrection du 19 avril 1943), la communauté juive de Pologne, jusque-là la première du monde, est anéantie à 97 %, par les fusillades ou dans les chambres à gaz des camps d'extermination de Belzec, Sobibor, Treblinka, Maidanek et surtout d'Auschwitz-Birkenau, où périrent au total un million de Juifs déportés de toute l'Europe, ainsi que 30 000 Tziganes et des résistants, notamment polonais catholiques.
Durant la guerre et en particulier à partir de 1942, les autorités polonaises en exil, alimentées en informations de première main par la Résistance intérieure, fourniront aux gouvernements alliés et aux opinions publiques du monde libre les rapports les plus précoces et les plus précis sur l'extermination en cours des populations juives - et appelleront en vain à des actions spécifiques pour mettre fin à l'extermination[7]
En tout, la terreur nazie fit périr trois millions de Polonais catholiques et autant de Polonais juifs. Une puissante résistance, autour de l'AK (Armia Krajowa), parvint à mettre sur pied un véritable État clandestin, disposant de ses ministres, de sa justice, de son administration et de son réseau d'enseignement secret. Du 1er août au 2 octobre 1944, l'insurrection de Varsovie fut châtiée par les nazis de la mort de 200 000 personnes et par la destruction à 90 % de la capitale polonaise, à laquelle l'Armée Rouge, arrêtée aux portes de la ville, n'apporta aucune aide.
Au début de la guerre, Le Président de la République de Pologne Ignacy Mościcki et le gouvernement polonais pensent obtenir droit de passage en Roumanie, le 17 septembre 1939, après l'invasion soviétique de la Pologne, mais sont internés par les autorités roumaines sous pression allemande. En vertu de la constitution polonaise d'avril 1935 qui le prévoit explicitement, le Président de la République de Pologne transmet alors sa charge, le 29 septembre 1939, à un successeur désigné, Władysław Raczkiewicz qui nomme comme Premier ministre le général Władysław Sikorski. Le gouvernement polonais en exil est constitué et accueilli en France (Paris, puis Angers). Le Président de la République et les divers ministères polonais s'installent au château de Pignerolle (sud-est d'Angers) ainsi qu'à Angers dès novembre 1939, qui devient de fait temporairement la capitale politique de la Pologne. Le gouvernement officiel polonais en exil officie jusqu'à l'invasion de la France par les troupes allemandes en juin 1940. Refusant l'armistice que l'allié français cherche à imposer aux troupes polonaises reconstituées sur le sol français, les autorités polonaises en exil se rendent alors à Londres pour continuer le combat.
Comme au XIXe siècle, les armées polonaises luttent sur de nombreux fronts, en France en 1940, dans le ciel de Londres pendant le Blitz, ou de l'Afrique du Nord à l'Italie en passant par la Normandie. Elles constituent par leurs effectifs la 5e armée alliée lors du conflit aux côtés des soldats soviétiques, américains, britanniques et français et même la 2e armée alliée (après la Grande-Bretagne) après la défaite française de 1940 et avant l'entrée en guerre des États-unis en décembre 1941. Des exilés participèrent aussi à la Résistance intérieure française, notamment dans la POWN[8] (Organisation polonaise de lutte pour l'indépendance) particulièrement active dans le Nord de la France ou au sein du réseau de renseignement F2 (réseau F2), intégralement polonais lors de sa création.
[modifier] La Pologne communiste
En
1939, la partie grise (plus
Bialystok jusqu'en 1945) fut annexée par l'
URSS; en
1945, la Pologne reçut en compensation les parties roses prises à l'Allemagne.
À la fin du second conflit mondial, les Soviétiques imposent le PKWN pro-communiste comme gouvernement et conservent la partie orientale du pays, peuplée majoritairement de Biélorusses et d'Ukrainiens et qui avait été pris par la Pologne au terme de la guerre russo-polonaise de 1920 avant d'être annexée par l'URSS en 1939 dans le cadre du pacte germano-soviétique. La Pologne glisse donc de nouveau vers l'ouest, en absorbant le sud de la Prusse-Orientale, la Poméranie et la Silésie. Le motif invoqué par Moscou pour expulser les Allemands de ces trois derniers territoires, qu'ils peuplent depuis déjà plusieurs siècles, est que ces territoires sont historiquement polonais. La Pologne devient une république populaire membre du Pacte de Varsovie.
En juin 1956, des émeutes ouvrières à Poznań annoncèrent les manifestations massives d'octobre 1956, qui obligèrent les Soviétiques à accepter l'arrivée au pouvoir de Władysław Gomułka, un communiste réputé réformateur (en partie à tort). Celui-ci fut évincé en 1970 au profit de Edward Gierek lors de grèves ouvrières importantes contre la hausse des prix alimentaires. En 1968, après la guerre des six jours, le régime tenta de faire diversion par une campagne antisémite responsable du départ de la plupart des derniers Juifs de Pologne.
Dans les années 1970 et 80, de violentes révoltes éclatent à nouveau dans le pays. Dans ce climat, l'élection sur le trône de Saint-Pierre de l'archevêque de Cracovie, Karol Wojtyła (Jean-Paul II), en octobre 1978, est vécue par les autorités communistes comme une provocation.
En 1980, naît le syndicat indépendant Solidarność (Solidarité), dirigé par Lech Wałęsa, d'abord reconnu à contre-cœur par les autorités, et qui regroupe vite plusieurs millions d'ouvriers soutenus par les intellectuels réformateurs. Le général Wojciech Jaruzelski déclare la loi martiale le 13 décembre 1981 : la plupart des leaders du syndicat sont internés pendant plusieurs mois. La mort de Leonid Brejnev en novembre 1982 à Moscou anticipera leurs libérations (Lech Wałęsa est d’ailleurs libéré le jour des funérailles de l’ancien maitre du Kremlin).
