Grenoble: Détournements « pro-squat » de chansons populaires

Ces quelques détournements de chansons « populaires » ont été écrits ces dernières années sur Grenoble (« Pour un squat » date du CPA, 2001), surtout en 2004-2005 à l’occasion de la defense des 400 couverts. Bien sûr, ces chansons sont adaptables pour toute manif / action pro-squat !

__________

Pour un squat
(« Pour un flirt avec toi… »)

Pour un squat avec toi
Je ferai n’importe quoi
Pour un squat – avec toi
Pour un petit tour / au petit jour / dans ton teu-squa!
Pour un petit tour / au petit jour / dans ton teu-squa!
Bis [la suite...]

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Turin: Deux nouvelles expulsions dans le Turin pré-olympique


  Turin: Deux nouvelles expulsions dans le Turin pré-olympique


Article publié sur Indymedia-Italie le 26/09/2005 (liens en italien)

Comme il a été remarqué lors de la dernière journée dédiée à la trêve olympique à Piazza Castello (Turin)
http://italy.indymedia.org/news/2005/09/882463.php
http://italy.indymedia.org/news/2005/09/882183.php
http://italy.indymedia.org/news/2005/09/882411.php
http://italy.indymedia.org/news/2005/09/882198.php
il n’y a aucune trêve pour qui exprime quotidiennement son désaccord face à l’état actuel des choses. Deux autres squats ont eu ce matin un brusque réveil.
Alcova et Rrosalia se retrouvent expulsées aux premières lueurs de l’aube, énième acte de nettoyage pré-olympique dans une Turin où chaque dissensus doit disparaître avant les premiers mois de 2006, juste à temps pour les jeux olympiques d’hiver (http://www.nolimpiadi.8m.com/).

L’énième acte de répression vient rallonger la très longue liste de cette année, depuis l’expulsion du Fenix
http://italy.indymedia.org/archives/display_by_id.php?feature_id=2446
jusqu’aux arrestations
http://italy.indymedia.org/news/2005/07/837013.php
de certains camarades accusés de dévastation et saccage, en passant par l’interdiction du camping annuel anti-TGV
http://italy.indymedia.org/archives/display_by_id.php?feature_id=2479
les innombrables expulsions de l’Observatoire Ecologique
http://italy.indymedia.org/archives/display_by_id.php?feature_id=2314
et du LSO
http://italy.indymedia.org/archives/display_by_id.php?feature_id=2206.

Rassemblement permanent
http://italy.indymedia.org/news/2005/09/882755.php
depuis cet après-midi aux Jardins Royaux.

Informations en direct sur Radio Blackout
http://www.ecn.org/blackout/

http://tutto.squat.net/db_news/index.php

Non aux jeux olympiques à Turin
http://nolimpiadi.8m.com/

Indymedia-Italia


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Saint-Denis: Expulsion de treize personnes d’un foyer Sonacotra

Sonacotra a encore frappé et la source ce n’est pas Indymedia mais Wanadoo Actualité idfparis (édition du 23/09/2005 – 17h08) et rappelons que c’est cette société d’économie dite-mixte et qui n’est pourtant plus sous la tutelle officielle de l’intérieur que Sarko a annoncé avoir choisi pour reloger les « réguliers » expulsés dans des baraquements de fortune (5000 logements en six mois !).

23/09/2005 – 17h08

Treize personnes « reconnues coupables de voies de fait à l’encontre du personnel de la Sonacotra » ont été expulsées vendredi d’un foyer Sonacotra de Saint-Denis à la demande de l’entreprise, a annoncé la préfecture de Seine-Saint-Denis dans un communiqué.

Ces expulsions du foyer Bachir Souni ont été réalisées en « application des 13 arrêts de la Cour d’appel de Paris prononçant l’expulsion des 13 résidents en date du 3 novembre 2004″, précise le communiqué.

« Ces personnes avaient été reconnues coupables de voies de fait à l’encontre du personnel de la Sonacotra et de troubles à l’ordre public, commis à plusieurs reprises en 2003 et 2004, alors qu’elles contestaient le comité de résidents en place et empêchaient physiquement le personnel local de pénétrer dans les lieux », poursuit la préfecture.

Le foyer Bachir Souni, inauguré en septembre 2003, peut accueillir un peu plus de 300 personnes.

