Pour les articles homonymes, voir
Jalabert.
Laurent Jalabert (dit "Jaja" ou "Le panda"), né le 30 novembre 1968 à Mazamet, est un ancien coureur cycliste français, professionnel de 1989 à 2002 et actuel sélectionneur de l'équipe de France. Il fut notamment numéro un mondial de sa discipline de 1995 à 1997 et en 1999 et remporta dans sa carrière 138 victoires. Coureur très complet, il débute sa carrière comme sprinteur, puis remporte plusieurs classiques, dont Milan-San Remo en 1995 et le Tour de Lombardie en 1997, ainsi que des courses d'une semaine, comme Paris-Nice, trois fois, le Tour du Pays basque, le Tour de Catalogne et le Tour de Romandie. Sur le terrain des grands tours, il a remporté le Tour d'Espagne en 1995, le classement par points des trois grands tours et le classement de la montagne de deux d'entre eux. Il a terminé 4e du Tour de France en 1995.
Son frère, Nicolas, fut aussi coureur cycliste professionnel.
[modifier] Carrière sportive
Laurent Jalabert, présent à l'arrivée du Tour d'Alsace au
Ballon d'Alsace (68) 2005
[modifier] Le sprinteur : 1989-1994
Vainqueur du championnat de France militaire en 1988, et après avoir séjourné en amateurs à l'US Montauban Cyclisme 82, Laurent Jalabert passe professionnel en 1989 dans l'équipe Toshiba. Il s'illustre tout d'abord par des performances au sprint. Dès sa première saison, à seulement 20 ans, il remporte ainsi le Tour d'Armorique et une étape du Tour du Limousin, et termine troisième du Trophée Luis Puig. L'année suivante, il remporte Paris-Bourges et une étape du Circuit de la Sarthe.
La même année, Jalabert réussit ses premières performances au niveau international. Il termine deuxième de la Classique de Saint-Sébastien derrière Miguel Indurain, troisième du Tour de la Communauté européenne, dont il remporte le classement par points, et sixième du championnat du monde sur route. Il participe également au Tour d'Espagne, où il ne remporte pas d'étape, mais termine deuxième du classement par points, prouvant sa grande régularité au sprint.
En 1991, Jalabert ne remporte qu'une victoire, sur une étape des Quatre jours de Dunkerque, qu'il termine deuxième, mais s'illustre sur de nombreuses courses de la Coupe du monde. Deuxième du Championnat de Zurich derrière Johan Museeuw, quatrième de la Clasica San Sebastian, septième de l'Amstel Gold Race, huitième du Tour de Lombardie il prouve ses qualités sur des reliefs difficiles. Mais septième de Paris-Tours et neuvième du Tour des Flandres, il prouve qu'il est capable de s'illustrer aussi sur les parcours pavés ou réservés aux sprinteurs. Sa polyvalence et sa régularité lui valent la deuxième place au classement final de la Coupe du monde, dont il n'a remporté aucune épreuve, et la 16e place au classement FICP.
La même année, il prend part pour la première fois au Tour de France. Toujours sans remporter une seule étape, il termine deuxième du classement par points, devancé seulement par Djamolidine Abdoujaparov. Lors de la neuvième étape arrivant à Rennes, il figure parmi le groupe d'échappés qui se disputera la victoire. Il est le meilleur sprinteur du groupe et bénéficie de la présence de son équipier Henri Abadie. Il ne parvient cependant pas à contrer efficacement l'attaque du Brésilien Mauro Ribeiro sous la flamme rouge. Au prix d'un long sprint, il échoue derrière la roue du Brésilien vainqueur et prend la deuxième place.
Après son transfert chez ONCE, 1992 est enfin une année de victoires pour Jalabert. Il remporte une étape de la Bicyclette basque et trois étapes du Tour de Catalogne avant de prendre le départ du Tour de France, dont il gagne la 6e étape à Bruxelles et le maillot vert du classement par points devant Johan Museeuw. En août, il remporte encore trois étapes du Tour de Burgos.
Jalabert s'illustre aussi sur les courses d'un jour. Il termine huitième de Milan-San Remo, une des rares grandes classiques où il ne s'était pas encore illustré, puis, en fin de saison, deuxième de la Wincanton Classic derrière l'Italien Massimo Ghirotto, et surtout du Championnat du monde derrière le tenant du titre Gianni Bugno. Il termine l'année 5e de la Coupe du monde et 8e du classement FICP, mais sa victoire d'étape sur le Tour reste sa seule grande victoire.
Jalabert le sprinteur est au sommet de son art. Il cumule 18 victoires en 1993, dont 16 obtenues en Espagne. Il remporte notamment le Challenge de Majorque, le Trophée Luis Puig, le Tour de la Rioja, deux étapes de Paris-Nice et deux étapes du Tour de Catalogne. Il remporte également deux étapes du Tour d'Espagne pour sa deuxième participation. Sur les classiques, sa saison est moins brillante que les deux précédentes, marquée surtout par une quatrième place sur Milan-San Remo.
En 1994, il remporte notamment une étape du Tour du Pays basque, qu'il termine septième, et une étape du Tour de Catalogne. Il remporte surtout 7 étapes sur le Tour d'Espagne, dont la 1e et la 20e et dernière. Il remporte le classement par points devant le vainqueur de la course, Tony Rominger, qui gagne 6 étapes. A eux deux, Jalabert et Rominger remportent 13 étapes sur les 21 que compte ce Tour d'Espagne. Trois mois plus tard, Jalabert chute gravement au cours de la première étape du Tour de France à Armentières. Il tombe après le Belge Wilfried Nelissen qui percute un policier qui s'est avancé sur la chaussée pour prendre une photo[1]. Il est grièvement blessé, reste plusieurs semaines hospitalisé, et ne reprend la compétition qu'en octobre, lors de la classique Paris-Tours dont il prend la huitième place[2].
[modifier] Le coureur complet : 1995-1999
[modifier] 1995 : premières classiques et victoire sur la Vuelta
L'année suivante marque un tournant dans la carrière de Laurent Jalabert. Sprinteur occasionnel désormais, il remporte cette année-là ses premières classiques, Milan-San Remo et la Flèche wallonne mais surprend aussi sur les courses par étapes, remportant notamment Paris-Nice et le Tour d'Espagne. Cette polyvalence fait de Laurent Jalabert le meilleur coureur cycliste au monde cette année-là.
Dès février, Jalabert termine deuxième du Tour de la Communauté valencienne, derrière son coéquipier Alex Zülle[3]. Lors de Paris-Nice, il est dominé dans les sprints par Wilfried Nelissen, mais une échappée lui permet de remporter la 2e étape et de prendre la tête du classement général. Son équipe, menée par Alex Zülle, contrôle la suite de la course. Jalabert termine deuxième de la 7e étape, puis prend à nouveau la deuxième place du contre-la-montre final derrière Vladislav Bobrik. Il remporte la course avec 1 min 40 s d'avance sur Bobrik. Il s'agit de la première victoire de Jalabert sur une grande course par étapes. Au cours de la course, il commente ce nouveau statut de leader pour les courses par étapes : « je fais plus d'efforts que d'habitude sur cette course. Je cours désormais comme un leader, plutôt que comme un sprinteur qui cherche à en garder sous la pédale pour le final[4]. »
Le 18 mars, Jalabert remporte sa première grande classique, Milan-San Remo, devant Maurizio Fondriest[5]. Une semaine plus tard, il participe au Critérium international dans sa région natale : il remporte la première étape au sprint, puis la seconde au sommet du Pic de Nore face à Bobrik. Il termine enfin troisième du contre-la-montre final, et remporte la course avec 32 secondes d'avance sur Bobrik. Cette victoire fait de Jalabert le premier coureur à remporter trois grandes courses de début de saison consécutivement[6].
En avril, Jalabert est absent des classiques flandriennes, au cours desquelles Johan Museeuw lui reprend la première place de la Coupe du monde. Pendant ce temps, il court en Espagne et se classe deuxième du Tour du Pays basque derrière Zülle[7] et remporte le jour de Paris-Roubaix le Grand Prix d'Amorebieta[8]. Trois jours plus tard, Il gagne la Flèche wallonne : à trente kilomètres de l'arrivée, il s'échappe avec Evgueni Berzin et Maurizio Fondriest. Il distance Berzin dans l'ascension du mur de Huy et devance Fondriest au sprint, comme à San Remo, un mois plus tôt[9]. Il remporte ainsi sa deuxième grande course d'un jour. Cette victoire fait de Jalabert le favori de Liège-Bastogne-Liège, quatre jours plus tard. Après une attaque infructueuse dans la côte de Stockeu à 85 km de l'arrivée, il termine à la quatrième place[10]. Il ne participe pas à l'Amstel Gold Race[11].
Jalabert retrouve le terrain des courses par étapes au mois de mai. Après avoir terminé sixième du Grand Prix du Midi libre, remporté par Miguel Indurain[12], il termine sa préparation pour le Tour de France au Tour de Catalogne. Il prend la troisième place du prologue, remporte la première étape et s'empare de la tête du classement général, qu'il ne quitte plus jusqu'à l'arrivée, remportant également la dernière étape. Il gagne ce Tour de Catalogne avec 46 secondes d'avance sur son coéquipier Melchor Mauri[13]. Ses performances du début de saison et cette victoire en font un des favoris du Tour, où il partage avec Zülle le leadership de l'équipe ONCE[14].
