Mental de Viêt-Cong, Mental de Viêt-Cong, Mental de Viêt-Cong
Shurik'n:
Dangereux crew, formation pointe de diamant
D'la boue jusqu'aux genoux, furtif déplacement, regard perçant
Cuirasse en peau de caïmans, immergés totalement fatalement
Ca devient entreprenant ça montre les dents
Mais chaque attaque avorte asphyxie rarement
Fortifier armement neuronal réponse lyrical
Volée annuelle, giclée de napalm, de toutes lianes la voie déblayer
Opaque rizière, air vicié, oeil vicieux
Bon nombre de gars tombent les bras vers les cieux, le coeur vers les dieux
Et les yeux dans le camp adverse, pendant qu'l'escouade fond sur eux
Comme averse torrentielle, bombe mélodique
Acerbe et caustique, froide riper aspic, arpentant le marécage
Entre les pièges les pics et les cages sachant qu'au moindre
Click ! ! !, ça dégage
Au moindre signe, on engage faisant étalage
D'une puissance telle que le songe même n'ose affronter
Par peur des séquelles, résistant tapis dans la jungle
Piétinera quiconque pensera arrêter l'inexorable
Mental de Viêt-Cong
Freeman:
On reste intensif dans l'offensive ! C'est l'son oppressif
Ceux qui t'font serrer les gencives, les gens l'savent fils !
Le psychique massif évolutif pas fictif
L'effectif a gardé son domaine mec ! L'art est sa griffe
A quoi tu t'agrippes toi ? Compte pas sur la victoire !
Voit l'répertoire on emmène ton pain et pas l'désespoir
La lumière qui jaillit, quand tes repères foirent l'ébahi
On amène ton futur, ton espoir ton asphyxie
Akhenaton:
{Refrain: x2}
Mental de Viêt-Cong
Assimile bien ces phrases
Du concret et brusquement, se glace
Mental de Viêt-Cong, au delà d'nos visages
Du S.T.R.I.C.T : se casse
Freeman:
Eh yo ! J'ai l'impression rhô que ça sent l'roussi
C'est encore l'même 6 sur feuille, la même faux qui scie
La frénésie celle qui s'pose quand s'présente l'hérésie
L'esprit d'la base mental d'Viêt-Cong à base d'débit
Coriace, vorace face aux défis ceux qui gonflent l'thorax
Pourrave chaque étape on sent l'écho d'mon crew grave
Ceux qui tapent brave, ceux qui t'abreuvent ta preuve
Pauvre con, ton son, c'est un résidu d'notre oeuvre
Akhenaton:
V'la la rafale, isolée dans l'turf comme Arafat
Un CV large, fils de Â' Mr Magic Rapattack Â'
Mort dix fois, ressuscité autant
Sans s'dire omnipotent, on brise les quotas, comme l'ont fait
Jadis la Motown
Rodé à la guérilla, a des raids périlleux
J'tourne leurs troupes en Féria, tellement l'sujet est sérieux
J'ai pas d'haine, mais qu'est-ce tu veux, j'voyais BLUE LAGOON
Comme exemple, quand ma saleté d'vie à moi c'était PLATOON
La boue ? J'en ai gardé l'goÃ't dans ma bouche, ouais
C'est pas fameux cette merde, mais bon, doucement on s'habitue
Et s'en extraire c'est dur, p'tain j'sais, Ã qui l'dis-tu
Quand l'maître jauge pas l'talent, mais clichés et similitudes
Alors on prend nos distances au large face au Â' rentable Â'
Et montrer aux sceptiques l'incroyable force de c'mental
T'es en tort, c'est notre bain, où seul le rusé s'en sort
On s'assurera que tu ne toucheras plus jamais à c'mic encore
{au Refrain, x2}
Along the mighty mountainsides
Fog creeps beneath the tops
A winding climb upon steep mountains
To where the glacial tongue becomes my path
Upon the mighty mountains heights
These plateaus of my dreams
I am at the greatest sight of all
To where the glacial arms reach for me
Highest mountains hear my call
To you I'll guide myself
The time has come for me to reach
I'm brough too far to turn
Tops that seem unreachable
Tower in the sky
Horizon to horizon
On platforms yield with wind
Mountains of ice calm in my sight
Platforms built by wind
Mountains of ice calm in my sight
Platforms built for kings
Along the mighty mountainsides
Fog creeps beneath the tops
A winding climb upon steep mountains
To where the glacial tongue becomes my path
Highest mountains hear my call
To you I'll guide myself
The time has come for me to reach
I'm brough too far to turn
Le sombre monarque debarque et etale
(The sombre monarch lands and causes a stir)
Son pouvoir la puissance de l'ombre s'installe
(His power the power of the dark side becomes firmly established)
Non ne resiste pas ne lutte pas
(No don't resist don't fight)
Ne te detourne pas de la main tendue vers toi
(Don't turn away from the hand outstretched toward you)
Ou je vais explorer le royaume de tes peurs
(Or I'm going to explore the kingdom of your fears)
En devenir le dictateur pour mieux te dominer
(While becoming the dictator to better dominate you)
La, tu deviens raisonnable, c'est bien
(There, you're becoming reasonable, it's good)
Oui tombe sous le charme pour de meilleurs lendemains
(Yes, submit to the spell, for better prospects)
Pour les rebelles la force est trop forte
(For the rebels the force is too strong)
Je balaie les petits Ewoks comme le vent balaie les feuilles mortes
(I sweep away the little Ewoks like the wind sweeps away the dead
leaves)
Les indecis sont avertis, qu'ils se mefient
(The indecisive ones are warned, to be careful)
De la seule etoile qui se fond dans la nuit
(Of the only star that fades away into the night)
Le bastion des bas-fonds du pays en action
(The bastion of the lowest depths of the country at work)
L'energie degagee genere une telle attraction
(The released(?) energy generates such an attraction)
Que vers lui se tourne enfin tous les regards
(That eventually all looks turn towards him)
Pour s'apercevoir que l'espoir emerge du noir
(To realize that hope emerges from the darkness)
Une partie de tout homme la force manipule
(The force manipulates a part of every man)
D'un rien il suffit pour que l'etre bascule
(A nothingness suffices to topple the being)
Que les yeux de l'aveugle s'ouvrent, qu'il contemple
(The eyes of the blind open, he contemplates)
Mars de l'obscur cote, le temple
(Mars of the dark side, the temple)
N'aies pas peur, ouvre-moi ton coeur, viens vers l'Empereur
(Don't be scared, open up your heart to me, comes towards the Emperor)
Sentir la chaleur de l'obscurite, pour toi
(Feel the warmth of the darkness, for you)
Il est l'heure
(It is time)
De rejoindre l'armee des guerriers de l'ombre
(To join the army of the warriors of darkness)
Ne vois-tu pas ton cote clair qui succombe
(Don't you see that your good side is dying)
C'est ta destine, pourquoi vouloir lui resister
(It's your destiny, why wish to resist it)
Sans peine je ferai sauter les verrous de ta volonte
(Without pain, I'll break the deadlocks of your will)
Sois l'hote dans la noirceur la plus pure de l'Empereur
(Be the guest in the most pure darkness of the Emperor)
Et arbore les couleurs du cote obscur
(And bear the colours of the dark side)
Chorus
Obscure, la force est noire
(Dark, the force is dark)
Noire comme le chateau
(Dark like the castle)
Ou flotte l'etendard, notre drapeau
(Where the standard hangs, our flag)
Sois sur, que sous les feux, la verite est masquee
(Be sure, that below the fires, the truth is disguised)
Viens, bascule de notre cote, obscur
(Come, fall to our side, the dark side)
Je suis le fils de Jaffar, le sale rejeton de Dark Vador
(I'm the son of Jaffar, the dirty kid of Darth Vader)
Le grand Cador, du maniement de mic, j'adore
(The big Cador(?) mic handling is what I adore)
Adapter mes techniques a la maniere du cameleon
(Adapting my techniques in the way of a chameleon)
Sans pitie pour mater la rebellion
(Without pity to suppress the rebellion)
Millenaire, salive empoisonnee langue amere
(A thousand years old, poisoned saliva bitter tongue)
Un Pilot V5 en tant que sabre laser
(A pilot V5 (?) and a lightsaber)
Quoi, ma conscience comme seule medaille
(What, my conscience as my only medal)
Je traque et j'etripe sans remords tous les chevaliers Jedi
(I hunt down and gut without remorse all the Jedi knights)
La haine monte en toi je le sais parfaitement
(The hatred is building in you, I know perfectly well)
Je vois ta main droite gantee de noir
(I see your right hand gloved in black)
C'est sans espoir, la mutation s'amorce
(There's no hope, the mutation begins)
Ta nature que tu obtures, le cote obscur de la force
(Your nature that you suppress, the dark side of the force)
Viens vers moi, passe le pont de part en part
(Come towards me, cross the bridge bit by bit)
Rejoindre ma demeure dans la lune noire
(Join my dwelling on the black moon)
Mars est l'empire, je lance mes troupes a terre
(Mars is the empire, I launch my troops on land)
Pour eradiquer ce niais de Jean-Claude Gaudin Skywalker
(To eradicate this simpleton Luke Skywalker)
Petit presomptueux ne vois-tu pas le nombre
(Little presumptuous kid don't you see the number)
Deploye? L'armee des ombres, tu seras elimine
(Deployed?, the army of shadows, you'll be eliminated)
Au nom forces mystiques qui habitent la
(In the name of the mystic forces that live there)
Dans mon cerveau, je donne pas cher de ta peau
(In my brain, I don't care much about your skin)
Le souffle de la force est en moi
(The breath of the force is in me)
Le microphone crepite, crache des tas de flammes
(The microphone crackles, spits out tons of flames)
Sur les "en bois"
(On the (?))
Le fils de Dieu tremble
(The son of God trembles)
Mais lutte avec ses armes, renverse les credos qui lui semblent
(But fights with his weapons, knocks down the creeds that to him seem)
Errones, brise les traitres de la tete au perone
(Erroneous, breaks the traitors from the head to the fibula)
Par la peur, l'ennemi reste sclerose
(With fear, the enemy remains sclerosed)
Longue vie au regne de la nuit
(Long life during the reign of the night)
D'une théorie qui renverse les croyances etablies
(Of a theory the destroys the established beliefs)
"Luke, aide-moi", idiote il est trop tard
("Luke, help me," idiot it's too late)
Tu appartiens au sinistre sombre seigneur vetu de noir
(You belong to the sinister sombre lord dressed in black)
Casque, souffle rauque sous une armure
(Helmet, hoarse breath underneath armour)
Du soldat le plus dur, de l'empire du cote obscur
(Of the strongest soldier of the empire of the Dark Side)
Chorus
* send corrections to the typist
Je descend de ma montagne à cheval sorti de ma
Retraite en moine Yamabuchi je déballe
Mon baluchon à froid dans la plus pure tradition
Ma maîtrise est totale tel un ninja en action
L'inné et l'acquis se confondent
Les mecs m'observent, je crée dans leurs têtes une
Confusion profonde sonde mon esprit tu perdras le tien
Réveille pas le dragon, la bête est plus affamée qu'une meute de chiens
Nourri aux grosses caisses au clap, faut que ça frappe
Pas de mélodies pourraves, ou c'est le massacre
Ombres furtives tranchent la nuit comme des shurik'n
Mon bokken brille le style de la mouette s'abat sur sa proie
Maître Kano du stylo Li Po ivre de Tao
Drunken style paou un de plus dans la pao
Calligraphié ce texte est dédié au rataclan
Un bon son brut pour les truands
Ne lâche pas le mic, il est gluant
IAM casse la baraque avec des lyrics tonitruands
Attaque avec gras de chacal puant
Un bon son brut pour les truands
Ne lâche pas le mic, il est gluant
IAM casse la baraque avec des lyrics tonitruands
Attaque avec gras de chacal puant
Un bon son brut pour les truands
Celui qui nique ma zic, votre shit, les sales flics
Chez nous se prennent des coups de Predator Kick's
Fixe ou je te mystifie comme un twix, aussi sauvage que les Knicks
Le manimal revient avec sa clique, toujours les mêmes
Les six guerriers d'apocalypse, regarde à l'horizon c'est
notre bannière
Qui se hisse, IAM je le suis et je le reste un casse-tête
Mise sur moi garçon, ceux qui renient mon son finiront
Par se prendre à coups de tête sur les murs
La nature des éléments me pousse aux trousses des ordures
L'impur devient pur en maîtrisant l'écriture
Sur tes mix tape un blason gravé Côté Obscur dedans
Un bon son brut pour les truands
A présent mature, ma vie se base sur des mélodies
Les ratures sur mes pages m'ont forgé mon esprit conscient
Que ma vocation va servir à l'expression de mon école, fils
Celle du micro d'argent
Mon subconscient me guide,l'infini pouvoir limpide
Regarde ce que peut faire un bon
Quand tu joues les truands
Ecoute le dernier Freeman du clan des 108 dragons
Ne lâche pas le mic, il est gluant
IAM casse la baraque avec des lyrics tonitruands
Attaque avec gras de chacal puant
Un bon son brut pour les truands
Ne lâche pas le mic, il est gluant
IAM casse la baraque avec des lyrics tonitruands
Attaque avec gras de chacal puant
Un bon son brut pour les truands
Hola, amigo, je rapplique avec un pack de saligots
Et plein de mecs pourris, niquer le bénéfice aux gringos
Un bon son brut, lâche ta zic, elle est renza
Cerveza dans la pogne, reconnais c'est moi Sentenza
J'espère que t'es rapide, kid, ou ton beat est un bide
Un flop, si tu viens me tuer, ne raconte pas ta vie
Mec, car je me méfie de tout et ne sous-estime rien
Même le pire des pouilleux a un ange gardien
Attablé, ma bouche pleine coule un plat de fazoules
Empoche 2,3 boules, exécute les contrats sur des pezoules
Les vauriens apprécient ce son, c'est pas pour rien
C'est comme Pal commecialisé rien que pour les chiens
100% fayot fait abstraction des ragots
Blondin ne meurs pas, lache ta planque où tu caches le magot
Cowboy en ballerine, ne pète pas au royaume des puants
Ce beat est désigné que pour les crapules au front suant
Ne lâche pas le mic, il est gluant
IAM casse la baraque avec des lyrics tonitruands
Attaque avec gras de chacal puant
Un bon son brut pour les truands
Ne lâche pas le mic, il est gluant
IAM casse la baraque avec des lyrics tonitruands
Attaque avec gras de chacal puant
Un bon son brut pour les truands
Refrain
La vie est belle le déstin s´en écarte
Personne ne joue avec les memes cartes
Le berceau lève le voile maudites sont les routes qu´il dévoile
Tant pis on n´est pas nés sous la meme étoile
Pourquoi fortune et infortune pourquoi suis je né
Les poches vides pourquoi les siennes sont elles pleines de tunes
Pourquoi j´ai vu mon père en cyclo partir travailler
Juste avant le sien en trois pièces gris BMW
La monnaie est une belle femme qui n´épouse pas les pauvres
Sinon pourquoi suis-je la tout seul marié sans dote
Pourquoi pour lui c´est crèche et vacances
Pour moi c´est stade de foot sans cage, sans filet
Sans meme une ligne blanche
Pourquoi pour lui c´est l´équitation pour moi
Les bastons, pour lui la coke, pour moi les flics en faction
Je dois me débrouiller pour manger certains soirs
Pourquoi lui se gave de saumon sur lit de caviar
Certains naissent dans les choux, d´autres dans la merde
Pourquoi ca pue autour de moi, quoi?!Pourquoi tu me cherches?!
Pourquoi chez lui c´est des Noel ensoleillés
Pourquoi chez moi le reve est évincé par une réalité glacée
Lui a droit à des études poussées
Pourquoi j´ai pas assez d´argent pour acheter
Leurs livres et leurs cahiers
Pourquoi j´ai du stopper les cours
Pourquoi lui n´avait de frère à nourrir, pourquoi j´ai dealé chaque jour
Pourquoi quand moi je plonge, lui passe sa thèse
Pourquoi les cages d´acier, les cages dorées agissent à leur aise
Son astre brillait plus que le mien sous la grande toile
Pourquoi ne suis-je pas né sous la meme étoile
Refrain
Comme Issa, pourquoi ne suis-je pas né la bonne étoile
Veillant sur moi? Couloir plein de toiles, crachats
Tchatche à deux francs, courbettes des tapettes devant
Supporter de grandir dans 1 franc, c´est trop décevant
Simplement en culotte courte
Ne pas faire la pelle mécanique plate avec des pots de yaourt
C´est pas grave, je n´en veut à personne, et si mon heure sonne
Je m´en irai comme je suis venu
Adolescent incandescent chiant à tour de bras sur le fruit défendu
Innocents, témoins de types abattus dans la rue
C´est une enfance? De la pourriture, ouais!