Selon un porte-parole de la Sonacotra, les personnes expulsées faisaient partie d’un comité de résidents « autoproclamé » qui n’a pas accepté le comité élu de manière régulière et l’a fait savoir, en s’en prenant physiquement à des collaborateurs de la Sonacotra.

Ce nouveau comité de résidents, qui n’est pas reconnu comme interlocuteur légitime par la Sonacotra, a été élu à l’occasion d’un « vote informel organisé par les résidents eux-mêmes », selon une responsable associative qui n’a pas voulu être citée.

Mamady Dramé, président de ce comité officieux, a déclaré à l’AFP que les résidents étaient entrés en conflit avec la Sonacotra car elle « voulait imposer des règles de vie inhumaines : les résidents ne devaient plus recevoir personne, ne pouvaient pas partir plus de quelques semaines, ne pouvaient pas recevoir leurs propres fils sans remettre ses papiers à la direction ».

Il a affirmé que les 13 personnes expulsées bénéficiaient du soutien unanime des résidents qui souhaitent leur réintégration « immédiate ».

L’union locale CGT et les associations ont condamné l’expulsion dans un communiqué. Le texte souligne que le tribunal de Bobigny n’avait pas reconnu les « voies de fait ».

Mamady Dramé et Jean Bellanger, membre de l’UL CGT, devaient rencontrer en fin d’après-midi le maire de Saint-Denis Didier Paillard.

M. Bellanger participera à une conférence de presse au foyer à 18h00.
2005 AFP

La Sonacotra a aussi assigné au tribunal pour les 9 et 16 septembre dernier 27 résidents en vue de leur expulsion assortie d’amendes de 600 euros pour « suroccupations » constatées lors du contrôle musclé dont a fait l’objet leur foyer le 2 juin dernier (Lettre ouverte du Réseau de solidarité aux résidents des Foyers du 11ème arrt de Paris Foyer Sonacotra « Fontaine-au-Roi » à Michel Pélissier, PDG de la Sonacotra, reproduite sur «Harcèlement Sonacotra» sur http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=18556, le 9 septembre dernier – depuis pas de nouvelles, bonnes nouvelles ?). Sinon « pour plus d’Infos sur la Sonacotra » :
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=39021.

Adrien Laborde

Lyon: Appel à soutenir les occupant-e-s du 9, rue des Chartreux

Appel au soutien des occupants de la rue des Chartreux menacés d’expulsion à partir du 25 octobre 2005

Deux familles de demandeurs d’asile originaires de Roumanie occupent actuellement deux logements dans une maison au 9, rue des Chartreux dans le 1er arrondissement de Lyon.

Ce sont des Roms qui ont du quitter leur pays pour échapper aux discriminations et au racisme dont ils sont l’objet depuis des siècles. Ils sont venus en France en 2003 pour y refaire leur vie. Leurs 7 enfants, âgés de 5 à 15 ans, vont à l’école comme tous les gamins d’ici. Et comme tous les gamins d’ici, ils n’imaginent pas devoir dormir dehors après avoir passé leur journée en classe. C’est pourtant ce qui risque de leur arriver dès le 25 octobre prochain. [la suite...]

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Toulouse: Ouverture de squat suivie d’une tentative d’expulsion mise en échec

> L’intimidation n’a pas fonctionné cette fois là

Hier [23 septembre 2005] a eu lieu une tentative d’intimidation en centre ville pour déloger un squat. Le propriétaire qui possède une bonne partie du quartier Saint-Pierre pouvait faire jouer ses relations pour espérer la tranquillité.

Heureusement, la technique d’intimidation n’a pas fonctionné et l’huissier n’a pu constater que l’occupation.

Le centre ville doit aussi se réapproprier, ne laissons plus la main mise à quelques groupuscules mafieux sur le centre de Toulouse.

Cafard

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Vaulx en Velin: Rassemblement festif contre les programmes de « démolition-reconstruction »

DÉMOLITIONS – RECONSTRUCTIONS
Pré de l’Herpe – Mas du Taureau

NOUS AVONS DES DROITS – FAISONS LES RESPECTER !

GRAND RASSEMBLEMENT FESTIF
le samedi 24 septembre 2005 à 11h
place Guy Môquet (Mas du Taureau) à Vaulx en Velin.
(Bus n° 7 de Bonnevay et n° 37 de Charpennes)

pour exiger :

* le gel de toutes les opérations de « démolition-reconstruction »,
* la construction de vrais logements sociaux en nombre suffisant et à des loyers accessibles,
* le respect des droits des locataires et de leur liberté de choisir leur toît.