28e du prologue du Tour[15], Jalabert profite des bonifications lors des sprints intermédiaires et des arrivées d'étapes pour prendre le maillot jaune dès la deuxième étape, à Vitré, un an jour pour jour après sa chute à Armentières[16]. Il le conserve à l'issue du contre-la-montre par équipes, qu'ONCE termine deuxième[17], mais le perd le lendemain au Havre à la suite d'une chute dans le final, qui lui fait perdre cinquante secondes[18]. L'accumulation des places d'honneur et bonifications (2e à Lannion et Charleroi) permet à Jalabert de prendre le maillot vert, mais pas le maillot jaune[19]. Il prend la sixième place de la 8e étape contre-la-montre, et recule alors à la sixième place du classement, à 2 min 47 s de Miguel Indurain[20]. Dans les Alpes, Jalabert termine treizième à La Plagne, à sept minutes de Zülle et cinq d'Indurain[21], puis septième à L'Alpe d'Huez, à plus d'une minute d'Indurain, après avoir attaqué dès l'ascension du col de la Croix-de-Fer, à 75 km de l'arrivée[22]. Il perd ainsi dans les Alpes près de sept minutes supplémentaires sur Indurain mais maintient sa sixième place[23]. Le 14 juillet, lors de la 12e étape, il s'échappe à 200 km de l'arrivée avec 5 autres coureurs, dont son coéquipier Melchor Mauri, 8e du classement. Avec l'aide de Mauri, Jalabert préserve une avance de plus de cinq minutes sur ses adversaires, remporte l'étape à Mende et prend la troisième place du classement général, derrière Indurain et Zülle[24]. Dépassé par Bjarne Riis dans les Pyrénées, terminant septième à Guzet-Neige[25], dixième à Cauterets[26], puis septième du contre-la-montre final au lac de Vassivière[27], Jalabert prend la quatrième place finale du Tour de France, et remporte un deuxième maillot vert devant Djamolidine Abdoujaparov[28].
En août, Jalabert termine sixième de la septième manche de la Coupe du monde, la Leeds International Classic[29], puis quatrième de la huitième, la Clasica San Sebastian, après que son échappée avec Lance Armstrong est reprise à 4 km de l'arrivée[30]. Il occupe alors la deuxième place de la Coupe du monde derrière Johan Museeuw, mais perd toute chance de remporter le classement final lorque Museeuw remporte la manche suivante, le Grand Prix de Zurich[31].
Après avoir remporté une étape du Tour de Galice[32], Jalabert participe au Tour d'Espagne, qui se dispute pour la première fois en septembre, et dont Zülle et lui sont parmi les principaux favoris[33]. il termine cinquième du prologue, puis attaque à deux kilomètres de l'arrivée de la 3e étape à Alto del Naranco, où il remporte l'étape et prend le maillot amarillo de leader. Se mêlant aux sprints massifs, il accumule les bonifications et remporte même la 5e étape[34], tandis qu'une intoxication alimentaire le débarasse de la concurrence interne de Zülle[35]. Deuxième du contre-la-montre de la 7e étape derrière Abraham Olano, il préserve son maillot amarillo pour 6 secondes face à l'Espagnol. Dans la 8e étape, il attaque à soixante kilomètres de l'arrivée à Avila. Il distance en montagne Richard Virenque et Marco Pantani et remporte l'étape avec plus de trois minutes d'avance sur le second. Jalabert dispose alors de plus de cinq minutes d'avance sur Olano et est en tête de tous les classements annexes[35]. Il termine encore deuxième de la 12e étape, offrant la victoire à l'échappé Bert Dietz, puis remporte les 15e et 17e étapes à Barcelone et Luz-Ardiden[36]. Cinquième du contre-la-montre final remporté par Olano, Jalabert remporte la Vuelta avec quatre minutes d'avance sur Olano, ainsi que les classements par points et du meilleur grimpeur[37].
Au sommet de son art, Jalabert remporte 30 victoires en 1995, termine la saison à la première place du classement UCI, et est élu « Vélo d'or mondial » par la presse internationale[38]. Il termine non-classé à la Coupe du monde, faute d'avoir terminé assez d'épreuves[39].
[modifier] 1996 : échecs sur le Tour et la Vuelta
La saison 1996 est marquée pour Jalabert par une succession de blessures et de maladies qui l'empêchent d'atteindre ses principaux objectifs, mais malgré lesquels il préserve sa première place mondiale. Sa saison débute mal : il chute à l'entraînement en décembre[40] et doit être opéré d'une fracture du scaphoïde qui menace son début de saison[41]. Il peut finalement reprendre la compétition dès le Challenge de Majorque et fait des classiques ardennaises son objectif pour le début de saison[42] avant de se concentrer sur le Tour, où il est parfois présenté comme le principal rival d'Indurain[43].
En février, il remporte en solitaire la Classic Haribo[44]. Sur le Tour de la Communauté valencienne, il remporte la première étape devant Lance Armstrong, termine sur le podium de trois autres, et remporte l'épreuve devant quatre de ses coéquipiers[45]. Sur Paris-Nice, Jalabert remporte la troisième étape à Chalvignac puis la quatrième à Millau, distançant chaque fois Lance Armstrong dans les trois derniers kilomètres de la montée finale[46][47]. Il termine encore deuxième le lendemain, et malgré une chute dans une descente lors de la sixième étape, conserve la tête du classement général jusqu'au contre-la-montre final. Il y prend la troisième place derrière Chris Boardman et Lance Armstrong et remporte son deuxième Paris-Nice consécutif avec 43 s d'avance sur Armtrong et 47 sur Boardman, ainsi que le classement par points de l'épreuve[47]. Une blessure au genou consécutive à sa chute le contraint néanmoins à renoncer à défendre ses titres à Milan-San Remo et au Critérium international[48][49].
Il reprend la compétition au Grand Prix d'Estella, qu'il termine deuxième derrière Zülle[50], puis participe au Tour du Pays basque, où il s'impose au sprint dès la première étape[51]. Il occupe encore la troisième place à la veille de l'arrivée, mais finit treizième, perdant près de deux minutes sur Francesco Casagrande au cours des deux dernières demi-étapes[52]. Toujours handicapé par sa blessure au genou, il manque les classiques ardennaises[53] et participe sans succès au Tour d'Aragon[54].
Après une interruption de cinq semaines, Jalabert reprend au Grand Prix du Midi libre. Il en remporte la deuxième étape à Mazamet[55], puis la cinquième au sommet du Mont Saint-Clair à Sète, et s'adjuge le classement général devant Laurent Brochard et Richard Virenque[56]. Il continue sa préparation pour le Tour de France à la Classique des Alpes, sa première confrontation de l'année avec Indurain, qu'il remporte devant Luc Leblanc et Inigo Cuesta[57], puis au Critérium du Dauphiné libéré. Il y termine dixième du prologue[58], puis prend la tête du classement général lorsqu'il termine deuxième derrière Richard Virenque au sommet du mont Ventoux. Quatrième de la 5e étape contre-la-montre remportée par Indurain, il préserve un avantage de trois secondes sur l'Espagnol, mais lui cède la première place à l'issue de l'étape suivante, et abandonne finalement la course au cours de la 7e et dernière étape[59], ce qui sème le doute sur sa forme à l'approche du Tour[60]. Il se rassure cependant en remportant le 18 juin à Mazamet la Route du Sud devant Giuseppe Guerini[61].
Jalabert, qui doit à nouveau partager le leadership de la ONCE avec Alex Zülle, se montre confiant à l'approche du Tour[62]. Il termine huitième du prologue remporté par Zülle[63]. Cependant, souffrant d'une gastroentérite dans les Alpes, il est lâché dès l'ascension du col de la Madeleine, et perd près de treize minutes à l'arrivée aux Arcs[64][65]. Il en perd six nouvelles dans le contre-la-montre du lendemain à Val d'Isère[66], puis neuf autres lors de la 9e étape menant à Sestrières[67]. Alors qu'il est 33e du classement général, il abandonne au cours de la 10e étape[68]. Après cet échec, Laurent Jalabert est sélectionné pour les Jeux Olympiques d'Atlanta, où termine 21e de la course en ligne[69] et 13e du contre-la-montre[70]. De retour en Europe, il prend la dixième place de la Clasica San Sebastian[71] et la troisième du Tour de Galice derrière Abraham Olano et Andreï Tchmil[72], puis termine à nouveau dixième lors du Grand Prix de Suisse[73].
En septembre, Jalabert défend son titre sur le Tour d'Espagne, où Zülle et lui sont opposés entre autres à Indurain et Rominger[74]. En début d'épreuve, il obtient plusieurs places d'honneur au sprint, et remporte notamment la 3e étape[75]. Il prend ainsi la tête du classement général, qu'il abandonne à Fabio Baldato à l'issue de la 6e étape, et termine la première semaine avec plus d'une minute d'avance sur Indurain et huit sur Rominger. Lors du premier contre-la-montre à Avila, Jalabert termine cinquième, et se retrouve troisième du classement général derrière Zülle et Indurain, et devant deux autres de ses coéquipipers[76]. Lors de la 12e étape, il distance Indurain dans l'ascension de l'alto del Naranco, et prend la deuxième place[77]. Le lendemain, Zülle laisse la victoire à Jalabert au sommet des lacs de Covadonga, tandis qu'Indurain abandonne[78]. Les deux coéquipiers occupent les deux premières places avec quatre minutes d'avance sur Laurent Dufaux, troisième, et maintiennent. Les trois hommes terminent ensemble lors des étapes de montagne suivantes, Jalabert terminant quatrième à Cabarceno[79], troisième à Alto Cruz de la Demanda[80] et troisième à Cerler[81]. Cependant, lors de la 19e étape menant à Avila, le Français est handicapé par une intoxication alimentaire et perd 25 minutes[82]. Malgré sa troisième place lors du contre-la-montre final[83], Jalabert ne peut terminer que 19e de cette Vuelta remportée par Zülle devant Dufaux et Rominger. Il remporte cependant le classement par points pour la troisième fois consécutive[84].
En octobre, Jalabert obtient plusieurs places d'honneur sur les courses d'un jour : il termine cinquième de Paris-Tours au sprint[85], septième du Championnat du monde à Lugano[86], troisième de Milan-Turin[87] et neuvième du Tour de Lombardie[88]. Ces résultats lui permettent de préserver in extremis la première place du classement UCI face à Zülle[89]. Il termine l'année avec 14 victoires[90].
[modifier] 1997 : nouvelles classiques et champion du monde du contre-la-montre
En 1997, Jalabert fait toujours du Tour et de la Vuelta ses objectifs[91], mais espère aussi remporter une nouvelle classique[92]. Dès février, il gagne une nouvelle étape et, pour la deuxième fois, le classement général du Challenge de Majorque[93] et termine troisième du Tour du Haut-Var[94]. Sur le prologue de Paris-Nice, il remporte la première victoire contre-la-montre de sa carrière[95]. Il termine troisième des 4e et 5e étape, puis attaque lors de la 6e étape dans l'ascension du mont Ventoux, et remporte l'étape à Sisteron devant Laurent Dufaux. Septième du contre-la-montre final, Jalabert remporte Paris-Nice pour la troisième fois consécutive, avec une minute d'avance sur Dufaux[92]. Favori de Milan-San Remo, il chute dans le sprint final avec l'autre grand favori, Johan Museeuw, ouvrant la voie à Erik Zabel[96]. La semaine suivante, au Critérium international, il favorise la victoire de son coéquipier Marcelino Garcia au sommet du pic de Nore, et termine deuxième de l'étape et du classement général[97].
