47° 34′ 01″ N 7° 34′ 59″ E / 47.567, 7.583
Bâle [bɑ:l] (Basel en allemand, Basilea en italien) est la troisième ville de Suisse et le chef-lieu du canton de Bâle-Ville. La commune de Bâle compte 169 692 habitants en 2011[2]. Elle est située dans le nord-ouest de la Suisse, où le Rhin se dirige en direction du nord. Au niveau politique, le gouvernement du canton est également l'organe exécutif de la ville de Bâle. Cette particularité existe depuis 1876[4],[5].
L'agglomération bâloise est tri-nationale, puisqu'elle englobe notamment les villes de Saint-Louis et Huningue en Alsace et de Weil-am-Rhein et Lörrach au Bade-Wurtemberg. L'Eurodistrict de Bâle compte 830 000 habitants[6]. En allemand, la région est connue sous le nom de Dreiländereck (littéralement : l'angle des trois pays), en français « District des trois frontières ».
À Bâle se trouve le dernier port du Rhin accessible aux péniches. Quelques dizaines de kilomètres en amont, à Schaffhouse, les chutes du Rhin sont un obstacle majeur à la navigation.
La ville de Bâle est célèbre pour :
La ville de Bâle se situe au nord-ouest de la Suisse et possède deux frontières avec la France (Saint-Louis et Huningue dans le Haut-Rhin) et une frontière avec l'Allemagne (Weil-am-Rhein dans le district de Lörrach/Bade-Wurtemberg). La ville s'étend sur les deux rives du Rhin.
Elle est à 70 kilomètres au nord de Berne, à 75 kilomètres au nord-ouest de Zurich et à 27 kilomètres au sud-est de Mulhouse[7]. Elle fait partie de la métropole Rhin-Rhône en compagnie de l'Eurodistrict trinational de Bâle et de huit villes françaises.
[modifier] Hydrologie et géologie
Le Rhin, qui prend sa source dans les Alpes sur les flancs du massif du Saint-Gothard, traverse la ville de Bâle et poursuit son cours pour se jeter dans la mer du Nord. Eaux internationales, le Rhin est navigable de son embouchure jusqu'à Bâle, ce qui en fait pour la Suisse l'unique voie d'accès à la mer. Le centre historique de la ville se situe sur la rive gauche du fleuve.
La ville est située à l'extrémité sud du fossé rhénan qui sépare les Vosges de la Forêt-Noire.
Le massif du Jura se développe de part et d'autre de Bâle selon l'orientation sud-ouest - nord-est. De ce massif provient une pierre calcaire jaune. Celle-ci est exploitée dès l'époque romaine pour la construction, elle donne un aspect particulier aux bâtiments du lieu[8].
Le climat de Bâle est semi-continental : le contraste est important entre les hivers généralement froids et rigoureux, et les étés souvent chauds et ensoleillés[9]. L'ensoleillement annuel moyen est de 1598 heures[10]. En été se produisent parfois des orages puissants, ce qui explique que la plus grande quantité des précipitations tombe durant cette période de l'année.
Climat Bâle, Suisse[11] + Historique pour Basel, Suisse [12]
Mois |
Janv |
Fév |
Mars |
Avr |
Mai |
Juin |
Juil |
Août |
Sept |
Oct |
Nov |
Déc |
Année |
Record des températures maximales (°C) |
15,0 |
18,0 |
25,0 |
28,0 |
32,0 |
35,0 |
36,0 |
39,0 |
31,0 |
29,0 |
20,0 |
17,0 |
39,0 |
Températures maximales moyennes (°C) |
4,0 |
6,0 |
10,0 |
14,0 |
18,0 |
22,0 |
24,0 |
24,0 |
20,0 |
15,0 |
8,0 |
5,0 |
15,0 |
Températures minimales moyennes (°C) |
-2,0 |
-1,0 |
2,0 |
4,0 |
8,0 |
11,0 |
13,0 |
13,0 |
10,0 |
7,0 |
2,0 |
-1,0 |
5,5 |
Record de température minimale (°C) |
-19,0 |
-20,0[14] |
-16,0 |
-6,0 |
0,0 |
1,0 |
6,0 |
3,0 |
0,0 |
-6,0 |
-11,0 |
-17,0 |
-20,0 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) |
51,0 |
49,0 |
51,0 |
64,0 |
84,0 |
87,0 |
79,0 |
87,0 |
62,0 |
51,0 |
59,0 |
54,0 |
778,0 |
La ville de Bâle n'a pas de districts, mais est divisée en 19 quartiers[15], répartis sur les deux rives du Rhin :
- Le Grand-Bâle, Grossbasel, est sur la rive gauche.
- Le Petit-Bâle, Kleinbasel, est sur la rive droite.