VENEZ NOMBREUX AVEC VOTRE FAMILLE ET VOS VOISINS

à l’appel de :

- CNL – Confédération Nationale du Logement
19 chemin de la Ferme
tél. : 04.78.79.10.28
Permanences : lundis de 14 h à 18 h

- AGORA
4 chemin du Mont Pilat
tél. : 04.72.04.57.35
Permanences : tous les jours de 9 h à 16 h

- Collecif des Privés d’Emploi et Précaires
9 Place Guy Môquet (Mas du Taureau)
tél./rép. : 04.37.45.09.93
Permanences : les samedis de 9 h 30 à 12 h

Info trouvée sur http://rebellyon.info/article.php3?id_article=804

CNL, AGORA, CPEP

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Paris: Rassemblement contre les démolitions et les expulsions


  Paris: Rassemblement contre les démolitions et les expulsions


NI EXPULSION NI DEMOLITION…

A Paris on expulse les mal-logés, en banlieue ceux qui ont eu la chance d’avoir obtenu logement voient leur logement voué à la démolition…

Telle est la logique du « programme de réhabilition  » qui sévit actuellement partout en banlieue. Afin de rendre l’habitat urbain plus humain, des tours ou des barres sont détruites en vue de rendre un habitat plus convivial aux habitants. Oui mais d’une part le nombre d’habitations reconstruites est inférieur à celui des habitations détruites, d’autre part leurs standing et les loyers qui y seront pratiqués ne permmettront pas aux habitants actuels d’y reloger…

Ce n’est pas un nettoyage au Karcher mais c’est un nettoyage quand même !!!

L’espace dans lequel nous vivons doit nous appartenir.
Nous devons avoir le droit de vivre où nous voulons sans contrainte administrative ou financière !!!

Les démolitions en banlieue sont de la même logique que les expulsions

Venez nombreux au rassemblement organisé par la coordination anti-démolition d’Ile de France. Samedi 24 Septembre 2005 à l’angle de la Place des Invalides et de la rue de Grenelle. Metro Varennes.

jsaispasqui


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Paris: AG de mal-logé-e-s le dimanche 25 septembre 2005


  Paris: AG de mal-logé-e-s le dimanche 25 septembre 2005


INCENDIES, EXPULSIONS : LA GUERRE AUX PAUVRES CONTINUE

Dans nos quartiers, où les loyers prohibitifs nous condamnaient à la rue ou à l’éloignement, nous sommes nombreux à avoir occupé nos logements. Les situations que nous vivons sont très différentes : certains se sont organisés collectivement et vivent dans des squats où les conditions de vie valent bon nombres de locations. Mais nombre d’entre nous survivent en payant un loyer pour des taudis que les propriétaires marchands de sommeil laissent se dégrader pour pouvoir expulser et spéculer.

Aujourd’hui nous sommes tous particulièrement menacés : les récents incendies qui ont coûté la vie à plus de 50 personnes sont instrumentalisés par le gouvernement pour expulser les pauvres

ARRET IMMEDIAT DES EXPULSIONS

N’attendons pas d’être à la rue pour agir !

UN LOGEMENT POUR TOUS, LA OU NOUS LE VOULONS !

Venez nous rejoindre à l’assemblée qui se tiendra dimanche 25 septembre à 16h devant le 30, rue des Vignoles à Paris, métro Alexandre Dumas (L2) ou Buzenval (L9).

Tract anonyme


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Marseille: Menace contre un squat dans le quartier République


  Marseille: Menace contre un squat dans le quartier République


Le Préfet, appliquant les directives de Sarkosy, a décidé de l’évacuation imminente d’un squat situé rue Henri Fiocca (entre la rue de la République et Henri Barbusse en face Tati).

Douze familles sont concernées avec une trentaine d’enfants, aucune proposition de relogement décent n’a été faite. La situation est particulièrement dramatique et dangereuse pour les sans papiers et demandeurs d’asile. Des militants sont présents, tous les jours, devant l’immeuble à partir de 6h du matin. Ils ont absolument besoin d’être soutenus et relayés.

[21 septembre 2005]

Source : ZPajol


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Grenoble: Expulsion de l’hôtel « La Clé d’Or »


  Grenoble: Expulsion de l’hôtel « La Clé d’Or »


Grenoble, mardi 20 septembre 2005.

GRENOBLE, EXPULSION DES HABITANT-ES DE L’HOTEL « LA CLE D’OR ».

La ville de Grenoble et la préfecture de l’Isère sont depuis ce matin en train d’expulser les habitant-es de l’Hotel « la Clé d’Or », alors même que la coordination iséroise de soutien aux sans-papiers venait de communiquer un appel à rassemblement ce même jour à 18H, pour protester contre cette mesure imminente (communiqué reporté plus bas).

De nombreuses familles de travailleurs français et étrangers et de demandeurs d’asile se retrouvent chassées du logement qu’elles occupaient, pour certaines depuis plus de 11 ans, payant des loyers de 350 à 380 euros par chambre.

Malgré ce que veulent bien faire croire la Mairie de Grenoble et les services sociaux qui la secondent, les « propositions » (obligatoires) de relogement, proposées ce matin-même à la va-vite, sont loin de garantir des conditions de vie acceptables : séjours au Centre d’Accueil Municipal, CAM (foyer pour SDF, dont on sait qu’il accueille de trois jours à un mois grand maximum, laissant ensuite les personnes à la rue) ; hébergement sous contrainte d’accepter un départ du jour au lendemain ; logements à l’autre bout de l’Isère, lorsque l’on a un travail sur Grenoble ou lorsqu’en tant que demandeur d’asile, interdit de travail, on est contraints à de multiples rendez-vous administratifs sur Grenoble et que l’on n’a pas les moyens de payer le transport, foyers Sonacotra pour des personnes ayant réussi à s’en arracher depuis 7 ou 8 ans.
Ces relogements se résument même dans certains cas à pousser ces personnes dans une estafette pour les mener sans AUCUNE information – et donc accord de leur part – vers le local qui leur est destiné.

Plusieurs personnes sont encore sur place, refusant d’abandonner leur logement.

Nous demandons le relogement REEL et IMMEDIAT de toutes les personnes expulsées, dans le respect de leurs choix ainsi que de leurs situations différentes et toujours extrêment difficiles.

Nous protestons contre tant d’aveuglement. Ces mesures ne sont ni sociales ni sécurisantes. Sous ces prétextes, elles ne font qu’accroître les difficultés de ces personnes, accentuer la répression dont elles font continuellement l’objet. Cet évènement n’est pas un fait isolé. L’été a déjà été marqué à Grenoble, comme ailleurs en France, par un accroissement considérable des expulsions. Celles-ci se passent autant pour des lieux de notoriété publique comme l’hôtel la Kanaille, la Boum, Résistor ou la traverse des 400 couverts, que pour de simples lieux d’habitations, au nombre desquels les trois regroupements de familles roumaines et roms à Grenoble. Mais toujours, on opère en catimini, on minimise la casse humaine, on aggrémente la violence institutionalisée de justification miéleuse et approximative. Les autorités usent du barouff médiatique amorcé par Monsieur Sarkozy pour masquer une situation de plus en plus dramatique, sans y apporter aucune solution valable. Elles font fi de la volonté, de l’autonomie et tout simplement de la dignité des personnes. Elles orchestrent le « nettoyage » systématique et violent de nos villes.

Une nouvelle fois,
Nous demandons le relogement REEL et IMMEDIAT de toutes les personnes expulsées, dans le respect de leurs choix ainsi que de leurs situations différentes et toujours extrêment difficiles.

—————————
COMMUNIQUE DU LUNDI 19 SEPTEMBRE, 16H

La Coordination Iséroise de soutien aux sans papiers vous prie de transmettre :

« Tant les associations préoccupées de logement social que les associations d’aide aux exilé-e-s dénoncent depuis longtemps le manque de logements et le recours aux hôtels insalubres, dont celui de La Clé d’Or à Grenoble est un exemple, sans eau depuis plusieurs mois.

Mais la solution n’est pas de mettre à la rue les victimes de ce système ! C’est pourtant ce qui menace les personnes actuellement hébergées à La Clé d’Or. Elles seraient menacées d’une expulsion dans les tous prochains jours.

Manifestation : le mardi 20 septembre à 18 h devant l’hôtel, au 162 cours Berriat, puis marche jusqu’à la préfecture. Les inscriptions des associations participantes sont en cours (cf ciip@wanadoo.fr ).

Nous vous remercions.

Maritsou Traynard, pour la Coordination Iséroise de Soutien aux Sans Papier

Expulsion du 162


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Toulouse: Témoignages autour de la situation des squats

Un témoignage de la répression anti squat à Toulouse disponible ici:
http://toulouse.indymedia.org/spip.php?article2850

il y a deux docus sonores à écouter dans cet article par rapport au Hangar, Fontaine-Lestang ainsi que les pratiques crapuleuses de l’Opac et de la société des Chalets.

Cafard

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Grenoble: Des conséquences de l’appel sarkozien…

Il fallait sans doute s’y attendre. Les incendies d’immeubles parisiens et la répression raciste qui s’est ensuivie n’a été qu’une première étape dans la poursuite accrue de la politique répressive contre les « pauvres ». En témoigne l’appel de papa sarko à ses enfants-préfets durant un discours de rentrée. Et comme dans n’importe quelle rentrée scolaire, les ambiances se répètent : on veut des chiffres, des résultats, de la « productivité » (sic); alors « j’espère bien que vous allez bien travailler les enfants ». A croire que les discours de rentrée ne servent qu’à masquer la routine et donner un goût aventurier à l’ennui politicien ou quotidien. Extraits donc du discours d’un ministre de l’Intérieur à l’ensemble de ses préfets :

« La lutte contre l’immigration irrégulière doit constituer le deuxième axe majeur de votre action
[...]
Il vous faut aussi ne pas hésiter à utiliser toutes les marges de manoeuvre autorisées par la loi. Elles sont réelles. Vous devez ainsi faire usage des pouvoirs que vous donne le code de l’entrée et du séjour des étrangers, quelles que soient les sollicitations locales. Je vous demande de savoir résister aux pressions de tels ou tels « collectifs » ou « coordinations », qui ne représentent qu’eux-mêmes.
[...]
L’action contre les « marchands de sommeil » relève de la même urgence, comme l’a démontré l’actualité tragique des dernières semaines. Il n’est pas question de rester inactif face à de tels enjeux. Je demande à chacun d’entre vous de recenser les immeubles insalubres et les squats. Vous devez, lorsque la sécurité des personnes l’exige, procéder aux expulsions qui s’imposent, en les accompagnant, dans toute la mesure du possible, par des solutions de relogement que vous négocierez avec les partenaires locaux, en utilisant s’il le faut le contingent préfectoral. Je vous demande aussi d’être attentifs aux situations de séjour irrégulier que les marchands de sommeil protègent. »

Si vous voulez lire l’ensemble d’un discours croustillant de mépris, il est là :
http://www.interieur.gouv.fr/rubriques/c/c1_le_ministre/c13_discours/2005_09_09_prefets

A Grenoble, il y a une certaine mobilisation là-dessus. Bon c’est à l’initiative de courant qu’on qualifierait de « fichtrement citoyenniste ». Mais bon, à défaut de créer les rapports de force plus vifs qu’on aurait envie de créer… Une marche est donc prévue jusqu’à la préfecture de l’Isère. Le départ se ferait devant l’Hôtel de la Clé d’Or, 162 Cours Berriat, un immeuble visé par une probable expulsion. Une trentaine de personnes y vivent.

« Collectifs », « coordinations » et autres individus « qui ne représentent qu’eux-mêmes » et qui ont envie d’en finir avec ce fichage de gueule (dans tous les sens du terme), rendez-vous MARDI 20 SEPTEMBRE 2005 à 18H devant l’Hôtel de la Clé d’Or, 162, Cours Berriat, 38000 Grenoble.

P.S.:Qui que tu sois, politicien-ne, t’es la pire espèce des « marchands de sommeil », alors arrête de nous endormir avec tes programmes (électoraux, scolaires, télé, culturels) et disparaîs, pfuit!!!

Kandjare

(Saint-)Etienne: Izmir (re)passe en procès


  (Saint-)Etienne: Izmir (re)passe en procès


IZMIR, squat d’activités et d’habitation à St-étienne, passe en procès

Une nouvelle procédure d’expulsion est lancée par la mairie sur IZMIR. Celle-ci fait suite à la décision du tribunal de grande instance de se déclarer incompétent (au profit du tribunal d’instance). Si vous pensez que les lieux d’activités alternatifs sont utiles et qu’il faut les défendre, et que vous habitez dans le coin, nous vous invitons à venir montrer votre soutien à Izmir en vous rassemblant devant le palais de justice de St-étienne (entre la rue G. Teyssier et la rue M. Rondet) le mercredi 21 septembre 2005 à 9 heures. Un petit déjeuner (café et thé chauds et tartines, voire plus) sera prévu.

Izmir est un squat d’habitation et d’activités. Depuis presque 5 ans, un collectif organise régulièrement des repas végétariens, des soirées diverses (projections, discussions-débats, concerts acoustiques, fêtes diverses), des friperies gratuites, une zone d’information libre (permanences tous les mercredis de 15h à 20h avec bibliothèque-fanzinothèque-infokiosque, accès internet gratuit et promotion des logiciels libres, …). Pour plus d’infos, vous pouvez allez voir notre site (http://izmir.squat.net), nous écrire (izmir@no-log.org ) ou passer nous voir les mercredis après-midi (3 rue de la sablière, derrière la comédie de St-étienne).

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Vous pouvez aussi toujours manifester votre amour démesuré envers Izmir et votre mépris infini pour la mairie qui veut nous expulser, ou bien votre consternation, ou tout ce que vous voulez, en vous adressant au maire de (St-)étienne. (et pensez à nous envoyer des copies de vos lettres et e-mail pour qu’on ait une petite idée) :

Monsieur le Maire, Michel Thiollière
Hôtel de ville BP 503
42007 Saint-Etienne cedex
fax Cabinet du maire : 04 77 41 61 81 courriel : thiolliere@saint-etienne.fr
tél standard de la mairie : 04 77 48 77 48
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Izmir


Louvain-la-Neuve (Belgique): Démolition du squat 111


  Louvain-la-Neuve (Belgique): Démolition du squat 111


La journée du 5 septembre 2005 a connu la destruction sauvage à sept heures du matin des deux dernières maisons du squat 111 à Louvain-la-Neuve. L’Université Catholique de Louvain, propriétaire, n’aurait délibérément prévenu personne (ni les squatteurs, ni la commune) pour parvenir à ses fins. Deux personnes devraient subir les conséquences judiciaires de cette journée.

Le squat devait se faire évacuer depuis l’incident de mars dernier où deux enfants avaient péri dans l’incendie d’un camion et seule la zone punk demeurait. Un compagnon, qui a habité ce squat pendant 3 ans, nous raconte la journée :

« Les bulldozers sont arrivés à 7 heures du mat’ ; bien sûr, les squatteurs n’avaient pas été prévenus, c’est ce que réclamaient ceux-ci. La tension est montée dans la journée (je suis parti vers midi) et au soir les occupants ont mis des briques au milieu de la nationale, mais pas sur les voitures qui passaient ; les flics étaient présents et les pompiers aussi car certains avaient bouté le feu aux ruines des deux maisons qui s’étaient fait démolir.

C’est alors que les keufs ont arrêté une personne sans aucune raison (celle-ci n’étant pas spécialement véhémente) et puis une autre qui avait mis des briques au milieu de la nationale. Deux arrestations administratives, donc théoriquement il n’y aura pas de poursuite. C’est là que les choses se sont corsées et il y a eu une charge ; les flics-robocops ont repoussé les protestataires en face de l’autre côté de la nationale (côté quartier de la baraque). Là-bas ils ont sauté sur une personne (apparemment qui criait beaucoup mais c’est tout). Ils l’ont évidement roué de coup. Il a par la suite fait établir un certificat médical attestant des coups reçus, on me dit que plainte sera déposée.

Ensuite ils ont appelé une autre personne pour dialoguer mais quand celui-ci est arrivé à hauteur du commissaire les robocops se sont jetés sur lui. Dans la mêlée, un flic est tombé et s’est pété la clavicule. Donc ces deux personnes ont été arrêtées judiciairement et le premier est accusé de « rébellion, outrage à agent » et le deuxième de « violence sur agent ayant entraîné une incapacité de travail ». Voilà où ça en est pour l’instant, les deux maisons sont totalement mises a plat, mais c’est pas fini… »

Sa compagne nous relate la journée à sa façon :

« Cette journée du 5 septembre s’annonçait comme une dont il fallait profiter avant l’arrivée de l’automne, pourtant certains n’en ont pas eu l’occasion. Les occupants du squat 111 ont subi un réveil des plus animés. Pour eux, ce matin, ni eau ni électricité, mais par contre un bulldozer et quelques policiers pour leurs annoncer que les deux maisons dont ils occupaient le terrain, allaient être démolies sans autre forme de procès. Quelques squatteurs vigilants ont eu la présence d’esprit de vérifier qu’il n’y avait personne dans les maisons heureusement, sans ce réflexe, un nouvel « incident » aurait été à déplorer…

Après avoir évacué ce qui pouvait l’être, dans la précipitation, les occupants se sont rassemblés au milieu de la nationale pour observer le massacre. En quelques heures, il ne reste qu’un tas de gravas de ces maisons centenaires que la logique économique a rendues insalubres. Des représentants de l’UCL (proprio des maisons) sont sur place mais aucun ne daigne parler aux principaux intéressés.

Des personnes extérieures au squat ont rejoint les occupants par solidarité avec eux. Cette démarche reste obscure pour les forces de l’ordre qui ont interpellé (verbalement) une de ces personnes de la manière suivante: « Vous habitiez là monsieur? Non, alors en quoi ça vous concerne?… » Là ça a causé solidarité, respect des êtres humains, réflexion sur le rôle qu’on joue dans notre société… Quand je dis « ça a causé », évidemment c’est pas le flic qui a dit ça, c’est l’interpellé. Ce flic lui a répondu que c’était un beau discours et qu’il respectait ces opinions, mais que la sienne d’opinion, il pouvait pas la dire dans le cadre de son boulot. C’est vrai que ça fait toujours tache de dire au milieu d’une foule de squatteurs-hippies-punks-libertoïdes qu’on est un gros facho, que les squatteurs c’est la vermine de notre société et qu’ils ont eu ce qu’ils méritaient.

Et puis les squatteurs ont eu l’idée de barrer la route aux véhicules sur la nationale et ça a pas plu à certains. Alors le ton est monté et le médiateur urbain (ex commissaire de gendarmerie), à la solde de l’UCL, a dit aux squatteurs de se calmer. Ben oui quoi! Restons calmes. C’est pas parce qu’on vous laisse sans eau et sans électricité et qu’on vous a pas laissé le temps de sauver vos pauvres affaires que vous aller nous en chier une pendule ! Il est plein de bon sens ce médiateur. C’est vrai quoi, les squatteurs : gardez votre hargne pour le jour de l’expulsion dont cette journée du 5 septembre n’était qu’un avant goût… »

Kreatura


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Nancy: Ouverture du 4.6 et assignation au tribunal


  Nancy: Ouverture du « 4.6″ et assignation au tribunal


Soutien au squat le 4.6

Le procès du collectif du 4.6 pour occupation illégale de batiments est reporté au 27 septembre 2005 (à la cité judiciaire). N’hésitez pas à venir nombreux ce jour là pour les soutenir. Les horaires exacts seront communiqués ultérieurement.

En attendant ce procès, vous pouvez venir les soutenir, discuter avec eux et apporter votre aide (matérielle, financière, mais aussi vos bras) au 44 bis rue des Frères Voirins.

Voici le tract qu’ils ont distribué au voisinage :

Avis à tous les habitant-e-s du voisinage

Comme vous avez pu le remarquer, la petie maison rouge « Cordonnerie » située au 44 bis rue des Frères Voirins est à nouveau habitée.

Laissée à l’abondon depuis une dizaine d’années, un collectif d’individus a décidé d’utiliser ces lieux afin d’en faire un espace de vie et d’activité.

Dans un contexte de crise du logement où les loyers ne cessent d’augmenter et où l’accès au logement pour les personnes en situation précaire devient un véritable casse-tête, nous revendiquons simplement le droit à la propriété d’usage.

Nous tenons vraiement à vous rassurer sur nos intentions et nos motivations. Nous ne voulons pas la destruction ou la dégradation de cette jolie maison, encore moins perturber la tranquillité de ce quartier.

Au contraire, nous souhaitons restaurer et aménager la maison, lui rendre vie et nous intégrer à celle de votre quartier.

Nous prévoyons des repas (goûters, buffets) de quartier et d’autres activités lorsque les locaux et la cour seront réhabilités.

Nous invitons tous les habitants du quartier à venir nous rencontrer, discuter, échanger ses points de vues, ses conseils ou ses critiques.

Les Habitant-e-s du 4.6

Une maison abondonnée
c’est une maison hantée !
Une maison occupée
c’est une maison enchantée !
Les batiments vides ne servent à rien
Prenons-les !

Source : http://maree-noire.info

Les Habitant-e-s du 4.6


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