En avril, Jalabert participe au Tour des Flandres pour la première fois depuis 1994. Il fait forte impression, attaquant à plusieurs reprises, mais perd pied dans le Paterberg et termine 82e[98]. Dès le lendemain, il prend part au Tour du Pays basque : il gagne la deuxième étape, attaque sans succès dans la troisième, et gagne la quatrième après une offensive d'équipe lancée à 70 km de l'arrivée. Jalabert occupe alors la tête du classement général mais la perd dans le contre-la-montre final au profit de Zulle, vainqueur de l'étape. Comme en 1995, le Suisse remporte l'épreuve devant son coéquipier[99]. De retour sur le terrain des classiques, Jalabert remporte pour la deuxième fois la Flèche wallonne, attaquant à 28 km de l'arrivée avant de distancer Luc Leblanc dans le mur de Huy[100]. Grand favori de Liège-Bastogne-Liège quatre jours plus tard[101], il s'échappe avec Zülle et Michele Bartoli, mais termine deuxième, battu par Bartoli malgré la supériorité numérique des coureurs de ONCE[102]. Une semaine plus tard, il termine septième de l'Amstel Gold Race pour sa première participation depuis sa chute en 1991 et prend la troisième place de la Coupe du monde[103].
Jalabert décide d'éviter le Critérium du Dauphiné libéré dans sa préparation pour le le Tour de France, préférant le Tour des vallées minières[104], le Tour du Luxembourg et le Tour de Suisse[105][106]. Il n'y obtient aucun résultat notable, et abandonne au cours de la dernière étape du Tour de Suisse[107]. Il aborde ainsi le Tour avec moins d'ambitions que les années précédentes[108]. Il termine 22e du prologue[109] et aborde les Pyrénées à la huitième place du classement général, devant Bjarne Riis[110], mais perd près de vingt-cinq minutes au cours des deux premières étapes de montagne[111]. Incapable de peser sur le Tour, il termine à la 43e place à Paris[112]. À l'issue du Tour, Jalabert affirme à plusieurs reprises son intention de ne plus sacrifier une partie de sa saison pour le Tour[113]. Il se prépare alors pour le Tour d'Espagne et les championnats du monde. Début août, il gagne la première étape du Tour de Castille et Léon, qu'il termine à la deuxième place finale derrière Angel Luis Casero[114]. Il remporte également la deuxième étape du Tour de Burgos aux Lacs de Neila, puis termine quatrième du contre-la-montre, remporté par Abraham Olano. Il gagne ainsi le classement général avec seulement onze centièmes de seconde d'avance sur l'Espagnol[115]. Il a moins de succès sur le terrain de la Coupe du monde, ne terminant que 19e de la Clasica San Sebastian[116] et 26e du Grand Prix de Suisse, ce qui le fait reculer à la septième place du classement général[117].
Sur le Tour d'Espagne, il termine sur le podium de la première étape[118], puis enlève à Grenade la 6e étape et s'empare de la tête du classement général[119]. Il perd cependant huit minutes dès le lendemain au sommet de la Sierra Nevada, reculant à la 29e place du classement. Il doit abandonner le maillot amarillo à Laurent Dufaux, et, comme l'année précédente, laisser le rôle de leader de la ONCE à son coéquipier Alex Zülle[120]. La suite de la course permet à Jalabert de remonter au classement : il termine notamment troisième du contre-la-montre de Cordoue, où Zülle prend la tête du classement général[121], et quatrième de celui d'Alcobendas[122], et remporte la 20e étape à Avila[123]. Il s'agit de sa dix-huitième victoire sur la Vuelta, sa deuxième à Avila, ce qui fait alors de Jalabert le coureur à y avoir remporté le plus d'étapes depuis Delio Rodriguez dans les années 1940[124]. Il termine septième de cette Vuelta, à dix minutes de Zülle qui l'emporte pour la deuxième fois. Il remporte également le classement par points pour la quatrième fois consécutive, ce qui en fait le détenteur du record de victoires dans ce classement, à égalité avec Sean Kelly[125].
Deux semaines plus tard, lors des championnats du monde à Saint-Sébastien, Jalabert surprend : alors qu'il est favori pour le titre en ligne, il devient Champion du monde du contre-la-montre, remportant sa deuxième victoire seulement dans la spécialité, la première sur une longue distance. Il devance l'Ukrainien Sergueï Honchar de trois secondes seulement[126]. Il termine onzième de la course en ligne, remportée par son coéquipier de sélection Laurent Brochard[127]. Sur sa lancée, il remporte également la semi-classique italienne Milan-Turin devant Zülle[128], et surtout, pour la première fois, le Tour de Lombardie. Attaquant à trente kilomètres de l'arrivée avec Michele Bartoli, Paolo Lanfranchi et Francesco Casagrande, il devance les Italiens au sprint et remporte à Bergame et remporte sa quatrième victoire dans une grande classique et termine cinquième de la Coupe du monde[129]. Il clôt sa saison en gagnant les deux étapes et le classement général de l'Escalade de Montjuich[130]. Jalabert termine premier mondial pour la troisième année consécutive, avec 17 victoires[131].
[modifier] 1998 : l'éternel second
En 1998, le départ de Zülle pour Festina fait de Jalabert le leader unique de l'équipe ONCE[132]. Le début de saison 1998 est à l'aune des précédents pour Jalabert : dès février, il termine deuxième de la Ruta Del Sol où il participe à un triplé ONCE[133], puis remporte le Tour du Haut-Var[134]. Sur Paris-Nice, il est deuxième de la première étape contre-la-montre derrière le Belge Frank Vandenbroucke[135], qui accroît son avance en remportant la cinquième étape au sommet du col de la République[136]. Malgré de nombreuses attaques au cours des trois dernières étapes, Jalabert perd Paris-Nice pour la première fois depuis 1995, et termine deuxième à 40 secondes de Vandenbroucke[137]. Une semaine plus tard, il termine 15e de Milan-San Remo après avoir attaqué en vain dans le Poggio[138]. La semaine suivante, Jalabert prend la deuxième place de la Semaine catalane : il termine deuxième de l'étape reine et troisième du contre-la-montre, devancé chaque fois par Michael Boogerd, qui remporte le classement général[139].
Sur le Tour du Pays basque, Jalabert remporte la première étape malgré une chute mais abandonne la tête du classement général à son coéquipier Inigo Cuesta à l'issue de la troisième étape. Malgré sa victoire dans la contre-la-montre final, il termine la course à 3 secondes de Cuesta, deuxième de l'étape. Il termine second pour la troisième fois sur le Tour du Pays basque, chaque fois derrière un coéquipier, et pour la quatrième fois en quatre courses par étapes en 1998. Zülle, qui l'a privé de victoire en 1995 et 1997, est troisième[140]. Il est cependant moins à l'aise que l'année précédente sur les classiques ardennaises : il termine 19e de la Flèche wallonne[141], et laisse échapper une nouvelle occasion sur Liège-Bastogne-Liège, lorsque Michele Bartoli s'échappe à quinze kilomètres de l'arrivée, l'emportant devant Jalabert pour la deuxième année consécutive[142].
Jalabert reprend la compétition au Tour des Asturies. Il s'impose dès le contre-la-montre de la première étape, termine deuxième à l'Alto del Naranco et remporte au sprint la dernière étape ainsi que le classement général, qu'il a dominé de bout en bout[143]. Sur la Bicyclette basque, il remporte les troisième et quatrième étape[144][145], mais ne termine que quatrième du contre-la-montre. Il doit se contenter de la troisième place finale, derrière Abraham Olano et Aitor Garmendia[146]. Quelques jours plus tard, il remporte la Classique des Alpes pour la deuxième fois, devançant Francesco Casagrande et Benoît Salmon[147], puis participe au Critérium du Dauphiné libéré. Il y prend la troisième place du prologue[148], mais abandonne à l'issue de la troisième étape[149]. Il participe ensuite au Tour de Suisse, où il s'impose dès le prologue[150], mais perd la tête du classement général le lendemain au profit de Davide Rebellin. Il s'impose ensuite au sprint à Varèse[151], mais perd toute chance au classement général lors de la sixième étape, où il concède 19 minutes à Garzelli[152]. Malgré une troisième victoire d'étape lors du dernier contre-la-montre, il termine 22e du classement général[153]. Dix jours plus tard, il remporte sa dixième victoire en moins de deux mois en devenant Champion de France à Charade devant Luc Leblanc et Richard Virenque[154].
Sur le Tour de France, Jalabert termine troisième du prologue à Dublin[155], puis quatrième du premier contre-la-montre à Meyrignac l'Eglise remporté par Jan Ullrich[156]. Malgré des difficultés dans les Pyrénées, où il termine 23e à Luchon[157] et 11e au Plateau de Beille, il sort du massif en troisième position, à trois minutes d'Ullrich, deux de Bobby Julich, et dans le même temps que Marco Pantani[158]. Il s'effondre cependant dans les Alpes, perdant quinze minutes sur Pantani aux Deux Alpes[159] et huit à Albertville[160]. Alors que l'affaire Festina a entraîné l'exclusion de l'équipe de Zülle et Virenque et de nombreuses perquisitions de police, Jalabert se fait le porte-parole des coureurs lors de la 12e étape[161], puis quitte la course avec l'ensemble des équipes espagnoles[162].