Quartiers du Grand-Bâle |
ha |
|
Quartiers du Petit-Bâle |
ha |
|
Grossbasel Altstadt |
37,63 |
|
Kleinbasel Altstadt |
24,21 |
|
|
Vorstädte |
89,66 |
|
Clara |
23,66 |
|
|
Am Ring |
90,98 |
|
Wettstein |
75,44 |
|
|
Breite |
68,39 |
|
Hirzbrunnen |
305,32 |
|
|
St. Alban |
294,46 |
|
Rosental |
64,33 |
|
|
Gundeldingen |
123,19 |
|
Matthäus |
59,14 |
|
|
Bruderholz |
259,61 |
|
Klybeck |
91,19 |
|
|
Bachletten |
151,39 |
|
Kleinhüningen (incorporée en 1893) |
136,11 |
|
|
Gotthelf |
46,62 |
|
Iselin |
109,82 |
|
St. Johann |
223,90 |
|
La ville compte également un certain nombre de lieux-dits répartis sur plusieurs quartiers, tel que Neubad qui fait partie des quartiers Bachletten et Gotthelf, Kannenfeld qui fait partie du quartier St. Johann, Lehenmatt qui fait partie du quartier Breite ou encore Gellert, Dreispitz et St. Jakob qui font partie du quartier St. Alban.
[modifier] Des origines au XIIe siècle
Il y a plus de 2000 ans, les Celtes occupaient déjà ce territoire où vinrent s'installer successivement plusieurs peuplades, dont les Rauraques. Cependant, c'est l'Empire romain qui donne à Bâle ses plus beaux vestiges.
À l'origine, un avant-poste défensif était installé sur la colline où s'élève aujourd'hui la cathédrale. En 44 av. J.-C., Lucius Munatius Plancus fonde une colonie romaine, Colonia Raurica, rebaptisée plus tard Augusta Raurica, située à Augst, à une dizaine de kilomètres de Bâle. Ce lieu est actuellement un site touristique très fréquenté. Ce n'est qu'après sa destruction par les Alamans, au IVe siècle, que Bâle commence à prendre de l'importance. Le nom de Basilea est mentionné pour la première fois à l'occasion de la visite de l'empereur Valentinien Ier, en 374. À cette époque, la ville est considérablement réduite en taille : la superficie enclose par la muraille romaine du Bas-Empire n’est que de 5 ha[16].
Dans le monde chrétien, Bâle est vers 740, au temps des Carolingiens, le siège administratif de l'évêché de Bâle et le reste jusqu'à la Réforme au XVIe siècle. Pendant plusieurs siècles, Bâle est gouverné par des évêques qui devinrent, sous le règne de l'empereur Henri II, des princes d'Empire.
En 917, la ville est ravagée par les Magyars, mais rapidement reconstruite[17].
De 1006 à 1648, Bâle fait partie du Saint-Empire romain germanique. Henri II préside à la consécration de la cathédrale en 1019, et l'évêque Burkhard von Hasenburg fait construire le deuxième mur d'enceinte de la ville en 1080. Vers 1200, un troisième mur comprenant cinq grandes portes est érigé.
[modifier] Du XIIIe siècle au XIVe siècle
En 1225, le prince-évêque de la ville Heinrich von Thun entreprend de faire construire le premier pont fixe sur le Rhin. Ce sera le seul pont entre Constance et la mer qui permettra, durant 600 ans, de traverser le fleuve à pied sec, sans transbordement de marchandises. Il contribua à l'essor économique de la ville. Grâce à un négoce florissant, Bâle est au temps de sa splendeur, mais deux catastrophes interrompent cette évolution prometteuse. En 1348, une épidémie de peste emporte plus de la moitié des habitants et, le 18 octobre 1356, un tremblement de terre réduit en cendres et en ruines la ville et plus de soixante châteaux dans les environs.
L'année 1392 voit le gouvernement de la ville passer aux mains de la bourgeoisie. Celle-ci, plus aisée, peut acquérir le Petit-Bâle situé de l'autre côté du Rhin, ainsi qu'une partie des terres environnantes appelées Bâle-Campagne[18]. À la même époque, en 1397, les Juifs sont chassés de la ville, et ce pour quatre siècles.
En 1417, un nouvel incendie détruit de nombreux bâtiments datant du Moyen Âge, mais Bâle connaît ensuite, de 1430 à 1530, une autre période de prospérité, l'âge d'or de l'Art rhénan.
Le Grand Concile de Bâle (1431 - 1448) donne un puissant élan à la ville. L'assemblée des évêques ose s'opposer à Rome et proclame sa supériorité sur le pape. Vingt-cinq sessions ont été tenues et ont grandement contribué à la prospérité de la cité qui hébergea non seulement des dignitaires ecclésiastiques, mais également un grand nombre de nobles et même l'Empereur germanique Sigismond Ier. En 1439, sur le parvis de la cathédrale, le très pieux Duc Amédée VIII de Savoie est couronné pape sous le nom de Félix V, devant une foule enthousiaste de 50 000 personnes. En fait, il fut l'un des nombreux antipapes de cette époque, c'est-à-dire qu'il n'a jamais été reconnu comme pape par la chrétienté entière et il se retira en 1449.