Je ne draguais pas, mais virait des tartes aux petites avec les couettes
Pale de peur devant mon père, ma soeur portait le voile
Je revois, à l´école les gosses qui la croisent, se poelent
C´est rien Léa, si on était moins scrupuleux
Un peu de jeu du feu on serait comme eux
Mais j´ai pleuré pour avoir un job, comme un crevard sans boire
Les "je t´aime" à mes parents, seul dans mon lit le soir
Chacun son boulet, sans ambition la vie c´est trop long
Écrire des poèmes, pisser violent dans un violon
Tu te fixes sur le wagon, c´est la locomotive que tu manques
C´est pas la couleur, c´est le compte en banque
J´exprime mon avis, meme si tout le monde s´en fiche
Je ne serai pas comme ca si j´avais vu la vie riche
Refrain
Je plonge dans mes souvenirs pour voir mon devenir
Sors dans l'année d'où tant de choses allaient partir
Je rentrais de l'école un soir, dégoÃ'té
En pensant à tous les devoirs qui m'attendaient
J'entre et je tombe sur la télé, qu'est-ce que c'est
Que ces mecs qui tournent sur la main et font des roulés-boulés
Pour moi, c'était nouveau pourtant c'est sÃ'r
Mes deux pieds et ma tête battaient déjà la mesure
On dit que tout se joue sur un coup de dés
Mais c'est sur un coup de grosse caisse que mon destin s'est tracé
Collé au rythme, j'ai oublié mes livres
D'école, avec la danse c'était incompatible
J'étais voué à faire de la musique
Condamné à placer le son au-delà d'une rhétorique
Ainsi, j'ai envers lui une éternelle dette
Dont je m'acquitte à chaque fois que je fais bouger les têtes
Envoies donc le rythme que je swingue les gadjis gadjos
Check 1, 2 pour le microphone
Place au mc qui torchait les partys au tempo des profiles
Kamikazé verbal, wildstyle
2 pour la basse, 1 pour les aigus, putain je suis le vrai Gus
Si ce style est en apéritif, je suis Monsieur Plus
Bastonne mon son sur les ondes le matin
Pimpant, j'injecte un funky clap dans vos tympans
Lyriciste grimpant, les compétiteurs saignent
Car j'absorbe plus de trucs que la sphaigne daigne écouter
L'oscillateur de tête, le boss, le pivot
Chill est le Suprême, poto, y'a pas de rivaux
Réfractaires au son de Mars et que ce flot de rimes brime
Flippez mais dites pourquoi vos bobines dodelinent
C'est intrinsèque, mais le sec en baskets et casquette
N'a pas d'équivalent pour faire bouger la tête
Depuis les Flash Breakers, l'eau a coulé sous les ponts
Tout a changé sauf le volume de mon walkman à fond
Pourtant je regrette parfois ces entraînements
Interminables où l'on créait de nouveau pas
Aujourd'hui on recherche des échantillons
Chaque fois meilleurs, mais toujours pour les mêmes raisons
C'est comme ça que je m'éclate
Faire bouger la tête des mecs sur un swing soul qui claque
Wou! Terrible, c'est ça, enchaîne
Une basse bien grasse mon sang bout dans mes veines
Le coeur est un métronome
L'homme ne peut que s'incliner quand le hip-hop inpose son dogme
Au nom de ceux qui avec moi usèrent leurs survêtements
De ceux qui nous ont supporté jusqu'à présent
Je me dois de tenir mon poste, j'ai envers eux une dette
Dont je m'acquitte quand je fais bouger leurs têtes
Les sons qui me portent sont brutaux, je l'ai dit plus tôt
Je transmute la nature de l'être humain en culbuto
Frappe comme une batte, nommé Batman constate
Que le frère Chill flippe sur le mic comme un acrobate
Le grand Pope du côté obscur
Méthodique, trempé dans le rap jusqu'à l'os cure
Le mal par la malice, le swing mon Graal, mon calice
Au pays de Marseille, ça file, fils on l'appelle Alice
Indépendante la tête, elle s'agite
Brise un aspect statique, chute vers le bas comme une blague tragique
Sous les basses vibre la toiture
Et les types sont des bandes de clebs sur la plage arrière des voitures
Le sens et la technique sont hardcore
L'essentiel est là comme une compilation de chanteur mort
Mixette, DAT cassette
Microphone check, tout est prêt pour agiter la fête
It's a great day for fire
It's a great day for wrath
It's a warrior's desire
Ride down the mountainside
Blinding days on the desert
Blinding sun in my eyes
Mighty cities before us
Ride with your heads held high
Hungry hordes rode the sands
Into the open fire
I ride through savage lands
For victory and desire
Steel glimpse - waving spears
This hunger's constantly
Passing through the endless world
Where great warriors sleep
From the mountainous regions
Awakens the day
Shining armours and horses
Head to the battleflields
It's a great day for fire
It's a great day for wrath
A man's fate is his own
The world's at an end
[Refrain 2X - Freeman]
Regard transparent unique anémique, on vit comme on peut
Vé, comme on peut donner c'qu'on veut
Meme en étant personne, nos coeurs sonnent, marre des creux
Anonymes on le reste, tels des lépreux
[Shurik'n]
Le jour dort encore mais lui se leve
Y a que les tours et les chats dehors mais lui s'leve
A chaque fois le meme effort, jamais de treve
A chaque fois le meme décor, lentement il en creve
Enchaîné a sa chienne de vie, chaque morsure l'affaiblit
Dans un puit de soucis il croupit pres des portes de l'ennui
Sans bruit il suit le film jusqu'au happy end ou l'asile
Ou le fleuve des ombres aboutit et vomit ses âmes englouties
Le coeur souvent dans l'étui il maintient sa chair a l'abri
Le front rempli de plis et c'putain de crédit qui s'languit
La tete pleine de jour comme de nuit, peu de place pour le répit
Il faudrait pas que sa route dévie et s'paume dans le brandy
Héroique a chaque acte une flamme d'espoir il brandit
A la face des costumes ou se glissent les bandits
Chez lui l'mépris ça détruit pas, ça ragaillardit
Et de toute façon, y a la queue devant les portes de l'oubli
Juste un fantôme de plus parcourant le parvis
Doté de la force des siens, guerrier de la survie
Un visage dans la foule flou mal défini
Un visage dans la foule comme tous un fait-dit
[Refrain 2X - Freeman]
Regard transparent unique anémique, on parle pas d'mythes
Mais d'gens anodins qui s'battent pour un but
Le genre d'humain qui marche avec des valeurs
Ceux qui font tout pour éviter le malheur
[Akhenaton]
Aux yeux de la vie c'est une femme, une mere pas un numéro d'sécu
Dont l'regard porte le poids du vécu
Séparée d'son mari, reclu
Histoire d'une amourette de discotheque qui doucement bascule dans la tragédie
Le drame et les malentendus, vicieuse maladie
Calque sa vie, sur ce que l'assistante sociale a dit
Lointains paradis, 2000 et ses parasites
Son pere était flic tombé sous les balles des séparatistes
Été a Biarritz, le sort varie
Maintenant elle vit a Ris, tristes tours grises dans la banlieue d'Paris
Visage anonyme, ange esseulé
Les gosses partent en couille, trop fatiguée pour gueuler
Dans l'bas des tours ils embrassent la nuit, ivres, crient fort
Conscients que leur mere vit une petite mort
Sarcophage en T1 dans un HLM, étroit bocal
Au pied dans le local, ils fument du hasch, ces cons s'cachent et l'aiment
Le jour s'leve, ils partent s'coucher
Leur mere pour travailler est allée s'doucher, dehors l'orage
Dehors la rage, et les canines de la vie qui mâchent
C'n'est qu'une image, mais dis-moi qui a du courage et qui est lâche
Milieu du boulevard, que savent-ils, abattue
Une femme porte plus d'gloire que leurs putains d'statues réunies
Ça bouleverse, quand on y pense
Des fois vaut mieux regretter ce qu'on rate que ce qu'on dépense
[Refrain 2X]
Ma prise d'pose une hantise, magnificence, magnifique sens
Déficient, j'défie vos putains de sciences
Nature pour l'monde on s'lève au mic on sature, on s'gave
Pour la pâture, le son s'précise, on reste dans l'grave
Dans l'propos, Bic noir et mains d'prolo
Mate la dimension eh franco, de ton avis j'm'en secoue cono
Pas d'panoplie, mon mic handycam shoote, panote, plie
Les casses où on fixe demeurent majeur handicap ici
Phocéens forcément on n'est pas des phénomènes fort semblant
Juste 2 MC's au mic liés par les mêmes actions fortement
Qui revendiquent des lyrics high-tech révolutionnaires mixtes
Pour la famille on prend des risques
J'exerce mon art môme s'que j'fais reste du vécu
J'secoue la poisse, y a eu tant d'refus, là mes feuilles j'froisse
Rien s'précise à part qu'on agace,
Vise trop de parias gisent
Dans l'fond, c'qu'on sort c'est d'la race.
Dans les halls, nos titres blastent
Et nos légendes s'écrivent au Fatcap,
Dans les terrains vagues vastes
Et là, une phrase passe, hélas 1 heure d'vie s'évapore
Mec, tu veux que j'y fasse quoi,
A part d'croquer les secondes bien fort.
Peu sont ceux qui savent, absents dans les salles de classe
Le coq au sol tous ensemble autour d'un cercle en place
Seules les langues salées salivent pour nous salir en face
Ceux qui croient en nous se lèvent pour le glaive lioum.
{Refrain: x2}
Partir gosse on peut pas fuir,
Ouais du Hip-Hop on en sort pas
Prends l'temps pour le souvenir,
Car on sort tous d'en bas
Et linque on est juste une bande de dingues sur des survêtements
A 3 bandes dignes de la rage de vaincre
Qui prenait rien au sérieux sur scène face au public
Furieux juste un creux, fallait en faire des concerts pour manger, vieux
J'ai sauvé ma carcasse par un trou d'souris
J'viens d'là où les mœurs mutent, on devient fou d'sourire
Mon but le rendre aux mômes
Et qu'la vie cesse de prendre aux mêmes,
Hommage à même le sol
A ceux qui ouvrent les portes du rêve
Avec une clé d'sol.
Sur mon terrain on guide s'qui doit l'être y a pas d'paraître
Pas jdide dans l'move on l'sait l'mic est mon spectre
Quand j'livre mes pensées des tas de connards j'envoie paître
Quand j'ferme ton foume bouge ta raison vient d'naître.
Aux yeux des miens parmi tant d'autres mesquins j'suis un K
Poser qu'importe ce que je fais d'une plume je lâche mes RIMES
Saccader, sans tarder, y a qu'à danser pour LE
Mec silencieux sur un texte en silex c'est le ROI.
La violence dans mon art est diverse, située dans l'impact
Les histoires qu'on narre sont diverses, poings liés à mon art
Gars j'lis souvent mes vers en argot, à traîner
Mes shoes, long dans la vie comme un embargo.
Pas d'piston celui qui s'est manqué mate, parce que fiston
Le monde guette, et l'svelte a toujours besoin d'biftons
Produit d'rue et fière d'l'être, distant j'offre ma vision
Aux prises d'têtes qui puent, il devient gris l'temps.
{au Refrain}
Exilés d'un monde de tensions, droit dans une nouvelle dimension
Gosses propulsés d'un square de béton, droit dans une nouvelle dimension.
{Refrain:}
Le tempo libère mon imagination
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton
Les cinq sens bien affÃ'tés, je suis prêt
La musique fait son entrée dans ma tête, je me laisse guider
Je me retrouve dans un endroit où tout est blanc
Est-ce le Paradis? Pourtant, une odeur de sang
Flotte juste au-dessus du charley ouvert
Qui guide ma plume et mon esprit dans ces quelques vers
Pour chaque mot gravé, une goutte de sueur
De ceux qui sont tombés dans ces champs de malheur
Leur vie ne tenait qu'à une chaîne
Mais leurs âmes libres planent aujourd'hui dans les plaînes
Ils ont passé leur vie entre la mort et l'amour
Ma couleur de peau me le rappelle tous les jours à chaque fois que
{Refrain:}
Le tempo libère mon imagination
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton
L'Ile de Gorée, à l'origine de ma plume
De mon rythme résonnent des plaintes sinistres
Qu'on entend dans nos versets, dans ces compositions exercées
Sortent de la bouche d'un sage aux narines percées
Qui ramassait dans sa vallée
Des poussières du ciel, destin bouleversé
Dans les cales d'un négrier, corde au cou
L'odeur de mort, ces percus sont la mémoire d'alors
Et chaque coup de grosse caisse blesse dans le cerveau
La caisse claire rappelle ce fouet qui lacère la peau
Le charlet, ces souffles de passivité
Chaque mot dans mes pensées pour un esclave assassiné
L'échantillon sans cesse revient
Fait de nous des victimes du quotidien
Combien de gens connaissent déjà leur avenir
Travailler dur pour à peine gagner de quoi survivre
Pour que l'esprit s'apaise il est nourri de liberté fictive
Nous voilà esclaves sans chaînes
Mais ils sont bien loin les champs de coton
Aujourd'hui sans contrainte, on trime dans les champs de béton
Le conditionnement est si parfait, tellement accepté
Que certains attendent qu'on leur dise de penser
Le précieux héritage serait-il à jamais perdu
Est-ce qu'il n'y a que dans ma tête que les chants continuent
{Refrain:}
Le tempo libère mon imagination
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton
J'ai une certitude
L'évaporation des lettres libère du joug, de la servitude
Et si aujourd'hui beaucoup en font usage
C'est pour briser les chaînes des nouvelles formes d'esclavage
En vogue dans nos sociétés à l'Ouest rien de nouveau
Les clés sont des mots
Sinon pourquoi les nazis auraient-ils fait des autodafés?
A Toulon, les livres se vendraient en toute liberté
Mais nos textes par voie hertzienne prennent le chemin des airs
Nos voix ne seront pas prisonnières
Parti pris pour la musique, cette atmosphère unique
Casse les lois de l'asservissement psychique
{Refrain:}
Le tempo libère mon imagination
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton
Voice : Inndipenndeennzaa ! ! !
Akhénaton
Mon histoire de France à moi commence par un génocide
Ces pensées maussades romancent une revanche impossible
On est tous fils de la Qibla qui blaguent au mic en habit bleu
Nous on maquille ces putains d'feuilles immaculées en nuits bleues
Ils brandissent la Bible et mettent Jésus acteur de l'intox
Ils nous ciblent avec la Rabla comme du flytox
Moi j'revendique ma différence dans c'pays merdique, doucement
En douce man, t'inquiète on fait des sous sous l'manteau car tous mentent
Comment leur faire croire ? Qu'y a pas que les cancres là
Moi j'm'ancre la, mon encre la bave des cancrelats
Mon ame striée par les vicissitudes
Glace un coeur froid d'habitude
Noir de bitume, la vie c'est l'vice à l'étude
Vu d'en haut y'a pas de frontière c'est géant, dans l'neant
Les néons flashent, emmenés en galère, en bas c'est un fion béant
Dans chaque part le recueil de notre juste lutte ainsi dieu
L'a voulu édifiant, et nous méfiant, insidieux
Chorus
All : Indipendenza !
Que se remplit de sales principes, gise-là
Grise la verdur persiste, vise et mise là
All : Indipendenza !
Que tous ces chiens crient viva Sentenza
Le maquis nous berce, nous on y perche des potenza
All : Indipendenza !
Mike liberta, mike une berta
La vie est mal faite et pour beaucoup elle finit barda
All : Indipendenza !
Que se remplit de sales principes, gise là
Grise la verdur persiste, vise et mise là
Freeman
Frit, l'indifférence trie les conséquence qui défient
méfie, l'inouciance s'lie
Mars by night line out, mic branché, j'débarque pas d'un boat
Sur beat on m'note
Pas un scoop, Independenza pour nos troupes au complet
Propageons l'plastique dans les foyers
Mieux qu'un amant exempte d'voir, d'aller dans l'allée ou j'devais être
J'trouve mon chemin, j'tombe sur terre une comète halée
Mes motifs sont biens meilleurs que mes méthodes
Ton tube cathodique allume le, voila l'histoire rapologique
Fantasmagorique, ma prod mieux qu'une drogue
Euphorique, quand les tiens sur nos sons s'tordent
Vas-y, qu'on braque les faisceaux sur nous
Chacun détient son réseau chez vous
Ro dans l'vice, les crocs s'vissent tôt
Le monde s'aggresse, s'graisse, régresse, dresse ton bilan
Chorus
All : Indipendenza !
Que tous ces chiens crient viva Sentenza
Le maquis nous berce, nous on y perche des potenza
All : Indipendenza !
Mike liberta, mike une berta
La vie est mal faite et pour beaucoup elle finit barda
All : Indipendenza !
Que se remplit de sales principes, gise là
Grise la verdur persiste, vise et mise là
All : Indipendenza !
Que tous ces chiens crient viva Sentenza
Le maquis nous berce, nous on y perche des potenza
Shurik'n
Regarde ces lumières étranges,
oranges, tu crois que c'est le pays qui change
Franchis le tunnel de l'Estaque et d'un coup tu n'es même plus en France
Pense qu'ici plus qu'ailleurs la différence est une valeur
L'independance dans toute son ampleur et rien a voir avec la chaleur
Mais ca bouge dans tous les sens,
les gens bossent, créent, tentent leur chance, osent
A force de ne rien avoir tu fais de grandes choses avec des bouts de craies
Le ciel toujours sur mais pas assez dans la tête
Ca devient de plus en plus dur, il y a képi pour une casquette
Les coeurs battent en coeur, les stylos saignent a flots
Trop de jeune s'ouvrent les veines parce que trop de maux
Alors on pose des mots sur une démo, on le crie bien haut
La sale race n'est pas prete pour le tombeau, les brave tombe au combat
Vois les balcons pleins de drapeaux, on est dans de beaux draps
Rien, ca file la rage meme quand les cagent serrent comme des corsets laces
Le cor sonne le jour annonce, et la, ça va se corser
Trop pressurisé, la scission guette sur sillon là
IAM sevit dans le maquis au nom de l'indipendenza
Chorus
All : Indipendenza !
Mike liberta, mike une berta
La vie est mal faite et pour beaucoup elle finit barda
All : Indipendenza !
Que se remplit de sales principes, gise là
Grise la verdur persiste, vise et mise là
All : Indipendenza !
Que tous ces chiens crient viva Sentenza
Le maquis nous berce, nous on y perche des potenza
All : Indipendenza !
Mike liberta, mike une berta
La vie est mal faite et pour beaucoup elle finit barda
[Shurik'n]
Tu connais le turf et le blase, haza, passe ton chemin
Ici la métaphore maintient le malin loin
Quand le terrain devient malsain et de mon arsenal cent fois éprouvé
Mille techniques, disséquer, extrait de l'acier trempé durement forgé
Pour que mon art fasse mal
Shoot facial c'est l'effet escompté quand la rythmique s'emballe
Régale l'oreille des puristes prise de risque pour cheval de
Bataille mélodie salvatrice ou ultime annonçant l'estocade finale
Sur format digital, bestial sera le choc frontal
[Freeman]
Et on s'bat plus, pour l'hip hop, a présent, mais bien pour sa poire et
Tout a changé, sauf l'son, qui baise, les alignés sur l'trottoir et
Si tu crois, que j'vais lâcher mon crew, tu t'goures, sent l'crochet lourd
Haute fidélité, habilité a t'ruiner neurone et corps sans civilité
Y a pas d'utilité, puisque a l'écoute d'ce son, rhô, on d'vient animal
On n'est plus les memes, rien a foutre d'vos reves, on vient pour faire mal
T'as mon faire part man, pour ton f'tur bagne, nos textes chiens
Tu l'as dans l'os, prend la sentence, d'moi et d'mes sosses, tiens
[Shurik'n]
Tu sais que rarement j'arrondis les coins
Sur mes Â' i Â' y a toujours des points
Ca laisse l'hypocrite mal en point
Regarde tous dardent leur regard en coin
Tous savent qu'le crew débarque sechement, pointu comme surin
Car le cadeau divin devient dangereux ravin mis dans de mauvaises mains
Craint sur terre comme l'orque en mer
Glaçant pire qu'un gel d'hiver vois sous la froide pierre
Gisent leurs espoirs brisés tel le verre l'air austere pas nécessaire
Juste une discipline de fer un manche de meme matiere
Et je transforme des carrieres en faits divers
[Refrain 2X - Shurik'n]
T'esperes le grand chelem, tiens
Tu penses qu'au diademe, tiens
Mais faut qu't'apprennes, tiens
On a rien sans rien, tend l'oreille et prend c'qu'on t'amene, tiens
Regarde c'que t'a man, que de la creme, tiens
Sens le son, tiens
Subis le fond, tiens
[Akhenaton]
J'assume les répercussions, si j'crame la piste étoilée
C'est ça visceres et pulsions, vision jamais dévoilées
Jeu dangereux sans rémission, posture une once décalée
Pour cette nouvelle édition, ils disent que ça tue : crois les
[Freeman]
On voulait nous voir revenir, comme des putains d'condamnés d'vant leurs potences
On ramene la constance, l'abondance d'la rime, d'vant la pertinence
Profondément atteint, loin d'vos barra tins, d'vos festins, d'vos faux teints
C'qu'on cherche ici, c'est la race et pas l'menu frottin
L' Sarrasin t'cause, phocéen dans l'âme, passe mes blâmes et rame
Crames mes grammes, et clame, que mes gars, sur beat, c'est du butane
Faut qu'on t'brise l'âme, l'but, relever l'niveau sur l'terrain
Hé malsain, mate, c'est la fin d'commérage d'kha, tiens
[Akhenaton]
J'reste dans la meme veine, strict dans les termes, verbe ferme
C'missile une terre vierge, embrase mes foulées, la saga traverse les
Ages, t'inquietes, arretes tes recherches, c'laboratoire élabore
Des beats, phénomene hideux, comme une bete d'herpes
A l'assaut du monde, comme naguere Xerxes
L'air que j'expulse est la pression que j'exerce
Préserve l'art du MC, en butte a l'extinction d'l'espece
Rimes est-ouest, pas d'chapelle, d'cheptel marqué au fer
Tiens, prends ces vers c'est offert
Et profites en pour changer en chemin les 200 mots qu'tu proferes
Et maintenant prions
Car bliss s'est glissé dans nos arteres, parade en ville en triomphe
Projette la tyrannie d'nos embryons, d'puis les pyramides sur le reste
Semant l'effroi dans les environs, sordide, timide sur le geste
[Refrain - 2X]
[Akhenaton]
Tu t'voyais déja en haut d'l'affiche comme Aznavour
Et t'en as p't'etre impressionné plus d'un j'l'avoue
Mais c'est notre heure, et ça l'premier plat, alors savoure
Et c'track une tranche extraite de l'ampleur de not'bravoure, tiens
I ride a wind of no return
My soul is cold my mind burns
I ride my fate with all my hate
This is my search this is my state
I ride a storm of no reverse
My spirit's dark this is my curse
I journey fast this time won't last
My fate is sealed there's no reveal
The storm I ride,again and again
A soul on ice
The storm I ride until the end
I ride a war that's on my own
My will is strong I bow to none
I am my fate I breathe my hate
Into your soul you're in the cold
The storm I ride,again and again
A soul on ice
The storm I ride until the end
Ils sont arrivés un matin par dizaines par centaines
Sur des monstres de bois aux entrailles de chaînes.