Après un moins d'août décevant, où il termine 59e de la Clasica San Sebastian[163] et abandonne le Tour de Burgos alors qu'il y occupe la deuxième place[164], Jalabert prend part au Tour d'Espagne. Troisième de la première étape au sprint, il profite des bonifications pour prendre le maillot amarillo lors de la troisième, mais l'abandonne le lendemain à Fabrizio Guidi. Troisième à Xorret de Cat et quatrième du contre-la-montre à Alcudia, Jalabert termine la première semaine en deuxième position, à 41 secondes d'Abraham Olano. Au cours des étapes de montagne qui suivent, Jalabert reprend quelques secondes à Olano, mais voit se rapprocher l'autre leader de la Banesto, Jose Maria Jimenez, vainqueur de trois étapes. Lors de la vingtième étape, Jalabert termine neuvième au sommet de l'Alto de Navacerrada, et recule à la cinquième place du classement général, désormais dominé par Jimenez. Onzième du contre-la-montre final, Jalabert termine cinquième de cette Vuelta derrière Olano, Fernando Escartin, Jimenez et Lance Armstrong. Il réalise ainsi sa meilleure performance depuis sa victoire en 1995, mais ne remporte ni étape, ni le classement par points, où il est devancé par Fabrizio Guidi[165]. La course est marquée par des accusations de dopage à l'encontre de ONCE fondées sur la déposition de Zülle pendant le Tour de France, auxquelles Jalabert réagit violemment, qualifiant notamment les contrôleur de l'UCI de « néo-nazis »[166].
En conflit avec l'UCI et fatigué, Jalabert met alors un terme à sa saison, décidant de ne pas disputer les Championnats du monde[167]. Jalabert termine la saison avec treize victoires[168], et abandonne la première place mondiale à son grand rival dans les classiques, Michele Bartoli.
En 1999, Jalabert partage le leadership de l'équipe ONCE avec Abraham Olano, qui rejoint l'équipe à l'intersaison[169]. L'équipe ONCE ayant décidé de ne pas courir en France après son départ du Tour de France l'année précédente et jusqu'à clarification de la loi anti-dopage, Jalabert ne participe pas à Paris-Nice, mais à Tirreno-Adriatico[170]. Il participe à deux longues échappées lors des première et cinquième étapes[171][172], et termine quatrième de la course derrière Michele Bartoli, Davide Rebellin et Stefano Garzelli, qui ont participé aux mêmes échappées[173]. Il ne termine que 114e de Milan-San Remo, mais remporte la Semaine catalane en terminant deuxième de la troisième étape derrière Giuliano Figueras[174], puis en remportant le contre-la-montre final[175]. En avril, il gagne la première étape du Tour du Pays basque devant Davide Rebellin[176], et conserve la première place du classement général jusqu'au contre-la-montre final, qu'il remporte. Il gagne ainsi la course pour la première fois devant Wladimir Belli et Rebellin, après avoir terminé trois fois deuxième au cours des quatre éditions précédentes[177]. Au cours des semaines suivantes, il déçoit sur les classiques ardennaises, ne terminant ni la Flèche wallonne, ni Liège-Bastogne-Liège, dont il était pourtant l'un des favoris.
Début mai, il participe au Tour de Romandie. Il y remporte le prologue, abandonne la tête du classement général à Gabriele Missaglia le lendemain, mais la reprend dès la deuxième étape qu'il remporte en solitaire. Il gagne également le contre-la-montre de la troisième étape, et termine deuxième de la quatrième derrière Oscar Sevilla. Il remporte ainsi nettement le Tour de Romandie, devant Beat Zberg et Wladimir Belli[178]. Cette performance convainc Jalabert de prendre part au Tour d'Italie. Il s'y impose dès la quatrième étape, lors d'un sprint en côte à Terme Luigiane, ce qui en fait un des rares coureurs à avoir remporté une étape des trois grands tours[179]. Il s'empare du maillot rose le lendemain[180]. Il le conserve trois jours, jusqu'à l'arrivée au sommet du Gran Sasso, où une attaque de Marco Pantani lui fait perdre pied à trois kilomètres de l'arrivée[181], mais le retrouve le lendemain en remportant le contre-la-montre d'Ancône. Il est alors classé dans le même temps que Pantani[182]. Il porte le maillot rose cinq jours supplémentaires, mais l'abandonne de nouveau à Marco Pantani à Borgo San Dalmazzo, au soir de la 14e étape, où il recule à la cinquième place du classement[183]. Il remonte sur le podium le lendemain à Oropa, où il n'est battu que par Pantani qu'il distance un temps dans l'ascension[184], puis remporte une nouvelle étape devant Pantani à Lumezzane, où il prend la tête du classement par points[185]. Lors du contre-la-montre de Trévise, il termine troisième, reprenant une minute à Pantani, mais perdant 24 secondes sur Paolo Savoldelli, deuxième de l'étape et du classement général[186]. Il perd cependant toute chance de remporter le Giro dans l'ascension de l'Alpe di Pampeago, où il concède quatre minutes à Pantani, plus d'une à Savoldelli et deux et demie à Ivan Gotti, qui le dépasse au classement[187]. Le lendemain, il termine troisième à Madonna di Campiglio[188] et profite de l'exclusion de Marco Pantani le soir même pour prendre la troisième place du classement général, à une minute de Savoldelli. Cependant, lors de l'avant-dernière étape, il termine cinquième à Aprica, à plus de quatre minutes de Gotti, Gilberto Simoni et Roberto Heras[189]. Il termine quatrième de ce Tour d'Italie remporté par Ivan Gotti devant Savoldelli et Simoni[190]. Il remporte néanmoins le classement par points, et devient ainsi le premier Français à le remporter. Il compte parmi les quatre coureurs à avoir gagné le classement par points des trois grands tours, avec Eddy Merckx, Djamolidine Abdoujaparov et Alessandro Petacchi.
Une semaine plus tard, Jalabert participe au Tour de Suisse. Il remporte le prologue[191], mais perd la tête du classement général à Grindelwald, où il termine troisième derrière Gilberto Simoni et Francesco Casagrande[192]. Il reprend le maillot jaune le lendemain lors du contre-la-montre de Meiringen[193], mais la perd définitivement au profit de Casagrande lorsquer l'Italien s'impose en solitaire à Arosa[194]. Jalabert termine deuxième du classement général à 1 min 4 s de Casagrande et remporte le classement par points[195]. Il ne peut défendre son titre aux Championnats de France pour ne pas s'être soumis au contrôle longitudinal[196] et choisit de ne pas participer au Tour de France pour la première fois depuis 1990.
Il reprend la compétition le 25 juillet au Prueba Villafranca de Ordizia, qu'il remporte en solitaire[197]. Il continue sa préparation pour le Tour d'Espagne au Grand Prix Breitling, qu'il termine deuxième avec Abraham Olano[198], mais chute gravement lors du Tour de Castille et Léon, se brisant le crâne, la clavicule droite et deux côtes[199][200]. Malgré ses blessures, Jalabert décide de participer à la Vuelta. Il perd cependant un quart d'heure dès la cinquième étape[201], et ne prend pas le départ de la treizième à Andorre[202]. Il termine l'année à la première place mondiale pour la quatrième fois[203], avec quatorze victoires[204].
Dès le début de la saison 2000, Jalabert envisage de recourir en France, estimant qu'il tient peut-être sa dernière chance de remporter le Tour[205]. Dès février, ONCE s'impose sur le contre-la-montre par équipes du Tour méditerranéen[206], à quoi Jalabert ajoute une victoire d'étape au sommet du Mont Faron[207] qui lui permet de remporter le classement général[208]. Il termine cinquième du Tour de la Communauté valencienne[209], puis participe à Tirreno-Adriatico, dont il est le grand favori. Il s'y impose dès la troisième étape[210], mais recule de trois places à l'issue du contre-la-montre remporté par son coéquipier Abraham Olano[211]. Il termine la course à la quatrième place, à 38 secondes d'Olano[212]. Fin mars, il termine 11e de Milan-San Remo[213] puis remporte pour la deuxième fois consécutive la Semaine catalane grâce à sa victoire dans le contre-la-montre final[214]. En avril, il termine deuxième du Grand Prix Miguel Indurain[215] puis défend son titre au Tour du Pays basque : il y remporte l'étape reine[216] mais termine troisième du contre-la-montre final et du classement général, derrière Andreas Klöden et Danilo Di Luca[217]. Une nouvelle fois favori[218], il pèse cependant peu sur les classiques ardennaises : il termine à la troisième place de la Flèche wallonne derrière Francesco Casagrande et Rik Verbrugghe[219] et à la dixième de Liège-Bastogne-Liège[220]. Début mai, il ne parvient pas à conserver son titre au Tour de Romandie, abandonnant lors de la 4e étape[221].
À partir de juin, Jalabert se prépare au Tour de France en participant à la Classique des Alpes puis au Critérium du Dauphiné libéré. Il y remporte la dernière étape en solitaire, et termine 12e du classement général[222]. Il apparaît à nouveau comme un outsider sur le Tour de France[223]. Il termine troisième du prologue[224], puis s'empare du maillot jaune pour la seconde fois de sa carrière à la faveur du contre-la-montre par équipe de Saint-Nazaire[225]. Il le conserve deux jours, jusqu'à ce qu'Alberto Elli, membre d'une échappée de 12 coureurs, le lui prenne à Tours[226]. Mais la montagne a raison de ses ambitions : il perd huit minutes à Hautacam[227] puis trente-six autres à Briançon[228], et ne termine que 54e du Tour.
À l'issue du Tour, Jalabert annonce son intention de quitter ONCE. Il ne participe pas au Tour d'Espagne[229]. En septembre, Jalabert participe aux Jeux olympiques à Sydney, où il termine cinquième des deux épreuves, contre-la-montre et en ligne[230][231]. Il est également sélectionné pour les championnats du monde à Plouay pour la première fois depuis deux ans, mais ne termine pas la course[232]. Faute de performance majeure dans les grands tours et les classiques, il termine la saison à la huitième place mondiale, sa moins bonne depuis 1994.
[modifier] Le baroudeur : 2001-2002
Fin 2000, après avoir essayé d'obtenir un contrat dans une équipe française, Laurent Jalabert quitte avec son frère Nicolas l'équipe ONCE, pour devenir le leader de la formation CSC du Danois Bjarne Riis, où il passera deux saisons[233]. À cette période, Jalabert n'est plus à son meilleur niveau, mais remporte encore plusieurs victoires en attaquant de loin, notamment sur le Tour de France.