S'ouvrit également pour la ville la grande époque de l'humanisme et de l'imprimerie. En 1440, au Riehentor dans le Petit-Bâle, mise en service par Heinrich Halbysen (mort en 1451, victime de la peste) du premier moulin à papier baptisé Allenwinden. Le moulin actuel, sis St-Alban-Tal 37, devenu papeterie en 1453 grâce aux frères Gallician, connut de nombreuses transformations et acquit le titre de Musée suisse du Papier en 1985. En 1460, c'est le nom de Pie II, soucieux de la défense spirituelle de l'Occident, qu'est attachée la fondation de l'Université de Bâle, la plus ancienne de Suisse et l'une des rares en Europe à avoir été érigée et financée par les citoyens de la ville. Son renom attira les humanistes, parmi lesquels Érasme de Rotterdam, mais également les professeurs Friedrich Nietzsche et Karl Jaspers. En 1463, Berthold Ruppel, un collaborateur de Gutenberg, introduit l'art de l'imprimerie à Bâle, et en 1491 Johann Fust imprime la Bible latine.
L'essor culturel, mais aussi économique de la ville est tel qu'en 1471 l'Empereur germanique Frédéric III permet aux Bâlois de tenir chaque année deux foires commerciales, la Foire d'automne et la Foire de printemps, toutes deux encore très actives de nos jours.
Cependant, ce ne fut pas une période de paix puisque le 26 août 1444, la bataille de la Birse voit la défaite des Conféférés suisses face aux troupes françaises et autrichiennes. Plus tard, lors de la guerre de Souabe, des combats eurent lieu le 22 mars sur la colline du Bruderholz et le 22 juillet marqua la date d'une défaite à Dornach. L'issue de cette guerre vit néanmoins la victoire finale Confédérés et l'indépendance de fait de la Confédération helvétique.
[modifier] Le XVIe siècle
Le 13 juillet 1501 représente une date historique puisque Bâle décide d'entrer dans l'alliance des Confédérés, en raison de sa situation limitrophe très exposée. Les délégués suisses sont accueillis par la formule : Soyer les bienvenus à Bâle, sur territoire suisse. Contre l'engagement de neutralité en cas de conflit contre les Confédérés, Bâle reçoit une place à part parmi les autres cantons. La ville peut ainsi jouir pendant des siècles d'une tangible évolution. En 1504 commence la construction du bel hôtel de ville (Rathaus), sis sur la place du Marché (Marktplatz), au centre-ville, et siège actuel du gouvernement de Bâle-Ville. Cet édifice est toujours très admiré et visité.
La situation politique évolue. Le 12 mars 1521, les statuts du Conseil sont révisés. L'évêque est écarté de la nomination des autorités urbaines. C'est ainsi la fin de son pouvoir temporel dans la cité. Le dernier évêque fut Christoph von Utenheim. En 1585, paiement de 200 000 florins à l'Évêque en échange de sa renonciation à l'ensemble de ses droits sur la ville.
Pendant ce temps, le prédicateur Œcolampade devient en 1515, l'organisateur de l'Église selon les principes de la Réforme, et André Vésale (1514 – 1564) – le fondateur de l'étude scientifique de l'anatomie humaine – fait imprimer, à Bâle en 1543, son chef-d'œuvre De humani corporis fabrica.
[modifier] Du XVIIe siècle au XIXe siècle
De 1618 à 1648, la guerre de Trente Ans secoue toute l'Europe. En 1648, le bourgmestre de Bâle, Johann Rudorf Wettstein, obtient, à l'occasion de la signature du traité de Westphalie, la reconnaissance juridique de l'indépendance de la Confédération suisse envers l'Empire allemand, indépendance qui existait déjà de fait depuis environ 150 ans (guerre contre les Souabes en 1499).
La ville de Bâle, qui avait généreusement ouvert ses portes aux huguenots persécutés, voit de nouvelles industries s'implanter sur son sol. Dès 1670, la percée de l'industrie de la soie – et du ruban de soie en particulier – entraîne le développement d'entreprises connexes telles que la filature, le tissage du velours et de la soie, la passementerie, la teinturie, et constitue une source de prospérité pour le commerce, les transports, les banques, les assurances. En 1758, Johann Rudoft Geigy-Gemuseus (1733 – 1793) fonde la maison de commerce Joh. Rudoft Geigy pour l'importation et la vente de denrées coloniales (épices, produits médicaux et colorants naturels). S'y ajoutera vers 1830 la production de quelques colorants naturels. Mais l'industrie chimique bâloise ne verra vraiment le jour que dans la deuxième moitié du XIXe siècle siècle. À côté de l'industrie, la culture n'est pas oublié puisqu'en 1777, Isaak Iselin crée la fondation pour la Promotion du bien et des valeurs d'intérêt général, ancêtre de la grande bibliothèque publique générale actuelle.