Sans bonjours ni questions, pas même de présentations
Ils se sont installés et sont devenus les patrons,
Puis se sont transformés en véritables sauvages
Jusqu'à les humilier au plus profond de leur âme.
Enfants battus, vieillards tués, mutilés
Femmes salies, insultées et déshonorées.
Impuissants, les hommes enchaînés subissaient
Les douloureuses lamentations de leur peuple opprimé
Mais chacun d'entre eux en lui-même se doutait
Qu'il partait pour un voyage dont il ne rentrerait jamais,
Qu'il finirait dans un port pour y être vendu.
Il pleurait déjà son pays perdu.
Traité en inférieur à cause d'une différence de couleur,
Chaque jour nouveau était annonciateur de malheur.
Au fond des cales où on les entassait,
Dans leurs esprits les images défilaient.
Larmes au goÃ't salé, larmes ensanglantées,
Dans leurs esprits, longtemps retentissaient
Les champs de la partie de leur être qu'on leur a arrachée
Mais sans jamais tuer l'espoir qui les nourrissait
Qu'un jour, il retrouveraient ces rivages féeriques
D'où s'élèvent à jamais les tam tam de l'Afrique
Les tam tam de l'Afrique {2x}
Perchés sur une estrade, groupés comme du bétail,
Jetés de droite à gauche tels des fétus de paille,
Ils leur ont inculqué que leur couleur était un crime.
Ils leur ont tout volé, jusqu'à leurs secrets les plus intimes,
Pillé leur culture, brÃ'lé leurs racines,
De l'Afrique du Sud, jusqu'aux rives du Nil
Et à présent pavoisent les usurpateurs
Ceux qui ont un bloc de granite à la place du cœur.
Ils se moquaient des pleurs et semaient la terreur
Au sein d'un monde qui avait faim, froid et peur
Et qui rêvait de courir dans les plaines paisibles
Où gambadaient parfois les gazelles magnifiques.
Ah ! Yeh, qu'elle était belle la terre qu'ils chérissaient
Où, à portée de leurs mains poussaient de beaux fruits frais
Qui s'offraient aux bras dorés du soleil,
Lui qui inondait le pays de ses étincelles,
Et en fermant les yeux à chaque coup reçu
Une voix leur disait que rien n'était perdu,
Alors ils revoyaient ces paysages idylliques
Où résonnaient encore les tam tam de l'Afrique
Les tam tam de l'Afrique {2x}
Jazzy, rappelle leur, my brother
Qu'ils gardent une parcelle de leur cœur
Et que le sang qui a été versé
Ne l'a été que pour qu'ils puissent exister.
Les enfants qui naissaient avaient leur destin tracé :
Ils travailleraient dans les champs jusqu'à leur dernière journée.
Pour eux, pas de "4 heures", encore moins de récré.
Leurs compagnons de chaque jour étaient la chaleur et le fouet.
Sur leur passage, on les fuyait comme le malin.
En ces temps-là , il y avait l'homme noir et l'être humain
Décrété supérieur de par sa blanche couleur
En oubliant tout simplement son malheur antérieur.
Il assouvissait son instinct dominateur
En s'abreuvant de lamentations, de cris, de tristes clameurs
Qui hantaient les forêts longtemps après son passage
Et l'esprit de ceux qui finissaient esclaves.
De génération en génération, crimes et destructions.
Le peuple noir a dÃ' subir les pires abominations
Et le tempo libère mon imagination
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton.
Mais non, je ne suis pas raciste par mes opinions.
Non pas de la critique mais une narration.
Je raconte simplement ces contrées fantastiques
Et je garde dans mon cœur les tam tam de l'Afrique.
[Freeman]
Le vécu a ses secrets, comme nos phases, ont les leurs
On n'invente rien, nos phrases sont là , pour donner l'heure
Sans vouloir changer le monde, en tant, qu'inquisiteur
Observateur accompli, sur feuilles et dans vos secteurs
Toujours aux seuils du dégoÃ't, mais t'inquiète on s'dévoue
La race des gratteurs, breakeurs, témoin des braves heures, debout
Ceux qui tiennent l'coup, qui tiennent l'crew, qu'ont évité le trou
Qui passent partout, vu qu'on fait pas gaffe à tout, la corde au cou
B.Boy fanatique, le hip hop j'aime et sème
Y'a rien d'nostalgique, j'compte ton f'tur, et on t'sème
Ça y'est c'est le second souffle, Rhô, ça part en biberine
Trop d'branques s'imaginent ou croient qu'il possède la sale mine
Pour des sales lignes, on te réanime, le son c'est ma vie
Qu'tu sois ravi ou pas, on pille, d'puis l'époque d'la toupie
Vérifie, t'es pas le premier, à vouloir nous saisir
Et tu seras pas le dernier, IAM passe et restent les soupirs
[Shurik'n]
Je suis le genre de cheval qui finit la course même une patte cassée
Cuirassé, dur à terrasser assez racé, esprit non cadenassé
Jadis cursus classique, vie basique, journée typique
Bleu de travail et week-end hippique
Jusqu'au soir où le typhon débarque radiophonique
La passion me pique
Peu à peu j'm'éloigne des bancs publiques
Autour de mon cou pendait l'Afrique
Autour de mon crew rodait l'art et pas l'fric
Fuyant l'statique, pharmaceutique
Pour nous pour eux c'était qu'exotique, thérapeutique
Après un long sommeil léthargique
Journalistique la voie prise par la clique
Caustique on causait linguistique
Mystique chaque jour était didactique
Évoluant sans le savoir côtoyant l'utopique
Survivant au temps serein écrasant le pronostique
[Akhenaton]
Dis moi pourquoi tu crois qu 'en fait on se couche si tard ?
A chaque nuit blanche on relie un bon missile qui part
Reclus dans notre base, hermétique tel un profond mitard
Quand dans les cocktails ils s'prennent à coup d'Marie Brizard
Soldat d'Mars original preneur de paris bizarres
Du genre qui a tiré un trait sur ma vie de sous-smicard
Comme tous j'ai traîné du sound au podium Ricard
En ce temps les groupes avec nous étaient du style guitare
J'ai pas voulu l'soleil, j'connais c'que fit Icare
A Paname, j'ai appris l'sens tout bête du mot tricard
Je veux pas d'cigare, pas d'belle caisse, pas d'héligare
Je garde en mémoire, ma piaule tirait plutôt du camping car
Pour chaque vers écrit, un mis à gauche pour Richard
Et un autre : la dynamite en bouche des pleurnichards
Quelque soit leur carapace, IAM c'est de l'anti-char
Du sérieux, du furibard, MC type maquisard
Mais qui dans l'turf prétend qu'le rap est fade
Et s'ils sont pleins dis leur qu'les phrases on bade
Donc mic en main on veut qu'les phases soient bad
Si c'est l'cas tous les gars crient Â' Pooh Pooh Â'
Mais qui dans l'turf prétend qu'le rap est fade
Et s'ils sont pleins dis leur qu'les phrases on bade
Donc mic en main on veut qu'les phases soient bad
Si c'est l'cas tous les gars crient Â' Pooh Pooh Â'
Dire qu'il a eu un père, une mère peut-être qui l'ont aimé
La gaité doit un jour céder
Pour certaines personnes, la vie est un échec
Mais c'est juste une page dans le carnet de bord d'un sale métèque
Il ne nous en veut même pas, flippe pas
Devant le feu de ces regards qu'il croise et ne l'aiment pas
Je pense quand j'embrasse mon fils
Que lui réserve l'avenir, j'angoisse, reviens à la réalité, esquisse
Un mouvement de la main, c'est dément
Il est allongé là et tous les gens passent indifférents
Regarde un peu autour, ils meurent de faim, les fous
Veulent garder leurs privilèges et crèvent plein de pez jusqu'au cou
Mon dieu, quels faits sinistres
Le dernier des clochards contre le premier des ministres
Relax chez eux, entre un bridge, deux boniches et leur bobtail
Je lâche cette bombe et qu'elle pète dans leurs cocktails
Au royaume animal, le lion est roi, l'homme devient fou
Combien d'âmes tombées sous ses coups
La terre est seul témoin de ces crimes ici bas
C'est chacun pour soi, regarde Angela, regarde
Au royaume animal, le lion est roi, l'homme devient fou
Combien d'âmes tombées sous ses coups
La terre est seul témoin de ces crimes ici bas
C'est chacun pour soi, regarde Angela, regarde
J'aurais aimé être beaucoup de choses
Mais il n'en est rien, je ne suis qu'un homme diseur de prose
Et je ne suis pas à l'abri pour autant
Vu que mes semblables tirent sur leurs frères à tout bout de champ
Un pauvre mec pour une place de parking
Se prend deux balles et laisse derrière lui deux orphelines
Anodine l'histoire se répète chaque jour
Quand un tireur prend des gens pour cible du haut de sa cour
Et tout ceci dont se délecte le masse
Est envoyé par la télé qui sans cesse ressasse
Ces histoires de crime à grand renforts de gros plans
Aux heures du repas, des peuples entiers dans des bains de sang
J'en ai marre de voir tomber des minots
Je voudrais savoir quand est-ce qu'on va rire pendant les infos
Tu vois, tout a évolué sauf nous
L'époque des jeux de Rome n'est pas si loin après tout
Au royaume animal, le lion est roi, l'homme devient fou
Combien d'âmes tombées sous ses coups
La terre est seul témoin de ces crimes ici bas
C'est chacun pour soi, regarde Angela, regarde
Au royaume animal, le lion est roi, l'homme devient fou
Combien d'âmes tombées sous ses coups
La terre est seul témoin de ces crimes ici bas
C'est chacun pour soi, regarde Angela, regarde
Il y eut, paraît-il un paradis ici
Il n'en reste rien, c'est dans les livres qu'il survit
Voilà pourquoi l'argent tout le temps
Fait le pouvoir souvent conféré à des incompétents
Il y eut la peste, le sida frappe très fort
Mais la connerie humaine a toujours battu tous les records
On gaspille des millions au nom du progrès
Mais restera-t-il encore quelqu'un sur terre pour en profiter?
L'alibi des batailles, les conflits d'intérêt, les fanatiques braillent
Les démoniaques raillent, l'homme n'est pas de taille
La partie est trop forte, pour un inconscient de la sorte
Le gardien des cieux leur claque la porte
Sur l'arche de Noé, nous sommes les seuls animaux car on peut tuer
Gratuitement, non pas pour survivre et je suis inquiet
Pour les lendemains Angéla, ma soeur
L'homme crache sur les oeuvres de son créateur
Au royaume animal, le lion est roi, l'homme devient fou
Combien d'âmes tombées sous ses coups
La terre est seul témoin de ces crimes ici bas
C'est chacun pour soi, regarde Angela, regarde
Au royaume animal, le lion est roi, l'homme devient fou
Combien d'âmes tombées sous ses coups
La terre est seul témoin de ces crimes ici bas
C'est chacun pour soi, regarde Angela, regarde
Crois-tu innover les techniques de kata?
L'école de Mars sur l'époque est avancée
Tire parti des gestes que tu calquas
Sur nos pensées; quand tu allais on revenait
Je siège à la table des chavaliers de la basse ronde
Noble confrérie de la rime profonde
Où chaque guerrier a sa spécificité
Chaque phrase est disséquée, soigneusement étudiée
Notre histoire remonte loin, très loin
Mais j'appose là un addenda aux dires des historiens
C'est vrai que Shaolin fut envahi par les Mandchous
Aidés par des traîtres, ils y entrèrent et brulèrent tout
Ils ont dit aussi et la faute se profile
Que cinq moines s'échappèrent, faux, on était six
Et je dévoile à présent la technique ancestrale
Dix ans de pratique ont fait de moin un virtuose verbal
Renonce à affronter le Gambit, c'est l'échec
Hong-Kong Fu-Fu de Mars va éclater tes genélecs, mec
Le combat serait trop déséquilibré
Car Mars Je représente, la ville et mon quartier
Crois-tu innover les techniques de kata?
L'école de Mars sur l'époque est avancée
Tire parti des gestes que tu calquas
Sur nos pensées; quand tu allais on revenait
Leurs voix s'élèvent, je les entends, ils veulent me couler
Je monte la garde, pour décocher les youkoulélés
Chtbaou, jambes éclairs, kata en l'air
Je viens venger l'honneur du neveu de la soeur de mon père
C'est-Ã -dire moi, un disciple du temple du henan
Hold-up mental, ils m'ont tous pris pour un âne
Mais j'étais caché, tapis dans l'ombre rampait comme un puma
Qui a flashé sa proie qui n'assassine que pour mâcher
Attaque au premier son du gong, je cogne trop sec en tong
Méfie-toi du pied de Chill Chang Chong
Ciao, ma technique c'est Apocalypse Now
Bombardement vocal, verbal viet vodao
Je pratiquais alors que tu n'étais qu'un enfant
Soit, tu as vu des choses, je les ai vues 2000 ans avant
J'explique, j'avais cent textes sous le chapeau
Tu swinguais tes parties sur des airs de Chapi-Chapo
Je serais large si encore si tu te la fermais
Mais laisse moi te dire quand tu allais, on revenait
Crois-tu innover les techniques de kata?
L'école de Mars sur l'époque est avancée
Tire parti des gestes que tu calquas
Sur nos pensées; quand tu allais on revenait
Comme à la guerre dans l'Illiade, nous déployons des myriades
Infestons tes enceintes au nom de la Triade
Iota alpha mu, tes phrases ont méchant goÃ't de déjà vu
Veux tu croiser le fer avec des moines callus?
La fuite, ta seule issue quand mes idées s'alignent
Pour une vision mystique, digne de Shaolin
Le big boss, fonde Opération Dragon sur ton sort
Et j'adore ce jeu, parce que c'est le jeu de ta mort
Bruce L.A.I. as-tu le charisme pour être moine?
Ne te plains pas, ne geins pas, on a tous eu de l'avoine
Au repas, mais t'étais dans ta chaumière dans la plaine
Quand j'étais dans la montagne pour travailler mes kuens
Milieu du Tao "ouassa" dans le pao
N'essaies toujours pas de lutter où tu tombes K.O.
Je prône les vertus du profil bas l'eau qui dort fait plus de dégâts
Qu'un chien qui aboie mais ne mord pas
Le 426 atteint la plénitude
Mais j'ai la fureur de vaincre, perdre n'est pas dans mes habitudes
Je m'entraîne chaque jour sans baisser d'un ton
Car la perfection n'est approchable que par la répétition
Détenteur d'une technique vieille de mille ans
Je défend l'honneur de l'école du micro d'argent
Expert du style de l'homme ivre, je me saoule de musique
Avant de sauter de collines en collines
Et si l'envie de voler mon mic te prend
N'oublie pas Jachen Chen est plus solide que les dents
Tu peux retourner t'entraîner, t'es loin d'être prêt
Quand tu allais, on revenait
Crois-tu innover les techniques de kata?
L'école de Mars sur l'époque est avancée
Tire parti des gestes que tu calquas
Sur nos pensées; quand tu allais on revenait
[Shurik'n]
Tout s'mate à la loupe, chaque faits et gestes
Souhaitant qu'on s'loupe
Mais tous savent qu'au mic ça shoote sec
Ca dissippe les doutes
Un shure un beat les couilles mec
Y'a qu'ça pour faire la route
Loin des criques , des douilles, des shows, des bizs
Où l'under grouille, mater la rime
Ca on sait l'faire et on s'applique
Par estime pour l'art séculaire
Rap fanatique tel est l'style
Acéré durement asséné
Chaque swing fouette nous rappelant
Qu'un mic c'est fait pour lascérer
On persévère tant pis pour leurs airs sévères
C'qu'il faut c'est qu'on puisse sévir
S'évertuer à faire qu'nos frères savourent ces vers
On veut ça clair de toutes façons c'est l'seul critère
Souvent sabre au clair sur track
On s'enlise pas, dans les fondrières, la devise : avancer
Gonfler la mise, risque maximum pris
Toujours créer la surprise
Conscients qu'l'art meurt amarré
On garde l'esprit ouvert
Scotchés sur nos rails
Contre vents et marées
Donc réalise c'que t'as devant toi
Rien n'le divise
Solide bloc où rage et perfecionnisme rivalisent
Pique ta crise si tu veux
Mais le mieux c'est qu'tu fasses place
Le hip-hop lâche à nouveau ses lâmes les plus fines
[Refrain]
C'est vrai qu'habitude j'ai l'verbe strict
Pas l'genre à faire des fioriture cru lyricist
Ouais mais là j'fais une pause
Et tu sais qu'il en faut à p'tites doses, ouais
C'est vrai que bien souvent
J'ai la plume grise, rappe, constat
J'oublie pas le contrat mais j'sens qu'sur c'coup-là
Faut qu'j'marque une pause
Et Dieu sait qu'il en faut à p'tites doses, ouais
[Akhenaton]
J'aime injecter le sens dans mes vers
Distance dans mes verbes
Insuffler la transe dans les chairs et du nerf dans mes termes
Mais là relâche les maxilaires, distille l'art de l'arsenal
Qui s'cacha dans la masse capillaire
Souvent lapidaire, mon baromèt' de base c'est l'épiderme
Là où c'rap germe, s'terrent des lyrics fermes, des ex-droits
Y rampent, non ! pire ils s'trainent, un peu d'tenue merde !
C'est quoi c'bazar ? Ils bazardent des passagers asa
Leur besace c'est la zup, et l'style le hazard
Elevé à ça en bas âge, voici un MC en balza
IAM pour Mars, Casa, Palerme, tipaza, Dakar et Brazza
Pas d'branlette issue du salon du Plaza
J'rappe comme j'parle, et parle comme j'rappe, à l'instinct
Style cru ou let's dance, active ce réseau d'rap clandestin
Bien restreint, les bons soldats sont rares de nos jours
Donc peu d'lyrix débiles baladent dans l'air de nos jours
[Refrain]
[Freeman]
Ramassée où dégain va, où s'trouve la poisse la baise
Pourtant on s'distingue, gars, par nos plumes, la braise
Tout passe par l'rêve d'gosse, j'constate
J'entends qu'mes proses s'tatent et qu'mes phases fusent
V'la l'Free fauve, en plein job
On s'ramène avec mes potes, pour ces putains d'daubes
On reste dans l'jeu, mec, et choc les envieux
Mon n'veu, c'est du hip-hop qu'on cause, on connaît l'enjeu
Après c'qui sort, c'qui score, on l'crie fort
Aux monitors, qui s'tord sous l'poids d'mot gore
L'but faire bouger l'corps encore et encore
L'accord c'est d'tenir l'mic à la vie à la mort
Normal qu'on s'bouge donc on est la putain d'souche
Les putains d'MC qui jamais s'couchent
A ton avis pourquoi on est là baba
Pour l'amour d'notre son, et qui l'suivra l'vivra
Qui verra qu'notre zic, c'est 10 bras
Qui t'secouent l'cerveau, en même temps la science qui nous motiva
Et avec un mic, donne le ton, sous main scellée
Et en c'moment très précis, on m'demande d'exceller, donc
[Refrain]
IAM : Noble art
Yeah, now that I got the blood, let me speak on this aight
Yeah, I hear a lot of kick in this bitch
Turn the music up in this motherfucker
Other side of the track niggaz
Method Man, Redman, IAM
Let's get it dirty
Yeah, we back live again
It's the world wide niggaz
Ladies and germs, it's pandemonium, brick Napolean
Doc and Meth, all in ya girl falopian
Fuck you up, like a double-stacked Pokemon
Peek-at-you/Pikachu, your a puss (?Dat lowly man?)