Pendant l'hiver 2000-2001, les difficultés financières du sponsor Memory Card remettent un temps en question le contrat de Jalabert[234], jusqu'à l'arrivée d'un nouveau sponsor, World Online[235]. Il fait des classiques son objectif du début de saison, après quoi il prévoit de se concentrer sur le Tour[236]. Cependant, dès le début de saison, il se fracture trois vertèbres lombaires en tombant d'une échelle[237], ce qui le contraint à abandonner ses ambitions pour les classiques[238]. Il fait son retour à la Flèche wallonne[239] et se montre rapidement en forme. Dès mai, il termine ainsi deuxième des Quatre jours de Dunkerque derrière Didier Rous[240] puis quatrième du Grand Prix du Midi libre[241]. En juin, Jalabert participe au Tour de Suisse. Il y prend la deuxième place du prologue derrière Lance Armstrong[242], mais lui concède près de trois minutes dans le contre-la-montre en côte de Crans-Montana[243] et termine neuvième du classement général remporté par l'Américain[244]. Quelques jours plus tard, il termine cinquième des championnats de France[245].
La présence de Jalabert dans les rangs de l'équipe où CSC lui permet d'être invitée sur le Tour de France[246]. Il y remporte sa première victoire de la saison à Verdun lors de la quatrième étape, où Ludo Dierckxens et lui devancent le peloton de sept secondes[247], puis récidive le 14 juillet à Colmar, où il s'impose en solitaire[248]. Il occupe alors la deuxième place du classement général et du classement de la montagne. Dans la montagne, il recule au classement général, mais s'échappe seul pendant 110 km lors de la 13e étape menant à Saint-Lary-Soulan. Il passe en tête aux cols de Menté, du Portillon, de Peyresourde et de Val-Louron-Azet, et est repris dans l'ascension finale[249]. Il prend le maillot à pois, qu'il conserve jusqu'à l'arrivée, et termine 19e du classement général. Il devient ainsi le troisième coureur à avoir remporté le classement par points et le classement du maillot à pois après Eddy Merckx et Bernard Hinault[250]. Il est également classé coureur le plus combatif du Tour[251]. Sur sa lancée, Jalabert remporte la Clasica San Sebastian, quatre ans après sa dernière victoire sur une classique, en devançant au sprint Francesco Casagrande, Davide Rebellin et Wladimir Belli[252]. Malgré des ambitions affirmées, il abandonne en revanche sur le Championnat de Zurich[253][254].
En fin de saison, il ne court pas la Vuelta pour assister à la naissance de son quatrième enfant[255], puis doit déclarer forfait pour les championnats du monde à cause d'une tendinite[256]. Il termine la saison à la 21e place mondiale avec trois victoires.
En 2002, Jalabert définit pour objectifs Paris-Nice, les classiques, et particulièrement Liège-Bastogne-Liège, et le Tour de France[257]. Il remporte sa première victoire de la saison en s'imposant pour la deuxième fois au Tour du Haut-Var, devant Alexandre Vinokourov[258]. Sur Paris-Nice, il s'impose à Saint-Etienne lors de la troisième étape devant Didier Rous, qui prend la tête du général[259]. Le lendemain, dans l'ascension du Mont Faron, il distance Rous, mais est battu par Vinokourov, qui le devance alors de six secondes au classement[260]. En difficulté dans l'avant-dernière étape, il termine finalement troisième derrière Vinokourov et Sandy Casar[261]. À l'issue de Paris-Nice, il est handicapé par un virus qui le contraint à l'abandon sur Milan-San Remo[262] et l'empêche une nouvelle fois de participer aux classiques[263].
Il reprend la compétition fin avril au Tour de Basse-Saxe[264], puis obtient sa troisième victoire de la saison début mai lors de la CSC Classic. Il est moins chanceux que l'année précédente sur le Tour de France, et malgré ses longs raids en montagne, ne remporte pas d'étape. Il remporte néanmoins sans difficulté son second maillot à pois. Lors de la journée de repos, il annonce sa retraite pour la fin de la saison[265]. En août, il remporte de nombreux critériums. Pour la deuxième fois consécutive, il remporte la Clasica San Sebastian devant Igor Astarloa, Gabriele Missaglia, Andrei Kivilev et Dario Frigo[266]. La Coppa Agostoni, qu'il est le premier Français à remporter, restera sa dernière victoire professionnelle, puisqu'il échoue à la deuxième place du Grand Prix de Fourmies en septembre derrière Gianluca Bortolami. Sélectionné pour les championnats du monde, il y court sa dernière course.
[modifier] Le marathonien et le triathlète
- Le 24 juin 2007 il participe à l'ironman de Zurich. Il se classe 22e en 9h12'29" et se qualifie dès sa première tentative pour l'ironman d'Hawaï (13 octobre 2007), qu'il termine 76e en 9h19'58".
- Le 19 septembre 2010, il participe à la course courte distance du Triathlon de La Baule organisé par les étudiants de l'école de management Audencia, où il termine en troisième position de sa catégorie.
Il participe en 2009 à la 46e édition des 24 heures motonautiques de Rouen au sein de l'équipe Drakkar inshore qui termine à la 5e place dans sa catégorie (classe 1) et 1er des moteurs quatre temps[267].
[modifier] Carrière de consultant
Il met un terme à sa carrière de cycliste professionnel fin 2002. Depuis 2003, il est consultant pour France Télévisions et RTL, pour les courses cyclistes. Il commente notamment le Tour de France à bord de la moto située en tête de course (2003 à 2010) ainsi que les épreuves importantes de la saison avec Thierry Adam. Après la mort de Laurent Fignon (31 août 2010), qui commentait le tour dans un studio aux côtés de Thierry Adam jusqu'en 2010, Laurent Jalabert prend le relais dès le Tour de France 2011.
Erreur lors de la création de la miniature : Paramètres de la miniature incorrects
Laurent Jalabert aux championnats du monde 2009 à Mendrisio
[modifier] Le sélectionneur
Le 24 mai 2009, il devient le nouveau sélectionneur de l'équipe de France pour les championnats du monde et pour les Jeux olympiques[268]. Il remplace Frédéric Moncassin.
[modifier] Style et position dans le peloton
Coureur particulièrement complet[269], Jalabert s'est illustré dans des spécialités variées au fil des années. José Miguel Echavarri, le directeur sportif de Miguel Indurain en dit ainsi : « Il a évolué d'un rôle de sprinteur à un rôle de bon grimpeur, et voilà qu'il s'est transormé en bon rouleur. Je ne sais pas si cela suffira [pour gagner le Tour], mais c'est admirable[270]. »
Sprinteur régulier au début de sa carrière, il remporte notamment le classement par points des trois Grands Tours, performance que seuls quatre coureurs ont réussi dans l'histoire. À partir de sa chute à Armentières sur le Tour de France 1994, il s'éloigne cependant de cette spécialité.
Sur le terrain des classiques, il se distingue particulièrement sur les courses valonnées, comme la Clasica San Sebastian ou la Flèche wallonne, qu'il remporte chacune deux fois. Il connaît son apogée dans ce domaine en 1995 et 1997, où il remporte respectivement Milan-San Remo et le Tour de Lombardie, et chaque fois la Flèche wallonne, profitant des qualités de finisseur qu'il a conservées pour faire la différence dans les derniers hectomètres[271]. Au cours des années suivantes, Jalabert estime qu'il n'a « plus les jambes » pour s'illustrer sur les courses d'un jour et se concentre sur les courses par étapes[271] jusqu'à son arrivée chez CSC, où il retrouve le goût des classiques et remporte deux fois la Clasica San Sebastian. Il n'a cependant jamais remporté ni la doyenne des classiques, Liège-Bastogne-Liège, où il est battu deux fois par Michele Bartoli, ni le championnat du monde[272]. Parmi les courses vallonnées, l'Amstel Gold Race et le Championnat de Zurich manquent également à son palmarès. Il n'a jamais obtenu de résultats significatifs sur les courses pavées.
Sur le terrain des courses par étapes, il remporte également ses premières victoires majeures en 1995. En cinq ans, il gagne trois fois Paris-Nice, qui apparaît comme sa course de prédilection, mais aussi le Tour du Pays basque, le Tour de Romandie, le Tour de Catalogne, le Critérium international de la route, la Semaine catalane ou le Grand Prix du Midi libre. Ces années sont également celles de la suprématie de Jalabert sur le classement UCI, démontrant l'importance des points attribués lors de ces courses pour s'assurer la première place[271].
La même année 1995 voit Jalabert s'illustrer sur les grands tours, en terminant quatrième du Tour de France et vainqueur du Tour d'Espagne. Ces résultats amènent Jalabert à orienter sa carrière pendant plusieurs années vers le Tour de France, sans doute au détriment d'autres victoires dans les classiques[113], alors que ses lacunes en haute montagne et contre-la-montre l'empêchent de bien y figurer face à Bjarne Riis, Miguel Indurain ou Jan Ullrich[273]. À compter de 1997, il montre cependant des progrès dans les contre-la-montre, qui lui permettent même de devenir champion du monde de la discipline.
Jalabert se définit en outre lui-même comme un compétiteur et un coureur à l'ancienne, qui cherche à remporter les courses auxquelles il participe plutôt que de cibler ses objectifs[272]. Cette attitude privilégiant la quantité à la qualité de ses succès lui vaut des critiques régulières[273]. Il attribue pour sa part certaines de ses contre-performances, notamment dans la Sierra Nevada sur le Tour d'Espagne 1997, à une hypoglycémie chronique qui pourrait être d'origine génétique[274].
[modifier] Jalabert dans le peloton
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.
Votre aide est la bienvenue !
[modifier] Position vis-à-vis du dopage
En 1998, lors du tour de France où éclata l'affaire Festina, Jalabert quitta la course pour limiter ensuite ses apparitions en France, indiquant comme raison la sévérité des contrôles antidopages[275].
Il a quitté la fédération française pour ne pas être soumis au suivi médical. Il sera d'ailleurs interdit de participation aux Championnats de France 1999 pour cette raison[276].
[modifier] Dans la culture populaire
- Monsieur Martino a également rendu hommage à Laurent Jalabert avec le morceau Mon Jalabert.
- Une place de Mazamet, inaugurée à l'occasion de son titre de champion du monde du contre-la-montre porte le nom de place Laurent Jalabert[277].