Les idées véhiculées par le siècle des lumières - aboutissant à la Révolution française de 1789 - eurent un grand retentissement dans toute l'Europe, et bien entendu en Suisse et à Bâle. Peter Ochs (1752 - 1821), né à Nantes en France, mais élevé en Allemagne, arriva à Bâle, patrie de son père, en 1769. Homme politique, grand admirateur de la Révolution française, il prépara la constitution de la Révolution helvétique, donnant naissance à un état unitaire. C’est dans sa maison, le Holsteinerhof, que fut signée en 1795 la Paix de Bâle, mettant provisoirement fin aux hostilités entre la France, l’Espagne et la Prusse. Le 24 novembre 1797, le général Bonaparte – alors âgé de 28 ans – séjourne à Bâle à l’hôtel des Trois Rois. Il vient d’Italie et se rend au Congrès de Rastatt. Il profite de ce passage dans la ville pour rencontrer son grand-oncle Werner Fesch et ses cousins Fesch de Bâle, famille de son oncle, le futur cardinal Fesch.
Le 12 août 1798, la République helvétique ‘‘une et indivisible’’ est proclamée par le Bâlois Peter Ochs qui négocia l’alliance avec la France de Bonaparte.
Le XIXe siècle est agité par une période de guerres et de bouleversements politiques. Au centre de l'Europe, Bâle se retrouve confronté aux événements extérieurs et aux dissensions intérieurs. Ainsi, en 1813, 80 000 soldats autrichiens, prussiens et russes venant d'Allemagne traversant le pont Mittlere Rheinbrücke et se dirigent vers la France pour combattre l'armée de Napoléon. En 1814, le Roi de Prusse Frédéric-Guillaume III, l'Empereur d'Autriche François Ier et le Tsar Alexandre Ier se rencontrent dans la Maison bleue de la Martinsgasse pour s'entretenir de l'avenir de l'Europe. En 1870, la guerre éclate entre la France et la Prusse. Le Général Hans Herzog assure le commandement de l'armée suisse et les frontières sont surveillées.
Sur le plan intérieur, les événements se succèdent. En 1815 est signé le Pacte des 22 cantons attribuant les terres de l'Evêché à Berne. Neuf communes cependant deviennent bâloises. En 1833, les conflits permanents entre Bâle-Ville et Bâle-Campagne et l'incompréhension réciproque conduisent le 23 août à la création de deux demi-cantons.
Au cours de ces années, la vie de la ville fut également marquée par des événements économiques ou exceptionnels. Ainsi, Bâle est la première ville suisse à posséder un chemin de fer. En 1844, est construite la première gare bâloise située dans le quartier Saint-Jean. Elle permettait de relier Strasbourg par Saint-Louis et Mulhouse en quatre heures et vingt minutes. La gare allemande Badischer Bahnhof sera achevée en 1858. En 1859 est proclamé le décret relatif au démantèlement des fortifications de la ville. Bâle s'ouvre à l'extérieur et crée de nouveaux quartiers. L'industrie chimique naissante en profitera grandement.
Durant la guerre franco-prussienne de 1870, Bâle aida les populations alsaciennes réfugiées. Le monument de Strasbourg (Strassburger Denkmal), érigé dans le petit parc Sainte-Élisabeth (Elisabethenanlage), commémore ces événements. Enfin, du 29 au 31 août 1897, Bâle accueille le premier Congrès sioniste présidé par Theodor Herzl. Il s'en tiendra neuf autres jusqu'en 1946 qui aboutiront à la création de l'État d'Israël en 1948.
La première moitié du XXe siècle fut marquée par les deux guerres mondiales qui ravagèrent nombre de pays. Malgré sa neutralité, la Suisse fut touchée par la mobilisation, les restrictions et l’accueil des réfugiés. De 1914 à 1918, le commandement de l’armée suisse fut confié au général Ulrich Wille. Durant la Seconde Guerre mondiale, de 1939 à 1945, le Général Henri Guisan assume ce rôle. Pendant ces deux guerres, la ville de Bâle, particulièrement exposée – et même une fois bombardée – eut à cœur d’aider ses voisins alsaciens et d’accueillir ceux qui recherchaient un asile.
Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, certains événements importants s'y déroulent. En 1912 Jean Jaurès fait un discours dans la cathédrale de Bâle à l’occasion du Congrès de l’Internationale socialiste qui se propose d’empêcher l’éclatement d’une guerre généralisée. En 1918-1919 une grève générale des ouvriers perturbe le pays du 11 au 14 novembre 1918 et se ravive à Bâle du 31 juillet au 9 août 1919. De 1929 à 1936, la Suisse, comme de nombreux pays, est touchée par la crise économique mondiale.