Cependant, jusqu’à la fin des années 1980, le pouvoir communiste, malgré l’instauration de l’état de siège, n’arrivera jamais à étouffer la fronde syndicale et les revendications populaires, puisque les grèves et les manifestations reprirent de plus belle…
[modifier] La IIIe République de Pologne
[modifier] Les débuts de la démocratie
Carte actuelle de la Pologne
En 1989, face à un pouvoir impuissant à réinstaurer une « normalité socialiste », celui-ci est contraint de tenir des « Tables rondes », réunions entre le gouvernement et Solidarność (qui est ainsi reconnu comme un interlocuteur incontournable), qui permettront la naissance en douceur de la troisième république de Pologne. Les élections semi-démocratiques de juin voient le succès des candidats présentés par Solidarność, devenu un syndicat autorisé. En août le premier gouvernement non communiste est dirigé par Tadeusz Mazowiecki. À cette période, la Pologne est le deuxième pays du pacte de Varsovie à se libérer de l'emprise soviétique et à former un gouvernement non totalement lié au Bloc de l'Est.
En 1990 Lech Wałęsa est élu président de la République. Il est battu cinq ans plus tard par Aleksander Kwaśniewski (1995-2005).
En 1993 les troupes russes quittent la Pologne. Les élections de la même année ramènent au pouvoir les anciens communistes. Waldemar Pawlak devient président du Conseil des ministres. En 1997 la droite revient au pouvoir et Jerzy Buzek (Président du Parlement européen de 2009 à 2012) devient président du Conseil des ministres. Cette année-là voit l'adoption de la Constitution définitive instituant la Troisième République.
Cette période permet à la Pologne d'intégrer, et ce depuis 1999, l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
[modifier] Le XXIe siècle
En 2003, les États-Unis lui attribuent le commandement d'une zone d'occupation en Irak. Le 1er mai 2004, elle intègre l'Union européenne. Le 23 octobre 2005, Lech Kaczyński est élu président. Il meurt dans l'exercice de ses fonctions le 10 avril 2010 dans un accident d'avion en Russie, où il se rendait pour les commémorations du massacre de Katyń. Avec lui se trouvait une partie des membres du gouvernement polonais et de l'opposition, des dignitaires civils et religieux. Le paysage politique du pays est bouleversé, alors que la Pologne traverse de plus une crise économique et financière mondiale issue des États-Unis. Malgré cela, la Pologne est un des pays d'Europe centrale qui supporte le mieux la crise, et le pays compte toujours devenir un important acteur régional, compte tenu notamment de sa démographie importante en Europe.
Elle a formé le Triangle de Weimar avec la France et l'Allemagne, les deux moteurs économiques et politiques de l'Union européenne.
[modifier] La politique polonaise
L'hémicycle du Sejm, la Chambre des députés
La Pologne est une République démocratique. Le président de la République (Prezydent Rzeczypospolitej Polskiej), élu au suffrage universel direct pour cinq ans, est le chef de l'État. Il nomme le chef du gouvernement et dispose d'un droit de veto qui ne peut être levé par la Chambre basse qu'à la majorité qualifiée des trois cinquièmes. S'il est le garant des instutitons, ses pouvoirs ne sont guère étendus et le président de la République fait plus figure d'autorité politique et morale.
Le président du Conseil des ministres (Prezes Rady Ministrów), généralement désigné comme le Premier ministre, est le chef du gouvernement du pays. Responsable devant le Parlement de l'action de son cabinet, il conduit les affaires de la Nation.
Le Parlement de la République est composé de deux chambres : la Diète (dite le Sejm), composée de 460 sièges et le Sénat (Senat) composé de 100 sièges.
Enfin, la Constitution de 1997, posant les bases de la IIIe République, institue un Tribunal constitutionnel (créé toutefois dès 1986) chargé de contrôler la constitutionnalité des lois ; d'autre part, elle institue un Défenseur des droits, une fonction fondée sur le modèle de l’Ombudsman suédois. Elle consacre l'indépendance du pouvoir judiciaire avec la création d'un Conseil national de la Magistrature.
[modifier] La Troisième République de Pologne
Début 1989, le général Wojciech Jaruzelski cumule les fonctions Président du Conseil d’Etat de la République populaire de Pologne et de Premier secrétaire du Parti ouvrier unifié polonais dans un climat de révolte généralisée. Contraint par la pression de la rue de mener les négociations dites de la "Table ronde" avec les opposants du syndicat Solidarność, il finit par accepter la tenue d’élections législatives partiellement libres ; celles-ci ont lieu en juin et consacrent une large victoire aux membres de Solidarność et à leurs alliés. Les termes de l’accord conclu à l’issue de la "Table ronde" prévoyant une candidature unique à la nouvelle fonction de Président de la République, Wojciech Jaruzelski est le premier à occuper ce poste, mais sa légitimité est quasi-nulle : il nomme un tout dernier gouvernement communiste qui tiendra à peine deux mois avant de se résoudre à appeler Tadeusz Mazowiecki pour former le premier gouvernement non communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le 1er janvier 1990, la IIIe. République de Pologne est instituée ; des élections présidentielles ont lieu au cours de cette même année, celles-ci sont largement remportées par Lech Walesa, mais l’instabilité politique demeure : Mazowiecki démissionne en janvier 1991, remplacé par l’économiste libéral Jan Krzysztof Bielecki, qui démissionne à son tour en décembre de la même année, puis par Jan Olszewski (jusqu’en juin 1992) et enfin par Waldemar Pawlak, le leader du Parti paysan, mais celui-ci échoue à former un gouvernement. Au bout de 33 jours de négociations infructueuses, c’est finalement Hanna Suchocka qui prend la tête d'un gouvernement de coalition de centre-droit, devenant alors la première femme à occuper le poste de Premier ministre en Pologne. En 1993, Solidarność subit une défaite aux législatives qui contraint Wałesa à nommer à nouveau Waldemar Pawlak au poste de Premier ministre;
En 1995, Lech Wałesa se présente à sa propre succession et il est battu par Aleksander Kwaśniewski, jeune leader du parti social-démocrate refondé sur les ruines de l’ancien parti communiste. Le premier gouvernement du Président Kwaśniewski est dirigé par Józef Oleksy, l’ancien ministre des relations avec les syndicats qui avait participé aux négociations de la "Table ronde". Soupçonné d’intelligence avec les Soviétiques par le passé, il démissionne en janvier 1996.