I'm from the brick, where there's real car thieves
Rock this funky joint, like P.R.P.'s
Tricks up my sleeve, just give me an hour
I bang two women, on the Eifel Tower
Mes dits saignent, y'a tempête, voici un son d'compet'
Pour l'occas', Rhô, on ramène sur la poudrière l'allumette
Celle qui régénère, la base, et les crimes qu'on n'a pu commettre
Sur disque pour la peine v'là 5 comètes
D'entrée le team occupe le ring comme Ali
Déjà ça pâlit sentant le péril proche le cur
Kaki la plume façon coup de pioche phalange active
Place la droite en sortie de rotative, ressent la force vive
L'énergie de ce son où on sévit à vie
C'est le chant que nos tripes entonnent comme un choc électrique
Chaque phrase touche égotrip ou métaphorique
Blast les blasés sur actif puissant submersible
Vise l'esprit fier irascible, IAM irréductible
Dès le départ, faut que tu comprennes
Understand that Redman got a gun
And when I cock it back, FIRE, I am, somebody
Roll up, or we throw up drinks, until we throw up
Aiyyo, right off the back, I want y'all to know
Que c't‘équipe secoue le têtes, y'a le fire dans le show
I am, somebody
Sens l'atmosphère, la haute sphère, la sale rime Rhô
Yo, the bigger they are, the harder they fall
I got some con's, that love songs, harder than y'all
I don't fear nothin' at all, frontin' at all
I even got female cops, bustin' my balls
Don't mess with my mess, my disc in effect
Like the clip in the Tech, ya riskin' ya neck
If ya fixin' to flex, come wit ya best
Or don't come, name a track I don't run
J'débarque sec à la Starsky C'est la guerre
(Massive!) T'sais que c'est parti, esprit de panthère
Siège dans mes dits d'artiste, sans comédie ni médire
J'connais c'biz estampillé, mec averti qui médite
Tu reconnais le son, tu veux ta part ? N'essaie même pas
On sort cru jusqu'au sang surpuissant
Faut que tu sentes l'aisance rimes et assonance
Fait l'effort, capte le sens des textes à l'essence
Le crew frappe grave dès sa naissance
Eh! Mets tes mitaines, tes mythes aiment, quand t'imites pas, limite pas man
Chacun son combat ici l'beat mène
Donc v'là, on s'amène Et les cous' crient "Amen"
Allez sonner l'gong, qu'on sert les gamelles
V'là du noble art, nos bars, nos pars, briseur d'bobards
Sur sol fixe et loin du gotha
Sur son élevé aux pères Labat, créé pour abattre
Chaque mesure qui s'présente, même si on doit m'abattre
I'm a animal, a real wise guy
I don't talk, I let me boom bye, bye
I shut down the clubs, and I hit the Ave
DOC-TOR, fix a hole, like fix a flag
SHEAH!, they yellin' out "He ain't shit!"
Believe that, when I act like my weed ain't hit
Def Jam, Vandetta, Jam Jay, forever
Rock an umbrella, when I spit, nigga
Plutôt warrior comme Holy Field, ma poésie prolifique
Base mes origines au rap qui horrifie
La masse qui crache des orifices
La haine de l'habit comme on hait l'uniforme
Pas l'homme et la forme de nos rimes horripilent
Le poids des maux tue les clavicules
Et les choix que l'Etat véhicule
En laisse au régime, c'est la rage et l'écume
Les traces du vécu sont les traces qu'on inflige au Ridim
Terrorise comme les PSY 4 à coup d'crime auditif
I'm rocking the fame, I'm hard-headed, my nuts the same
I'm bringing dope back in the game, tap ya fame
And get a fix, y'all ain't really seen bomb shit
Even if you got Inspectah Deck, or Huns Blix
Meth Man, Funk Doc, and IAM
Got these half naked, Hollywood hoes, on spy cams
Y'all know the program, get wit the program
I ain't no singing nigga, this ain't no slow jam
f/ Kayna Samet
[Kayna Samet]
Ouais, t'en sais quoi, c'qu'on a dans l'ventre ?
Et c'qui ronge à sang nos vies ?
Ouais, mec, t'en sais quoi ?
Qu'est ce que t'inventes à faire de nous une phobie ?
C'est…. Fils d'immigrés, familles nombreuses
Du fin fond des cités dortoirs
Jusqu'à notre dernier souffle, on gard'ra espoir
[Refrain]
Génération lassée d'être blasée
Regards froids et têtes rasées
Les pieds dans la boue au fond d'la fosse
On grimpe aux barbelés par la force, ouais…
Génération, lassée d'être blasée
Métissés, métèques ou basanés
On marche avec des trous au fond des poches
Mais on grimpe aux barbelés par la force, ouais. …
[Akhenaton]
Regardes nous a-t-on l'air de français d'souche ?
Ou de suspects à l'occasion, disons ce fossé d'sous
C'est la trappe qu'on actionne, et not'sang c'est le soufre, impossible
De dialoguer, entre nos verbes c'est le gouffre, le temps m'essouffle
Nous, otages de Ronald, not' révérend Moon
C'est fou ! Qui aurait pu dire qu'on se serait fait niquer un beau jour par un clown
Bombardés d'crack, sous les pas, les doses et les pipes craquent
Bagarres au Cutter dont nos corps affichent les stigmates
Nous, dont les caisses font qu'les flics matent
Rien d'beau s'assort à nos gueules, et l'fisc fait sa partie d'maths
Repas d'maman gâchés par une O.D. de Kit Kat
On avance cagoulés, un sale vécu jonché de fric-frac
Nous le sujet tabou dans leur bouche dire qu'on est bien
C'est l'drame, ils rappliquent seulement si ça crame
La vie est courte, ils captent pas qu'on soit si speed
Ils comprennent pas qu'des frères et soeurs disciplinés défient leurs stupides statistiques
Nous, enfants d'hier, pères aujourd'hui
La mauvaise graine se répand, dur de la faire taire aujourd'hui
Ca à l'air tranquille comme ça, toi, tu subis les fouilles ?
Y'a un monde entre nous, c'est vrai, qu'est ce que tu casses les couilles !
Nous, méfiants depuis qu'on est écoliers, vrais
Sincères, entiers, patients, francs du collier
Quand même faut pas déconner car ce sont nos ménages qui consomment
La rage nous consume, quand ça va mal, c'est nous qu'on sonne
Depuis l'enfance, ce sont le mêmes, c'est nous qu'on somme pour y remédier :
Un bon cocktail de voyelles et de consonnes
La bombe agricole, Nous
[Refrain]
[Shurik'n]
Nous, enfants des halls gris d'ici et d'ailleurs grains de riz
Dans le rouage, digue où font naufrage leurs exquis
Plein de peur, l'inconnu qui dérange s'extirpant doucement de la fange
Pas prévu au départ, chaque réussite a sa place dans un Strange
Fils du Vietnam urbain, des cales plein les mains, fiers en diable
Plus capables que coupables
Ils le cachent car ils savent que même les pieds dans le sable
Leur ciel est touchable comme leurs chaises et leurs billets
Sans se plier ni piller
Nous, l'sang des déracinés au tracé dessiné à l'encre
Magique défiant leur logique beaucoup ont résisté
Mais peu l'ébruitent, seuls les bris de vitres suscitent l'intérêt
De l'oeil vicieux de la télé au sensas attelée
Enfant de mensonges, cent fois séculaires
Fruits des centres de tri où on éloigne les cerfs des hautes sphères
Où seul l'élite passe la barrière pendant que nos pères cassent de la pierre
Parce que personne veut le faire
Et je dis personne pour le con qui clame qu'on vole son salaire
Nous, dont ils savent peu et parlent trop, la hotte accrochée dans le dos
Faut au moins ça pour tout ce qu'on porte comme chapeaux
J'avoue que parfois que c'est de l'intérieur que frappe le couteau
Et les meilleurs tombent servant de repas aux infos
Nous, autodidactes au salade, préférant l'acte c'est parce qu'on
En est pas qu'on tire la cloche avant la débâcle
Cruel dernier acte éclectique la masse se déplace perçue comme une menace
Nous, le reflet dans leur glace
[Kayna Samet]
On pousse, comme la mauvaise herbe, on sait déjà
C'que le sort nous réserve à chaque faux pas
T'inquiètes, on a nos réserves de coups d'éclats
(Même), si toi, tu t'énerves, nous on s'en bat
On pousse, comme la mauvaise herbe, on sait déjà
C'que le sort nous réserve à chaque faux pas
T'inquiètes, on a nos réserves de coups d'éclats
(Même), si toi, tu t'énerves, nous on s'en bat
[Freeman]
Je ne t'offre pas mon regard, t'es ma meilleure garantie
C'est pas que je ne t'aime pas
Dehors il y en a trop qui m'aiment pas
Je t'ai pris bras droit, on m'a dit bats-toi
C'est ce que j'ai fait dans ce foutoir et c'est pas ma voie
J'ai vu qu'il y avait trop de tox, trop de putes, trop de traîtres
Trop de mal, trop de fables, trop de sales, trop foire
Trop de poirse, trop de vols, trop de jeunes, trop de peine
Trop de flingues, on te rend hommage
[Akhenaton]
J'ai approché de vous comme un spray, une teinte chrome
Mon tort, j'ai tourné le dos, ma vie je l'ai vue bonne
Horloge de mes heures dispersées, parfois de face
Forcé par la canine, je vous ai embrassé
Gratter par la lame d'un opinel ignoble
Dans le rôle, de la schnouf, étalé dans l'aluminium
Striée en sillons sur la table d'un guillaume
A vos pieds, cimetiere de mes piles au lithium
[Shurik'n]
Pourquoi, j'ai forcé tant de fois
A supporter ma rage, observateur
Sage enduit de plâtre qui insulté et outrage violemment convoite
Témoin des discussions tardives et secretes d'échanges
Bref d'coup d'oeil furtif de tetes
Qui se tournent toutes en meme temps
Un ange passe laisse une trace
Plus belle qu'un mégot qu'on écrase
Ou qu'une face qu'on plaque sur la tienne la haine
Ça te gene que la nuit revienne
Qu'a nouveau sur toi l'amour se déchaîne
[Refrain 2X - Akhenaton, Freeman & Shurik'n]
Action, frisson, MUR, tesson
Friction, gros son, MUR, pulsion
Tension, vision, placide MUR
Vestige d'illusions
[Freeman]
Ces 2 mains, son front appuyé sur toi, yeux clos
A genoux l'enfer le tient par son laxisme
Parfait, dégain l'est, ici les coeurs sont bien laids
Regardez les, qu'il voit crever doucement
Qui bouge, qui laisse sa trace avec un geste bon
Qui se mouille, qui brise sa cloison le poison
Ils passent devant toi, sans voir qui il y a autour
Enfin ! Ils évitent, donc, j'en parle a travers Shure
[Akhenaton]
Havres d'âmes a la dérive, auréoles glauques
Murs mastoc, s'imposent comme seigneurs de ces blocs
Tatoués ou gravés jusqu'a la moÃ'lle opaque voile
Scellant l'intimité de nos proches, comme une vivante toile
Et mille chocs, façonnant vos visages
Empeche mes yeux de parcourir le paysage
Combien de fois ai-je écrit mon idéal sur cet héritage
Stériles larmes, art sacré, traits véritables
[Freeman]
Je t'ai toujours eu, a côté de moi, ici l'haitiste
Impossible de me lever ça, ce que l'on piste
Le vicelard, fils, vise l'artiste, peace des abysses
J'ai gardé un coin de toi, dans mon coeur
C'est lui qui te parle, j'ai que ça et ça se ressent sale
Comment veux-tu ? Que je perde ça j'ai tissé ma toile
A travers ton regard, fuck les ronflards
C'est avec ma plume, que je vois, que je t'ai quitté trop tard
[Refrain - 2X]
[Shurik'n]
Combien de gars t'as vu passer
Hagard cassé sur tes flans
S'appuyer tirant l'chariot rouillé
Pliant sous leurs vies empilées
De cars bondés de monde
Mais chacun dans le sien, de bandes de mômes
Dont le sourire éclaire la journée du plus dur des hommes
Comme ceux qui te donnent le tournis, viendra ? Viendra pas ?
Heureusement ses potes le voient pas
Et toi tu parles pas ton coeur bat au rythme des gens
De leurs pas de leurs vies, de leurs choix
Ton rictus, ironique cette nuit personne ne le verra
[Akhenaton]
Dites moi combien d'amants se sont aimés
Cachés dans vos alcôves
Doucement, violemment, riches ou pauvres
Clique fauve, nuit folles, miradors de la faune
Profondes racines, de ces lignes, qui coupent nos paumes
Combien d'affiches vous ont sali
Comme si votre âme était a vendre
Ont-ils une once de rectitude
Droits, murs, témoins de ma sombre solitude
Savent bien, qu'on peut devenir con par habitude
Combien de pas ont caressé le bitume, exactitude
Ils savent qui a Reif et qui tue
Live in situ, gloire et lassitude, avis brut
Pourquoi la rue est elle ainsi pute ?
[Shurik'n]
T'aurais pu etre autre chose je sais pas un abri bus
T'aurais un banc, au moins tu lecherais pas la semelle de tous les gus
A qui tu coupes les ailes que pour ça que ça picole et que l'ivresse
Les ramene vers toi souvent de façon moins drôle
Processus maudit rituel planétaire
Rude adversaire marquage sévere
Pour toi, ces quelques vers
Entre pisse et bris de verre, salutaire
L'amour se grave au cutter
L'espoir entame ta pierre
Comme les balles des faits divers
Et les armes d'hiver
[Refrain - 2X]
Le frère originaire de la terre mère
SHURIK' quoi ? N
Eveille des sensations issues du Noumène,
Vibrations provoquées par le Phénomène
Du toucher magique, poétique, physique,
Caresse linguistique au son de ma musique.
Le souffle de la basse sur le satin d'une peau
Achève sa courbe dans le bas du dos.
Danse silencieuse, désir d'une nuit,
Soupirs mélodieux, plaisir assouvi.
Smooth, seuls dans le noir, elles veulent qu'on leur prouve
Les yeux mi-clos, les lèvres s'entrouvrent.
La lumière de la lune, par la fenêtre de la chambre
Laisse deviner des formes pures comme l'ambre.
L'aube renaît, encore un jour à venir
Dans une pièce où il ne reste que des souvenirs.
UN PEU TROP COURT
L'ange du sommeil, Chang-Ti l'éternel,
Cocher du traîneau en route pour le septième ciel,
Invite au voyage, sans faux, sans artifice.
Glissez vous à bord, j'ai un ticket gratis
Et si vous avez un doute, je joue
En installant le flou, entre l'enfer, le paradis et vous.
Chaque fois que ce point est atteint
J'entends la même musique et le même refrain...
Je suis la mélodie, pas une parodie
Les notes de la vie, qui envoÃ'tent vos esprits.
Jour après jour, ma touche de velours
Eveille vos sens, aux mille voies de l'amour.
Pourquoi croyez-vous que B love est ce qu'elle est ?
C'est vrai, je peux apporter
Beaucoup de sentiments, mais j'en attends autant en retour.
Les hommes aiment toujours un peu trop court...
Court ? Ai-je bien compris ?
Je passe tout mon temps à écouter cette mélodie
Qui sort du fond du cœur, sincère, pour
Que les femmes n'aiment plus trop court.
UN PEU TROP COURT
Ha, je ne suis pas doux, mon nom est Chill
Et je deale, mes services privés aux filles.
Le smooth operator commande l'engrenage
Qui t'emmène planer et te dépose en nage.
Pensifs, somnolants, possessifs ou plein d'élan,
Les gémissements s'envolent au gré du vent.
Augmente le son qui sort et sens
Les frissons t'envahir lentement.
En aucune manière je ne briserai
L'état privilégié où je t'ai plongé.
Je te promets une tournée
Au fin fond de la constellation du bélier.
Transcende ton âme sous le ciel étoilé
Et te ramènerai par la voie lactée
Au rythme d'une mélodie jour après jour.
"Peux-tu me jurer que ce ne sera pas trop court ?"
Non, car je ferais appel au ciel,
Au soleil pour qu'il me garde une nuit de plus en éveil.
A tes demandes je ne resterai pas sourd
Et tu ne trouveras pas ça trop court.
UN PEU TROP COURT
On était assis à la terasse d'un café, relax
Deux verres de Perrier sur la table en train de déguster une glace
Neuf heures du soir la place était presque pleine
Mais pas assez pour ne pas voir arriver le phénomène
Méditerranéenne, mixée comme chez nous
Basses, aigus à fond, "Wooou" elle envoyait le ganzou
Elle est venue s'asseoir à côté de nous
Une clope cousine? Quoi, t'as ton mec, nous on est pas jaloux
Deux mètres, cent dix kilos, il s'est pointé
Illico aussi sec on est retournés à nos Perriers
Je suis pas fou, le type était balaise
Pas question de s'embrouiller, de se faire plier par Golgoth 13
Mais la gadji reluquait, regard aguicheur
Elle essayait quand même de me faire du pied
Une vodka, la commande est passée
Son mec va au comptoir, elle nous fait glisser un billet
"Rendez-vous à dix heures à votre appart', dites moi où c'est
Une copine va m'accopagner"
Elle se leva, la main crispée sur le papier un clin d'oeil discret
La soirée était bien commencée, ouais
Dans toutes les situations, sans inhibition
Elle donne son corps avant son nom
Je préparais la pièce et les armures de latex
Les sticks de "popo", le stand de tir sur le Bultex
Et moi à peine arrivé en bas, elles étaient déjà lÃ
La pure motivation, mon gars
Dans l'ascenseur il ne faisait pas chaud
Mais une autre chaleur leur fit déjà sauter les tricots
Elles arrivèrent dans la maison en Wonderbras
Vision irréelle, fracture nette de l'oeil droit
On leur prposa de boire ou de manger un truc
Un cappuccino, deux sucres roux, elles aimaient le luxe
Je leur ai dit : "Excusez-moi, prenez le bien certes
Vous êtes raffinées mais vous avez l'air de deux filles ouvertes"
Dix secondes après c'était la cavalcade
Et comme Jackie Chan, on faisait nous-mêmes nos cascades
Au matin, ce ne sont que des draps que j'ai sentis
Les cacadeuses étaient parties
En m'habillant, je palpais mes poches : vides
Plus de chèques, plus de cartes, plus de liquide
Le plan était simple et sans accroc
Si on ratrappe les gazières, on les éclate à coup de marteau
On a foncé au centre ville, on a aperçu les filles
Pénétrer dans un bar américain
Devant la porte, y'avait le type du bar, la baraque
On a compris, mais trop tard, que ce mec était leur mac
J'i dÃ' trouver un exutoire pour passer mas nerfs
Et un skin a morflé des coups de Black et Decker
Traitez les filles avec respect mais attention
Prenez garde à celles qui ne donnent pas leur nom
Dans toutes les situations, sans inhibition
Elle donne son corps avant son nom
Petit frère n'a qu'un souhait devenir grand,
C'est pourquoi il s'obstine à jouer les sauvages dès l'âge de 10 ans.
Devenir adulte, avec les infos comme mentor,
C'est éclater les tronches de ceux qui ne sont pas d'accord.
A l'époque où grand frère était gamin,
On se tapait des délires sur Blanche-Neige et les 7 Nains.
Maintenant les nains ont giclé Blanche-Neige et tapent
Eclatent des types claquent dans Mortal Kombat.
A 13 ans, il aime déjà l'argent avide
Mais les poches sont arides, alors on fait le caïd.
Dans les boums, qui sont désormais des soirées, plus de sirop Teisseire.
Petit frère veut des bières.
Je ne crois pas que c'était volontaire, mais l'adulte c'est certain,
Indirectement a montré que faire le mal, c'est bien.
Demain ses cahiers seront pleins de ratures,
Petit frère fume des spliffs et casse des voitures.
{Refrain:}
Petit frère a déserté les terrains de jeux.
Il marche à peine et veut des bottes de sept lieues.
Petit frère veut grandir trop vite
Mais il a oublié que rien ne sert de courir, petit frère.
Petit frère rêve de bagnoles, de fringues, de tunes
De réputation de dur, pour tout ça il volerait la Lune.
Il collectionne les méfaits sans se soucier
Du mal qu'il fait, tout en demandant du respect.
Peu lui importe de quoi demain sera fait,
De donner à certains des raisons de mépriser son cadet.
Dans sa tête le rayonnement du tube cathodique
A étouffé les vibrations des tam-tam de l'Afrique.
Il n'a plus de cartable, il ne saurait quoi en faire.
Il ne joue plus aux billes, il veut jouer du revolver.
Petit frère a jeté ses soldats pour devenir un guerrier
Et penser au butin qu'il va amasser.
{Refrain}
Les journalistes font des modes, la violence à l'école existait déjà
De mon temps, les rackets, les bastons, les dégâts,
Les coups de batte dans les pare-brises des tires des instituteurs,
Embrouillés à coups de cutter.
Mais en parler au journal tous les soirs ça devient banal.
Ça s'imprime dans la rétine comme situation normale
Et si petit frère veut faire parler de lui
Il réitère ce qu'il a vu avant 8 heures et demie.
Merde, en 80 c'était des états de faits, mais là
Ces journalistes ont faits des états
Et je ne crois pas que petit frère soit pire qu'avant,
Juste surexposé à la pub, aux actes violents.
Pour les grands, les gosses est le meilleur citron,
La cible numéro 1, le terrain des produits de consommation,
Et pour être sûr qu'il s'en procure
Petit frère s'assure, flingue à la ceinture.
On sait ce que tu es quand on voit ce que tu possèdes.
Petit frère le sait et garde ce fait en tête.
L'argent lui ouvrirait les portes sur un ciel azur aussi
Facilement que ses tournevis ouvrent celle des voitures.
Le grand standing, c'est tout ce dont il a envie.
Ça passe mieux quand tu portes Giorgio Armani.
Soucieux du regard des gens,
Malgré son jeune âge, petit frère fume pour paraître plus grand.
Il voudrait prendre l'autoroute de la fortune
Et ne se rend pas compte qu'il pourrait y laisser des plumes.
Il vient à peine de sortir de son œuf
Et déjà petit frère veut être plus gros que le bœuf.
{Refrain}
[19956] http://www.paroles.net - Texte soumis aux Droits d'Auteur - Réservé à un usage privé ou éducatif.
{Shurik'n:}
Je remonte loin, loin loin dans ma mémoire
Pour y voir des peuples entiers engloutis par le noir.
Pour qui ? Pourquoi ? Dieu ? Ne me prenez pas
Pour un idiot, avec moi ça ne prend pas.
N'était-ce pas lui qui prône les bienfaits de la tolérance
Et s'inscrivait en faux contre tout acte de violence.
Alors, expliquez un peu pour quelle raison
Celui des autres serait mauvais, le votre serait bon.
Tant de massacres perpétrés par les brebis de Dieu
Qui bien souvent se sont transformés en loups haineux ;
Des enfants tombés au nom de leur créateur,
Comble du paradoxe, armés par leurs géniteurs.
Vos dieux ont les mains sales, mais cela vous est égal.
Chacun veut être le seul et selon vous, ne souffre aucun rival.
Pourtant, dans leurs livres ils utilisent un mot à outrance,
Mais les actes qu'ils provoquent ne reflètent que l'intolérance.
Les hommes sont ainsi faits...
Mauvaise nouvelle, fait-divers dans les infos :
Une jeune fille s'est faite violer dans le métro.
Il y avaient des passagers, mais personne n'a bougé.
Même ses hurlements de terreur n'ont rien provoqué.
Certains prétextèrent une paralysie due à la panique.
Soyons honnête, ils craignaient pour leur physique
Et sans honte, ils iront faire des prières.
Loué celui qui vomirait devant tant de bassesse.
Ils disent avoir bonne conscience, mensonge, ils n'en ont plus :
Le wagon fut tragique, elle n'a pas survécu.
Mais le remords ne les ronge pas une seconde :
Aux yeux de leurs enfants, ils sont toujours les meilleurs du monde.
Ils vivent sans craindre l'heure du jugement dernier
Car le tout puissant juge les a déjà pardonnés.
S'ils se retrouvaient dans la même situation
Ils auraient la même réaction car ils savent que la compassion
Est une chose facilement accordée par leur maître.
Ils passeront ainsi le portail céleste en levant la tête.
Ces gens se foutent que leurs actes soient bien ou mal,
Et c'est à cause d'eux que vos dieux ont les mains sales.
Les hommes sont ainsi faits...
Qu'ils gardent mieux mémoire de l'invisible... que du réel.
Avant d'en changer, si vous permettez,
Rapidement je conclurais sur le précédent sujet,
En signalant que dans pareil cas, de ceux qui n'ont rien tenté,
Au moins la moitié vote F.N. contre l'insécurité,
Puis font l'autruche face à la délinquance nocturne.
Passez-moi l'expression mais c'est 'tout dans l'urne et rien dans les burnes'.
Cela dit, j'enchaîne la liste n'est pas finie.
Il y a tant de choses à dire et tant de choses à écrire.
Les magazins pour chiens prennent le pas sur les sans-abri,
Parce qu'on ne rénove pas les immeubles on préfère les détruire.
On s'indigne devant le non-respect des droits de l'homme,
Bien entendu si celui-ci atteint une certaine somme.
Juste en face, pour des femmes et des gosses le glas sonne.
Pour que d'autres prennent leur place, qui s'en soucie ? Personne !
Vos éternels passent l'arme à gauche deux fois par heure,
Etouffés sous le poids de vos horreurs.
Vous pleurez leurs morts mais vous les offensez par celle des autres,
Vous ne valez pas mieux que Judas, l'apôtre.
Vous parlez d'amour avec un comportement animal, paradoxal !
A cause de ça vos dieux ont les mains sales.
Les hommes sont ainsi faits...
Qu'ils gardent mieux mémoire de l'invisible... que du réel !
10H37, les opérations commencent
ma compagnie est fin prête et les missiles s'élancent.
Sur la colline d'en face les canons crachent des feux de l'enfer.
Obéissant aux galons,
combien d'amis sont partis, combien d'amis restent enfermés dans
un asile. Opérationnel sur le terrain. Peste soit avec leurs sourires qui
me tuent tous les jours.Les hélicos me rendent fous, les hommes courent
afin de fuir la mort qui fauchent les corps, elle coche.La vie est impôt vers
la fin est moche c'est une quinte floche.Même dans mes pires cauchemards
ce n'était pas si sordide: un fratricide légitime impuni.Ce n'est qu'un
jeu macabre dans un champ de plaques de marbre où les plus fiers se
retirent pour aller mourir sous un arbre. Les horreurs du combat en tout
cas m'ont vite appris la raison pour laquelle ceux qui sont morts sourient.
Les obus pleuvent autour coupant les arbres à chaque impact, clac,
seulement pour mutiler. Est-ce bien utile? Et futile est mon rôle: dans
la mêlée, la clameur comme mille balles me frôlent.(En)Fait non:c'est pour
de bon le front.Nos officiers tuent de sang froid ceux qui de nous se cachent
et courent à reculons.
Connaître leurs visages?Ne t'en soucie pas,
c'est une simple histoire de soldat
c'est une simple histoire de soldat
10H50, les combats font rage, l'orée du bois est couleur pourpre
et jonchée de cadavres. Quand je pense à la nuit dernière sans
étoiles où les balles traçantes tissaient leur toile létale...j'avais
si peur de mourire, d'être blessé et pourrir.La peur me tétanise
et j'ai trop de mal à me nourrir.Ceux d'en face ont peut-être le
même âge que moi. Ils ont une mère qui sera inconsollable s'ils
n'en reviennent pas et qui sait, ils auraient pu être mes amis?
Chaque fois que j'en vois un sans vie, je vomis...C'est fou ce
qu'on peut penser quand on est sÃ'r d'y passer.Chassé-croisé
dans un fossé creusé tout prêt à enterrer.Regarde autour:
l'Horreur est l'invitée aujourd'hui, assistée dans son oeuvre noire
de Dame Folie.
Connaître mon visage?Ne t'en soucie pas,
c'est une simple histoire de soldat
c'est une simple histoire de soldat
11H50, tout en haut de la colline, je n'arrive pas à croire que
l'ascension fut si facile. La résistance adverse fut faible. Notre
colonel se vante d'avoir fondu comme un aigle sur l'objectif
qu'on nous ordonne d'inspecter et de bien être attentif afin
de prendre des prisonniers.Quand j'arrive sur les lieux, tout
n'est que cendre et poussière, les gradés félicitent et sont
tout fiers. Les bâtisses ne présentent aucun aspect hostile...
Mon Dieu! On a massacré des civils! Je cours au milieu des
corps des familles décimés:des tas de gens paisibles que la guerre
a tué. Nos généraux, nos colonels en ont pas perdu le sourire. A
croire qu'ils le savaient. Mon âme me dis"Tire dans le tas"
Tous ces meurtres pour une raison unique: prendre la colline, un
endroit stratégique. Le drame est intèrieur. Depuis ce jour lÃ
j'attends. J'ai perdu mon humanité ce beau matin de printemps.
En vérité je n'ai jamais su pourquoi je me bats
c'est une simple histoire de soldat
Chorus :
La vie est belle le destin s'en écarte
Personne ne joue avec les mêmes cartes
Le berceau lève le voile, multiples sont les routes qu'il dévoile
Tant pis on n'est pas nés sous la même étoile
Pourquoi fortune et infortune, pourquoi suis-je né
Les poches vides, pourquoi les siennes sont-elles pleines de tunes
Pourquoi j'ai vu mon père en cyclo partir travailler
Juste avant le sien en trois pièces gris et BMW
La monnaie est une belle femme qui n'épouse pas les pauvres
Sinon pourquoi suis-je là tout seul marié sans dote
Pourquoi pour lui c'est crèche et vacances
Pour moi c'est stade de foot sans cage, sans filet, sans même une ligne
blanche
Pourquoi pour lui c'est l'équitation pour moi
Les bastons, pour lui la coke, pour moi les flics en faction
Je dois me débrouiller pour manger certains soirs
Pourquoi lui se gave de saumon sur lit de caviar
Certains naissent dans les choux d'autres dans la merde
Pourquoi ça pue autour de moi Quoi! Pourquoi tu me cherches?
Pourquoi chez lui c'est des Nöel ensoillés
Pourquoi chez moi le rêve est évincé par une réalité glacée
Lui a droit à des études poussées
Pourquoi j'ai pas assez d'argent pour acheter leurs livres et leurs cahiers
Pourquoi j'ai dÃ' stopper les cours
Pourquoi lui n'avait de frère a nourrir, pourquoi j'ai dealé chaque jour
Pourquoi quand moi je plonge, lui passe sa thèse
Pourquoi les cages d'aciers, les cages dorées agissent à leur aise
Son astre brillait plus que le mien sous la grande toile
Pourquoi ne suis-je pas né sous la même étoile
Chorus
Comme Issa, pourquoi je ne suis pas né sous la bonne étoile
Veillant sur moi ? Couloirs plein de toiles, crachats
Tchatche à deux francs, courbettes des tapettes devant
Supporter de grandir dans 1 franc, c'est trop décevant
Simplement en culotte courte
Ne pas faire la pelle mécanique plate avec des pots de yaourt
C'est pas grave, je n'en veux pas à personne, si mon heure sonne
Je m'en irais comme je suis venu
Adolescent incandescant chiant à tour de bras sur le fruit déferlu
Innocents, témoins de types abattus dans la rue
C'est une enfance? De la pourriture, ouais
Je ne draguais pas, mais virait des tartes aux petites avec les coettes
Pâle de peur devant mon père, ma soeur portait le voile
Je revois, à l'école les gosses qui la croisent, se poêlent
C'est rien Léa, si on n'étaient moins scrupuleux
Un peu de jeu du feu on serait comme eux
Mais j'ai pleuré pour avoir un job, comme un crevard sans boire
Les "je t'aime" Ã mes parents, seul dans mon lit le soir
Chacun son boulet, sans ambition la vie c'est trop long
Écrire des poèmes, pisser violent dans un violon
Tu te fixes sur le wagon, c'est la locomotive que tu manges
C'est pas la couleur, c'est le compte de banque
J'exprime mon avis, même si tout le monde s'en fiche
Je ne serais pas comme ça si j'avais vu la vie riche.
Chorus
[Shurik'n]
Tout droit de la pyramide une nouvelle analyse
De celle que l'on apprécie basée sur la bétise
Je me rappelle 4 ans en arrière
Tout le monde se passionnait pour les routières
Les texanes et le Levi's étaient de rigueur
Les Rays Bans sur le nez et les gros bombers
Barbe Barbe de 3 jours à la George Michael
Le casque au bras pour ne pas cacher la belle gueule
Tout allait bien les filles aimaient ça
Oui mais voilà un beau jour Mickey arriva
[Akhenaton]
Est-ce une passion ou un luxe?
Est-ce un must ou ton cyclo t'offusque?
Parle-moi vas-y n'ai pas peur dis-moi
C'est le top pour la drague je le savais déjà
Tu l'as voulu maintenant tu pleures ta thune
Parce que ce crado de Mickey Rourke en a une
Le bandana est en option super
Le crissement de pneus aussi tu perds
De mon estime là tu dépasses les bornes
Tu as de l'allure à part tes deux cornes
[Chorus]
Je ne peux plus voir personne en Harley Davidson
Les laids se la jouent trop homme en Harley Davidson
[Akhenaton]
Des membres du sexe féminin adorent l'ivresse
Le vrombissement du moteur la vitesse
Elles font tout pour monter derrière accrochées dans ton dos
Aiment-elles ta personne ou bien ta moto ?
S'encanaillent avec des racaillons pleins de chaines
Étudiant la semaine biker le week-end
Même si ton humour dans la niaiserie glisse
Elles s'en tapent elles ont dix patates entre les cuisses
Lorsqu'elles te larguent déçu tu t'aperçois
Que le siège en cuir les a plus touchés que toi
[Shurik'n]
Voilà pourquoi tu as changé des opinions
Parce que sinon tu étais bon pour la masturbation
Du coup tu portes des gilets en cuir et des foulards
2 en 1 Davidson et Marlboro man
Tu joues les durs et les vrais rebelles
Tu te dis que tu vas te faire les plus belles
Ton fantasme bien sûr c'est Daytona beach
Alors tu trippes sur le high way de la corniche
Tee-shirt blanc lunettes noires les cheveux au vent
Pas de casque et vlan un P.V. dans les dents
[Chorus]
Je ne peux plus voir personne en Harley Davidson
Les laids se la jouent trop homme en Harley Davidson
-Eh, t'as vu le mec là-bas?
-Ouais, bof pas trop charmant
-Mais t'as vu sa moto ?
Pss, eh tu m'emmène faire un tour?
C'est vrai ça fait branché de boire de l'Adelscott
De jouer à la horde sauvage avec tes potes
Années 60 les chaussures et le froque
Dis-moi tu mets aussi les slips q'ils avaient à l'époque
Alors on se sent fort avec du cuir sur le citron
Avec des bottes carrés on se prend pour Marlon
On fait le révolté contre la société
On fait des défilés de fringues sur la rue St Fé
Le style loubard il n'y a pas à dire ça jette
Faut pas faire chier Bebert quand il répare sa pétrolette
Tu prends l'air méchant ça attire les minettes
Mais tu vis encore chez maman petite jeunette
Tu n'es pas easy plulôt pâle rider en personne
Harg !!! T'es laid en Davidson
[Akhenaton]
A te voir frimer sur la route
On se demande si le casque sert à protéger le coude
Lunettes de soleil en pleine nuit tu m'étonnes
Que tu ne voies plus personne en Harley Davidson
Bonne bourre ! Non je ne suis pas jaloux
Mais j'en ai assez des laids qui au point mort font vroum
Qui pour étre branchés alimentent le boum
L'éthologue caustique sur leurs moeurs fait un zoom
Mad Max le trip aventure tu y goûtes
Mais tu es un moute un petit moineau de la route
Alors on cabre au cours Lieutaud au bar on est carbo
On fait le mac mal rasé une gratteuse dans le dos
Arrête arrête muchacho tu m'as saoulé
Motard pour l'année, intermittent de la Harley
[Chorus]
[Intro]
Tu es fada je crains dégun, je vous prends tous ici, un par un !
Au début des années 80, je me souviens des soirées
Où l'ambiance était chaude et les mecs rentraient
Stan Smith aux pieds le regard froid
Ils scrutaient la salle le trois-quart en cuir roulé autour du bras
Ray Ban sur la tête survêtement Tacchini
Pour les plus class les mocassins Nébuloni
Dès qu'ils passaient Cameo Midnight Star
SOS Band Delegation ou Shalamar
Tout le monde se levait des cercles se formaient
Des concours de danse un peu partout s'improvisaient
Je te propose un voyage dans le temps, via planète Marseille
[Refrain/Chorus]
Je danse le MIA
Hey DJ met nous donc du Funk, que je danse le MIA
Je danse le MIA
Fait pousser le Pioneer à fond pour danser le MIA
Je danse le MIA
Ce soir les bagues brilleront pour danser le MIA
Je danse le MIA
Hey DJ met nous donc du Funk, que je danse le MIA
[Verse Two]
Je danse le MIA jusqu'à c'que la soirée vacille
Une bagarre au fond et tout le monde s'éparpille
On râlait que c'était nul que ça craignait
Le samedi d'après on revenait tellement qu'on s'emmerdait
J'entends encore le rire des filles
Qui assistaient au ballet des R12 sur le parking
A l'intérieur, pour elles c'était moins rose
'Oh cousine, tu danses ou je t'explose? '
Voilà comment tout s'aggravait en un quart-d'heure
Le frère rappliquait : 'oh comment tu parles à ma soeur '
Viens avec moi, on va se filer
Tête à tête je vais te fumer derrière les cyprès
Et tout s'arrangeait ou se réglait à la danse
L'un disait 'fils t'as aucune chance '
Eh les filles, mes chaussures brillent, hop un tour je vrille
Je te bousille tu te rhabilles et moi je danse le MIA
Comme les voitures c'était le défi
KUX 73 JM 120 mon petit
Du grand voyou à la plus grosse mauviette
La main sur le volant avec la moquette
Pare-soleil Pioneer sur le pare-brise arrière
Dédé et Valérie écrit en gros; sur mon père!
La bonne époque où on sortait la douze sur magic touch
On lui collait la bande rouge à la Starsky et Hutch
J'avais la nuque longue Eric aussi Malek coco
La coupe à la Marley Pascal était rasta des affro
Sur François et Joe déjà à la danse à côté d'eux
Personne ne touchait une bille
On dansait le MIA
[Refrain/Chorus]
[DJ Speech]
En direct sur Radio Chacal, en duplex live avec le Starflash
Laserline Hatchin club c'est tout de suite 3, 2, 1, Dj :
merci à toutes et à tous d'être encore avec nous ce soir
au New starflash Lazerline Hatchin Club
Nous sommes ensemble ce soir pour une soirée de bonheur musical
avec un grand concours de danse
De nombreux super cadeaux pour les heureux gagnants
il y aura les T-shirt Marlboro, les autocollants Pioneer
les caleçons JB, les peluches
à la technique c'est Michel, le light jockey c'est Momo
on monte sur les tables, on lève les bras bien haut
allez c'est parti..
Je danse le mia x2
Je danse le mia, pas de pacotille
Chemise ouverte, chaîne en or qui brille
Des gestes lents ils prenaient leur temps pour enchaîner
Les passes qu'ils avaient élaborées dans leur quartier
C'était vraiment trop beau
Un mec assurait tout le monde criait : ah oui minot
La piste s'enflammait et tous les yeux convergeaient
Les différents s'effaçaient et les rires éclataient
Beaucoup disaient que nos soirées étaient sauvages
Et qu'il fallait rentrer avec une batte ou une hache
Foutaises, c'étaient les ragots des jaloux
Et quoi qu'on en dise, nous on s'amusait beaucoup
Aujourd'hui, encore on peut entendre des filles dire
Hayya, IAM, ils dansent le MIA
[Refrain]
Je danse le MIA
Intro :
Tu es fada je crains dégun, je vous prends tous ici, un par un !
Au début des années 80, je me souviens des soirées
Où l'ambiance était chaude et les mecs rentraient
Stan Smith aux pieds le regard froid
Ils scrutaient la salle le trois-quart en cuir roulé autour du bras
Ray Ban sur la tête survêtement Tacchini
Pour les plus class les mocassins Nébuloni
Dès qu'ils passaient Cameo Midnight Star
SOS Band Delegation ou Shalamar
Tout le monde se levait des cercles se formaient
Des concours de danse un peu partout s'improvisaient
Je te propose un voyage dans le temps, via planète Marseille
Refrain/Chorus :
Je danse le MIA
Hey DJ met nous donc du Funk, que je danse le MIA
Je danse le MIA
Fait pousser le Pioneer à fond pour danser le MIA
Je danse le MIA
Ce soir les bagues brilleront pour danser le MIA
Je danse le MIA
Hey DJ met nous donc du Funk, que je danse le MIA
Je danse le MIA jusqu'à c'que la soirée vacille
Une bagarre au fond et tout le monde s'éparpille
On râlait que c'était nul que ça craignait
Le samedi d'après on revenait tellement qu'on s'emmerdait
J'entends encore le rire des filles
Qui assistaient au ballet des R12 sur le parking
A l'intérieur, pour elles c'était moins rose
"Oh cousine, tu danses ou je t'explose? "
Voilà comment tout s'aggravait en un quart-d'heure
Le frère rappliquait : "oh comment tu parles à ma soeur "
Viens avec moi, on va se filer
Tête à tête je vais te fumer derrière les cyprès
Et tout s'arrangeait ou se réglait à la danse
L'un disait "fils t'as aucune chance "
Eh les filles, mes chaussures brillent, hop un tour je vrille
Je te bousille tu te rhabilles et moi je danse le MIA
Comme les voitures c'était le défi
KUX 73 JM 120 mon petit
Du grand voyou à la plus grosse mauviette
La main sur le volant avec la moquette
Pare-soleil Pioneer sur le pare-brise arrière
Dédé et Valérie écrit en gros; sur mon père!
La bonne époque où on sortait la douze sur magic touch
On lui collait la bande rouge à la Starsky et Hutch
J'avais la nuque longue Eric aussi Malek coco
La coupe à la Marley Pascal était rasta des affro
Sur François et Joe déjà à la danse à côté d'eux
Personne ne touchait une bille
On dansait le MIA
Refrain/Chorus
DJ Speech :
En direct sur Radio Chacal, en duplex live avec le Starflash
Laserline Hatchin club c'est tout de suite 3, 2, 1, Dj :
merci à toutes et à tous d'être encore avec nous ce soir
au New starflash Lazerline Hatchin Club,
Nous sommes ensemble ce soir pour une soirée de bonheur musical
avec un grand concours de danse.
De nombreux super cadeaux pour les heureux gagnants,
il y aura les T-shirt Marlboro, les autocollants Pioneer,
les caleçons JB, les peluches,
à la technique c'est Michel, le light jockey c'est Momo,
on monte sur les tables, on lève les bras bien haut,
allez c'est parti...
Je danse le mia x2
Je danse le mia, pas de pacotille
Chemise ouverte, chaîne en or qui brille
Des gestes lents ils prenaient leur temps pour enchaîner
Les passes qu'ils avaient élaborées dans leur quartier
C'était vraiment trop beau
Un mec assurait tout le monde criait : ah oui minot
La piste s'enflammait et tous les yeux convergeaient
Les différents s'effaçaient et les rires éclataient
Beaucoup disaient que nos soirées étaient sauvages
Et qu'il fallait rentrer avec une batte ou une hache
Foutaises, c'étaient les ragots des jaloux
Et quoi qu'on en dise, nous on s'amusait beaucoup
Aujourd'hui, encore on peut entendre des filles dire
Hayya, IAM, ils dansent le MIA.
Refrain
Je danse le MIA
[Akhenaton]
J'aurai pu croire en George Bush mais voilà
Sa vision des U.S.A. ne me satisfait pas
Justice à 2 vitesses pour les blancs pour les noirs
Les gendarmes du monde ne méritent pas l'égart
[Shurik'n]
Ils sont intervenus au Koweït pour le pétrole et l'argent
Les droits de l'homme rien à cirer au pays du clan
Les marchands d'arme comptent les patriotes coûtent chers
Cool la guerre vu d'un fauteuil les soldats dans le désert
[Akhenaton]
Il paraît que George aime les shits
Surtout quand il se trouve entre le Koweït et l'Irak
Les Kurdes peuvent attendre vu qu'ils habitent
Près de la frontière Turc au nord de Bagdad
[Shurik'n]
Ce justicier fait respecter les résolutions à qui il veut
Souffrant d'une sortie de la maison blanche sous les feux
Quand un tomahawk tombe sur un hôtel vous savez c'est normal
La D.C.A Irakienne vise mal
[Akhenaton]
Dite moi je voudrais savoir
Ce que ca vous fait de bombarder un pays qui a 6000 ans d'histoire
Rien pour les auteurs d'un génocide
Moi j'aurai pu croire en Bush mais je ne le crois pas
[Shurik'n]
J'aurai pu croire en Sadam mais voilà
Sur le drapeau Irakien il a fait écrire Allah
Comment peut-il faire ca après avoir persécuté
Traqué les fervents Musulmans pendant des années
[Akhenaton]
Sadam tu ne me feras pas croire à moi
Que tu fais la prière en dehors des caméras
Sais-tu au moins qu'exhiber son portrait dans tous les coins
Est interdit par notre livre saint le Coran
[Shurik'n]
Et tu blasphèmes blasphèmes et blasphèmes te prends pour Saladin
Oubliant par la même qu'il était d'origine Kurde
Abusant ton peuple
Manipulant les esprits à la guerre s'interpelle
' La guerre sainte se dit en Arabe :al-jihah fi sabil Allah
les forces sur le chemin de dieu
Un document du Vatican précise :
le Djihad n'est aucunement le carême biblique il ne tend pas
à l'extermination mais à étendre à de nouvelles contrés
les droits de dieu et des hommes '
[Akh] Que les serviteurs du bien le maudisse
[Shn] Moi j'aurai pu croire en Sadam mais je ne le crois pas
Croyez moi si vous le voulez
Je ne crois pas
[Akhenaton]
J'aurai pu croire en Israël mais
Les différentes religions ni vivent pas en paix
Les 2 tiers du territoire collectionnisme sont occupés
Par l'ONU en 48 n'on jamais été attribués
[Shurik'n]
Face à tous ces Ruses et ces Polonais fraîchement arrivés
Et qui ont chassé les Palestiniens qui habitaient sur cette terre
Et qui l'ont travaillée et chérie pendant des millénaires
[Akhenaton]
On les a conduit dans des camps et dépouillé là
Ils furent massacrés à Sabra et Chatila
Dieu a signifié aux hommes de toutes les races
Ne fait pas aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse
[Shurik'n]
Après les tueries par ces chiens de Nazi
Je ne peux pas croire que vous ayez agit ainsi
J'ai rêver une nuit de 2 beaux frères jumeaux
Palestine et Israël en harmonie souverain et égaux
[Akhenaton]
Mais balles contre cailloux canons à pierres
Expulsé aux frontières je ne puis me taire
Le David enfant est devenu Goliath moi
J'aurai pu croire Israël mais je ne le crois pas
[Shurik'n]
j'aurai pu croire en Khomeiny en son sectarisme
Son crédot manque de beaucoup de réaliste
Incapable de dissocier tradition et Islam
Rien qu'à la manière dont il traite les femmes
[Akhenaton]
Dieu n'a jamais rien dit de si indigne
Et chaque livre saint ce comprend entre les lignes
Mélanger politique et religion signifie
Donner la victoire au matériel face à l'esprit
[Shurik'n]
À l'humain face au divin à l'instant face au passé
Quiconque croit en dieu sur terre n'a pas besoin de diriger
L'histoire le prouve à chaque époque moi
J'aurai pu croire en Ayatollah mais je ne le crois pas
[Akhenaton]
J'aurai pu croire en l'occident si
Tout ces pays n'avaient pas eu de colonies
Et lors de l'indépendance ne les avaient découpés comme des tartes
Aujourd'hui il y a des guerres à cause des problèmes de cartes
[Shurik'n]
Morosité quelle est la source
Ils ne jurent sur jamais rien d'autre que la bourse
Eu aussi ont leurs intégristes fana
La tolite pyromane qui mettent le feu au cinéma
[Akhenaton]
Leur réalité show leur télé pourri
Leur voyeurisme a fait pleurer les mamis
La poudre au yeux tel est leur stratégie moi
J'aurai pu croire l'occident mais je ne le crois pas
[Shurik'n]
Dans tout ce chaos je sais où je suis
Et je sais désormais où je mets les pieds aujourd'hui
[Akhenaton]
Et ce n'est pas sans fierté que j'avoue avec émoi
Que je pourrais croire en Dieu en toi en moi
Et j'y crois
' Ils ont vécu dans une de ces rares époques de certitude
où l'homme sait ce qu'il fait et où il va
parce qu'il croit '
Far beyond the quiet
Where the gods no longer reign
The ice once formed the landscapes
Into mountainsides and stains
Many miles to walk here
Still so many miles to stalk
A place to be remembered
Still the story is untold
Waiting for the darkness
Lights are soon to disappear
Black clouds in the horizon
Drift away in the open air
A man stands on the hillside
Watching the blackened sky
Memorizing times from another age
Now make his soul and spirit glance like fire
See the ravens fly there
Circling in the storm
Hidden from the new world
Where the spiritless are born
Watching from his mountain
Stands a man who knows his fate
He who brought the legends
And became a god himself
Far beyond the stillness
Where the gods no longer reign
The ice once formed the landscapes
Into mountainsides and stains
The wisdom from the Dark age
He brought forward to tell
The lenghtening in his spirit
Strong he carried his own fate
Dedicated to Quorthon
Le sombre monarque débarque et étale
Son pouvoir, la puissance de l'ombre s'installe
Non, ne résiste pas, ne lutte pas
Ne te détourne pas de la main tendue vers toi
Ou je vais explorer le royaume de tes peurs
En devenir le dictateur pour mieux te dominer
LÃ , tu deviens raisonnable, c'est bien
Oui tombe sous le charme pour de meilleurs lendemains
Pour les rebelles la force est trop forte
Je balaie ces petits Ewoks comme le vent balaie les feuilles mortes
Les indécis sont avertis, qu'ils se méfient
De la seule étoile qui se fond dans la nuit
Le bastion des bas-fonds du pays en action
L'énergie dégagée génère une telle attraction
Que vers lui se tournent enfin tous les regards
Pour s'apercevoir que l'espoir émerge du noir
Une partie de tout homme la force manipule
D'un rien il suffit pour que l'être bascule
Que les yeux de l'aveugle s'ouvrent, qu'il contemple
Mars de l'obscur côté, le temple
N'aies pas peur, ouvre-moi ton coeur, viens vers l'Empereur
Sentir la chaleur de l'obscurité pour toi il est l'heure
De rejoindre l'armée des guerriers de l'ombre
Ne vois-tu pas ton côté clair qui succombe
C'est ta destiné, pourquoi vouloir lui résister
Sans peine je ferais sauter les verrous de ta volonté
Sois l'hôte dans la noirceur la plus pure de l'Empereur
Et arbore les couleurs du côté obscur
Obscure, la force est noire
Comme le château où flotte l'étendard, notre drapeau
Sois sÃ'r que sous les feux, la vérité est masquée
Viens, bascule de l'autre côté
Je suis le fils de Jaffar, le sale rejeton de Dark Vador
Le grand Cador, du maniement du mic, j'adore
Adapter ma technique à la manière du caméléon
Sans pitié pour matter la rebellion
Millénaire, salive empoisonnée langue amère
Un Pilot V5 en tant que sabre laser
Quoi, ma conscience comme seule médaille
Je traque et j'étripe sans remords tous les chevaliers Jedi
La haine monte en toi, je le sais parfaitement
Je vois ta main droite gantée de noir
C'est sans espoir, la mutation s'amorce
Ta nature que tu obtures, le côté obscur de la force
Viens vers moi, passe le pont de part en part
Rejoindre ma demeure dans la lune noire
Mars est l'empire, je lance mes troupes à terre
Pour éradiquer ce niais de Jean-Claude Gaudin Skywalker
Petit présomptueux ne vois tu pas le nombre
Déployé? L'armée des ombres, tu seras éliminé
Au nom des forces mythiques qui habitent lÃ
Dans mon cerveau, je donne pas chère de ta peau
Le souffle de la force est en moi
Le microphone crépite, crache des tas de flammes sur les "en bois"
Le fils de Dieu tremble
Mais lutte avec ses armes, renverse les crédos qui lui semblent
Erronés, brisent les traîtres de la tête au péroné
Par la peur l'ennemi reste sclérosé
Longue vie au règne de la nuit
D'un théorie qui renverse les croyances établies
"Luke, aide-moi", idiote il est trop tard
Tu appartiens au sinistre sombre seigneur vêtu de noir
Casque, souffle rauque sous une armure
Du soldat le plus dur de l'empire du côté obscur
Obscure, la force est noire
Comme le château où flotte l'étendard, notre drapeau
Sois sÃ'r que sous les feux, la vérité est masquée
Viens, bascule de l'autre côté
On days of north wind infinity appears
Against the unknown allegiance of fear
Of pagan wisdoms and pagan sights
We created kingdoms blended by might
All fearless servants
Blind fortunes for the throne
For the ode of glory dominated here
On glorious horses through wide landscapes
Might poisoned the minds of men
From the age of passion
Soldiers of the hand
Under the wrath of the sun
They ruled the lingdoms
And built a new dawn
Dark kings hailed beyond all fate
Above the gates of infinity
Imperiums call the profane
On days of north wind illusions appear
Against the unknown allegiance of fear
Pagan wisdom - pagan sights
Create the vision blended by might
Dark empries beyond all fate
Above the gates of infinty
Imperiums call the profane
I AM dangerous, dangerous, dangerous, dangerous
I AM dangerous, dangerous, dangerous, dangerous
I AM dangerous, dangerous, dangerous, dangerous
I AM dangerous, dangerous, dangerous, dangerous
Je pose du verbe sur un papier
Compose des textes et les scande, oui ma langue est déliée
Mon délit est de parler haut
Relater ce que mes consorts, n'exprimeront jamais dans un micro
Les camps sont marqués, nous sommes simples électeurs
Mais rien n'empêche d'apporter plus de terreur dans leurs erreurs
Je pensais ne même pas les affleurer
Mais j'ai dÃ' déjanter, quand le juge a voulu me convoquer
Ce n'était pas la première fois pour un groupe de rap
Que la censure frappe et les citations tapent
Va donc, je me suis dit, le texte est cool, y'a pas de hic
Faux, j'étais devenu l'ennemi public des Assédic
C'était clair, les hauts placés voulaient mon trophée
Un mois après ces endophés bloquaient mon dossier
Ce que le cinéma se permet, la télé
Les livres, et les magazines pour nous c'est prohibé
Incitation à la violence
C'est comme si pour chaque meutre on inculpait Jack Palance
J'ai des problèmes de communication
Les R.G. écoutent toutes mes conversations
J'en ai des frissons et ça perturbe ma vie
Ma haine grandit chaque fois que Minute écrit
A déblatérer des mensonges malsains
Demandez à ma mère, si son fils est un assassin
Ils déclenchent ma revanche à leurs dépends
Si je pouvais vivre loin des serpents
Je croyais être un type sympa, un père exemplaire merveilleux
Pour eux, je suis Dangereux
I AM dangerous, dangerous, dangerous, dangerous
I AM dangerous, dangerous, dangerous, dangerous
I AM dangerous, dangerous, dangerous, dangerous
I AM dangerous, dangerous, dangerous, dangerous
Si on m'avait dit qu'un jour je serais classé, fiché
Tout simplement pour avoir exprimé mes idées
Abordé des sujets jugés tabous
Mis sur papier tout ce qui se passe autour de nous
Je pensais vivre dans un pays libre, naïf
J'ai compris qu' indésirables sont les esprits non passifs
En refusant d'être un mouton, de rentrer dans le troupeau
De fermer les yeux et de tourner le dos
Au format dans lequel ils tentèrent de me faire entrer
Je me suis vu qualifié de rebelle d'une société
Hypocrite, où certains ont tant de pouvoir
Qu'en toute impunité, ils peuvent cracher sur l'Histoire
Ce noir constat m'oblige à prendre des risques
A libérer ma pensée, à devenir un journaliste
Un fugitif, un dénonciateur, un haut-parleur
Trop souvent, placé au centre du collimateur
De ceux qui se croient à l'abri de l'oeil avisé
Des gens comme moi à l'affÃ't et qui ne laissent rien passer
La liberté d'expression vaste plaisanterie
L'écart est grand entre ce qui s'entend et ce qui est dit
J'énonce des faits bien que ça me coÃ'te
Des photos sur des murs, des téléphones sur table d'écoute
On me reproche de crier trop fort ce que je pense
De mettre un miroir en face des gens, ça, ça les dérange
Et si le clan représente la pureté aujourd'hui
Même en plein soleil, tous les chats sont gris
Je voudrais faire le bien et rien d'autre mais pour eux
Je suis un mouton galeux, un mec Dangereux
Emerged from the shadows
Reincarnated by the walls
Into the blackened meadows
Straight into the darkside falls
All souls on fire
Coloured by a bloodred sky
The flames reaching higher
Feel the glimpse of red tonight
The curse of men
Has become our fate
It brought us here
To end our days
Countdown for the walls of time
The age of light will pass away
The storm race against us
A thousands days of misery
All fall in twilight
Burning for eternity
Oh what an age to reign
Blasting flames in the sky
Waiting for that moment
Journey to the other side
The curse of men
Has become our fate
It brought us here
To end our days
Countdown for the walls of time
The age of light will pass away
There's no essence,no future
You wouldn't know what I have seen
There's no essence,no future
Cursed we are - eternally
Fly souls of hatred
Spread your wings across the sky
To the end of the earth
Riding at the speed of light
All end in damage
Mindless voices call your name
Devoted to the darkness
Driven by the force that reigns
Cursed we are to die as men
Beneath the gods of ice and sand
Cursed we are - all
The earth man and sky shall fall
There's no essence,no future
You wouldn't know what I have seen
There's no essence,no future
Cursed we are - eternally
Clear sights through the depths I ride
Inside my mind the thoughts I hide
I ought to bear my existence
And burn to be...
The visions that was brought to me
Not different from my fantasy
Between two worlds I am
Quested not to be
I ride beyond the realms of the past
I see the sights of what won't last
From the blinding daylight
To the utter dark
The golden winter blows a breeze
Not different from my fantasies
Dark and light far in sight
Quested not to be
Too long I have dwelled in the shadows
Too long I have slept in the shades
Too long I have searched the desires
Release me so I can awake
Stone cold in the soul
With nothing to return to
Between two worlds
Between two worlds
Clear sights through the depths I ride
Inside my mind the thoughts I hide
I ought to bear my existence
And burn to be...
The visions that was brought to me
Not different from my fantasies
Between two worlds I am
Quested not to be
Marching through the gates of fire
New battles on the rise
Breathing in the winds of war
Victorious desire deep inside
Tyrants' wrath upon this world
Bestow the might to throne
Battalions on the fields of war
To chaos we are bound
Nameless cities left behind
High fires in the air
Fear us those whose time has come
Awaiting in despair
Fury swings its blackened blades
From the sky a fire rain
Darkness marches on this night
On pride we fight
With the dying sun we ride
Into the honored age
Searching for the golden past
Bounded deep with rage
Magic moments magic times
Barbarians born to stride
Ride with splendor for the war
Battalions at our side
Fury swings its blackened blades
From the sky a fire rain
Darkness marches on this night
On pride we fight
Stories tel of fallen men
Great voctories and fights
And all that rode towards te fields
To conquer thrones and might
Legends brought forward to tell
Tempting from another time
Devoted to the victories
They batlled for themselves
Battalions
{Refrain:}
Tempérament fatigué, on est né sous le soleil
Tu reconnais bien là le style des bad boys
Chaque jour que Dieu fait, à 3 heures, j'ai encore sommeil
Tu reconnais bien là le style des bad boys
Au lever, poste à fondu, bon son dans les oreilles
Tu reconnais bien là le style des bad boys
Et le soir, tard, les renards se ruent sur l'oseille
Tu reconnais bien là le style des bad boys de Marseille
Canaille, un mauvais garçon
Canaille, un mauvais garçon
Canaille, un mauvais garçon
La vie est courte
Les délices du bonheur substantiel
La mort frappe l'oiseau
Assassiné en plein ciel
Le sol collabore
A emporté des fois les corps
Le bad boy sort
Quand le porc au nord s'endort encore
Mourir trente ans
Passer du bon temps
L'angoisse qu'un enfant fait du flaire
Un type arrogant
Assuré de voir un autre jour sous les coups
Je peux quand même apprécier
Un coucher de soleil comme vous
Rester lucide
Si les soucis trouble ma raison
Quand des tour de béton
S'érigent à l'horizon
Mais vraiment c'est drôle
Ma philosophie
Est-elle un saule
S'élève vers les yeux
Pour replonger plus tard vers le sol
Vision de cauchemar, noir
Désert du savoir, voir
L'ange déchu ma mise sur le purgatoire
Croire en soi
Rien de nouveau sous le soleil
Tu reconnais bien là le style des bad boys
{au Refrain}
On a dit de Marseille qu'elle était la ville initiale
On ne vit qu'une fois
Faut prendre du bon temps, oui, autant
Profiter des instants les plus plaisants
Le monde est ainsi truffé de subtilités
Trésors cachés de gatsés
Suffit de les débusquer
En abuser avec aise et...
Tu veux me faire confiance
J'entre dans la danse
Un sale gosse de plus siège
A la table des hautes instances
Un acro du micro
Qui fera mal ta tête
Prend un aspo
Et laisse faire les pro, m'a dit Marseille
Maintenant tu sais que dans ma ville
Des mecs déchirent
Multiplier notre empire
Graver notre musique
Dans tes souvenirs
Faire le mal car
Dorénavant la famille sort du côté obscur, sur
De t'avoir à l'usure, gazier
{au Refrain}
Chaud comme Marseille
Dans ma vie, y a rien
Pourtant elle est grande
Des 90s sous contrebande
Façon Luciano
Dans la légende
L'indompté entre
Armes blanches, branché
Laisse des traces aux intrus yo, le Rat
Fracasse les instras sur instru
Dans la rue les combattants
Serre les rangs
Fiers, même sans un franc
Oublie la frime, comprend
J'envoie mes rimes comme des cinq francs
Grand ou petit noyé dans la masse
Les rapaces manque d'espace
Se tirent dans les pattes
Fait place au bagarreur du mic
Ici c'est Mars, surface rouge
La population panique
Histoire, tragique
Atmosphère tendue, volcanique
Linge pendu, murs salis
Boss, trafic
Tape au cœur de la zique automatique
De ma click
{au Refrain:}
[Shurik'n]
Je dois rester hors de leur toile
Loin de ces vérités sous voile
Voir plus loin que la raison
Comme le souvenir souvent triomphant
De l'oraison, l'entrave n'est que physique en cette terre d'illusion
Ils sont légions accusant d'hérésie
Ceux qui ont choisi une mentale évasion
Voit ces myriades de bombes souffler
Autant de sourire sans excuse aucune
Une vie de chien vaut rien, celle d'un gosse c'est pire
Nous dire que c'est pour le bien
C'est n'ouvrir qu'une fenetre sur un mur
Ou le billet fait papier-peint
Quand la vue est restreinte, on pense bien moins
J'irai plus loin que ça, plus loin que ce qui croient
Plus loin que cette place de parking
Ou gît mon nom gravé sur une pancarte noire
Je veux pas de leurs horizons Abyssale prison
Ou le mensonge tombe comme au temps de la mousson
Si je bois le bouillon, j'entraîne le moussaillon
Je veux pas de leurs solutions, elles ont le gout de poison
Je serai pas le bâton frappant les rejetons
Ils me feront pas croire qu'il y a que la qu'on est bon
Brandir le tison, la haine attisée, assis au coin a tiser
On se fait facilement hypnotiser une fois alcoolisé
[Refrain 2X - Akhenaton]
Tout ce qui est visible est visable, vies, cibles et mirages
Défends avec ardeur tout ce qui est miscible et bizarre
Douille et visage
Emaciés, trait visible, héritages, missiles et sillages
Missive et visa, illisible épitaphe
[Akhenaton]
Bâillonné a l'âge tendre, élevé pour usiner, a force de rien
Y voir, j'ai cru qu'a 16 ans ils allaient me fusiller
Gosse que c'bled ne veut pas reconnaître, par peur peut etre
Le béton s'est écarté, ma feuille est devenue cette formidable steppe
Aussi loin que je me rappelle
Au crépuscule, je pensais que le globe
Solaire chutait dans la mer et se noyait, déces sans appel
Laissé sans affaires, intersection vitale, ou les grands s'affairent
Seul dans ces lieux par manque d'argent ça ferme
Illuminé par l'unique faisceau naturel, dans c'monde vénal
J'ai survécu a 2 plongées en apnée dans l'Etna
Mirage matriciel ou la réussite est cruciale
Ils m'ont braqué, pris ma part du ciel
Celle qu'on voit des rues sales du poivre et du sel
Dans un jour fade, je fus l'hirondelle
Absent des marches et des murs
Au seuil d'une journée froide
Aujourd'hui ils m'inondent de ciment
Et si je mens, je tombe vivement
Ici pour du vent, on te stoppe si facilement
[Refrain - 2X]
[Freeman]
Quand j'étais petit, déja, seul, je revais de l'infini
Ou la lumiere finit ou tout s'unit
Ou personne nie, ce qu'on dit
Mais bon, ici, on n'est pas parfait
Donc j'ai avancé, au milieu d'empaffés
Coincés dans leurs cultures arriérées
Moi, je voulais m'aérer, errer
Opérer un changement qu'on verrait
Histoire de voir plus loin, que les autres
Qui serrés autour de nous
C'était normal de voir un proche qui coulait
La foi permettait seulement d'etre ailleurs
Quand on voulait méditer, mes dits c'est mon odyssée
Dans le mal, je voulais pas glisser
Je voulais hisser le bien au-dessus de tout
Car l'espace c'est le pouvoir qui contrôle, et organise
Le sens du terrain, la liberté, et le free c'est la balise
La dedans, c'est quoi que je visais
Mon mode de vie, fallais le réviser
Quitter la guigne et ses bancs, pour aller visiter les étoiles
Elles sont liées a nous comme on l'est avec nos gosses, man
Le but final, c'est d'éviter le mauvais sort qui condamne
[Refrain - 2X]
Vous avez aime le premier, vous adorez le second
Ils reviennent Imhotep, Kephren, Shurik'N, Malek Sultan, Kheops et Akhenaton
Rien que pour vous et pendant 5 minutes de Totale phrenesie musicale
Le cote obscur presente Attentat II le retour
Bang Bang, putain on sonne a ma porte
Obligez d'appuyer sur stop au magnetoscope
Juste au moment ou ça commencait a filer dur
Ou le gentil se fait decalquer contre le mur J'ouvre, je sors..
Qui s'est? C'est nous. On monte
Il me dit habille toi, on degage dans quelques secondes
Direction la frontiere pour aller a Aix
Dans un vernissage d'art contemporain
Tous dans le break Imhotep en avant, le solo sauvage est avec nous
Il y aussi Kadre Drahim, Sodi et Dope dans le coup
30 minutes apres nous arrivons a Aix
Ou l'on parle pointu, ou les jeunes sont bex
On fit une entree remarquee dans l'atelier
Les pic-assiettes sont en plein effet davant le buffet
Je vois les autres en compagnie de femmes parler de peinture
Malek s'interesse a la culture?
Ah, je suis ballone car je n'ai pas digere
Les swandishs de la soiree d'hier
Du cote de Perrier
Tout autour de moi le spectacle est dur
Culture, peinture, sculpture
Mais je vois au fond nourriture
Un coup d'epaule a droite, un coup d'epaule a gauche
Virez vous Mesdame que je m'en mette plein les poches
Je retraverse la salle pour boire un punch coco
Quand j'appercois Chil planter devant un tableau
C'est neuf? Ah, il l'a fait expres
C'est un objet de culte
Vous me ferez signe quand vous l'aurez version adulte
Car si cette chose est un tableau ma soeur de 10 ans
S'appelle Picasso Un mec s'est approche et m'a dit: 'cet auteur a du coeur.'
Ah ouais, un polonais qui utilise plus de 2 couleurs
Si je me trompes son style c'est du merdicocubico cribouillage abstrait
C'est un attentat! {3x}
Un attentat violent les deux pieds dans le plat [x2]
Quelque chose m'intrigue a quelques pas de moi
Il ya un attrouêment autour de je ne sais quoi
Je me rapproche, je jette un oeil Ou la c'est quoi ca?
C'est de l'art mon cher au cas ou vous ne le sauriez pas
Je ne vois pas ou il veut en venir
C'est pas que c'est moche
Mais il l'a peint avec l'oreille gauche?
Tout le monde me regarde d'un air indigne
Quoi? C'est pas de ma faute si c'est laid
Un autre me demande qu'est ce que tu penses de ce delire?
Je lui dis que l'auteur abuse des cigarettes qui font rire
Et j'ai pris du ketchup dans ma main droite
J'ai choisi un tableau, bien vise SPLASH!
Bien entendu il ya bien eu 5 ou 6 couillons
Les cheveux dans le genre Godefroi de Bouillon
Pour s'extasier devant la tache
'Ce peintre est un chef.'
'Admirer la perspective.'
'Ah, quel relief!'
Mon estomac me tiraille
Il faut que je ravitaille
Ma pence je localise ma cible et je m'elance
Droit sur le buffet
Arro sur les crevettes
Le saucisson 'Eh, je pourrais avoir le jambon?'
Einh? 'Euh, non non c'est bon...'
Je continu a gouter tout ce qu'il y a sur la table
Liquide ou solide tout y passe
Rien ne m'echappe
Je mords une biscotte et je sens le caviar Euuuur!
C'est un attentat! [x3]
Un attentat violent les deux pieds dans le plat [x2]
'Ne touchez pas a la radio'
Bonjour, je suis le fameux peintre en exile Stavre
Moi, c'est Chil 25 ans eleve au Battant
Voici Messir imhotep president de notre assoc
En 2 mots le boss de la rose et du matos
Mais dis moi tu schlingues de l'haleine
Ouvre la bouche et les accords de Geneve sont violes
Ainsi que 20 resolutions sur les armes chimiques
C'est bien beau d'etre artiste
Mais la douche ça existe!
Je sors des WC
Et j'ai encore les glandes
Je dois me defouler et ce sans plus attendre
Je fouille dans mes poches
J'en sors un stylo
Puis m'approche discretement d'un tableau
Je regarde autour de moi: Personne!
Le Z de Zorro ouais et je cartonne
Soudain arrive deux cretins cosmiques
'Oh genial cette lettre symbolique'
Apres avoir terorise tous ces artistes ivres
Craches des noyaux d'olive dans la tronche des convives
Apres avoir eteint, rallume, eteint, rallume, eteint, rallume les neons
On est parti et tous ces keums plein de schnouff
Une fois les portes fermees ont pousse 'ouf'
De Aix a Perrier, les concentres de lait voient
Qu'un jour ou deux ans apres I'AM fait toujours des attentats
C'est un attentat! [x3]
Un attentat violent les deux pieds dans le plat [x2]
[Akhenaton]
Et ce sont les mêmes qui payent le prix, la guerre éclate
Car aucune roquette ne fait le tri, comme la faim en temps d'pénurie
À l'abri ce qui font les traits sur les cartesignore les soucis ethniques
Résument tout à stratégie et, techniques ça y va à coup d'grands
Discours sur les marches, pour dénoncer les mauvais Tyrans
Et ériger en modèle d'expression le régime du Shah d'Iran
Disant adieu au dictateur chavirant, le comparant a Lénine
À Hitler, aux méthodes brutales de Staline, omettant
Volontairement ceux qu'la CIA façonnait, les associés
Les Noriega, Batista, Pinochet faut croire qu'pour leur
Secrétaire d'état, c'est plus cool de buter les gens dans les stades
La guerre s'est sale, Ouais !, y a plus un seul arpent pour les braves
Est ce légitime, parce qu'on voit des scènes de liesse, mais si
C'est ton fils qui perd la vie, sous le raz d'marée des bombes U.S
Qui crée les monstres d'puis 45, les mêmes connards qui
Mettent Algérie, Gongo, La Côte d'Ivoire ent'parenthèses
Le plus grand braquage de l'histoire et ils risquent même
Pas une heure de geôle, ils mentirent encore dans les liv'd'école
La vérité fond comme fond la calotte des pôles, dans leurs
Villes les ghettos tombent sous l'assaut des armes et d'l'alcool
Quelle prétention, croire qu'la démocratie les fait sauter
D'joie dans la vie, mais dis moi, quelle démocratie ?
Celle qui donne ce choix, entre la droite et la droite
Les tragédies frappent, à l'hôpital, une balle entre le foie et la rate
Un p'tit gamin gît, et là dans son char, un GI abruti
Au QI proche de 20 jouit, faisons comme le monde fait
Remercions vivement : Bush, Shell, Amco, Exxon, Powel pour leur bonté évidente
[Refrain: Shurik'n]
On dit que les temps changent
Mais peu de choses bougent
Chaque jour on sait que le mal accouche
Caché sous les couches
Pains et jeux, des flashs et du cash plein les yeux
La peur décuplées chez les vieux
Quand l'mensonge devient si rupeux
Les leurres abondent et on s'en gave et la pilule passe mieux
[Freeman]
L'ignorance c'est comme la science ça n'a pas d'borne
L'homme a tout perfectionné sur terre sauf les hommes
Il a dicté son autodestruction sans l'avoir signée
Pour l'avenir j'm'attends au pire vu qu'on a rien assimilé
L'homme est comme Dieu l'a fait et une peu pire
L'homme est le seul animal qui détruit pour l'plaisir
Fau l'saisir frère qui nous veut du bien si on n'a pas l'compte plein
L'bon teint, l'bras long et un putain d'valet dans l'salon
Ces enflures mènent la planète par le bout du nez, déboussolée
L'info d'chaque pays nous mènent à être bien isolés
D'autant qu'c'est l'frique qui mène, y'a plus d'cervelle saine
L'audimat saigne l'peu d'humanité qui restait dans nos antennes
La télé c'est comme l'histoire ça amuse avant d'intéresser
Et quand on s'y intéresse après c'est trop tard
L'onde alpha c'est la plus grande drogue au monde
Une drogue d'môme, son p'tit coin d'paradis dans une vie monotone
Des lavages d'cerveau par tonnes sans bouger à domicile
Où on voit des missiles qui tuent mais qui font pas d'mal
La guerre propre j'croyais qu'c'était un groupe d'pop en tournée
Bordel ils passaient devant des corps d'gosses déchiquetés
A c'qu'il parait ça fait partie du quota potos
A cause de quelques barils trop d'monde est partit trop tôt
Ces lésions pourront plus jamais disparaître
La raison, elle a pris un sal coup devant tant d'êtres
[Refrain x2]
[Akhenaton]
J'ai appris à aimer les secondes
Qui viennent un couteau entre les omoplates
Sourire au soleil, sous les nuages, un jour maussade
A rester droit quand la cour s'penche, langue sur le sol vomiteux
Captant l'attention des puissants
J'suis planté là des ans, épuisant, écoutant les palabres
Et raisonnements ahurissants de gens suffisants
Puis détester mon visage à l'écran, fallait livrer bataille
J'ai fui, seulement, j'crois qu'j'en ai pas eu l'cran
Celui d'porter l'poids d'être si connu
Que l'air s'dresse comme des murs
Gardés par des démons trépidants
2 m de marge c'est pas évident, la nature humaine
Retorse a fait d'moi un bonhomme hésitant
But suprême à tous, aimer, rire, vivre et rester entier
J'ai vu l'courage irradiant, pas dans l'shit mais dans l'chantier
Arrête ce char, la fumée m'a porté au paradis des lâches
Faux comme c'nuage épais
Mes responsabilités jetées dans les bras du JB
C'était sûrement la faute aux autres, enfin c'était mon idée
C'est drôle comme on change, met les valeurs au piquet
C'est glorieux comme taper un mec a terre en comité
Nos carcasses errent dans ces rues, sans sympathie
Faisant place aux coups miteux, à l'apathie, que d'lâches culs mités
Derrière nos visages, courage on rapatrie
Mettant l'feu à des voitures, on promet qu'l'on sera pas triste, on y met
La rage, la rancoeur, la haine
On s'aperçoit même pas quand nos tripes traînent par terre
Comme des milliers d'gens, j'ai été souligné, souillé
Quand mes repères ont été oubliés
Et l'esprit est la chose, la plus dramatique à perdre
Car la valeur d'un homme s'mesure au poids d'ses pensées
Enfin j'crois, t'sais, faut avancer
Car nos coeurs sur des chemins sinueux sont lancés
[Freeman]
La première image, celle qui m'saute aux yeux ?
C'est sa mère avec ses bras dirigés vers les cieux
Moi ! Pouvant rien faire, j'me sentais lâche
Pendant qu'mes potes cherchaient l'feu
Le moment où la jeunesse se gâche
Courageux ou débile ? Fils !
On s'en tape au fond, on sait rien ?
C'qui motive les êtres ? Plus rien
Plus l'temps de voir, que tous on est schizophrènes
Qu'on rêve tous, d'une autre vie avec moins d'peines
On s'pose pas d'questions avec 20 piges dans la poire
Passion, désir, était les mots clés de nos répertoires
Dire qu'il aurait pus avoir des gosses comme moi
Voir qu'la vie, c'est eux et pas nos putains d'proies
Nos ch'mins bis créent des fossés, où c'est dur de sortir
Il n'a pas vu ? Le sien au milieu des saphirs
Ni personne, d'ailleurs c'est la société qui veut ça
Ouais chacun s'occupe d'son cul, et de son chemin de croix
A cause d'cette mentalité d'merde, j'ai perdu un frère
Sur vos faces je gerbe, je pourrais jamais m'taire
Tu vois toujours dans l'même créneau cono la merde
Dégain la veut, mais c'est encré dans l'sang chez nous
Et avec ça, on vit et on n'emmerde l'monde
Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Fallait l'voir s'effondrer
Son sang, s'répandre, son corps s'détendre et nous à attendre
Que l'miracle descende, il s'est fait descendre
Combien sont fautifs ? Combien sont lâches dans ce texte ?
A vous l'compte, à vous d'voir, à vous d'répondre
[Akhenaton]
Peut on vraiment l'dire
On déambule tous un bandeau sur les yeux
Et nos jugements sont faussés
[Shurik'n]
Ils ont traîné cette pauvre vieille sur cinquante mètres
Merde, on est capable de ça c'est dur à admettre
Etaient-ce des hommes ou bien des bêtes
Leurs hauts faits en grosses lettres
N'est-ce qu'une encoche de plus sur l'être de leur crosse
Manquerait plus qu'ils prennent la grosse tête
Ça m'consterne derrière la faim, l'honneur se terre
Le coeur se tait comme ces ventres affamés
Que je me surprends à détester
Comme ces bouches restées fermées, ces bras figés
Qui n'avaient pas 2 secondes pour regonfler
Le torse d'une triste humanité
Bien sur, ça me concerne, je l'imagine alitée
Je pense aux siens que j'aurais pu en être
J'enrage rien qu'à l'idée
Qu'on puisse voir ça comme une banalité un show télé
Ou dame fatalité se fait grassement payer
À coups de mines par des cons laissés
Afrique parsemée personne s'en mêle racisme affiché
Mais tant que le shérif dit rien, personne doit broncher
Pécher originel Sodome et Gomorrhe renaît à l'abri
Du secret confessionnel comment tu veux
Que volent nos anges sans leurs ailes
Lâcheté quotidienne ça doit être dans le sang
L'air du temps, hypocrite mélodie
Clos les paupières de ses yeux que l'on maudit
Ces mots sciemment hormis je ne crois pas à ce que je lis
Ça aurait pu être ma mère merde
Ils ont traîné cette pauvre vieille sur cinquante mètres
Backstage ! La tension est à son comble
Y'a que les mecs du groupe 7, c'était le nombre
Debout avec autant de pression sur le dos
Que le bathyscaphe de Cousteau
Relax un max, Chill ça va, pas de bruit, pardi, oui
Minuit l'heure de fumer le M.I.C.
Avec la masse de nouveaux tout nouveaux morceaux
Chauds, j'aimerais que la foule dise Oh !
Dès que l'on rentre et que toutes les rampes sont allumées
2 minutes et tout le monde est prêt
Une expression verbale et deux barils d'esssence
Que l'on verse et verse verse sur les gens qui dansent
A part les textes le cross fade est un silex
S.7.7.0. bÃ'le le boomer et l'abîme
La flamme est dans le corps des danseurs
Rapidement passe dans la salle et les choeurs
{Refrain:}
Ce soir on vous met le feu
C'est nous les Marseillais {x3}
Nous n'en sommes pas arrivés là en un jour
Notre bagage n'a pas été fait en un tour
De main je m'en vais donc conter le parcours
Et croyez que le voyage ne sera pas court
Il y eut beaucoup de morceaux composés que l'on a modifiés
De rimes calculées de feuilles raturées
Et des heures passées à échantilloner
Sans savoir vraiment si cela marcherait
Et tous ces kilomètres que l'on s'est tapés
Moïse à côté de nous, n'a fait que se promener
On partait le matin tôt, tout frais
On arrivait le soir avec un bâton et des caligaes
Cela s'est répété tant et tant de fois que les stations d'essence
Ont le sourire aux lèvres dès qu'elles nous voient
Pour aller faire un concert à l'autre bout de la France
On avait l'impression que c'était le temps des transhumances
Toutes ces randonnées dans un but précis
Celui de monter sur scène, histoire de voir si
La température augmente dans le foule peu à peu
Afin que nous puissions y mettre quoi ? Le feu
{au Refrain}
Oh hisse ! Oui, enculé non
Mets tes mains bien en l'air si c'est bon
Respecte le métèque et tout ira bien
Assure le steak ou fait un chèque, la meute a faim
Partis de rien aujourd'hui parmi vous sur scène
A la force des mots sans user de danses obscènes
Saute si tu veux crie si tu le peux
On met le feu ! On met le feu ! On met le feu je veux
Des filles arrivent par ci par lÃ
Minga, hasta la vista señorita
Iam est ici pour embraser la nuit la partie
Tu veux des sous un crédit, trouve-toi un job chérie
Dieu que j'en rêve. Dieu que j'en rêve. Dieu
Donne-moi la force de foutre le feu
Aux yeux des spectateurs et des spectatrices
Expectateurs de cette voie destructrice
Donne-moi la volonté pour ensuite écouter
'IAM est dans la place' je vais
Signaler que si tu sais que l'on vient en live
Dans ta ville, vite tape le 18
Shurik'N
Putain de fil de micro qui me casse les chut
Je m'y suis pris les pieds encore un peu c'était la chute
Sinon, tout va bien chacun s'acquitte de sa tâche
A part quelques crises de folies de notre Papin du scratch
La foule répond bien tout le monde tape des mains
On envoie le prochain morceau et la oooh oh
Akhénaton tu les sent prêts là ?
Ouais, je crois qu'ils le sont, vas-y tu peux y aller
A ma droite est-ce que vous êtes prêts pour la première vague ?
Ouais !!!
A ma gauche êtes-vous prêts à vous défoncer les cordes vocales ?
Ouais !!!
Pas de problème pas de problème ça nous engraine
Ah Ah ! Ca va filer, c'est pas la peine
Le bordel on vous garantit pendant 1 heure ou 2
Ce soir, ce soir, ce soir on vous met le feeeeuuuuuu
Alors ce soir, qu'est-ce qu'il va se passer les gars
{Refrain:}
Ca brule. Appelez-les pompiers
L'encre coule, le sang se répand
La feuille buvard absorbe l'émotion, sac d'image dans ma mémoire
Je parle de ce que mes proches vivent et de ce que Je vois
Des mecs coulés par le désespoir qui partent à la dérive
Des mecs qui pour 20.000 de shit se déchirent
Je parle du quotidien, écoute bien mes phrases font pas rire
Rire, sourire, certains l'ont perdu je pense à Momo
Qui m'a dit à plus jamais, je ne l'ai revu
Tenter le diable pour sortir de la galère, t'as gagné frère
Mais c'est toujours la misère pour ce qui pousse derrière
Pousse pousser au milieu d'un champs de béton
Grandir dans un parking et voir les grands faire rentrer les ronds
La pauvreté, ça fait gamberger en deux temps trois mouvements
On coupe, on compresse, on découpe, on emballe, on vend
A tour de bras, on fait rentrer l'argent du crack
Ouais, c'est ça la vie, et parle pas de RMI ici ici ici
Ici, le rêve des jeunes c'est la Golf GTI, survet' Tachini
Tomber les femmes à l'aise comme many
Sur Scarface, je suis comme tout le monde je délire bien
Dieu merci, j'ai grandis, je suis plus malin, lui il crève à la fin
La fin, la faim, la faim justifie les moyens, 4, 5 coups malsains
Et on tient jusqu'à demain, après on verra bien
On marche dans l'ombre du malin du soir au matin
Tapis dans un coin, couteau à la main, bandit de grand chemin
Chemin, chemin, y'en a pas deux pour être un dieu
Frapper comme une enclume, pas tomber les yeux, I'envieux en veut
Une route pour y entrer deux pour s'en sortir, 3/4 cuir
Réussir, s'évanouir, devenir un souvenir
Souvenir être si jeune, avoir plein le répertoire
Des gars rayés de la carte qu'on efface comme un tableau tchac! c'est le noir
Croire en qui, en quoi, les mecs sont tous des miroirs
Vont dans le même sens, veulent s'en mettre plein les tiroirs
Tiroir, on y passe notre vie, on y finit avant de connaître l'enfer
Sur terre, on construit son paradis
Fiction, désillusion trop forte, sors le chichon
La réalité tape trop dur, besoin d'évasion
Evasion, évasion, effort d'imagination, ici tout est gris
Les murs, les esprits, les rats la nuit
On veut s'échapper de la prison, une aiguille passe, on passe à l'action
Fausse diversion, un jour tu pètes les plombs
Les plombs, certains chanceux en ont dans la cervelle
D'autres se les envoient pour une poigne de biftons, guerre fraternelle
Les armes poussent comme la mauvaise herbe
L'image du gangster se propage comme la gangrène sème ses graines
Graines, graines, graine de délinquant qu'espèriez-vous? Tous jeunes
On leur apprend que rien ne fait un homme à part les francs
Du franc tireur discret au groupe organisé, la racine devient champs
Trop grand, impossible a arrêter
Arrêté, poisseux au départ, chanceux à la sortie
On prend trois mois, le bruit court, la réputation grandit
Les barreaux font plus peur, c'est la routine, vulgaire épine
Fine esquisse à l'encre de Chine, figurine qui parfois s'anime
S'anime, animé d'une furieuse envie de monnaie
Le noir tombe, qu'importe le temps qu'il fait, on jette les dés, faut flamber
Perdre et gagner, rentrer avec quelques papiers en plus
Ça aidera, personne demandera d'où ils sont tombés
Tomber ou pas, pour tout, pour rien on prend le risque, pas grave cousin
De toute façon dans les deux cas, on s'en sort bien
Vivre comme un chien ou un prince, y'a pas photo
On fait un choix, fait griller le gigot, briller les joyaux
Joyaux, un rêve, plein les poches mais la cible est loin, la flèche
Ricoche, le diable rajoute une encoche trop moche les mecs cochent
Leur propre case, décochent pour du cash, j'entends les cloches, les coups de
pioche Creuser un trou, c'est trop fastoche
Fastoche, facile le blouson du bourgeois docile des mêmes la hantise
Et porcelaine dans le pare-brise
Tchac! rasoir sur le sac à main, par ici les talbins
Ça c'est toute la journée, lendemain, après lendemain
Lendemain? C'est pas le problème, on vit au jour le jour
On n'a pas le temps ou on perd de l'argent, les autres le prennent
Demain, c'est loin, on n'est pas pressé, au fur et à mesure
On avance en surveillant nos fesses pour parler au futur
Futur, le futur ne changera pas grand-chose, les générations prochaines
Seront pires que nous, leur vie sera plus morose
Notre avenir, c'est la minute d'après le but, anticiper
Prévenir avant de se faire clouer
Clouer, clouer sur un banc rien d'autre à faire, on boit de la bière
On siffle les gazières qui n'ont pas de frère
Les murs nous tiennent comme du papier tue-mouches
On est là, jamais on s'en sortira, Satan nous tient avec sa fourche
Fourche, enfourcher les risques seconde après seconde
Chaque occasion est une pierre de plus ajoutée à nos frondes
Contre leurs lasers, certains désespèrent, beaucoup touchent terre
Les obstinés refusent le combat suicidaire
Cidaire, sidérés, les dieux regardent, l'humain se diriger vers le mauvais
Côté de l'éternité d'un pas décidé
Préfèranr rôder en bas en haut, on va s'emmerder
Y'a qu'ici que les anges vendent la fumée
Fumée, encore une bouffée, le voile est tombé
La tête sur l'oreiller, la merde un instant estompée
Par la fenêtre, un cri fait son entrée, un homme se fait braquer
Un enfant se fait serrer, pour une Cartier menotté
Menotté, pieds et poings liés par la fatalité
Prisonnier du donjon, le destin est le geôlier
Le teurf l'arène on a grandit avec les jeux
Gladiateur courageux, mais la vie est coriace, on lutte comme on peut
Dans les constructions élevées
Incompréhension, bandes de gosses soi-disant mal élevés
Frictions, excitation, patrouilles de civils
Trouille inutile, légendes et mythes débiles
Haschich au kilo, poètes armés de stylo
Réserves de créativité, hangars, silos
Ça file au Bloc 20, pack de Heineken dans les mains
Oublier en tirant sur un gros joint
Princesses d'Afrique, fille mère, plastique
Plein de colle, raclo à la masse lunatique
Economie parallèle, équipe dure comme un roc
Petits Don qui contrôlent grave leurs spots
On pète la Veuve Cliquot, parqués comme à Mexico
Horizons cimentés, pickpockets, toxicos
Personnes honnêtes ignorées, superflics, Zorros
Politiciens et journalistes en visite au zoo
Musulmans respectueux, pères de famille humbles
Baffles qui blastent la musique de la jungle
Entrées dévastées, carcasses de tires éclatées
Nuée de gosses qui viennent gratter
Lumières oranges qui s'allument, cheminées qui fument
Parties de foot improvisées sur le bitume
Golf, VR6, pneus qui crissent
Silence brisé par les sirènes de police
Polos Façonnable, survêtements minables
Mères au traits de caractère admirables
Chichon bidon, histoires de prison
Stupides divisions, amas de tisons
Clichés d'Orient, cuisine au piment
Jolis noms d'arbres pour des bâtiments dans la forêt de ciment
Désert du midi, soleil écrasant
Vie la nuit, pendant le mois de Rhamadhan
Pas de distraction, se créer un peu d'action
Jeu de dés, de contrée, paris d'argent, méchante attraction
Rires ininterrompus, arrestations impromptues
Maires d'arrondissement corrompus
Marcher sur les seringues usagées, rêver de voyager
Autoradios en affaire, lot de chaînes arrachées
Bougre sans retour, psychopathe sans pitié
Meilleurs liens d'amitié qu'un type puisse trouver
Génies du sport faisant leurs classes sur les terrains vagues
Nouvelles blagues, terribles techniques de drague
Individualités qui craquent parce que stressées
Personne ne bouge, personne ne sera blessé
Vapeur d'éther, d'eau écarlate, d'alcool
Fourgon de la Brink's maté comme le pactole
C'est pas drôle, le chien mord enfermé dans la cage
Bave de rage, les barreaux grimpent au deuxième étage
Dealer du hashich, c'est sage si tu veux sortir la femme
Si tu plonges, la ferme, y'a pas de drame
Mais l'école est pas loin, les ennuis non plus
Ça commence par des tapes au cul, ça finit par des gardes à vue
Regarde la rue, ce qui change? Y'a que les saisons
Tu baves du béton, crache du béton, chie du béton
Te bats pour du laiton,mais est-ce que ça rapporte
Regrette pas les biftons quand la BAC frappe à la porte
Trois couleurs sur les affiches nous traitent comme des bordilles
C'est pas Manille OK, mais les cigarettes se torpillent
Coupable innocent, ça parle cash, de pour cent
Oeil pour oeil, bouche pour dent, c'est stressant
Très tôt, c'est déjà la famille dehors, la bande à Kader
Va niquer ta mère, la merde au cul, ils parlent déjà de travers
Pas facile de parler d'amour, travail à l'usine
Les belles gazelles se brisent l'échine dans les cuisines
Les élus ressassent rénovation ça rassure
Mais c'est toujours la même merde, derrière la dernière couche
De peinture, feu les rêves gisent enterrés dans la cour
A douze ans conduire, mourir, finir comme Tupac Shakur
Mater les photos, majeur aujourd'hui, poto
Pas mal d'amis se sont déjà tués en moto
Une fois tu gagnes, mille fois tu perds, le futur c'est un loto
Pour ce, je dédie mes textes en qualité d'ex-voto, mec
Ici t'es jugé à la réputation forte
Manque-toi et tous les jours les bougres pissent sur ta porte
C'est le tarif minimum et gaffe
Ceux qui pèsent transforment le secteur en oppidum
Gelé, l'ambiance s'électrise, y'a plein de places assises
Béton figé fait office de froide banquise
Les gosses veulent sortir, les "non" tombent comme des massues
Les artistes de mon cul, pompent les subventions des SU
Tant d'énergie perdue pour des préjugés indus
Les décideurs financiers plein de merde dans la vue
En attendant, les espoirs foirent, capotent, certains rappent
Les pierres partent, les caisses volées dérapent
C'est le bordel au Lycée, dans les couloirs on ouvre les extincteurs
Le quartier devient le terrain de chasse des inspecteurs
Le dos à un oeil car les eaux sont truffées d'écueils
Recueille le blé, on joue aux dés dans un sombre cercueil
C'est trop, les potos chient sur le profil Roméo
Un tchoc de popo, faire les fils et un bon rodéo
La vie est dure, si on veut du rêve
lls mettent du pneu dans le shit et te vendent ça Ramsellef
Tu me diras "ça va, c'est pas trop"
Mais pour du tcherno, un hamidou quand on n'a rien, c'est chaud
Je sais de quoi je parle, moi, le batard
J'ai du fêter mes vingt ans avec trois bouteilles de Valstar
Le spot bout ce soir qui est le King
D'entrée, les murs sont réservés comme des places de parKing
Mais qui peut comprendre la mène pleine
Qu'un type a bout frappe sec poussé par la haine
Et qu'on ne nait pas programmé pour faire un foin
Je pense pas à demain, parce que demain c'est loin
Come On, Everybody!
Get on, with your party!
And don't let nobody say you're wrong.
O.K.
So you've lost control,
But they'll never steal your soul
No way!
That they're gonna spoil your fun.
Greedy men, in far off places,
Don't be afraid to show your faces.
We know what you've done is wrong,
But clap your hands, and sing along now!
Don't even bother, to let us know,
When you flick the switch and stop the show,
Because the party has begun,
And we'll still be dancing, as-you-run-now!
Oh no, don't think that I'm not scared,
Oh no, don't think that I'm prepared.
I just take each day as it comes,
Because it may - it may -,
It may be the last one!
I know they don't care about me,
I ain't got no money, ain't a V.I.P.
And I know they don't care about you,
(Blue), every day it seems my smile's a little harder
And every day, I seem to laugh a little less
Living this way, it seems my sky's a little darker
You went away and left me lonely in success
(Can't you see I'm falling apart) (Repeat)
Can't you see what's happenin' to me
Take this hand and show my fingers where my heart is
Understand, you may just save me from despair
Watch this man, you'll see he can't stop what he has started
Take this hand, you'll see right now there's no-one there
(Can't you see I'm falling apart)
You laugh at me as I fall
(Can't you see I'm falling apart)
Just tell me, tell me, give me one good reason
Armed with love, I could save my heart
But on my own I just can't make it
I'm too weak to fight, so take it
Armed with love, I could save my heart
But instead I watch you die
Armed with love, I could save my heart
But on my own I just can't make it
I'm too weak to fight, so take it
Armed with love, I could save my heart
But instead I watch you die
Armed with love, I could save my heart
But on my own I just can't make it
I'm too weak to fight, so take it
Armed with love, I could save my heart
Tell me why an I so blue.
Tell me why an I so blue.
Foreign skys
Blinded me
To empty jaws
Across the ocean
So sure, so wrong
You sang me a simple tune
I took it for a song
Save me now
And tell me why you have to
Never knew was as good as gone
As good as gone
I longed to love you
Really the part you see there's something you should go
I really think you'd go
Because today I could have sworn I heard you say
I love you, I want you, I need to be with you today
I saw something in your face
Stay here, beside me, I need your love to hide me
And now you've gone away
You left me crying' like a baby
Let me take you to the place
Where membership's a smiling face,
Brush shoulders with the stars.
Where strangers take you by the hand,
And welcome you to wonderland -
From beneath their panamas...
Club Tropicana, drinks are free,
Fun and sunshine - there's enough for everyone.
All that's missing is the sea,
But don't worry, you can suntan!
Castaways and Lovers meet,
Then kiss in Tropicana's heat,
Watch the waves break on the bay.
Soft white sands, a blue lagoon,
Cocktail time, a summer's tune,
A whole night's holiday!
Pack your bags,
And leave tonight.
Don't take your time,
Gotta move your feet, don't you miss the flight!
Cool, cool, cool, cool
I'm just a love machine
And I won't work for nobody but you,
I'm just a love machine,
A huggin', kissin' friend.
I think it's high time you knew,
Whenever I think of you,
My mind blows a fuse.
When I look in you eyes,
My meter starts to rise, and I become confused.
My voltage regulator cools,
When I'm sitting next to you,
Electricity starts to flow,
And my indicator starts to glow - wooo
Na, na na na na, na na na na, woo-woo-wooo
Na, na na na na, na na na na, na naaah
I'm gentle as a lamb, I'm not that hard to program,
There's no way that you can lose,
My chassis fits like a glove,
I've got a button for love,
That you have got-to-use.
If you look into my file,
I am sure you can find out how,
To turn me on just set my dial,
And let me love you for a little while - ooh
Na, na na na na, na na na na, woo-woo-wooo