Sur la plan politique, des changements interviennent. Ainsi, en 1958, la bourgeoisie de Bâle et la commune de Riehen sont les premières, en Suisse alémanique, à reconnaître le droit de vote aux femmes. Mais, ce n’est qu’en 1966 que les Bâloises bénéficieront du droit de vote cantonal. En 1969, Bâle-Ville tente de relancer la réunification des deux Bâle. Mais le vote, positif pour Bâle-Ville, est repoussée par Bâle-Campagne. En 1991, Bâle participe au 700e anniversaire de la Confédération à travers diverses manifestations telles que discours, plantations d’arbres, ventes d’objets de collection, spectacles et feux d’artifice. Lors du référendum de 1992 sur l’Europe, Bâle est l’un des rares cantons alémaniques à voter ’’oui’’ au projet d’adhésion de la Suisse à l’Espace économique européen. Le territoire bâlois se modifie quelque peu puisque le 1er janvier 1994, neuf communes du Canton de Berne sont rattachées au demi-canton de Bâle-Campagne. De nos jours, Bâle offre une qualité de vie appréciable grâce à la prospérité de son industrie et de son négoce et à une activité culturelle florissante.
Selon l'Office fédéral de la statistique, Bâle compte 169 692 habitants en 2011[2]. Sa densité de population atteint 7 097,1 hab./km².
Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Bâle entre 1850 et 2008[19] :
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text:Évolution de la population de Bâle depuis 1850
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Les musées de Bâle couvrent une vaste palette de collections diverses, l’accent étant mis sur les arts plastiques. Les musées de Bâle abritent de nombreuses œuvres d’importance internationale. Avec ses quelque trente-six maisons d’exposition qui enregistrent chaque année plus d’un million de visiteurs, Bâle présente une densité de musées extrêmement élevée par rapport à d’autres villes de même grandeur.
Ces musées, qui jouent un rôle essentiel dans la culture et la politique culturelle de Bâle, sont portés par un réseau serré de collectionneurs d’œuvres d’art et de promoteurs culturels tant privés que publics, qui remonte jusqu’au XVIe siècle. La collection publique est née en 1661, la plus ancienne collection d’une communauté civile ayant existé sans interruption. Vers la fin des années 1980, différentes collections privées sont devenues accessibles dans des bâtiments neufs, reconnus comme architecture de musée avant-gardiste.
Erreur lors de la création de la miniature : Paramètres de la miniature incorrects
Vue panoramique centrée vers le nord prise depuis la cathédrale, avec le Rhin en contre-bas
[modifier] Transports doux
L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Bâle en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[20]. C'est la plus célèbre véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'Ouest en Est, de l'Océan Atlantique à la Mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.
[modifier] Manifestations
[modifier] Infrastructures
14 ponts franchissent le Rhin et la Birsig. Le plus connu est le Mittlere Brücke, centraL Les deux plus empruntés sont le Dreirosenbrücke (composé de 2 routes superposées) et le Schwarzwaldbrücke (composé d'une partie autoroutière et d'une partie routière).
La Muraille de Bâle est l'ensemble de fortifications médiévales de la ville de Bâle en Suisse qui se développa entre 1080 et 1860.
[modifier] Transport local et régional
La cité rhénane dispose d'un dense réseau de tramways urbains et suburbains. Les premiers, de couleur verte, sont exploités par la compagnie BVB (Basler Verkehrsbetriebe : transports publics bâlois) ; les seconds, jaunes à bande rouge, appartiennent aux BLT (Baselland-Transport : transport de Bâle-Campagne, l'autre demi-canton, avec celui de Bâle-Ville)
De nos jours, les 8 lignes urbaines des BVB totalisent 65,9 km et les véhicules circulent sur 46,58 km de voies et les 4 lignes suburbaines des BLT totalisent 51,8 km.
Pendant le Fasnacht, le célèbre carnaval de Bâle, lorsque le centre-ville est complètement bloqué par les festivités, les BVB mettent alors en service des lignes spéciales avec des itinéraires détournés et portant des numéros en vingtaine (21, 24...).
À partir de 1907, la campagne bâloise est sillonnée de lignes de tramways vicinaux. Fait rare dans l'histoire des transports ferroviaires, toutes ces lignes sont encore en service. Les quatre compagnies ont fusionné au 1er janvier 1974 pour devenir les transports de Bâle-Campagne. Les agglomérations de Bâle et de Pratteln se sont tellement étendues qu'elles finirent par se rencontrer. Par ce fait l'exploitation de la ligne de Pratteln, entièrement en site urbain, a été cédée aux BVB.
Les quatre lignes des BLT (lignes 10, 11, E11 et 17) traversent également la ville en empruntant les voies des BVB et sont aussi par ce fait des tramways urbains.
La ligne 10 des BLT dessert le village français de Leymen. La gare elle-même est en territoire français et lorsque l'on quitte la station d'Ettingen on peut apercevoir un panneau annonçant que l'on sort du territoire fédéral, ainsi on roule pour quelques minutes sur sol français. Le terminus, Rodersdorf, est de nouveau en territoire Suisse.
Ligne |
Parcours |
Mise en service |
Tracé actuel
depuis le |
Longueur
en km |
Nombre de
stations |
Propriétaire |
Exploitant |
1 |
Dreirosenbrücke ↔ Bahnhof SBB (↔ Badischer Bahnhof[note 1]) |
6 mai 1895 |
14 octobre 2002 |
6,852 |
20 |
BVB |
BVB |
2 |
Binningen Kronenplatz ↔ Eglisee (↔ Riehen Dorf[note 1]) |
14 avril 1897 |
14 octobre 2002 |
5,881 |
22 |
BVB |
BVB |
3 |
Burgfelden Grenze ↔ Birsfelden Hard |
10 mai 1897 |
22 mai 1932 |
6,419 |
20 |
BVB |
BVB |
6 |
Allschwil ↔ Riehen Grenze |
1er juillet 1905 |
1er août 2002 |
12,491 |
35 |
BVB |
BVB |
8 |
Neuweilerstrasse ↔ Kleinhüningen |
5 juillet 1912 |
30 septembre 2002 |
7,558 |
25 |
BVB |
BVB |
10 |
Rodersdorf ↔ Dornach |
6 octobre 1902 |
30 septembre 2002 |
25,952 |
40 |
BVB à Bâle
BLT sur le reste |
BLT |
11 |
St-Louis Grenze ↔ Aesch |
7 décembre 1907 |
14 octobre 2002 |
14,235 |
34 |
BVB à Bâle
BLT sur le reste |
BLT |
E11 |
Reinach-Süd ↔ Theater |
14 octobre 2002 |
idem |
9,85 |
29 |
BVB à Bâle
BLT sur le reste |
BLT |
14 |
Dreirosenbrücke ↔ Pratteln |
1918 |
14 octobre 2002 |
12,578 |
31 |
BVB à Bâle
BLT sur le reste |
BVB |
15 |
Messeplatz ↔ Bruderholz |
17 décembre 1910 |
30 septembre 2002 |
5,351 |
21 |
BVB |
BVB |
16 |
Bruderholz ↔ Schifflände |
15 mai 1930 |
30 septembre 2002 |
5,364 |
18 |
BVB |
BVB |
17 |
Wiesenplatz ↔ Ettingen |
1914 |
1er août 2002 |
12,215 |
26 |
BVB à Bâle
BLT sur le reste |
BLT |
21 |
Bahnhof St. Johann ↔ Badischer Bahnhof |
18 février 2002 |
9 mars 2009 |
3,170 |
10 |
BVB |
BVB |
[modifier] Transport national et international
La gare de
Bade à Bâle, mais habituellement appelée « gare allemande » en français.
Par les airs, Bâle est desservie par l'aéroport international de Bâle-Mulhouse. Euroairport a la particularité d'être binational (suisse/français), l'Allemagne étant également représentée au conseil d'administration à titre consultatif.
La ville de Bâle comporte cinq gares ferroviaires, dont trois sont desservies par plusieurs lignes internationales. La gare Bâle CFF appartient au réseau SBB/CFF/FFS et est desservie par les TGV et les ICE. La gare de Bâle SNCF est desservie par les TER. La gare de Bade dite « gare allemande » fait partie du réseau DB et est desservie par les DB Regio et les ICE. En plus de ces trois grandes gares, la ville dispose de deux autres haltes de chemin de fer desservies par divers trains régionaux : « Bâle St-Jean » en direction de Saint-Louis et Mulhouse et « Bâle-Dreispitz » en direction de Delémont et Porrentruy.
Bâle et ses environs internationaux sont aussi un important nœud autoroutier.
- Côté suisse : l'A3 en direction de Zurich et Coire, l'A2 en direction de Lucerne, Chiasso et Milan. Cette autoroute suisse dispose au sud de Bâle d'une jonction de type autoroutier sur la route cantonale 1 en direction de Delémont.
- Côté allemand : l'A5 en direction de Fribourg-en-Brisgau et Francfort. Cette autoroute allemande dispose au nord de Bâle d'une jonction autoroutière sur l'A98 en direction de Rheinfelden (Bade) en Allemagne et de Rheinfelden (Argovie) en Suisse et qui rejoint ensuite l'A3 mentionnée plus haut. Ce dernier et court tronçon correspond donc indirectement à un contournement autoroutier de la ville de Bâle via l'Allemagne.
- Côté français : l'A35 en direction de Mulhouse et Colmar.
La création d'une autoroute souterraine[12] (tangente nord) de 3,5 km permet de relier les réseaux autoroutiers français au réseau suisse, déjà relié au réseau autoroutier allemand. Cette autoroute souterraine, ouverte depuis juin 2007, relie le quartier de Provolta à celui d'Erlenmatt et a restructuré ceux-ci en reconvertissant les friches industrielles. La traversée du Rhin s'effectue grâce au premier pont à deux étages de Suisse, la Dreirosenbrücke[13].
