Il y a deux semaines, le préfet de l’Isère annonçait la fermeture soudaine des centres d’hébergement d’urgence restés ouverts à la fin du dispositif hivernal. 600 personnes, pour l’essentiel des migrant-e-s, demandeurs-euses d’asile ou de titres de séjour, sont concerné-e-s par cette fermeture et pourraient se retrouver à la rue dans les jours qui viennent. Lire cet article à ce sujet.
Depuis, diverses organisations se mobilisent. La CISEM, coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants, a envoyé un courrier à la ministre du logement et au préfet pour leur rappeler qu’expulser des hébergé-e-s des centres d’accueil est illégal et que "régler le problème de la saturation des hébergements d’urgence par des expulsions qui détruisent la vie de personnes déjà en difficulté est une fausse solution totalement inhumaine", et que la seule issue est la régularisation des sans papiers. Voir la lettre de la CISEM.
De leur côté, les premier-e-s concerné-e-s ont décidé de s’organiser et de faire une marche de protestation le vendredi 28 juin, que le préfet n’a pas autorisée sous prétexte d’autres gros événements ayant lieu le même jour.
Mais la mobilisation des manifestant-e-s n’est pas retombée, et cette marche aura finalement bien lieu
Vendredi 5 juillet à 14h
de Félix Poulat à la préfecture