- Taille : 1,76 m
- Poids : 68 kg
- Fréquence cardiaque au repos : 42 puls/min
- Fréquence cardiaque maximum : 182 puls/min
- Puissance au seuil anaérobie : 475 watts
[modifier] Palmarès, résultats et distinctions
[modifier] Résultats sur les trois grands tours
[modifier] Tour de France
- 1991 : 71e au classement général
- 1992 : 34e du classement général vainqueur du classement par points et vainqueur de la 6e étape
- 1993 : abandon lors de la 17e étape
- 1994 : abandon lors de la 2e étape (chute d'Armentières)
- 1995 : 4e du classement général, Vainqueur du classement par points, vainqueur de la 12e étape et maillot jaune pendant 2 jours
- 1996 : abandon lors de la 10e étape
- 1997 : 43e au classement général
- 1998 : abandon lors de la 17e étape
- 2000 : 54e au classement général et maillot jaune pendant 2 jours
- 2001 : 19e au classement général, Vainqueur du classement de la montagne, coureur le plus combatif et vainqueur des 4e et 7e étapes
- 2002 : 42e au classement général et vainqueur du classement de la montagne
- 1992 : abandon à la 13e étape
- 1999 : 4e au classement général, Vainqueur du classement par points, vainqueur des 4e, 9e et 16e étapes, maillot rose pendant 8 jours
[modifier] Tour d'Espagne
- 1990 : 70e au classement général
- 1993 : 35e au classement général, vainqueur des 2e et 6e étapes
- 1994 : 74e du classement général vainqueur du classement par points, vainqueur des 1re, 2e, 4e, 11e, 12e, 15e et 20e étapes
- 1995 : Vainqueur du classement général, vainqueur du classement par points, vainqueur du classement de la montagne, vainqueur des 3e, 5e, 8e, 15e et 17e étapes
- 1996 : 19e au classement général, vainqueur du classement par points, vainqueur des 3e et 13e étapes
- 1997 : 7e au classement général, vainqueur du classement par points, vainqueur des 6e et 20e étapes
- 1998 : 5e au classement général, maillot or pendant 1 jour
- 1999 : abandon
[modifier] Classement mondiaux
- Arnaud Briand, Laurent Jalabert, itinéraire d'un champion, Horizon Illimité, 2002
- Laurent Jalabert, A chacun son défi, Solar, 2009
[modifier] Notes et références
- ↑ L'erreur est humaine, la chute est dramatique sur lesoir.be, 4 juillet 1994. Consulté le 2 juillet 2012
- ↑ Cipollini, Nelissen et Jalabert dans le top 10 de Paris-Tours. Des retours qui tombent enfin bien sur lesoir.be, 4 octobre 1994. Consulté le 2 juillet 2012
- ↑ (en) Tour of Valencia sur cyclingnews.com, février 1995
- ↑ (en) Paris-Nice sur cyclingnews.com, mars 1995
- ↑ (en) Milan-San Remo, World Cup Round 1 sur cyclingnews.com, 18 mars 1995
- ↑ (en) Criterium International sur cyclingnews.com, mars 1995
- ↑ (es)Javier de Dalmases, « Alex Zülle impone su ley hasta el último momento », dans El Mundo Deportivo, 8 avril 1995 [texte intégral (page consultée le 29 octobre 2011)]
- ↑ (es)« Jalabert gana en Amorebieta », dans El Mundo Deportivo, 10 avril 1995 [texte intégral (page consultée le 29 octobre 2011)]
- ↑ (en) Fleche-Wallonne sur cyclingnews.com, 12 avril 1995
- ↑ (en) Luik-Bastenaken-Luik, World Cup Round 4 sur cyclingnews.com, 16 avril 1995
- ↑ (en) Amstel Gold Race, World Cup Round 5 sur cyclingnews.com, 22 avril 1995
- ↑ (en) Midi Libre - Tour de l'Aude sur cyclingnews.com, mai 1995
- ↑ (en) Tour of Catalonia - Spain sur cyclingnews.com, juin 1995
- ↑ (en) Startlist for the 1995 Tour de France sur cyclingnews.com
- ↑ (en) Prologue - 7.3 km sur cyclingnews.com, 1er juillet 1995
- ↑ (en) Stage 2 Results sur cyclingnews.com, 3 juillet 1995
- ↑ (en) Results of Team Time Trial sur cyclingnews.com, 4 juillet 1995
- ↑ (en) Stage 4 Results sur cyclingnews.com, 5 juillet 1995
- ↑ (en) Stage 7 results sur cyclingnews.com, 8 juillet 1995
- ↑ (en) Stage 8 - 54 km ITT sur cyclingnews.com, 9 juillet 1995
- ↑ (en) Stage 9 results sur cyclingnews.com, 11 juillet 1995
- ↑ (en) Stage 10 sur cyclingnews.com, 12 juillet 1995
- ↑ (en) Stage 10 Results, 9 juillet 1995
- ↑ (en) Stage 12 by Peter Mc Nairney sur cyclingnews.com, 14 juillet 1995
- ↑ (en) Stage 14 Results sur cyclingnews.com, 16 juillet 1995
- ↑ (en) Stage 15 Results sur cyclingnews.com, 18 juillet 1995
- ↑ (en) Stage 19, 46.5km time trial Auphelle--Auphelle sur cyclingnews.com, 22 juillet 1995
- ↑ (en) Final Stage Results sur cyclingnews.com, 23 juillet 1995
- ↑ (en) '95 Leeds Classic sur cyclingnews.com, 7 août 1995
- ↑ (en) Classica San Sebastian sur cyclingnews.com, 16 août 1995
- ↑ (en) World Cup - Zuerich sur cyclingnews.com, 20 août 1995
- ↑ (en) Tour of Galicia sur cyclingnews.com, 18 août 1995
- ↑ (en) 1995 Vuelta (comments/observations) sur cyclingnews.com, 1er septembre 1995
- ↑ (en) Tour of Spain sur cyclingnews.com, septembre 1995
- ↑ a et b (en) Tour of Spain - Stages 6 to 11 sur cyclingnews.com, septembre 1995
- ↑ (en) Tour of Spain - Stages 12 to 17 sur cyclingnews.com, septembre 1995
- ↑ (en) Results and News for Stage 18 to the Finish sur cyclingnews.com, septembre 1995
- ↑ (en) News for November 27 sur cyclingnews.com, 27 novembre 1995
- ↑ (en) World Cup Final Overall: A Clarification sur cyclingnews.com, 24 octobre 1995
- ↑ (en) Jalabert injured sur cyclingnews.com, 5 décembre 1995
- ↑ (en) Jalabert Operated On For Scaphoid Fracture sur cyclingnews.com, 21 décembre 1995
- ↑ (en) Jalabert back on the road sur cyclingnews.com, 16 janvier 1996
- ↑ (en) Cycling-Indurain hopes to make history on Tour and Olympics sur cyclingnews.com, 3 février 1996
- ↑ (en) Classic Haribo sur cyclingnews.com, février 1996
- ↑ (en) Tour of Valencia sur cyclingnews.com, février 1996
- ↑ (en) Paris-Nice 1996, Stages 1 to 3 sur cyclingnews.com, mars 1996
- ↑ a et b (en) Paris-Nice 1996, stages 4 to end sur cyclingnews.com, mars 1996
- ↑ (en) Milan-San Remo sur cyclingnews.com, mars 1996
- ↑ (en) Critérium International sur cyclingnews.com, mars 1996
- ↑ (en) GP Estella -- Ja Ja Can't Resist a Sprint sur cyclingnews.com, april 1996
- ↑ (en) Vuelta al Pais Vasco, preview to stage 2 sur cyclingnews.com, april 1996
- ↑ (en) Vuelta al Pais Vasco, stage 3 to final sur cyclingnews.com, april 1996
- ↑ (en) Jalabert's knee again sur cyclingnews.com, 17 avril 1996
- ↑ (en) Tour of Aragon sur cyclingnews.com, avril 1996
- ↑ (en) GP du Midi Libre, preview to stage 3 sur cyclingnews.com, mai 1996
- ↑ (en) GP du Midi Libre, Stage 4 to finish sur cyclingnews.com, mai 1996
- ↑ (en) Classique des Alpes sur cyclingnews.com, juin 1996
- ↑ (en) Dauphine Libere, Prologue to stage 2 sur cyclingnews.com, juin 1996
- ↑ (en) Dauphine Libere, stage 3 to finish sur cyclingnews.com, juin 1996
- ↑ (en) Indurain ready for a 6th Tour sur cyclingnews.com, 11 juin 1996
- ↑ (en) Route du Sud sur cyclingnews.com, juin 1996
- ↑ (en) Building up to the Tour sur cyclingnews.com, 26 juin 1996
- ↑ (en) Prologue at Den Bosch sur cyclingnews.com, 29 juin 1996
- ↑ (en) Stage 7 report sur cyclingnews.com, 6 juillet 1996
- ↑ (en) Stage 7, Chambery to Les Arcs sur cyclingnews.com, 6 juillet 1996
- ↑ (en) Stage 8, Bourg-Saint-Maurice-Val d'Isere sur cyclingnews.com, 7 juillet 1996
- ↑ (en) Stage 9, Monnetier-les-Bains-Sestrieres sur cyclingnews.com, 8 juillet 1996
- ↑ (en) Jalabert abandons sur cyclingnews.com, 9 juillet 1996
- ↑ (en) Men's Olympic Road Race sur cyclingnews.com, 31 juillet 1996
- ↑ (en) Olympic Games ITT sur cyclingnews.com, 3 août 1996
- ↑ (en) San Sebastian Classic sur cyclingnews.com, 10 août 1996
- ↑ (en) Tour of Galicia sur cyclingnews.com, août 1996
- ↑ (en) GP Suisse sur cyclingnews.com, 25 août 1996
- ↑ (en) Tour of Spain preview sur cyclingnews.com, septembre 1996
- ↑ (en) Jalabert takes the lead after stage 3 sur cyclingnews.com, 9 septembre 1996
- ↑ (en) Stage 10 results and reports sur cyclingnews.com, 17 septembre 1996
- ↑ (en) Zulle dumps Indurain in mountain sur cyclingnews.com, 19 septembre 1996