Le port de Bâle, unique port marchand du pays, est un port fluvial à grand gabarit communiquant par le Rhin avec l'Allemagne, la France et les Pays-Bas. Il représente indirectement l'unique accès de la Suisse à la mer pour le transport de marchandises, ce qui fait de Bâle la « porte d'or de la Suisse ».
La gare CFF de Bâle est également le lieu de départ de trois routes cyclistes nationales : la Route du Rhin qui mène à Andermatt, la Route Nord-Sud qui conduit à Chiasso et enfin la Route du Jura qui mène à Nyon.
Le
Dreirosenbrücke, un pont routier, autoroutier et de trams.
Au XVIe siècle, de grands chercheurs en médecine, tels que Paracelse, André Vésale et bien d'autres, vinrent à Bâle - pour de multiples raisons - afin de faire imprimer leurs thèses ou traités (la création de la première fabrique bâloise de papier remonte à 1440), ouvrant ainsi la voie au monde scientifique[réf. nécessaire].
Vers le milieu du XVIIe siècle, la région bâloise se tourna vers la fabrication des rubans de soie. Le Suisse Emanuel Hoffmann (1643-1702) fit importer de Hollande un métier à tisser. La fabrication du ruban de soie atteignit son apogée au XVIIIe siècle et apporta de substantiels revenus à la région jusqu'au début du XXe siècle. Le besoin de teintures pour les rubans favorisa l'implantation de l'industrie chimique qui, finalement, se substitua à cette spécialité locale[réf. nécessaire].
L'écoulement de la marchandise vers le nord ou le sud s'effectuait sans problème grâce à un réseau fluvial bien adapté. Le Rhin fut très utilisé et contribua grandement au développement de la ville.
[modifier] L'industrie chimique
La tour de
Novartis du quartier de Kleinhüningen
Les industries de fabrication de rubans tombées en désuétude, l'industrie chimique et pharmaceutique prit son essor et aboutit à la formation d'importants complexes qui font de Bâle une des premières places au monde dans ce domaine :
- La première maison implantée fut Ciba (Gesellschaft für Chemische Industrie in Basel) - dénomination prise en 1884 - dont l'origine remonte en fait à 1859, date à laquelle Alexandre Clavel-Linder (1805 - 1873), natif de Lyon et spécialiste de la teinture de la soie, vint s'établir à Bâle, afin d'exploiter un brevet mis au point en France par les frères Renard. À la même époque, vers 1864, un chimiste suisse, Johann Rudoft Geigy-Merian (1830 - 1917) y élaborait des colorants. L'association de ces deux grands - Ciba-Geigy - se fit en 1970.
- Sandoz, son plus grand concurrent, fut fondé en 1886 sous la dénomination Kern & Sandoz par Alfred Kern et Édouard Sandoz. Orienté à l'origine vers la production de colorants synthétiques, le groupe s'est ensuite dirigé vers le secteur pharmaceutique.
Le 7 mars 1993, les dirigeants de Ciba-Geigy et de Sandoz annonçaient la fusion de leurs deux sociétés (départements pharmaceutiques et agrochimiques) pour former Novartis. Ce géant occupe les tout premiers rangs mondiaux dans le domaine de l'industrie du médicament et celui de l'agrochimie.
La biotechnologie représente un autre domaine en plein développement. Bâle se trouve au centre de la Biovalley, liant des entreprises de biotechnologie et de recherches dans le triangle des trois pays. Environ 7 000 frontaliers travaillent dans le domaine de la chimie, qui occupe dans la région de Bâle à peu près 12 % de la population active. Tournée vers l'extérieur et vers l'avenir, la chimie accueille continuellement des chercheurs du monde entier. Le commerce, quant à lui, emploie 36 % des actifs, tandis que les services représentent 23 %, l'industrie 26 % et le service public 15 %.
[modifier] Banques et compagnies d'assurances
Toutes ces grandes entreprises ne pourraient fonctionner sans un tissu très performant de banques et assurances.
À Bâle, la première banque fut construite par les Médicis venus d’Italie à l’occasion du Grand Concile. Il convient de signaler que c'est sur une initiative bâloise que fut créée en 1912 l’Association suisse des banquiers. Le 8 décembre 1997 est intervenue la fusion des deux grandes banques suisses Union des Banques Suisses et Société de Banque Suisse pour former l’UBS, avec deux sièges sociaux, l’un à Zurich et l’autre à Bâle. De nos jours, la ville compte 14 établissements et une centaine de succursales. Elle est également le siège de la Banque des règlements internationaux dont le rôle principal est de promouvoir la coopération entre les banques centrales. Les accords prudentiels qui régissent le fonctionnement des banques ont fait l'objet d'accords signés par les membres du comité de Bâle et baptisés accords Bâle I, Bâle II et Bâle III.
Le développement de l’industrie a également entrainé au XVIIIe siècle l’apparition de Sociétés d’entraides mutuelle, ancêtres des compagnies d’assurances actuelles, nombreuses et puissantes (Bâloise, Helvetia, Winterthur).
L’hôtel de ville de Bâle, sur la place du Marché (
Marktplatz)
Le drapeau de la ville de Bâle est identique à celui du canton de Bâle-Ville (Basel-Stadt). Le drapeau du canton de Bâle-Campagne (Basel-Landschaft) est très similaire, mais avec une crosse d'évêque rouge au lieu de noire, orientée en sens inverse, et décorée différemment.
[modifier] Personnages célèbres
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À Bâle sont liés :
- Marc Allégret (1900-1973), réalisateur
- Werner Arnold, cycliste
- Karl Barth, théologien
- Gaspard Bauhin, naturaliste
- Jean Bauhin, naturaliste
- Hans Bernoulli, architecte
- Jacques Bernoulli, mathématicien et physicien
- Arnold Böcklin, peintre
- Emanuel Büchel, boulanger puis peintre et topographe
- Jacob Burckhardt, savant
- Johannes Buxtorf (1599-1664), professeur d'hébreu, fils de Johannes Buxtorf (1564-1629)
- Érasme (1468-1536), humaniste
- Leonhard Euler, mathématicien et physicien
- Roger Federer (1981- ), joueur de tennis professionnel
- Remigius Fesch (Faesch) (1595-1667), juriste, recteur de l'université, savant, fondateur du cabinet Faesch légué à la ville
- Lucius Munatius Plancus, fondateur romain
- Ferenc Fricsay, chef d'orchestre
- Michael Furter, imprimeur de la fin du XVe siècle
- Christophe Glaser, pharmacien
- Hans Holbein le Jeune (1497-1543), peintre et graveur
- Urs Graf (1485–1527/1528), dessinateur et graveur
- Herzog & de Meuron, architectes
- Pericle Luigi Giovannetti (1916- ), illustrateur
- Carl Gustav Jung, psychiatre
- Marthe Keller, actrice
- Jürg Kreienbühl, peintre
- Mathis Künzler, acteur
- Matthäus Merian (1593-1650), graveur et cartographe
- Fritz Müller, médecin et zoologiste
- Friedrich Nietzsche, philosophe
- Franz Overbeck, historien et théologien
- Ferenc Rákóczy (1967- ), poète, écrivain et psychiatre
- Flurin Randegger, joueur de hockey
- Paul Sacher (1906-1999), industriel et mécène
- Patty Schnyder (1978- ), joueuse de tennis
- Sandra Speichert (1971- ), actrice
- Félix Speiser, voyageur et humaniste
- Jean Jacques Speiser, banquier
- Paul Speiser-Sarasin, banquier, conseiller national
- Jacques Sprenger, inquisiteur
- Jean Tinguely, artiste
- Hans Peter Tschudi, conseiller fédéral
- Hans Urs von Balthasar, théologien
- Luzius Wildhaber, juriste, président de la Cour européenne des droits de l'homme du 1er novembre 1998 au 18 janvier 2007.
- Felix Wuertz, chirurgien
- Théodore Zwinger, savant.
- Albert Hofmann, chimiste
Sur les autres projets Wikimedia :
- Bâle, sur Wikimedia Commons
- Bâle, sur le Wiktionnaire
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
[modifier] Notes et références
- ↑ a et b À certaines heures seulement
- ↑ art. 76 Constitution du canton de Bâle-Ville
- ↑ a, b et c Bilan de la population résidante permanente (total) selon les districts et les communes, en 2011 sur Office de la Statistique du Canton de Bâle-Ville. Consulté le 14 juin 2011
- ↑ Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 23 septembre 2010
- ↑ « Bâle (-Ville) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- ↑ Autorités et politique site basel.ch, consulté le 2 mai 2009.
- ↑ http://www.eurodistrictbasel.eu/index.php?id=26&L=1
- ↑ Distances à vol d'oiseau calculées grâce au site lexilogos
- ↑ Les monuments d'art de d'histoire de la Suisse, pp. 187 .. 222
- ↑ (fr) Bâle Aperçu - Climat, Hotel Travel. Consulté le 18-06-2010
- ↑ (fr) Climat (Bâle), Basel.com. Consulté le 18-06-2010
- ↑ (fr) [1]
- ↑ (fr) [2]
- ↑ (en) History:Weather Underground for Basel,Switzerland, Weather Underground. Consulté le 17-06-2010
- ↑ (en) History:Weather Underground for Basel,Switzerland, Weather Underground. Consulté le 17-06-2010
- ↑ Quartiers des grandes villes et des villes moyennes de Suisse - OFS
- ↑ Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris : Errance, 2006. Collection Hespérides, ISBN 2-87772-331-3, p. 21
- ↑ Andreas Heusler, Geschichte der Stadt Basel, 6e édition, Frobenius, Basel 1969, p 5-6.
- ↑ Kleinbasel (Petit Bâle)
- ↑ [zip] Evolution de la population des communes 1850-2000 sur Office fédéral de la statistique. Consulté le 13/01/2009
- ↑ EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre. L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (...). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.