Eyes With Shit...(Eyes Wide Shut pastiche) L’atemporalité psychédélique de la mouvance des corps dans une orgie, dépasse la sensualité dans le sexe crade... J'ai de suite pensé en me réveillant que cette nouvelle journée serait extraordinaire. Cette splendide érection matinale était le meilleur des présages. En m'étirant et grognant d'aise, je me suis demandé si mon chat, habitué aux massages ciblés (visant à me réveiller efficacement... et, en dernière analyse, à obtenir sa gamelle), en était responsable, mais non ; quelque chose de tiède et d'humide, indéniablement, venait d'ensérer mon sexe : le corps encore chaud de Sabrina en voulait encore. Sabrina n'a jamais été du matin... et encore moins du soir. De toute façon, je ne peux pas affirmer avec certitude que Sabrina eut été... à un quelconque moment de la journée..., mais a-t-elle vraiment été un jour ? Cette fois, je n'aurais pas à aller me soulager sous la douche. Depuis que cinq sages indiens avaient envahi ma salle de bain et m'avaient fait découvrir les "mystères profonds du corps", j'essaie, dans la mesure du possible, d'éviter la pièce, histoire de laisser mon fondement cicatriser entre chaque initiation. Prenant mon prépuce entre le pouce et l'index, Sabrina tire un grand coup dessus, puis y clampe une pince à linge pour gagner encore quelques centimètres de peau, son but secret étant de m'offrir le prépuce le plus long du monde pour l'utiliser comme un pull pour mes coucougnettes quand l'hiver rude finira par arriver sur mon sexe. Je décide alors que ça suffit de jouer avec mes couilles... et je me rhabille, pour vite aller profiter du beau temps. C'est dimanche, il fait magnifique, et il me semble entendre le doux murmure du vent apaiser mon gland endolori... Les arbres, les fleurs et la nature entière m'appellent à la l'harmonie, je me laisse porter par mon inspiration et je note sur un mur blanc : "Vergers au matin, humides comme un baiser"... Puis, comme à mon habitude, après avoir pissé sur le même arbre que la veille et la veille de la veille et ainsi de suite jusqu'à plus foif... je rentre chez moi faire chauffer deux toasts 44 secondes sur la position 2 de mon grille-pain style années '60 et m'installe à ma modeste table Knoll en marbre blanc plaçée au centre de ma cuisine rouge, dotée d'une bonne vue sur le parc ce qui en l'occurence n'a pas d'importance puisque je me mets généralement à lire le journal de la veille, comme à mon habitude... Puis, je décide d'appeler mon cher ami Patrick Henderikx sans avoir d'idée précise en tête... et lorsque le répondeur me répond (c'est la fonction d'un répondeur)..., je repose mollement le combiné et lève les yeux vers l'horloge de la cuisine, réalisant qu'avec toutes ces conneries je me suis à nouveau f... en retard... et j'ai toujours eu une sainte horreur d'être en retard, la ponctualité étant une question d'éducation. Mon éducation avait, en effet, été sans faille, grâce à ma Sainte Maman qui m'avait appris à moucher son nez, dire bonjour et merci, arriver à l'heure et être propre sur moi. La journée s'annonce chargée ! J'allume l'ordinateur par habitude et poursuit mon quotidien sans trop réfléchir aux prochains évènements qui allaient survenir... Des piles de bouquins pas terminés d'auteurs en vogue du XXIème siècle, sont dans un coin, le dernier Houellebeck, (qui est une belle merde au passage) dans l'autre..., entre deux sachets de beuh thaïlandaise modifiée et coupée de divers neuro-stimulants... et quelques bouteilles de rhum, de degrés conséquent, elles mêmes en équilibre sur des amas de notes aléatoires écrites alors que je me shootais aux champis à l'insuline..., et que je fourmillais de phrases chocs et éparses, mais fortes à mon esprit. Je me considérais alors, bien que ce soit encore le cas par moment actuellement, comme un mec qui gagne à être connu pour mes texticules... : amas de phrases s'entassant sur des post-it, eux mêmes perdus au milieu d'un tas de feuilles à moitiés blanches, sur lesquelles sont disséminés, çà et là, des textes avortés et des dessins incolores que je ne finirai sans doute jamais. Voilà ce qu'est ma vie dans mes moments de perdition morale complète. L'état de salubrité de mon appartement ressemble à l'intérieur de ma tête, un état proche de la psychologie Zen... Lorsque je suis désespéré, anéanti par le poids des conséquences de mes actes... et par mes responsabilités, c'est tout un microcosme informe et bordélique qui prend le pas sur le vide des cinq cent quarante cinq mètres carrés de mon loft (le garage est en dessous, le tout étant une vieille usine années '30 relookée en style Bauhaus Zen avec quelques touches lascives des années '50 et énormément d'ultra-modernisme des années 2000. Vivre seul me permet à peu près deux semaines sur deux si ce n'est plus de me laisser aller et de m'enfonce

Cardi-Body & Cardi-Curara... Depuis quelques mois, les créations automobiles européennes (et encore moins américaines) ne me passionnent plus, tant elles me semblent issues d'une sorte d'eugénisme industriel ou la créativité n'est qu'un moyen publicitaire à usage des salons automobiles... J'ai pourtant vécu quelques moments de bonheur au vu des concepts-cars électriques de Renault (Twizy et Zoe) et Peugeot (la BB1), me demandant pourquoi ces petits bijoux ne servent qu'à faire rêver les rêveurs... alors qu'une mise en production ne devrait pas être plus complexe que de fabriquer les petites horreurs re-stylées qu'on nous sert et ressert à grands coups de battages médiatiques distillant de vaines promesses et espoirs... Ca fait longtemps que sous des faux principes sécuritaires, les Etats Européens détournent le sacro-saint principe de la liberté d'acheter et vendre partout..., un des piliers de la Communauté Européenne, que tous les Etats membres s'échinent à contourner en créant de multiples contraintes et obligations qui s'avèrent bien pires et plus sournoises que les taxations douanières qui servaient de barrières... A force de taxer et de contraindre le monde de l'automobile est devenu gris et sans véritable saveur, robotisé, quasi uniforme et les automobiles qui sortent du lot, comme les Ferrailleries et Porscheries jusqu'à l'indigestion, ne sont que des arnaques bien plus sophistiquées que leurs mécaniques, vendues non plus par rapport à ce qu'elles ont couté, mais en fonction de ce que les cibles sélectionnées peuvent payer pour leur soif de paraître et pour étancher leur égo... Il n'y a plus de véritable passion dans ces calculs sordides si ce n'est celle que doit procurer un hold-up réussi, sachant que les crétins qui se sont à la fois fait piéger et se sont piégés eux-mêmes, devront continuer à payer des sommes mirobolantes pour entretenir l'objet de leurs désirs inventés... C'est cela, également, qui a détruit irrémédiablement les nombreux créateurs et petits industriels automobiles, qui inventaient et fabriquaient des voitures totalement hors-normes, en petites séries. Certes, ces réalisations artisanales n'étaient pas toutes exceptionnelles, loin de là, beaucoup étaient d'horribles petits canards déformés, des engins apocalyptiques ou des retours aux sources, parfois complexes, souvent faciles et désuets..., mais, en tous les cas, c'était du rêve plus ou moins accessible. Le plus grand succès commercial de ce type d'engin, furent les répliques, il y en eut d'extraordinaires, mais bien plus d'abominables..., les "Cobra" arrivant à réunir ces deux extrèmes, vers le top-niveau avec les "continuations " AC MKIV et Shelby'revival CSX4000 series..., les Arntz et Dax..., puis, descendant vers le pire avec les Pilgrim 4 et 6 cylindres et surtout les Scobra montées maladroitement sur des chassis de VW coccinnelle en conservant le flat-four arrière... Il n'empèche, que même si cela faisait rire, les moins lotis de la vie pouvaient ainsi jouer à faire "comme-si " ils étaient riches... Les complications administratives délibérées, les obligations de contrôle technique, les homologations et attestations de toutes sortes, les sur-taxations, la mise en place de nos sociétés hyper-policées imposant les diktats du Nouvel Ordre Mondial par "une stratégie de la peur "... et les principes appliqués de la tolérance zéro pour tout (et n'importe quoi)..., ont peu à peu dégouté les "ceusses " (les petits constructeurs) qui continuaient à vouloir jouer dans la cour des grands (les grandes marques automobiles)... et comme les lois en matière d'homologation et d'immatriculation sont devenues drastiques et incontournables, tous ces engins, catalogués "Kit-Cars " à défaut d'être reconnus comme vraies marques individualistes..., sont devenus quasi inutilisables et in-revendables... Le manque de moyens financiers a dès-lors tué cette industrie qui a du se reconvertir dans la fabrication de pièces "tuning " et/ou dans la construction d'engins "aux-normes ", forcément infiniment plus chers, donc peu concurrentiels avec les voitures "de niche " des grands constructeurs... La crise de 2008 a terminé d'achever les plus faibles, quoique certains irréductibles créatifs survivent encore... C'est de Russie que vient une sorte de renouveau, mais aucun média automobile occidental n'en cause parce que les journaleux "de chez nous " ne se déplacent que si les voyages sont pré-payés, avec cadeaux à la clé et reportages pré-machés. Notez qu'à la lecture de mes articles, beaucoup se mettent à publier quelques infos et photos... Vous avez pu le constater avec l'article en 4 parties sur les Marussia B1, B2, B3 et B4..., aucun magazine n'en a jamais "parlé " véritablement, sinon sous forme d'entre-filets méprisants... Et pourtant, avec un prix de 70.000 euros, par rapport à ce que les ténors du haut de gamme occidental pro