- ↑ (en) Indurain quits the Tour - the finish is near sur cyclingnews.com, 20 septembre 1996
- ↑ (en) Stage 14 results and report sur cyclingnews.com, 21 septembre 1996
- ↑ (en) Zulle extends lead sur cyclingnews.com, 22 septembre 1996
- ↑ (en) Zulle struggles sur cyclingnews.com, 24 septembre 1996
- ↑ (en) Jalabert cracks sur cyclingnews.com, 26 septembre 1996
- ↑ (en) Stage 21 results and report sur cyclingnews.com, 28 septembre 1996
- ↑ (en) Full Final Vuelta Results sur cyclingnews.com, 29 septembre 1996
- ↑ (en) Paris-Tours sur cyclingnews.com, 6 octobre 1996
- ↑ (en) World Cycling Championships sur cyclingnews.com, 13 octobre 1996
- ↑ (en) Milan-Turin sur cyclingnews.com, 16 octobre 1996
- ↑ (en) Tour of Lombardy sur cyclingnews.com, 20 octobre 1996
- ↑ (en) Final UCI Rankings for 1996 sur cyclingnews.com, 31 décembre 1996
- ↑ (en) The Big Winners sur cyclingnews.com, 7 novembre 1996
- ↑ (en) Jalabert wins while training sur cyclingnews.com, 14 février 1997
- ↑ a et b (en) Paris-Nice, stages 4 to final GC sur cyclingnews.com, mars 1997
- ↑ (en) Vuelta a Mallorca sur cyclingnews.com, février 1997
- ↑ (en) Tour du Haut Var sur cyclingnews.com, février 1997
- ↑ (en) Paris-Nice, stages 1 to 3 sur cyclingnews.com, mars 1997
- ↑ (en) Milan-San Remo sur cyclingnews.com, 22 mars 1997
- ↑ (en) Criterium International sur cyclingnews.com, mars 1997
- ↑ (en) 81st Ronde van Vlaanderen sur cyclingnews.com, 6 avril 1997
- ↑ (en) Tour of Basque Country sur cyclingnews.com, avril 1997
- ↑ (en) Jalabert wins Fleche sur cyclingnews.com, 16 avril 1997
- ↑ (en) Jalabert is favourite sur cyclingnews.com, 20 avril 1997
- ↑ (en) Luik-Bastenaken-Luik sur cyclingnews.com, 20 avril 1997
- ↑ (en) Amstel Gold Race sur cyclingnews.com, 26 avril 1997
- ↑ (en) Jalabert shows up again at the Tour of the Mining Valleys sur cyclingnews.com, 3 juin 1997
- ↑ (en) Jalabert's season sur cyclingnews.com, 12 février 1997
- ↑ (en) Jalabert to ride Tour de Suisse sur cyclingnews.com, 18 juin 1997
- ↑ (en) Tour de Suisse, stage 10 sur cyclingnews.com, 26 juin 1997
- ↑ (en) Jalabert on the Tour sur cyclingnews.com, 5 juin 1997
- ↑ (en) Prologue, Rouen sur cyclingnews.com, 5 juillet 1997
- ↑ (en) Stage 8, Sauternes-Pau sur cyclingnews.com, 13 juillet 1997
- ↑ (en) Stage 10, Luchon-Andorre sur cyclingnews.com, 15 juillet 1997
- ↑ (en) Stage 21, Disneyland-Champs Elysées sur cyclingnews.com, 27 juillet 1997
- ↑ a et b (en) Tour news sur cyclingnews.com, 17 juillet 1997
- ↑ (en) Trofeo Castilla-Leon sur cyclingnews.com, août 1997
- ↑ (en) Vuelta a Burgos sur cyclingnews.com, août 1997
- ↑ (en) San Sebastian Classic sur cyclingnews.com, 9 août 1997
- ↑ (en) GP Suisse sur cyclingnews.com, 24 août 1997
- ↑ (en) Stage 1, Lisbon-Estoril sur cyclingnews.com, 6 septembre 1997
- ↑ (en) Stage 6, Malaga-Granada sur cyclingnews.com, 11 septembre 1997
- ↑ (en) Stage 7, Guadix and Sierra Nevada sur cyclingnews.com, 12 septembre 1997
- ↑ (en) Stage 9, Cordoba-Cordoba, ITT sur cyclingnews.com, 14 septembre 1997
- ↑ (en) Stage 21, Alcobendas-Alcobendas sur cyclingnews.com, 27 septembre 1997
- ↑ (en) Stage 20, Los Angeles de San Rafael-Avila sur cyclingnews.com, 26 septembre 1997
- ↑ Il n'a été dépassé depuis que par Alessandro Petacchi.
- ↑ (en) Stage 22, Madrid-Madrid sur cyclingnews.com, 28 septembre 1997
- ↑ (en) World Road Cycling Championships, San Sebastian - Elite Men's ITT sur cyclingnews.com, 9 octobre 1997
- ↑ (en) World Road Cycling Championships, San Sebastian - Elite Men's Road Championship sur cyclingnews.com, 12 octobre 1997
- ↑ (en) 83rd Milan-Turin sur cyclingnews.com, 15 octobre 1997
- ↑ (en) 91st Tour of Lombardy sur cyclingnews.com, 18 octobre 1997
- ↑ (en) Escalada a Montjuic sur cyclingnews.com, 19 octobre 1997
- ↑ (en) Meta2Mil 1997 Individual Rankings sur cyclingnews.com, 16 novembre 1997
- ↑ (en) Once team doctor talks sur cyclingnews.com, 3 décembre 1997
- ↑ (en) Ruta del Sol, Stage 5, Ubeda - Granada sur cyclingnews.com, 19 février 1998
- ↑ (en) Tour du Haut Var sur cyclingnews.com, 21 février 1998
- ↑ (en) Paris-Nice, Stage 1, Suresnes-Paris, ITT sur cyclingnews.com, 8 mars 1998
- ↑ (en) Paris-Nice, Stage 5, Nevers-Col de la République sur cyclingnews.com, 12 mars 1998
- ↑ (en) Paris-Nice, Stage 8, Nice-Nice sur cyclingnews.com, 15 mars 1998
- ↑ (en) Erik Zabel triumphs sur cyclingnews.com, 21 mars 1998
- ↑ (en) 35th Semana Catalana sur cyclingnews.com, mars 1998
- ↑ (en) 38th Vuelta al Pais Vasco sur cyclingnews.com, avril 1998
- ↑ (en) Flèche wallonne sur cyclingnews.com, 15 avril 1998
- ↑ (en) Luik-Bastenaken-Luik sur cyclingnews.com, 19 avril 1998
- ↑ (en) 42nd Vuelta a Asturias sur cyclingnews.com, mai 1998
- ↑ (en) Bicicleta Vasca a Arrate, Stage 3, Laguardia-Biasteri - Bergara sur cyclingnews.com, 29 mai 1998
- ↑ (en) Bicicleta Vasca a Arrate, Stage 4a, Bergar-Abadino sur cyclingnews.com, 30 mai 1998
- ↑ (en) Bicicleta Vasca a Arrate, Final GC sur cyclingnews.com, 31 mai 1998
- ↑ (en) Classique des Alpes sur cyclingnews.com, 6 juin 1998
- ↑ (en) 50th Dauphnie Libere, Prologue, Villeurbane-Villeurbane, ITT sur cyclingnews.com, 7 juin 1998
- ↑ (en) Dauphine Libere, Stage 3 sur cyclingnews.com, 9 juin 1998
- ↑ (en) Tour de Suisse, Stage 1, Biel Prologue sur cyclingnews.com, 16 juin 1998
- ↑ (en) Tour de Suisse, Stage 4, Oberwald/Obergoms-Varese sur cyclingnews.com, 19 juin 1998
- ↑ (en) Tour de Suisse, Stage 6, Lenzerheide-Lenzerheide sur cyclingnews.com, 21 juin 1998
- ↑ (en) Tour de Suisse, Stage 9, Ittingen-Ittingen, ITT sur cyclingnews.com, 24 juin 1998
- ↑ (en) French National Road Championships sur cyclingnews.com, 5 juillet 1998
- ↑ (en) Tour de France, Prologue, Dublin sur cyclingnews.com, 11 juillet 1998
- ↑ (en) Tour de France, Stage 7 sur cyclingnews.com, 18 juillet 1998
- ↑ (en) Tour de France, Stage 10 sur cyclingnews.com, 21 juillet 1998
- ↑ (en) Tour de France, Stage 11 sur cyclingnews.com, 22 juillet 1998
- ↑ (en) Tour de France, Stage 15 sur cyclingnews.com, 27 juillet 1998
- ↑ (en) Tour de France, Stage 16 sur cyclingnews.com, 28 juillet 1998
- ↑ (en) The drugs scandal update sur cyclingnews.com, 25 juillet 1998
- ↑ (en) Tour de France, Stage 17 sur cyclingnews.com, 29 juillet 1998
- ↑ (en) Clasica San Sebastian sur cyclingnews.com, 8 août 1998
- ↑ (en) 20th Vuelta a Burgos sur cyclingnews.com, août 1998
- ↑ (en) Vuelta a Espana sur cyclingnews.com, septembre 1998
- ↑ (en) Drugs Update - The shocks continues sur cyclingnews.com, 10 septembre 1998
- ↑ (en) World Championships sur cyclingnews.com, 1eroctobre 1998
- ↑ (en) For the data lovers sur cyclingnews.com, 23 octobre 1998
- ↑ (en) Contracts and transfers - Olano agrees with ONCE sur cyclingnews.com, 18 décembre 1998
- ↑ (en) ONCE will not ride in France until things are clarified sur cyclingnews.com, 11 février 1999
- ↑ (en) Tirreno-Adriatico, Stage 1, Sorrento-Sorrento sur cyclingnews.com, 10 mars 1999
- ↑ (en) Tirreno-Adriatico, Stage 5, Paglieta-Torricella Sicura sur cyclingnews.com, 14 mars 1999
- ↑ (en) Tirreno-Adriatico, Stage 8, Civitanova-San Benedetto del Tronto sur cyclingnews.com, 17 mars 1999
- ↑ (en) Setmana Catalana, Stage 3, Castello d'Empuries - L'Hospitalet de Llobregat sur cyclingnews.com, 24 mars 1999
- ↑ (en) Setmana Catalana, Stage 5b, ITT in the Park of Montjuic at Barcelona sur cyclingnews.com, 26 mars 1999
- ↑ (en) 39th Vuelta al Pais Vasco, Stage 1, Tolosa-Tolosa sur cyclingnews.com, 5 avril 1999
- ↑ (en) 39th Vuelta al Pais Vasco, Stage 5b, Santiago Erreka - Alto de Aia, ITT sur cyclingnews.com, 9 avril 1999
