Cette page concerne l’année 2008 du calendrier grégorien. Pour l’année -2008, voir -2008.

L'année 2008 fut une année bissextile commençant un mardi. On lui a donc affecté les lettres dominicales « FE ». Elle a compté 53 semaines.

Elle a été déclarée année des mathématiques en Allemagne, année internationale de l’assainissement^[1], année internationale des langues^[2] et année internationale de la pomme de terre par l'ONU^[3].

En toutes lettres, le nombre s'écrit : « deux mille huit » ou « deux mil huit ».

[modifier] Autres calendriers

L'année 2008 du calendrier grégorien correspond aux années suivantes dans d'autres calendriers :

• Calendrier hébreu : 5768 / 5769 (le 1^er tishri 5769 a eu lieu le 30 septembre 2008).
• Calendrier musulman : 1428 / 1429 / 1430 (le 1^er mouharram 1429 a eu lieu le 10 janvier 2008, le 1^er mouharram 1430 le 29 décembre 2008).
• Calendrier persan : 1386 / 1387 (le 1^er farvardin 1387 a eu lieu le 20 mars 2008).
• Calendrier sayana : 1929 / 1930 (le 1^er chaitra 1930 a eu lieu le 21 mars 2008).
• Jours julien : 2454466 à 2454831
• Calendrier chinois : 4404/4405 (le Nouvel an chinois de l’année 4405 (année du rat) a eu lieu le 7 février 2008).
• Calendrier républicain : An CCXVI/CCXVII (Le 1^er vendémiaire a eu lieu le 22 septembre 2008)

[modifier] L'année 2008 par mois

Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre

[modifier] Monde

L'année 2008 a compté 1 seconde supplémentaire. En effet, à cause du ralentissement de la rotation de la Terre, le Bureau International des poids et mesures avait décidé d'ajouter 1 seconde à la dernière minute de l'année 2008.

[modifier] Évènements par zones géographiques

[modifier] Afrique

[modifier] Amériques

[modifier] Asie

[modifier] Europe

[modifier] Océanie

[modifier] Proche-Orient

[modifier] Science et technique

[modifier] Naissances en 2008

• 17 septembre : Mia Talerico, figurante américaine.

[modifier] Décès en 2008

Décès en 2008 : ← - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre - →

[modifier] Notes et références

• Portail des années 2000
• Portail du monde contemporain
• Portail des années 2000
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Guru Josh

Données clés

Nom	Paul Walden
Naissance	6 juin 1964 île de Jersey,  Royaume-Uni
Activité principale	DJ producteur
Genre musical	Techno Dance
Instruments	Platine Saxophone
Années d'activité	Depuis 1988
Labels	Universal Music ( France) Ministry of Sound ( Royaume-Uni) Ultra Records ( États-Unis)
Site officiel	Site officiel de Guru Josh

Composition du groupe

Entourage	Klaas Darren Bailie Anders Nyman Mad Mick

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Guru Josh est l'un des noms de scène de Paul Walden, Britannique né le 6 juin 1964, qui réside actuellement à Ibiza. Il est l'auteur du tube électro international Infinity remixé par le DJ allemand Klaas en 2008.

[modifier] Biographie

Il commence sa carrière en jouant du synthé au nightclub le "Sands" à Jersey sous les noms de scène « Syndrone », puis « Animal and His Crazy Organs ».

Il joue dans un groupe appelé "Joshua Cries Wolf", d'où il tirera une partie de son pseudo, Josh. Puis il accompagne au synthé Adamski et Seal mais ils n'arrivent pas à s'entendre pour former un groupe ensemble.

En 1989 il sort (sous le nom de scène Guru Josh) son premier single d'acid house, Infinity), avec "Mad Mick" au saxophone, sur le white label Infinity (de la rave du même nom), avec en face B, Time For The Guru, tiré à seulement 1 000 exemplaires. La plupart des DJs a qui il fut distribué n'aimaient pas à cause du saxo, mais Mike Pickering, DJ à l'Haçienda en fera l'hymne des clubs de Manchester.

En 1990, il ressort sur le célèbre label Deconstruction Infinity (1990s... Time for the Guru), un single basé sur ces deux précédents morceaux, et qui se classe dans 5^e dans les charts britanniques (UK Singles Chart), 2^e en Allemagne et 3^e aux Pays-Bas. Il ressort d'autres singles (Freaky Dreamer (sous le pseudo "Freaky Dreamer", avec en featuring la chanteuse Rowetta (Satchell)), Holographic Dreams, Whose Law (Is It Anyway?) (classé à la 26^e dans les charts britanniques et n^o 12 en Allemagne) en 1990 et Hallelujah en 1991), qui ont moins bien marché et un album nommé comme le single Infinity, qui ne reçoit pas de bonnes critiques, notamment à cause des reprises de Popcorn et Louie Louie qui n'ont pas convaincu.

Sous un nouveau pseudonyme Dr Devious and the Wisemen (parmi eux : Darrel Jameson, Guy Labbé, Dave ' Flipping Mental' Evans, Marcus Pennell, et d'autres) il sort en 1992 cinq vidéos, comportant des extraits de démos sur Amiga : VHS, VR Dance In Cyberspace, VR2 More Dance In Cyberspace (sous son propre label : G.J. Productions), VR3, VR4 et Lost in silly space, et remixe Cyberdream du groupe VR.

En 2001, le collectif de noise music V/Vm a sorti un single baptisé Infinity: The VVMCPS Abolish Copyright Anthem comportant des reprises (méconnaissables) d'Infinity (No Time For The Guru), de Whose Law (Is It Anyway?) et de Louie Louie.

Il se lance dans la création d'œuvres d'art en cristal et en 3D, sous le pseudonyme de Louie Fabrix, qu'il présente sur son site web www.worksinglass.com (désormais fermé) et dans des expositions dans plusieurs très grandes villes en Europe et dans le monde.

En 2007, il forme Guru Josh Project avec les deux producteurs Darren Bailie et "Snakebyte" (Anders Nyman) et signent sur le label de Frankfort en Allemagne Big City Beats.

Le 3 novembre 2008 est sorti le single Infinity 2008, remix signé Klaas (Klaas Gerling, un DJ allemand) du single original sorti en 1989, s'est classée directement en tête du Top 50 en novembre 2008 en France. Le clip figure la playmate allemande Janina Wissler (miss septembre 2005 de Playboy Allemagne) et Guru Josh mixant en live à la "Comeback Party" au Cocoon Club en mars 2008.

Klaas a aussi signé un remix de Memory du groupe Fragma qui a de ce fait un son très proche de Infinity. Michael Mind a également plagié ce style avec Baker Street, reprise du tube de Gerry Rafferty, une musique où le saxophone tient une place importante.

Son nouveau single s'intitule Eternity, le titre atteint la 22^e place des clubs le 16 janvier 2010. Le clip vidéo est sorti en février 2010.

En 2011 sort son nouveau titre "This is the night".

[modifier] Discographie

[modifier] Singles

• 1989 - Infinity
• 1989 - Time For The Guru
• 1990 - Infinity (1990s... Time for the Guru)
• 1990 - Freaky Dreamer (with Rowetta Satchell)
• 1990 - Holographic Dreams
• 1990 - Whose Law (Is It Anyway ?)
• 1991 - Hallelujah
• 2008 - Infinity 2008 (avec Klaas)
• 2010 - Eternity
• 2011 - This Is The Night
• 2011 - Frozen Teardrops
• 2012 - Infinity 2012

[modifier] Albums

• 1991 - Infinity

[modifier] Classement d'Infinity 2008 dans le Top 50

Semaine (1)	07/11-13/11	14/11-20/11	21/11-28/11	29/11-06/12
Position	1e (entrée)	2e (-1)	2e ( )	2e ( )

[modifier] Voir aussi

• Infinity
• Club 40
• Clubbing TV
• Winter Music Conference
• Ministry of Sound
• Hit-parades dans les médias

[modifier] Liens externes

• guru-josh.com, site officiel de Guru Josh
• GuruJoshProject.com, site officiel de Guru Josh Project
• Paul Walden sur Discogs
• MySpace de Guru Josh Project

• Portail de la musique électronique

Rémi Gaillard

Erreur lors de la création de la miniature : Paramètres de la miniature incorrects

Rémi Gaillard en dédicace à O Tour de la Bulle à Montpellier en 2011.

Données clés

Naissance	7 février 1975 (1975-02-07) (37 ans) Montpellier
Nationalité	France
Profession	humoriste

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Rémi Gaillard, né le 7 février 1975 à Montpellier (Hérault), est un humoriste français.

Il s’est fait connaître en mettant en ligne des vidéos sur Internet. S’inspirant de Buster Keaton ou Charlie Chaplin^[1], il s’est spécialisé dans les impostures et les vidéos burlesques, avec des clips à vocation humoristiques et insolites, à l’aide notamment de déguisements.

[modifier] Biographie

Rémi Gaillard est un ancien attaquant en Division d’Honneur au club du Crès, ville proche de Montpellier (Hérault) dont il est originaire^[2].

[modifier] Concept

Rémi Gaillard réalise, d’une part, des vidéos de situations, où une grande partie de l’humour réside dans son comportement outrancier^[3] : il s’empare par exemple du ticket de millionnaire d’un joueur, le gratte et crie dans la galerie commerciale qu’il a les trois téléviseurs (ce qui lui aurait permis de passer à la télévision et de gagner de 20 000 € à 1 000 000 €) (1999), frappe dans un ballon de football en visant une camionnette de police (2008) ou encore imite le jeu vidéo Mario Kart sur la route (2008).

D’autre part, il a effectué plusieurs intrusions^[3] : par exemple, il a piégé l’émission Des chiffres et des lettres en étant dans le public et en faisant mine d’avoir trouvé la bonne réponse à un calcul compliqué (2003). Il s’est aussi introduit sur un court de tennis lors d’un match d’exhibition opposant Yannick Noah à Henri Leconte, il arrive même à taper une balle avec Yannick Noah (2001).

Ses vidéos, où il joue le personnage principal, sont souvent sans paroles mais accompagnées de musiques connues^[3]. Un slogan « C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui » apparaît à la fin de chacune des vidéos, Rémi Gaillard essayant par ailleurs de le crier dès qu’il le peut.

« Il faut n’importe quoi pour faire une bonne vidéo » selon Rémi Gaillard^{[réf. souhaitée]}. Les vidéos de l’humoriste sont réalisées à l’aide d’un simple caméscope manipulé le plus souvent par son ami Grégory Laffargue^[4]. Les autres vidéos sont signées notamment par Stéphane Laffargue, Steve Reimonen, Arnaud Albelda et Gérald Gattuso.

[modifier] Funny Vidéos

[modifier] Reconnaissance et notoriété

Rémi Gaillard tourne son premier gag en 1999^[3] avec un ami d’enfance à Montpellier et l’aide de l’association ABC Caméra^{[réf. nécessaire]}. Cette vidéo consiste à prendre sa douche, en public, dans une machine de lavage automatique de voitures.

Il crée son site Internet nimportequi.com en 2001^[3], puis il gagne une certaine notoriété après la réalisation de nombreuses impostures. Ainsi lors de la finale de la coupe de France 2002, déguisé en footballeur de l’équipe de Lorient, il fait le tour d’honneur avec les joueurs, serre la main du président de la République française Jacques Chirac qui lui aurait dit « Vous avez bien joué »^[5], s’empare de la coupe, et signe des autographes sans que personne ne se rende compte qu’il n’était pas un joueur de l’équipe.

En 2001, il est recruté par la chaîne musicale MCM, puis par le magazine Entrevue en 2003.

À l’automne 2007, il est remarqué par des journalistes du quotidien Le Monde et est invité dans plusieurs talk-shows, tels que Le Grand Journal sur Canal+ ou T’empêches tout le monde de dormir sur M6.

Sur son site officiel, Rémi Gaillard revendique, en avril 2012, plus d'1,3 milliard de vidéos officielles vues sur le Web^[6]. Fin mars 2011, il passe le cap du milliard de vidéos vues : « une performance que seuls Lady Gaga, Justin Bieber, Eminem et Rihanna ont réalisé », souligne alors le site PC INpact^[7].

En juin 2012, lors d'une « Nuit N'importe Quoi », il réunit plus de 3 000 personnes du festival Satiradax dans les arènes de Dax (Landes)^[8] pour le record du monde de mousse (4500 bombes de mousse)^{[réf. souhaitée]}.

[modifier] Accusations de plagiat portées à l'encontre de différentes émissions de télévision

Rémi Gaillard a accusé plusieurs émissions de télévision ainsi que notamment Christophe Dechavanne et Michaël Youn d’avoir repris ses idées et plagié son travail^[9],[10].

En 2001, lors d’une intrusion dans le Morning Live sur M6, il laisse une cassette à Michaël Youn. Ce dernier l’appelle pour lui dire qu’il a de bonnes idées et l’encourage à continuer. Cependant, selon Rémi Gaillard^[11], quelques semaines plus tard, plusieurs de ses sketchs sont plagiés par l’équipe du Morning Live.

Après avoir laissé sa cassette à la société de production Coyote dirigée par Christophe Dechavanne, il constate que ses idées ont été plagiées dans les caméras cachées de l’émission Combien ça coûte ?. Vincent Lagaf’ le défendra^[12], tout comme Patrick Sébastien qui diffusera quelques-unes de ses vidéos pendant l’émission Le Plus Grand Cabaret du monde^[3].

En 2004, après une intrusion en direct dans une émission de Sébastien Cauet sur Europe 2, l’animateur lui propose de signer un contrat avec lui^[13],[14]. Rémi Gaillard souhaite ainsi financer les droits des musiques utilisées dans ses vidéos pour permettre plus tard une publication dans le commerce. Mais ce partenariat est rompu quelques semaines plus tard par Rémi Gaillard après avoir menacé l’animateur d’une grève de la faim car le contrat n’institue pas le financement des titres actuellement utilisés mais la création de nouvelles musiques^[15].

[modifier] Partenariats

En 2007, Rémi Gaillard a tourné plusieurs vidéos virales (c’est-à-dire destinées à être ensuite envoyées entre internautes) pour la marque de boisson gazeuse Orangina et l’équipementier sportif Nike^[16]. Il a également réalisé plusieurs vidéos pour la marque de rasage Nobacter^[17].

En octobre 2008, Rémi Gaillard s’est associé au distributeur de pneumatique Euromaster pour une campagne liée au site surdetrebienchausse.com^[18].

En septembre 2009, il réalise une série de cinq vidéos sponsorisées par le site de paris en ligne Bwin^[19]. Une autre vidéo est sponsorisée par la même entreprise à l’occasion de la Coupe du monde de football de 2010.

En 2010, l’un des sponsors de l’artiste est l’agglomération de Montpellier^[15]. En octobre 2010, il apparaît dans le clip du single L’amour fou de Cali avec une sélection de ses vidéos^[20].

[modifier] Engagements

En 2011, Rémi Gaillard soutient officiellement Raoni Metuktire dans sa lutte contre le projet de barrage de Belo Monte^[21],[22].

[modifier] Notes et références

[modifier] Annexes

[modifier] Articles connexes

• Liste de phénomènes Internet
• La Chanson du Dimanche, un duo de chansonniers français qui s’est lui aussi fait connaître en mettant en ligne des vidéos auto-produites sur Internet, diffusées de manière virale.
• Mozinor, créateur français de détournements de vidéos satiriques et comiques, relayées sur Internet.

[modifier] Lien externe

• (mul) Site officiel

• Portail de l’Internet
• Portail des arts du spectacle
• Portail de Montpellier

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Dub FX

Données clés

Naissance	St Kilda, Melbourne, Australie
Activité principale	Auteur-compositeur-interprète
Genre musical	beat box/Dub/Psychédélique/Trip Hop
Site officiel	www.dubfx.net

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Benjamin Stanford,Dub FX de nom de scène, est un artiste de musique beat box/Dub/Psychédélique/Trip Hop australien qui s'est fait connaître en se produisant seul dans les rues des grandes villes, principalement en Europe. Il enregistre tour à tour une multitude de sons différents, avec sa voix, puis les agence et les modifie à l'aide d'une pédale d'effets (loop)^[1].

Il travaille avec sa partenaire et fiancée "Flower Fairy" et son meilleur ami Cade avec qui il voyage et se produit. Il collabore aussi avec d'autres artistes tels que M. Woodnote, un saxophoniste, qui l'accompagne sur quelques morceaux^[2].

Dub Fx déclare être totalement indépendant en utilisant uniquement le bouche à oreille, les réseaux sociaux et ses représentations en "live" pour se faire connaître. De plus il utilise des "samples" libres.

Dans un but promotionnel il est dit que "tous les sons présents sur cet album ont été créés par la voix en utilisant une pédale de boucle et d'effet Boss^[3]." Il utilise une GT10B FX Processor, une RC-50 Loop Station et une pédale SYB5.

Ses textes à la fois littéralement et métaphoriquement abordent des événements du monde contemporain tout en suggérant la révolution organique à travers la détermination, l'épanouissement personnel et l'engagement. Il écrit des paroles "qui lui tiennent à cœur"

Il a fait différentes apparitions en France dont Orléans, Lille et Montpellier.

[modifier] Albums

[modifier] Références

[modifier] Notes et références

Interview Dub FX 15/08/2011

[modifier] Lien externe

• Site officiel de Dub FX - www.dubfx.net

• Portail de la musique

Pour les articles homonymes, voir Wonder (homonymie).

Stevie Wonder

Données clés

Nom	Steveland Judkins puis Steveland Morris
Naissance	13 mai 1950 (1950-05-13) (62 ans) Saginaw (Michigan)
Activité principale	Musicien Producteur
Genre musical	Funk Rhythm and blues Soul Soul psychédélique Pop Dub Jazz Ballade
Instruments	Claviers Batterie Harmonica Percussions
Années d'activité	Depuis 1961
Labels	Motown
Site officiel	steviewonder.net

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Stevie Wonder (né Steveland Judkins le 13 mai 1950 à Saginaw, Michigan) est un auteur-compositeur-interprète afro-américain. Aveugle depuis sa petite enfance, il a vendu plus de 72 millions d'albums^[1] et a reçu 22 Grammy Awards au cours d'une carrière qui s'étend sur un demi-siècle.

[modifier] Biographie

[modifier] Débuts (1961-1970)

Troisième enfant d'une famille qui en compte six, son père se nomme Calvin Judkins et sa mère Lula Mae Hardaway († 31 mai 2006), il fut rebaptisé Steveland Morris après le second mariage de sa mère. Stevie Wonder maîtrise de nombreux instruments dès son enfance, notamment le piano, l'harmonica ainsi que divers instruments de percussion. Il est découvert par Ronnie White, alors compositeur au sein du groupe The Miracles aux côtés de Smokey Robinson. Stevie enregistre pour le label Tamla Motown dès l'âge de onze ans, son premier album est édité sous le nom de Little Stevie Wonder en 1962. Il obtient rapidement son premier succès avec la chanson numéro un Fingertips (Pt. 2), ses compositions apparaissent sur ses propres disques ainsi que sur ceux des autres artistes du label Motown. Il commence à assurer lui-même le rôle de producteur sur l'album Signed, Sealed and Delivered sorti en 1970.

[modifier] Période des classiques (1971-1978)

L'album Music of My Mind sorti en 1972 est entièrement réalisé par l'artiste (composition, chant, instruments, production), qui commence à utiliser des synthétiseurs. Music of My Mind n'est pas composé d'une suite de singles, comme ses albums précédents, mais conçu comme un tout cohérent. Dans les albums suivants, Talking Book et Innervisions, Wonder aborde des thèmes sociaux dans des chansons comme Big Brother ou Living For The City, mais continue de rencontrer le succès avec, par exemple, le morceau Superstition, qui atteint la première place des hit parades dans les catégories pop et rhythm and blues, ou encore la ballade You Are the Sunshine of My Life.

Le double album Songs in the Key of Life, sorti en 1976, contient les hits I Wish et Sir Duke (enregistré en hommage à Duke Ellington), qui se classent en tête du classement des meilleures ventes aux États-Unis.

[modifier] Période commerciale (1979-1987)

En 1980 la chanson Happy Birthday extraite de l'album Hotter Than July milite pour l'institution d'un jour férié national en mémoire du révérend Martin Luther King. La détermination de Stevie Wonder porte ses fruits en 1986 lorsque Ronald Reagan introduit dans la législation américaine le 3^e lundi de janvier comme jour férié à la mémoire de Martin Luther King^[2]. Sur le même album il rend hommage au chanteur jamaïcain Bob Marley avec le titre Master Blaster (Jammin’). Toujours en 1980, il participe activement à l'album "Let's Get Serious"^[3] de Jermaine Jackson qui obtiendra son premier n°1 dans les charts R&B avec la chanson titre de l'album avec un featuring percutant, la présence artistique importante de Stevie a été déterminante pour son ami et ex-chanteur des Jackson 5 dans la suite de sa carrière. En 1982 Stevie Wonder interprète Ebony and Ivory en compagnie de l'ex-Beatle Paul McCartney, la chanson figure sur l'album Tug of War de McCartney et se classe première des charts britanniques. Avec I Just Called to Say I Love You, composée pour le film La fille en rouge (The Woman in Red), Stevie Wonder remporte l'Oscar de la meilleure chanson originale^[4] ; il obtient également son premier numéro un au Royaume-Uni en tant qu'artiste solo, le titre se classant en tête des charts durant six semaines d'affilée en 1984. Il figure parmi les vingt meilleures ventes de l'histoire au Royaume-Uni.

L'année suivante Stevie Wonder fait partie du collectif de quarante-quatre artistes baptisé USA for Africa qui interprète la chanson caritative We Are the World, et réalise l'album In Square Circle qui renferme un nouveau hit, Part-Time Lover.

En 1987, son album Characters remporte un grand succès notamment grâce à la chanson Free.

[modifier] Période tardive (1988-2001)

En 1987, il chante un duo avec Michael Jackson présent sur l'album Bad, dans le titre Just Good Friends. Il est intronisé au Rock'n'Roll Hall of Fame en 1989, un Grammy award récompensant l'ensemble de sa carrière (Lifetime Achievement Award) lui est décerné en 1996.

En 1991, il écrit la bande originale du film Jungle Fever réalisé par Spike Lee.

En 1995, il sort l'album Conversation Peace après 8 ans de réalisation.

[modifier] Carrière récente (depuis 2002)

Un Grammy Hall of Fame award est décerné au single Superstition en 1998, les albums Talking Book et Innervisions sont primés l'année suivante, ainsi que Songs In The Key Of Life et le single You Are the Sunshine of My Life en 2002. Au cours de l'année 2006, il collabore avec certains rappeurs tels que Busta Rhymes ou Snoop Doggy Dogg.

L'album A Time To Love sort en 2005.

Il participe à la campagne de Barack Obama en se produisant à ses meetings (il adapte notamment I Wish et Sir Duke en modifiant les paroles) et en enregistrant un clip politique en sa faveur

Le 19 janvier 2009, il interprète aux côtés de la chanteuse colombienne Shakira et d'Usher Higher Ground, devant près de 300 000 personnes au concert suivant la victoire de Barack Obama^[5].

Le 23 mai 2009, Stevie Wonder est invité pour clôturer le Festival Mawazine Rythmes du Monde de Rabat^[6].

Le 30 juin 2009, Stevie Wonder est invité pour ouvrir le festival de jazz de Montréal devant une foule de 200 000 personnes^[7].

Le 7 juillet 2009, il chante à la cérémonie d'hommage à Michael Jackson.

Lors des concerts du 25 ème anniversaire en l'honneur du Rock and Roll Hall of Fame se déroulant le 29 et 30 octobre 2009, Stevie interprète " The way you make me feel" de son défunt ami Michael Jackson, et fond en larmes durant son interprétation. Le 3 décembre 2009, lors de la Journée internationale des personnes handicapées, il est nommé messager de la paix au Siège de l'ONU^[8].

Le 6 mars 2010, il reçoit la médaille de commandeur des Arts et des Lettres^[9], puis une Victoire d'Honneur aux Victoires de la musique 2010.

Le 4 juillet 2010, Stevie Wonder, dans le cadre de sa venue en France (seulement 3 concerts) s'est produit aux arènes de la ville de Nîmes^[10].

Le 29 septembre 2011, il se produit sur scène, à l'occasion du festival "Rock in Rio"^[11].

Il participe également concert donné à Londres lors du jubilé de diamant de la reine Elisabeth II le 4 juin 2012.

[modifier] Impact

[modifier] Musique novatrice

Le grand succès de Stevie Wonder eut un impact important sur la musique moderne.

De nombreux musiciens ou personnages publics citent Stevie Wonder comme une influence majeure : Stevie Ray Vaughan, India.Arie, Barack Obama, Blackstreet, Gloria Estefan, Musiq Soulchild, George Michael, The Neptunes, Luciano Pavarotti, Tupac Shakur, Will Smith, Coolio, Snoop Dogg, Kirk Franklin, Mary J. Blige, Mariah Carey, Michael Jackson, Babyface, Kelis, Donell Jones, Jermaine Jackson, Janet Jackson, Luther Vandross, N'Sync, Glenn Lewis, Dru Hill, Boyz II Men, Alicia Keys, Eric Hutchinson, Carrie Underwood, Lustevie, Elton John, John Legend, Prince, Anthony Kiedis (chanteur du groupe rock Red Hot Chili Peppers), Roger Troutman, Sting, Beyoncé Knowles, Aaliyah, Brandy, Justin Timberlake, Ashanti, Shogo Hamada, Jason Kay (chanteur de Jamiroquai), Utada Hikaru, Ken Hirai, Whitney Houston, Major, Wang Lee-hom, Lenny Kravitz, Glenn Hugheset Erykah Badu.

Stevie Wonder est apparu comme musicien/chanteur/choriste avec de nombreux autres artistes, y compris Carly Simon, Busta Rhymes, Quincy Jones, Sting, Ray Charles, Pointer Sisters, Barbra Streisand, Andrea Bocelli, Jeff Beck, Snoop Dogg, Elton John, Lenny Kravitz, Billy Preston, James Taylor, Roberta Flack, Smokey Robinson, Paul McCartney, Tony Bennett, Frank Sinatra, Queen Latifah, The Supremes, Babyface, The Beach Boys, Chaka Khan, Herbie Hancock (Man-Child), Luther Vandross, The Temptations, Gloria Estefan, Andrae Crouch, Michael Jackson, Jermaine Jackson, John Denver, BeBe Winans, Julio Iglesias, Don Henley, Take 6, The Flying Burrito Brothers, Rod Stewart, The Gap Band, 'NSYNC, The Manhattan Transfer, Donna Summer, Eurythmics, B. B. King, Jon Gibson (« Have a Talk With God »), Paula Abdul, Whitney Houston, Dionne Warwick, Raphael Saadiq, Usher, Shakira et Justin Bieber.

[modifier] Michael Jackson Memorial

Stevie Wonder était présent pour rendre hommage à son ami, suite au décès de Michael Jackson, Stevie Wonder a déclaré : « Le plus important est l’héritage musical qu’il nous a laissé. Nous devons le célébrer et le pleurer. Il ne faut pas tomber dans la négativité ».

Lors de l'hommage rendu au roi de la Pop le mardi 7 juillet 2009 au Staples Center de Los Angeles, Stevie Wonder a interprété les chansons I never dream you'd leave in summer et They won't go when I go, précédées d'un arrangement pour piano de I Can't Help It, chanson présente sur l'album Off the Wall de Michael et composée par Stevie. Tous deux avaient fait partie de l'écurie Motown de Berry Gordy dans les années 1960/1970.

[modifier] Polémique

Dans High Fidelity, Nick Hornby met en cause Stevie Wonder :
Barry demande à son employeur : "Allez, Rob, cite-moi vite les 5 pires crimes contre la musique commis par Stevie Wonder dans les années 80 et 90. Go ! . Et une question subsidiaire : a-t-on le droit de reprocher à quelqu'un qui fut un génie les fautes de goût de sa fin de carrière ? Ou encore : vaut-il mieux brûler à son firmament - ou décliner et s'éteindre peu à peu...?" .

[modifier] Discographie

[modifier] Albums studio

• The Jazz Soul Of Little Stevie (1962, Motown) -
• Tribute to Uncle Ray (1962, Motown) -
• With a Song In My Heart (1963, Motown) -
• Stevie at the Beach (1964, Motown) -
• Up-Tight (1966, Motown) US charts: #32
• Down To Earth (1966, Motown) US charts: #92
• I Was Made to Love Her (1967, Motown) US charts: #45
• Someday at Christmas (1967, Motown) US charts: #81
• For Once In My Life (1968, Motown) US charts: #50
• My Cherie Amour (1969, Motown) US charts: #34
• Signed, Sealed and Delivered (1970, Motown) US charts: #25
• Where I'm Coming From (1971, Motown) US charts: #62
• Music of My Mind (1972, Motown) US charts: #21
• Talking Book (1972, Motown) US charts: #3
• Innervisions (1973, Motown) US charts: #4
• Fulfillingness' First Finale (1974, Motown) US charts: #1
• Songs in the Key of Life (1976, Motown) US charts: #1
• Journey Through the Secret Life of Plants (bande originale, 1979, Motown) US charts: #4
• Hotter Than July (1980, Motown) US charts: #3
• The Woman In Red (Original Motion Picture Soundtrack) (bande originale, 1984, Motown) US charts: #4
• In Square Circle (1985, Motown) US charts: #5
• Characters (1987, Motown) US charts: #17
• Jungle Fever (Music from the Movie) (bande originale, 1991, Motown) US charts: #24
• Conversation Peace (1995, Motown) US charts: #16
• A Time to Love (2005, Motown) US charts: #5

[modifier] Compilations et Live

• Recorded Live! - The 12 Year Old Genius (1963, Motown) US charts: #1
• Greatest Hits (compilation, 1968, Motown)
• Eivets Rednow featuring Alfie (instrumentaux sous le pseudonyme de Eivets Rednow, 1968, Motown)
• Live In Person (concert, 1970, Motown)
• Stevie Wonder Live (concert, 1970, Motown)
• Stevie Wonder's Greatest Hits Vol. 2 (compilation, 1971, Motown)
• Looking Back (a.k.a. Anthology) (compilation, 1977, Motown)
• Stevie Wonder's Original Musiquarium I (compilation, 1982, Motown)
• Natural Wonder (double album en concert, 1995, Motown)
• Song Review - A Greatest Hits Collection (compilation, 1996, Motown)
• Ballad Collection (compilation, 1999, Motown)
• At the Close Of a Century (coffret quatre disques, 1999, Motown)
• The Definitive Collection (compilation, 2002, Motown)
• The iTunes Stevie Wonder Boxset (compilation iTunes, 2005, Motown)
• Number Ones (compilation, 2007, Motown)
• Live At Last (concert, 2009)

[modifier] Album hommage

[modifier] Grammys

[modifier] Notes et références

[modifier] Annexes

[modifier] Articles connexes

• Musique Soul
• Musique Funk
• Rhythm and Blues

[modifier] Liens externes

• (en) Site officiel
• (en) steviewonder.org.uk (site non officiel)
• (fr) steviewonder-unofficial.com
• (fr) Stevie Wonder sur Motownlegends.fr
• (es) Sur Stevie Wonder
• (en) rockhall.com
• (en) songwritershalloffame.org
• (en) chartwatch.co.uk

Notices d'autorité : Bibliothèque nationale de France • WorldCat • Fichier d'autorité international virtuel • Bibliothèque du Congrès • Personennamendatei • (PICA)

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