[modifier] La victoire du conservateur Lech Kaczyński à l'élection présidentielle (2005)
Le 23 octobre 2005, le maire de Varsovie et candidat du parti conservateur Droit et Justice (PiS) à l'élection présidentielle, Lech Kaczyński, est élu président de la République de Pologne avec 54.0% contre 46.0% pour son adversaire, le candidat du parti pro-européen Plate-forme civique (PO), Donald Tusk.
La victoire du maire de la capitale est alors une surprise de taille, tous les sondages donnant Donald Tusk largement vainqueur au second tour de scrutin, Lech Kaczyński étant placé loin derrière le candidat PO au premier tour de scrutin. Le président élu affirme alors peu après son élection qu'il mettra en place son programme, fortement inspiré par l’aile la plus conservatrice de l’Eglise catholique ; celui-ci est critiqué par de nombreux médias pour sa radicalité, son manque d’ouverture sur les questions de société (farouche opposition à toute avancée en matière de droits LGBT, de droit à l’avortement ou à l’euthanasie, par exemple), son étatisme et son euroscepticisme prononcé.
Kazimierz Marcinkiewicz est nommé Premier ministre et forme un gouvernement
[modifier] Les jumeaux Kaczyński dirigent la Pologne (2006)
Le 5 mai 2006, le gouvernement polonais voit l'entrée en charge de plusieurs ministres proches de la droite radicale Roman Giertych, dirigeant de la Ligue des familles polonaises (LPR - Liga Polskich Rodzin), est à la tête de l'Éducation nationale. Ce dernier a l'intention d'insister dans les programmes scolaires sur « les valeurs chrétiennes de la Pologne éternelle ».
Quant à Andrzej Lepper, le chef du parti nationaliste Samoobrona (Autodéfense), il obtient le poste de vice-président du Conseil des ministres chargé de l'Agriculture. Les ministères du Travail et du Bâtiment revinrent également à des membres de Samoobrona.
Ce cabinet de coalition, négocié par Jarosław Kaczyński, le frère jumeau du président de la République, par ailleurs président du PiS, provoque des manifestations organisées par l'opposition. Le 15 juillet 2006, Jarosław Kaczyński prête serment avec son gouvernement au palais présidentiel de Varsovie, devant son frère.
[modifier] La victoire des libéraux aux élections parlementaires (2007)
Le 21 octobre 2007, lors d'élections législatives anticipées, le parti libéral Plate-forme civique (PO) de Donald Tusk, parti d'opposition à Lech Kaczyński et à Jarosław Kaczyński, remporte 41 % des voix et distance le parti conservateur Droit et justice (PiS) au pouvoir depuis deux ans, qui arrive à la seconde position avec 33 % des suffrages exprimés.
Quelques jours plus tard, Donald Tusk annonce au quotidien Gazeta Wyborcza que la Pologne pourrait adopter l'euro vers 2012, après analyse sur l’influence de l’adhésion à la monnaie unique sur le pouvoir d'achat des Polonais.
Donald Tusk est officiellement désigné Premier ministre (président du Conseil des ministres) le 9 novembre suivant, et forme ensuite un gouvernement de coalition (avec 209 députés sur 460, la PO ne dispose pas de la majorité absolue) en s'alliant avec le parti paysan centriste PSL de Waldemar Pawlak.
Le 17 novembre 2007, le nouveau ministre de la Défense, Bogdan Klich, annonce que la Pologne « achèvera en 2008 » la mission de ses soldats en Irak.
[modifier] Un pays marqué par le décès de son président (2010)
Le 10 avril 2010, une catastrophe aérienne s'est produite près de Smolensk, à plus de 400 kilomètres à l'ouest de Moscou. Les 96 occupants de l'avion ont péri, dont le président Lech Kaczynski avec son épouse et de nombreux autres hauts responsables polonais (le chef de l'état-major, le vice-ministre des Affaires étrangères Andrzej Kreme, le gouverneur de la Banque nationale de Pologne, Slavomir Skrzypek, le vice-président de la diète, candidat probable de opposition de gauche à l'élection présidentielle prévue à la fin de l'année Jerzy Szmajdziński (pl)).
L'élection présidentielle anticipée se déroule dans une atmosphère politique tendue, les 20 juin et 4 juillet 2010. Bronisław Komorowski, le candidat libéral l'emporte avec 53,01 % des voix, face au frère jumeau du président défunt, le conservateur Jarosław Kaczyński. Il est investi à la présidence de la République le 6 août suivant.
[modifier] Subdivisions administratives
La Pologne est subdivisée en 16 régions administratives appelées voïvodies ou voïévodies (województwa au pluriel et województwo au singulier) :
Ces voïvodies étaient au nombre de 49 entre 1975 et 1999.
[modifier] Villes principales
Néanmoins le classement diffère si l'on prend en compte l'agglomération tout entière des cités polonaises. Le plus grandes agglomérations du pays sont Katowice (3,4 millions d'habitants), Varsovie (2,7 millions), Łódź (1,4 million), Cracovie (1,2 million) et Gdansk (1 million). Les aires métropolitaines de Wroclaw, Poznan et Lublin sont également importantes, avec respectivement 900 000, 850 000 et 650 000 habitants.
Carte topographique de la Pologne
Le paysage polonais consiste presque entièrement en terres constituant la Plaine européenne du Nord. Le sud est cependant marqué par le massif des Carpates qui forme une frontière naturelle avec la République tchèque et la Slovaquie.
Le pays dispose d'une large ouverture sur la Baltique facilitant les exportations de produits agricoles ou manufacturés et de matières premières (charbon), et permettant la création de chantiers navals.
La frontière avec l'Allemagne a été fixée sur la ligne Oder-Neisse, du nom du fleuve et de son affluent situés à l'ouest du pays.
La côte baltique polonaise est longue d'approximativement 528 kilomètres et s'étend de Świnoujście sur les îles d'Usedom et de Wolin dans l'Ouest à Krynica Morska sur la presqu'île de la Vistule dans l'Est.
Dans la plupart des cas, la Pologne a un littoral régulier, qui a été formé par le mouvement continuel du sable par des courants et des vents d'ouest en est. Ces érosions et dépôts continuels ont formé des falaises, des dunes, et des presqu'îles, dont beaucoup se sont déplacées vers les terres pour former des lagunes, telles que le lac de Łebsko dans le parc national de Słowiński.
Les plus grandes presqu'îles sont la presqu'île de Hel et la presqu'île de la Vistule. La plus grande île baltique polonaise est Wolin. Les plus grandes villes portuaires sont Gdynia, Gdańsk, Szczecin, et Świnoujście. Les principales stations balnéaires sont Sopot, Międzyzdroje, Kołobrzeg, Łeba, Władysławowo et la presqu'île de Hel.
La Pologne est parcourue par deux fleuves majeurs qui se jettent dans la mer Baltique. La Vistule, longue de 1 047 km, traverse plusieurs grandes villes polonaises dont Varsovie, la capitale. L'Oder, long de 854 km, délimite quant à lui une partie de la frontière entre l'Allemagne et la Pologne. Le pays compte aussi des rivières de première importance telles que la Warta, un affluent de l'Oder long de 808 km, le Bug, un affluent de la Vistule long de 772 km, ainsi que l'Alle et l'Angrapa.
La majorité des cours d'eau de Poméranie et des régions avoisinantes terminent leur course dans la mer Baltique, mais dans les Beskides prennent source certains ruisseaux qui se déversent indirectement dans la mer Noire, soit par l'intermédiaire du Dniestr, soit par l'intermédiaire de l'Orava, puis du Váh, et enfin du Danube.
Les cours d'eau polonais sont depuis longtemps utilisés pour la navigation. Les Vikings, par exemple, avaient l'habitude de remonter la Vistule et l'Oder. Au Moyen Âge et au début de l'ère moderne, lorsque la Pologne-Lituanie était le grenier de l'Europe, l'acheminement de céréales et d'autres produits agricoles le long de la Vistule vers Gdańsk puis l'Europe de l'Ouest devint particulièrement important.
Avec près de dix mille lacs couvrant plus d'un hectare (2,47 acres) chacun, la Pologne a un des nombres les plus élevés de lacs dans le monde. En Europe, seule la Finlande possède une plus grande densité de lacs.
Les plus grands lacs, couvrant plus de 100 kilomètres carrés, sont le lac Śniardwy et lac Mamry en Mazurie, ainsi que le lac Łebsko et le lac Drawsko en Poméranie.
En plus de la région des lacs dans le nord (Mazurie, Poméranie, Cachoubie, Lubuskie, et Grande-Pologne), il y a également un grand nombre de lacs de montagne dans le Tatras, duquel le Morskie Oko est le plus grand dans le secteur. Le lac avec la plus grande profondeur (plus de 100 mètres) est le lac Hańcza dans la région des lacs de Wigry, à l'est de la Mazurie en Voïvodie de Podlachie.
Les maisons sur pilotis de Biskupin, encore occupées par plus de mille résidents, furent construites à l'origine par les Lusaciens avant le VIIe siècle av. J.-C.. Les ancêtres des Polonais d'aujourd'hui, les Polanes, construisirent leurs premières forteresses sur des îles dans ces lacs. Le prince légendaire Popiel est censé avoir régné de Kruszwica sur le lac Gopło. Le premier dirigeant de la Pologne qui soit documenté, le duc Mieszko Ier de Pologne, avait son palais sur une île du fleuve de Warta à Poznań.
La structure géologique de la Pologne résulte de la collision des continents européens et africains durant les soixante derniers millions d'années d'une part, et de l'effet du Quaternaire au nord de l'Europe d'autre part, ces deux phénomènes ayant conduit à la formation des Sudètes et des Carpates.
Les plaines du nord de la Pologne sont des moraines, (ce qui permet aux scientifiques de dire qu'il y avait avant des glaciers dans cette zone du globe, notamment lors de la glaciation de Würm), qui comportent des sols essentiellement composés de sable ou de loam, tandis qu'au sud, les vallées creusées pendant l'ère glaciaire contiennent souvent du lœss.
Les plateaux de la région Cracovie-Częstochowa, qui forment d'ailleurs l'un des plus anciens massifs de la planète, les Piénines, et les Tatras occidentales sont constitués de calcaire, tandis que les Hautes Tatras, les Beskides, et les Monts des Géants sont principalement composés de granite et de basalte.
La Pologne a 21 sommets de plus de 2 000 mètres d'altitude, tous dans les Hautes Tatras.
Les Tatras polonaises, qui comprennent les Hautes Tatras et les Tatras occidentales, sont le massif le plus élevé de Pologne et de toutes les Carpates. Dans les Hautes Tatras se situe le point culminant de la Pologne, le mont Rysy (2 499,6 mètres). À ses pieds se trouve un lac de montagne, le Morskie Oko.
Les Beskides, dont la crête la plus élevée est la Babia Góra (1 725 mètres) sont le deuxième massif le plus élevé de Pologne.
Le massif suivant est le massif de Karkonoszes monts des Géants, dont le point le plus élevé est le Snezka (1 602 mètres).
Les Bieszczady, dans le Sud-Est de la Pologne, dont le point le plus élevé en Pologne est le Tarnica (1 346 mètres) sont parmi les montagnes les plus belles de ce pays.
Les touristes fréquentent également les montagnes de Gorce dans le parc national de Gorce, avec des altitudes autour de 1 300 mètres, et les Pieniny dans le parc national des Pieniny, avec des altitudes autour de 1 000 mètres.
Le point le plus bas en Pologne, à 2 mètres au-dessous du niveau de la mer, est Raczki Elbląskie[12], dans le delta de la Vistule, près d'Elbląg.
Le désert de Błędów est un désert situé dans la Pologne méridionale dans la voïvodie de Silésie et s'étend au-dessus de la région de Zagłębie Dąbrowskie. Il a une surface totale de 32 km2. C'est le seul désert polonais. Il est l'un des cinq seuls déserts naturels en Europe. C'est le désert le plus chaud qui apparaisse à cette latitude. Il fut créé par la fonte d'un glacier, il y a 12 000 ans, à la fin de la glaciation Würmienne.
La structure géologique spécifique a été de grande importance (l'épaisseur moyenne de la couche de sable est d'environ 40 mètres (maximum 70 mètres), ce qui a rendu l'assèchement rapide et profond très facile. Ces dernières années le désert a commencé à se rétrécir. Le phénomène des mirages y est fréquent.
[modifier] Utilisation des sols
Paysage de Mazurie, au nord-est de la Pologne.
Les forêts couvrent 28 % du territoire polonais. Plus de la moitié des terres sont consacrées à l'agriculture. Tandis que la surface totale sous culture diminue, les champs restants sont cultivés plus intensivement.
Plus de 1 % du territoire de la Pologne, (3 145 kilomètres carrés), est protégé par 23 parcs nationaux. À cet égard, la Pologne est au premier rang en Europe. Trois parcs nationaux de plus sont projetés pour la Mazurie, la montagne de Cracovie-Częstochowa, et les Beskides orientales. La plupart des parcs nationaux polonais sont situés dans la partie méridionale du pays. En outre, les marécages le long des lacs et des fleuves du centre de la Pologne sont protégés légalement, de même que les secteurs côtiers dans le nord. Il y a également beaucoup de secteurs protégés pour leurs paysages, et de nombreuses réserves naturelles.
[modifier] Flores et faunes
En Pologne orientale, il y a un certain nombre de régions boisées, comme la forêt vierge de Białowieża, qui n'ont jamais été défrichées par les hommes. Il y a également de grands secteurs couverts de forêts dans les régions montagneuses, en Mazurie, en Poméranie, et en Basse-Silésie.
Beaucoup d'animaux qui se sont depuis éteints dans d'autres parties de l'Europe survivent toujours en Pologne, telle que le bison d'Europe dans la forêt de Białowieża et en Podlasie. D'autres espèces incluent l'ours brun dans la forêt de Białowieża, dans les Tatras et dans les Beskides au sud du voïvodie des Basses-Carpates; le loup gris et le lynx d'Eurasie dans diverses forêts, les élans dans le Nord de la Pologne et le castor en Mazurie, en Poméranie et en Podlasie. Dans les forêts, on rencontre également des gibiers, tel que des cerfs élaphe, des chevreuils et des sangliers.
La Pologne est l'endroit de couvée le plus important pour les oiseaux migrateurs européens. Parmi tous les oiseaux migrateurs qui viennent en Europe pour l'été, un quart se reproduisent en Pologne, en particulier dans la région des lacs et dans les zones marécageuses le long de la Biebrza, du Narew, et de la Warta, qui font partie de réserves naturelles ou de parcs nationaux. En Mazurie, il y a des villages dans lesquels les cigognes dépassent le nombre de personnes.
Le climat est de type océanique au nord et à l'ouest et devient graduellement plus continental en allant vers le sud et l'est. Les étés sont tièdes, avec des températures moyennes variant entre 20 °C et 27 °C.
Les hivers sont froids, avec des températures moyennes tournant autour de 3 °C au nord-ouest et -8 °C au nord-est. Bien que les précipitations restent régulières tout au long de l'année, l'hiver est plus sec que l'été, surtout à l'est.
Le centre financier de Varsovie
Le 12 septembre 1989, l'ancien dirigeant de Solidarność Tadeusz Mazowiecki forme le premier gouvernement polonais non communiste depuis 1948.
Vice-président du Conseil des ministres et ministre des Finances au sein de ce gouvernement, Leszek Balcerowicz va mettre en œuvre une politique visant à assurer la transition de l'économie planifiée vers l'économie de marché. Ce plan - connu sous le nom de « thérapie de choc » - a permis la maîtrise de l'hyperinflation qui ruinait l'économie polonaise et une rapide transition vers une économie de marché.
Après une première phase difficile se caractérisant par une forte inflation, la dévaluation de la monnaie, des fermetures d'entreprises et une forte hausse du chômage, cette politique a permis le développement et la modernisation de l'économie polonaise. Elle a abouti au retour de la croissance dès 1993, à une amélioration sensible du niveau de vie de la population, permettant une augmentation de la consommation, une baisse de l'inflation, une stabilisation du zloty, une augmentation des échanges commerciaux et d'importants flux d'investissements directs étrangers.
Le 23 décembre 1991, après avoir initié cette politique, Leszek Balcerowicz, considéré comme le père des réformes économiques et le principal architecte de la profonde mutation de la Pologne au cours des années 1990, au sortir de quarante années de communisme, quitte son poste au ministère des Finances et est remplacé par Karol Lutkowski.
L'embellie de l'économie polonaise due à la « thérapie de choc » s'est poursuivie jusqu'en 1997, avec cette année-là un taux de chômage passant sous la barre des 10 %. Depuis, la Pologne connaît de nouveaux problèmes : après avoir dépassé le seuil des 20 % en 2004, le taux de chômage reste supérieur à 19 % au début de l'année 2005. En 2007, le taux de chômage est redescendu à 12 %.
Les centrales thermiques fonctionnant au charbon ou au lignite fournissent 94 % de la production d'électricité du pays[13]. Malgré les efforts réalisés depuis la fin de l'ère communiste, la Pologne émet encore neuf tonnes de dioxyde de carbone par habitant[13], l'un des plus forts taux de l'Union européenne.
Après avoir progressivement tourné la page de l'économie planifiée au cours des décennies 1990 et 2000, l'économie polonaise est désormais une des plus dynamiques d'Europe et c'est le seul État européen à ne pas avoir connu la récession[14] lors de la crise économique de 2008-2010.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la
FAO, 2005). Population en millions d'habitants.
La Pologne est riche de diversités. Ainsi, plusieurs minorités s'installèrent dans le pays :
- les Cachoubes (dénombrement particulièrement incertain, allant de 5 000 parlant la langue comme jusqu'à 100 000 personnes, voire 300 000, les Cachoubes se déclarant généralement comme Polonais) ;
- les Silésiens (comme les Cachoubes ils se déclarent le plus souvent comme Polonais, leur nombre total est environ 1 500 000) ;
- les Grecs et Macédoniens (de 2 000 à 4 500) (minorité nationale reconnue sous le régime communiste, ils ne le sont plus dans la Pologne actuelle parce qu'il s'agit d'une minorité issue de l'immigration, des réfugiés de la Guerre civile grecque de 1946-1949, au sein desquels les slavophones ont fini par demander une reconnaissance distincte en tant que Macédoniens).
Il y a environ 400 000 ressortissants étrangers en Pologne, majoritairement originaires d'autres pays d'Europe orientale (Russie, Biélorussie, Ukraine…) mais aussi d'Extrême-Orient (Chine et Viêt Nam).
La communauté vietnamienne compte environ 60 000 personnes (3e en Europe après la France et l'Allemagne). Depuis 2000, 71 711 Allemands se sont installés en Pologne[15].
La diaspora polonaise (Polonia) compte 20 millions de personnes nés en Pologne ou d'ascendance polonaise.
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la Pologne était une société religieusement diverse, dans laquelle les minorités substantielles juives, protestantes et chrétiennes orthodoxes ont coexisté avec une majorité catholique. En raison de l'holocauste et l’expulsion et la fuite des populations allemandes et ukrainiennes après la Seconde Guerre mondiale, la Pologne est devenue primordialement catholique. En 2007, 88,4 % de la population était catholique. Le taux d'observance religieuse, 52 % à 60 %, fait de la Pologne l'un des pays les plus religieux en Europe.
[modifier] Musique polonaise
Les premières traces de musique remontent au XIIIe siècle en Pologne avec notamment l'hymne religieux Bogurodzica, mais bien que de nombreux compositeurs se soient succédé tout au long de son histoire ce n'est qu'au XIXe siècle, avec Frédéric Chopin, qu'elle acquiert une dimension nationale et internationale. Le pays devait alors connaître une succession de compositeurs reconnus, tels Szymanowski, Penderecki, Lutoslawski et Henryk Górecki au XXe siècle.
La musique traditionnelle n'est plus guère jouée que dans certaines régions touristiques, où elle reste cependant une pratique très vivante. La musique pop s'est développée en Pologne sous l'influence des scènes occidentales malgré le régime communiste ; après 1989, l'activité musicale polonaise n'a cessé de prendre de l'importance avec l'émergence de nombreux festivals et de groupes de tous styles, notamment de rock et de hip hop.
[modifier] Théâtre polonais
En Pologne, le théâtre est considéré comme un art important, du fait notamment de quelques auteurs qui parvinrent à diversifier les genres théâtraux :
[modifier] Folklore polonais
Souvent réduit à tort aux simples prestations des ballets Śląsk et Mazowsze par une grande partie de la polonité, le folklore polonais reste cependant pratiqué assidûment par un grand nombre de Polonais de tous âges et de toutes classes sociales.
Ceci est en partie dû à la volonté et au travail exceptionnel de préservation de ce folklore. Artisan de cette préservation : Oskar Kolberg qui parcourut la Pologne au XIXe siècle afin de répertorier le maximum de mélodies, de poèmes et de danses, région par région. Ce travail de recherche est d’ailleurs disponible dans son chef-d’œuvre de plus de 50 tomes : LUD (le peuple).
Ainsi, de nombreux groupes se sont créés et revendiquent encore aujourd’hui leurs régions d’origine, teintées de mélodies typiques et de pas de danse très particuliers d’une région à l’autre. Notons néanmoins qu’il existe 5 danses nationales popularisées pour la plupart par Chopin : le krakowiak (danse de Cracovie), l’oberek, la polonaise, le mazur et le kujawiak.
L’exemple le plus frappant de cette préservation des traditions folkloriques reste la région de Podhale près de Zakopane. Cette région montagneuse conserve ses traditions dans la vie quotidienne et dans les comportements mais surtout continue à conserver sa musique grâce au développement touristique et aux karczma (taverne où l’on peut écouter de la musique montagnarde).
Enfin, depuis les années 1960 et l’apparition de la polonia (polonité : ensemble des personnes d’origine polonaise dans le monde), de nombreux groupes étrangers de folklore polonais sont apparus afin de perpétuer les traditions.
[modifier] Cuisine polonaise
La formation des traits particuliers de la cuisine polonaise a été influencée par les changements historiques. À travers les siècles, la cuisine polonaise était soumise à des influences et changements régionaux, étant donnée que le territoire du pays était habité par toute une mosaïque de peuples. Grâce à cela, on dénombre d'importantes influences orientales (mongoles, puis tatares et turques), russes, allemandes, françaises, italiennes et juives.
Les plats les plus populaires en Pologne (qui le sont également dans les pays voisins) sont entre autres: les pierogi, le chou farci, le bigos, les kluski, les soupes (aux choux, bortsch, żurek, bouillon etc.), les plats de choux et de pommes de terre, le pain, les gâteaux, les légumes, les fruits (pommes, poires, différentes baies et groseilles), le fromage blanc et aussi de différents types de viandes (surtout porc, volaille et bœuf), ainsi que, dans une moindre mesure, les poissons d'eaux douces et salées. La babka est un gâteau typique tout comme l'est le pain d'épices, le sernik ou le makowiec. Les beignets ou les faworki sont des desserts de la fin de carnaval.
Parmi les boissons alcoolisées, l'hydromel, très populaire à une certaine époque, a été remplacé par la vodka préparée à base de céréales et pommes de terre. La bière à base de houblon est une boisson traditionnelle courante, alors que le vin l'est moins. Le thé noir est également populaire. Jusqu'à une époque récente, il était bu dans des verres, souvent avec une tranche de citron et du sucre. Le thé est arrivé en Pologne depuis l'Angleterre, pas longtemps après son apparition en Europe Occidentale (grâce aux marchands néerlandais). Cependant, sa propagation est attribuée aux occupants russes au XIXe siècle. C'est à ce moment-là que les samovars sont arrivés depuis la Russie où le thé est apparu à la cour du tsar comme cadeau de la Chine, environ 50 ans avant son apparition en Hollande. Le café est également populaire et est bu couramment depuis le XVIIIe siècle, également par les classes inférieures de la société comme les artisans ou les riches paysans.
[modifier] De célèbres Polonais
[modifier] Biologie et chimie
, Rudolf Weigl.
- Chimie : Marie Curie-Skłodowska, Kazimierz Funk, Karol Olszewski, Zygmunt Wróblewski, Antoni Grabowski, Tadeusz Estreicher, Ignacy Mościcki, Jędrzej Śniadecki, Michał Sędziwój, Tadeusz Reichstein.
- Technique : Karol Adamiecki, Krzysztof Arciszewski, Stanisław Wigura, Kazimierz Gzowski, Kazimierz Siemienowicz, Constantin Tsiolkovski.
- Économie: Karol Adamiecki, Leszek Balcerowicz, Władysław Grabski, Leonid Hurwicz, Eugeniusz Kwiatkowski, Sławomir Szwedowski.
- Invention : Bruno Abakanowicz, Stefan Drzewiecki, Jan Szczepanik, Ignacy Łukasiewicz, Józef Tykociński.
- Informatique : Piotr Anweiler, Wiesław Romanowski, Marek Sell, Steve Wozniak, Andrzej Trybulec.
- Linguistique : Jan Niecisław Baudouin de Courtenay, Jan Miodek, Ludwik Lejzer Zamenhof.
- Mathématiques : Hugo Steinhaus, Stefan Banach, Jan Brożek, Tadeusz Banachiewicz, Stanisław Leśniewski, Marian Rejewski, Jerzy Różycki, Marian Rejewski, Henryk Zygalski, Stanislaw Ulam.
- Physique : Vitellion, Marie Curie-Skłodowska, Leopold Infeld, Józef Rotblat, Wojciech Rubinowicz, Marian Smoluchowski, Wojciech H. Zurek.
- Philosophie et sociologie : Wawrzyniec Goślicki, Bronislaw Malinowski, Stanisław Staszic, August Cieszkowski, Józef Hoene-Wroński, Andrzej Towiański, Karol Libelt, Władysław Tatarkiewicz, Leon Chwistek, Alfred Tarski, Kazimierz Ajdukiewicz, Kazimierz Twardowski, Roman Ingarden, Florian Znaniecki, Maria Ossowska, Stanisław Ossowski, Józef Tischner, Zygmunt Bauman, Leszek Kołakowski, Władysław Stróżewski, Jan Woleński.
- Musique : Wincenty z Kielczy, Wacław z Szamotuł, Cyprian Bazylik, Adam Jarzębski, Mikołaj Gomółka, Marcin Mielczewski, Mikołaj Zieleński,Karol Kurpiński, Michał Kleofas Ogiński, Fryderyk Chopin, Stanisław Moniuszko, Henryk Wieniawski, Moritz Moszkowski, Karol Szymanowski, Witold Lutosławski, Władysław Szpilman, Henryk Mikołaj Górecki, Wojciech Kilar, Krzysztof Penderecki, Arthur Rubinstein, Adam Harasiewicz, Piotr Paleczny, Rafał Blechacz, Małgorzata Walewska, Barbara Trzetrzelewska, Hanka Ordonówna, Jan Kiepura, Benjamin Kowalewicz, Paweł Mykietyn.
- Littérature polonaise : Biernat z Lublina, Mikołaj Rej, Jan Kochanowski, Maciej Sarbiewski, Hieronim Morsztyn, Jan Andrzej Morsztyn, Mikołaj Sęp-Szarzyński, Wacław Potocki, Franciszek Bohomolec, Wojciech Bogusławski, Ignacy Krasicki, Julian Ursyn Niemcewicz, Jan Potocki, Adam Mickiewicz, Juliusz Słowacki, Zygmunt Krasiński, Cyprian Norwid, Henryk Sienkiewicz, Eliza Orzeszkowa, Bolesław Prus, Stanisław Wyspiański, Joseph Conrad, Leopold Staff, Kazimierz Przerwa-Tetmajer, Bolesław Leśmian, Julian Tuwim, Bruno Schulz, Władysław Reymont, Stefan Żeromski, Jarosław Iwaszkiewicz, Witold Gombrowicz, Stanisław Ignacy Witkiewicz, Janusz Korczak, Krzysztof Kamil Baczyński, Marek Hłasko, Rafał Wojaczek, Edward Stachura, Wisława Szymborska, Czesław Miłosz, Zbigniew Herbert, Tadeusz Różewicz, Stanisław Lem, Ryszard Kapuściński, Martin Gray, Andrzej Kijowski, Stanisław Barańczak, Adam Zagajewski, Andrzej Stasiuk, Marcin Świetlicki, Dorota Masłowska, Wiesław Myśliwski, Eugeniusz Tkaczyszyn-Dycki, Andrzej Sapkowski.
- Peinture : Jan Polack, Mikołaj Haberschrack, Marcin Kober, Stanisław Samostrzelnik, Bartłomiej Strobel, Daniel Schultz, Marcello Bacciarelli, Jan Piotr Norblin, Aleksander Orłowski, January Suchodolski, Franciszek Ksawery Lampi, Cyprian Norwid, Jan Matejko, Juliusz Kossak, Wojciech Kossak, Jacek Malczewski, Stanisław Wyspiański, Józef Mehoffer, Józef Chełmoński, Władysław Podkowiński, Olga Boznańska, Józef Czapski, Tadeusz Kantor, Nikifor, Jan Lebenstein, Zdzisław Beksiński.Waldemar Smolarek,
- Théâtre : Jan Kochanowski, Mikołaj Rej, Juliusz Słowacki, Adam Mickiewicz, Zygmunt Krasiński, Witold Gombrowicz, Tadeusz Różewicz, Tadeusz Kantor, Jerzy Grotowski, Włodzimierz Staniewski, Krystian Lupa, Grzegorz Jarzyna, Krzysztof Warlikowski.
- Danse : Mathilde Kschessinska, Vaslav Nijinski, Bronislava Nijinska, Stanislas Idzikowski
- Film : Andrzej Wajda, Andrzej Munk, Krzysztof Kieślowski, Roman Polanski, Krzysztof Zanussi, Jerzy Hoffman, Agnieszka Holland.
- Acteurs : Beata Tyszkiewicz, Helena Modjeska, Wojciech Pszoniak, Andrzej Seweryn, Gustaw Holoubek, Anna Prucnal, Zbigniew Zamachowski, Daniel Olbrychski, Krystyna Janda, Jerzy Stuhr.
- Politique : Liste des souverains de Pologne, Piast, Casimir de Pologne, Pierre Włostowic, Sigismond II de Pologne, Henri III de France, Sigismond III de Pologne, Ladislas IV Vasa, Jean III Sobieski, Maria Kazimiera Sobieska, Stanisław Leszczyński, Jan Henryk Dąbrowski, Tadeusz Kościuszko, Stanisław Koniecpolski, Joachim Lelewel, Emilia Plater, Kazimierz Pułaski, Józef Poniatowski, Edward Rydz-Śmigły, Adam Jerzy Czartoryski, Władysław Gomułka, Wojciech Jaruzelski, Stanisław Mikołajczyk, Andrzej Szczypiorski, Ignacy Paderewski, Józef Piłsudski, Lech Wałęsa, Jacek Kuroń, Wincenty Witos, Władysław Bartoszewski, Donald Tusk, Maciej Plazynski, Andrzej Olechowski, Eryk Mistewicz, Jaroslaw Gowin, Bronislaw Komorowski.
- Journalisme : Jan Nowak-Jeziorański, Mieczysław Grydzewski, Jerzy Giedroyc, Juliusz Mieroszewski, Jerzy Turowicz, Ryszard Kapuściński, Adam Michnik.
- Sport : Irena Szewińska, Władysław Kozakiewicz, Jacek Bastin, Robert Korzeniowski, Robert Kubica, Adam Małysz, Otylia Jędrzejczak, Waldemar Kita, Justyna Kowalczyk, Wanda Rutkiewicz, Rafał Kubacki, Andrzej Bachleda, Zenon Jaskuła.
- Religion : Saint Adalbert, Saint Stanislas, Saint Casimir, Jakub Frank, Gueonim de Vilnius, Andrzej Bobola, Jean de Kenty, Faustyna Kowalska, Maximilien Kolbe, Stefan Wyszyński, Jean-Paul II
- Militaire : Stanislaw Maczek, Stanislaw Sikorski, Piotr Wysocki,
[modifier] Fêtes et jours fériés
Du 8 juin au Ier juillet 2012, la Pologne accueillera le championnat d'Europe de football, coorganisé avec l'Ukraine.
[modifier] Notes et références
- ↑ Central Intelligence Agency, The World Factbook, 2011
- ↑ Les Échos - 8 avril 2010 - "La Pologne doit se préparer à l'euro," estime l'OCDE
- ↑ Le Figaro - 15 mars 2010 - Pologne: le FMI prévoit la croissance
- ↑ http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9sidence_de_l%27Union_europ%C3%A9enne
- ↑ 12 septembre 1683 : les Turcs lèvent le siège de Vienne
- ↑ Paul-Marie de La Gorce, 39-45, Une guerre inconnue, Flammarion, 1995.
- ↑ Note du ministre des Affaires étrangères Edward Raczynski du 10 décembre 1942, « The mass extermination of Jews in German occupied Poland, Note addressed to the Governments of the United Nations on December 10th 1942 » publiée ensuite (dès le 30 décembre 1942) par le ministère polonais des Affaires étrangères à l'attention du grand public, sous forme d'une brochure (consultable ici).
- ↑ http://pown-monica.onlc.fr/4-Historique.html
- ↑ Décision du Conseil de l'Union européenne du 14 avril 2003 relative à l'admission de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([PDF] GU EU L 236 du 23.9.2003)
- ↑ Traité entre le Royaume de Belgique, le Royaume de Danemark, la République fédérale d'Allemagne, la République hellénique, le Royaume d'Espagne, la République française, l'Irlande, la République italienne, le Grand-Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays-Bas, la République d'Autriche, la République portugaise, la République de Finlande, le Royaume de Suède, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (États membres de l'Union européenne) et la République tchèque, la République d'Estonie, la République de Chypre, la République de Lettonie, la République de Lituanie, la République de Hongrie, la République de Malte, la République de Pologne, la République de Slovénie, la République slovaque relatif à l'adhésion de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([PDF] GU EU L 236 du 23.9.2003)
- ↑ (fr) http://pl2011.eu/fr Site de la présidence polonaise de l'Union européenne
- ↑ (en) Wikimapia
- ↑ a et b Piotr Stanczak, « Gros pollueur, la Pologne en première ligne des discussions » dans Le Monde du 06-12-2008, [lire en ligne], mis en ligne le 05-12-2008
- ↑ Pologne: le FMI prévoit la croissance. sur Le Figaro. Consulté le 15 mars 2010
- ↑ selon le quotidien Rzeczpospolita du 9 juillet 2007
Sur les autres projets Wikimedia :
- Pierre Buhler, Histoire de la Pologne communiste ; Autopsie d'une imposture, Editions Karthala, Paris, 1997
- Beata de Robien, Le Roman de la Pologne, Monaco, Éditions du Rocher, 2007.
- Henri Grappin, Histoire de la Pologne des origines à 1922, Paris et Vienne, Larousse, 1922, 446 p.
- Oscar Halecki, Histoire de Pologne, New York et Montréal, Roy, 1945, 416 p.
- Bibliographie sur la Pologne. Pays - Histoire - Civilisation, Varsovie, P.W.N., 1963, 229 p.
- Roger Portal, Irène Jacqz, Bronislaw Geremek, Jean Hugonnot, « La Pologne des origines à nos jours », dans Les Cahiers de l'Histoire, no 44 (spécial), mars 1965.
- Annie de Montfort et Henri de Montfort, Pologne, Paris, Hachette, coll. « Les Guides Bleus », 1939, 604 p.
- Jean-Jacques Fauvel, Pologne, Paris, Hachette, coll. « Les Guides Bleus », 1967, 733 p.
- Paul Wagret (dir.), Pologne, Genève, Paris et Hambourg, Nagel, coll. « Les Guides Nagel », 1964, 405 p.
- René Jouglet, MAZOWSZE. Chants et danses du folklore polonais. Paris, Éditions Cercle d'Art, 1954, 67 p., illustrations.
- Révoltes polonaises, résistances culturelles. De la période des partages à la chute de communisme de Julie Boisard, dans la revue en ligne Sciences Humaines Combinées
- Tadeusz Poklewski-Koziell, , Strasbourg, Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe, décembre 1999 (ISSN 1253-6008) [lire en ligne].
[modifier] Liens externes
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[modifier] Articles connexes
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