- ↑ (en) 53rd Tour de Romandie sur cyclingnews.com, mai 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 4 sur cyclingnews.com, 18 mai 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 5 sur cyclingnews.com, 19 mai 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 8 sur cyclingnews.com, 22 mai 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 9 sur cyclingnews.com, 23 mai 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 14 sur cyclingnews.com, 29 mai 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 15 sur cyclingnews.com, 30 mai 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 16 sur cyclingnews.com, 31 mai 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 18 sur cyclingnews.com, 2 juin 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 19 sur cyclingnews.com, 3 juin 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 20 sur cyclingnews.com, 4 juin 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 21 sur cyclingnews.com, 5 juin 1999
- ↑ (en) 82nd Giro d'Italia, Report, Stage 22 sur cyclingnews.com, 6 juin 1999
- ↑ (en) 63rd Tour de Suisse, Stage 1 sur cyclingnews.com, 15 juin 1999
- ↑ (en) 63rd Tour de Suisse, Stage 5 sur cyclingnews.com, 19 juin 1999
- ↑ (en) 63rd Tour de Suisse, Stage 6 sur cyclingnews.com, 20 juin 1999
- ↑ (en) 63rd Tour de Suisse, Stage 9 sur cyclingnews.com, 23 juin 1999
- ↑ (en) 63rd Tour de Suisse, Stage 10 sur cyclingnews.com, 24 juin 1999
- ↑ (en) French National Championships, Men's Elite Road Championships sur cyclingnews.com, 27 juin 1999
- ↑ (en) GP Prueba Villafranca de Ordizia sur cyclingnews.com, 25 juillet 1999
- ↑ (en) GP Breitling Paar-Zeitfahren sur cyclingnews.com, 31 juillet 1999
- ↑ (en) Jalabert injurded in serious fall sur cyclingnews.com, 3 août 1999
- ↑ (en) Jalabert has more bad luck sur cyclingnews.com, 13 août 1999
- ↑ (en) Vuelta a Espana, Stage 5 sur cyclingnews.com, 9 septembre 1999
- ↑ (en) Alex bounces back in style, Olano abandons, Jalabert doesn't show sur cyclingnews.com, 18 septembre 1999
- ↑ (en) UCI rankings as of October 31 sur cyclingnews.com, 4 novembre 1999
- ↑ (en) Most victories sur cyclingnews.com, 20 octobre 1999
- ↑ (en) Jalabert for the Tour ? sur cyclingnews.com, 25 janvier 2000
- ↑ (en) Jalabert and ONCE take control sur cyclingnews.com, 10 février 2000
- ↑ (en) Tour Méditerranéen, stage 5 sur cyclingnews.com, 12 février 2000
- ↑ (en) Jalabert holds on, Cipo scores first sur cyclingnews.com, 13 février 2000
- ↑ (en) Olano wins TT and overall sur cyclingnews.com, 26 février 2000
- ↑ (en) Laurent puts the hammer down sur cyclingnews.com, 10 mars 2000
- ↑ (en) Olano bests teammate sur cyclingnews.com, 12 mars 2000
- ↑ (en) Olano wraps up finale sur cyclingnews.com, 15 mars 2000
- ↑ (en) Zippy Zabel Zaps Foes - Three times the charm in San Remo sur cyclingnews.com, 18 mars 2000
- ↑ (en) JaJa fastest up the hill sur cyclingnews.com, 24 mars 2000
- ↑ (en) Perdiguero wins second Indurain sur cyclingnews.com, 1er avril 2000
- ↑ (en) Jalabert wins the queen stage sur cyclingnews.com, 6 avril 2000
- ↑ (en) Klöden at the death sur cyclingnews.com, 7 avril 2000
- ↑ (en) Jalabert amongst favourites sur cyclingnews.com, 16 avril 2000
- ↑ (en) Two man attach comes close sur cyclingnews.com, 12 avril 2000
- ↑ (en) Mapei still too good sur cyclingnews.com, 16 avril 2000
- ↑ (en) Savoldelli back - Jalabert gone sur cyclingnews.com, 6 mai 2000
- ↑ (en) Jalabert takes one back for France sur cyclingnews.com, 11 juin 2000
- ↑ (en) 87th Tour de France, Preview, The Players sur cyclingnews.com, juillet 2000
- ↑ (en) What a time for Millar ! sur cyclingnews.com, 1er juillet 2000
- ↑ (en) You don't need a weatherman... ONCE unbeatable in TTT sur cyclingnews.com, 4 juillet 2000
- ↑ (en) Dutch treat as Van Bon win, while warhorse Elli finally in Maillot Jaune sur cyclingnews.com, 6 juillet 2000
- ↑ (en) Armstrong takes Maillot Jaune with magnificent exploit to Hautacam sur cyclingnews.com, 10 juillet 2000
- ↑ (en) Botero breaks through to stage win and Maillot Pois sur cyclingnews.com, 15 juillet 2000
- ↑ (en) Jalabert out of Vuelta sur cyclingnews.com, 22 août 2000
- ↑ (en) Super Jan wins Olympic Gold sur cyclingnews.com, 27 septembre 2000
- ↑ (en) Ekimov upstages the rest sur cyclingnews.com, 30 septembre 2000
- ↑ (en) Some post-race quotes sur cyclingnews.com, 16 octobre 2000
- ↑ (en) Jalabert signs with CSC/Memory Card sur cyclingnews.com, 21 octobre 2000
- ↑ (en) Memory Card in trouble sur cyclingnews.com, 21 novembre 2000
- ↑ (en) World Online to sponsor Danes sur cyclingnews.com, 5 décembre 2000
- ↑ (en) Jalabert on a new team and the Tour sur cyclingnews.com, 17 décembre 2000
- ↑ (en) Jalabert in hospital sur cyclingnews.com, 14 février 2001
- ↑ (en) Jalabert back on his feet sur cyclingnews.com, 15 février 2001
- ↑ (en) Jalabert returns sur cyclingnews.com, 15 avril 2001
- ↑ (en) Rous finishes in pink, as Kirsipuu gets his 4th stage sur cyclingnews.com, 14 mai 2001
- ↑ (en) Iban Mayo gains Midi Libre after superb two day effort sur cyclingnews.com, 27 mai 2001
- ↑ (en) First to the Post sur cyclingnews.com, 19 juin 2001
- ↑ (en) Armstrong's test proves fruitful sur cyclingnews.com, 26 juin 2001
- ↑ (en) Last stage to Camenzind and Armstrong claims GC sur cyclingnews.com, 28 juin 2001
- ↑ (en) Bonjour scores the double sur cyclingnews.com, 1er juillet 2001
- ↑ (en) Tour de France wild card reactions sur cyclingnews.com, 3 mai 2001
- ↑ (en) A Karmic Retour sur cyclingnews.com, 11 juillet 2001
- ↑ (en) Entente Cordiale in Colmar as Germans and French both win sur cyclingnews.com, 14 juillet 2001
- ↑ (en) Magic day to Pla d'Adet; Lance finally captures Le Maillot Jaune sur cyclingnews.com, 21 juillet 2001
- ↑ (en) Jalabert securres KOM jersey sur cyclingnews.com, 24 juillet 2001
- ↑ (en) Zabel bags the green in exciting finale sur cyclingnews.com, 29 juillet 2001
- ↑ (en) Vintage Jalabert sur cyclingnews.com, 11 août 2001
- ↑ (en) Meisterschaft von Zürich sur cyclingnews.com, 26 août 2001
- ↑ (en) All the right moves: Paolo Bettini takes 88th Championship of Zurich title sur cyclingnews.com, 26 août 2001
- ↑ (en) Jalabert in Ronde van Nederland, but not in World Cup sur cyclingnews.com, 14 août 2001
- ↑ (en) Jalabert out of French World's team sur cyclingnews.com, 2 octobre 2001
- ↑ (en) No end in sight for Jalabert sur cyclingnews.com, 21 janvier 2002
- ↑ (en) Jalabert breaks Italian grip sur cyclingnews.com, 23 février 2002
- ↑ (en) JaJa and Rous combine for French 1-2 sur cyclingnews.com, 13 mars 2002
- ↑ (en) Vinokourov takes over on Mont Faron sur cyclingnews.com, 14 mars 2002
- ↑ (en) Vinokourov vaults to virtual victory sur cyclingnews.com, 16 mars 2002
- ↑ (en) Jalabert's health OK sur cyclingnews.com, 27 mars 2002
- ↑ (en) Jalabert hit by a virus : 10 days rest sur cyclingnews.com, 28 mars 2002
- ↑ (en) Laurent Jalabert back on April 24 sur cyclingnews.com, 14 avril 2002
- ↑ (en) Allez JaJa! sur cyclingnews.com, 19 juillet 2002
- ↑ (en) Laurent Jalabert takes his second San Sebastian sur cyclingnews.com, 10 août 2002
- ↑ Raphaël Ferber, « La Découverte Jalabert », dans Paris-Normandie, 4 mai 2009
- ↑ EDF: Jalabert sélectionneur Eurosport.fr
- ↑ (en) Tour favorites sur cyclingnews.com, 3 juillet 1997
- ↑ (en) José Miguel Echávarri sums up sur cyclingnews.com, 3 juillet 1998
- ↑ a, b et c (en) Jalabert realigns sur cyclingnews.com, 21 mars 2000
- ↑ a et b (en) Jalabert interview sur cyclingnews.com, 18 février 1998
- ↑ a et b (en) Hinault on Indurain sur cyclingnews.com, 2 juillet 1997
- ↑ (en) Laurent Jalabert interview sur cyclingnews.com, 19 juillet 1998
- ↑ Fabrice Lhomme, Le Procès du Tour, Denoël, coll. « Impacts », 2000, 316 p. (ISBN 2207249255), p. 121
- ↑ http://www.humanite.fr/1999-07-02_Sports_-Jalabert-trop-dur-les-grands-tours Jalabert : trop dur, les grands tours
- ↑ (en) Jalabert honoured in Mazamet sur cyclingnews.com, 30 octobre 1997
- ↑ a et b (en) Palmarès de Laurent Jalabert, velo-club.net. Consulté le 19 avril 2010
[modifier] Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :