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Non Fides - Base de données anarchistes

Burn all flags !

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  • La justice, cette grande mascarade

    Retour sur le procès d’un prisonnier jugé pour une altercation avec des surveillants du centre de détention de Roanne en mai dernier

    3 juillet

    C’est une histoire qui a fait quelques lignes dans la presse torchon, une histoire très ordinaire, dans le sens où des histoires comme ça, il s’en passe des dizaines. Une taule, où les mesquineries et pressions diverses de l’administration pénitentiaire et des matons, qui se répètent, face à une personne, génèrent ce qu’on pourrait appeler un pétage de plombs, une réponse, une révolte… Il s’en prend alors plein la gueule, mais pour eux ce n’est pas assez. Il passe ensuite en procès, pour que la société bien pensante et ses représentants en remettent une couche. Dans cette histoire (c’est assez rare), les informations ont circulé. Voilà une retranscription de quelques éléments du procès, et un retour sur les faits…


  • Italie : Contre le terrorisme étatique et médiatique

    3 juillet

    Depuis toujours le rôle investi par les médias a été de créer et gérer l’opinion publique. Créer avec attention l’information de masse sur la base de choix précis en ce qui concerne la typologie, les temps et la qualité des nouvelles divulguées.


  • Grèce : Opération répressive majeure à Thessalonique

    3 juillet

    Le 02 juillet 2012 une opération de police majeure a été lancée dans la ville de Thessalonique, avec des raids dans deux squats, des perquisitions, des détentions préventives massives (faites y compris dans des maisons comme dans plusieurs rues, ces arrêtés ont été relâchés un peu plus tard) et des arrestations. On en reporte 25 et il est possible que ces personnes soient accusées de crime.


  • Faites un roi de votre enfant intérieur

    1er juillet

    Ils disent « enfant-roi » comme si c’était une mauvaise chose. Comme si nous ne méritions pas la pleine souveraineté de notre être. Comme si nous devions nous contenter d’être des enfants-contribuables, des enfants-électeurs ou des enfants-larbins. Comme si nous devions nous contenter des miettes que la société laisse tomber dans notre écuelle.


  • La miche de pain

    par Ricardo Flores Magón (22 janvier 1916)

    27 juin

    Depuis la vitrine du magasin, la miche de pain contemple les allées et venues de la foule anonyme. Ils sont nombreux, ceux qui lui lancent des regards de convoitise, tellement sa croûte dorée semble une invite à l’appétit et, pour le pauvre, un appel à violer la loi. Hommes et femmes, enfants et vieillards passent et repassent devant la vitrine, et la miche se sent mordue par mille regards avides, les regards de la faim, capables de dévorer des pierres. Parfois, la miche s’émeut : un affamé s’arrête et la regarde, les yeux brillants d’une étincelle expropriatrice. Il tend la main... mais la retire vivement.


  • Paris : Rendu du procès antiterroriste de mai 2012

    26 juin

    Voici le rendu du procès contre 6 camarades qui s’est tenu en mai 2012, prononcé le lundi 25 juin à 13h30.


  • Dans le hall de l’hôpital...

    25 juin

    Il est 11 h 15, vendredi 20 avril 2012. Une quinzaine d’individus hommes et femmes se retrouve devant l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve de Montpellier, dans l’intention de disposer une banderole « Nos corps et nos vies nous appartiennent ! Ne laissons pas le pouvoir médical décider pour nous ! », d’installer une table de presse abordant la médecine et le corps et de distribuer la lettre « Mauvaise blague... » , dans le hall. Par notre présence, nous perturbons l’ambiance « hall de gare » où les patientes patientent et le personnel médical s’agite. Réaction immédiate, deux vigiles et un bureaucrate qui se présentent en tant qu’adjoint du directeur du CHU arrivent. Les blouses blanches nous observent de la coursive. Pour eux, il est hors de question de lire ici une critique du corps médical. Évidemment, ils menacent d’appeler la police. Après une demie-heure de palabres, nous replions et sortons du hall pour continuer la distribution devant. On est mieux dehors, les discussions et les rencontres sont plus faciles.


  • Thèses subjectives sur la violence

    24 juin

    10. Contrairement à ce que raconte le vieil adage, la violence en soi ne perpétue pas la violence. Ce n’est que lorsqu’elle est institutionnalisée qu’elle se perpétue en tant que système. Contre cette violence institutionnalisée, il faut opposer une violence individuelle, passionnelle, ludique – la violence de l’individu qui se réapproprie sa vie. Les cibles de cette violence sont avant tout les institutions du système, ses symboles et ses marchandises, mais peuvent aussi être des individus, lorsqu’ils agissent en tant que représentants de ces institutions, lorsqu’ils représentent une menace immédiate à notre capacité à nous réapproprier notre vie.


  • Negrisme & Tute bianche : une contre-révolution de gauche

    22 juin

    Critique de la gauche mondiale en devenir. Antonio Negri, les centres sociaux italiens, Multitudes, les désobéissants... pseudo-radicalité du discours, réformisme et dissociation politique.


  • La stura

    A propos des diverses prises de position publiques de distanciation au sein du mouvement anarchiste italien

    20 juin

    Dare la stura signifie « déboucher, enlever le bouchon et laisser le liquide s’écouler. Au sens figuré cela signifie donner libre cours aux mots, aux cris, aux injures… ». C’est l’impression qu’on a à la lecture de nombreux communiqués de condamnation et de prise de distance avec les attaques, advenues dans les dernières semaines, contre des hommes et des structures de la domination. L’impression qu’un bouchon a sauté. Comme si jusque là le refus de se différencier aux yeux de la répression, le mépris envers ceux qui veulent se faire passer pour « les bons garçons », peut-être un peu ébouriffés mais finalement bien braves, n’était pas du tout une manifestation spontanée et naturelle de son être, de son individualité, de ses choix de vie, mais uniquement une contrainte idéologique à laquelle on se sentait obligés de se plier. Une sorte de précepte abstrait, de chantage moral à supporter, souvent en serrant les dents, avec une patience mal dissimulée. Et, comme on le sait, même la patience a une limite.


  • Athènes : Revendication de l’incendie d’une urne dans un bureau de vote en plein spectacle électoral

    20 juin

    Tout autour de nous semble se dérouler dans des doubles coercitifs : mémorandum/anti-mémorandum, drachme/euro, fascisme/antifascisme. Peut-être même qu’il est nécessaire à des moments de prendre position jusque dans nos rangs, d’affirmer une posture dans sa conjoncture marginale. Cependant nous n’oublions pas un seul instant l’unique dipôle réel : la Révolution ou l’harmonie avec l’existant.


  • A propos de la « conscientisation » et de son racket

    Base pour une lutte anti-politique

    19 juin

    Dans le monde chimérique et restreint du militant politique, Les êtres devenus « sujets révolutionnaires » errent dans les limbes de l’inconscient jusqu’à ce que l’un d’eux, tel l’ange Gabriel, vienne les en soustraire par voie de conscientisation. La révélation, Le tract miracle, le choix des bons mots, la tactique infaillible, la théorie révolutionnaire scientifiquement prouvable sont autant de stratagèmes au service de l’envoûtement des masses ; car à ce niveau là de déshumanisation, on peut bien parler de « masses », ou encore de « peuples », de « races » ou de classes, ou de n’importe quelle autre catégorie socio-politique assujettissant l’individu à ce qu’il n’a pas choisi d’être ou à la pression d’un groupe social.


  • Les chemins du vieux fleuve

    (hydroélectricité, chimie, nucléaire)

    18 juin
    Les centrales nucléaires ont besoin de beaucoup d’eau. Elles ont été construites, dans la région Rhône-Alpes, au bord du Rhône. Elles se trouvent directement au bord du fleuve ou alimentées par des canaux construits par la Compagnie Générale du Rhône. Pour imposer ses nuisances, sans que ne se lève d’opposition dans les départements limitrophes du Rhône les populations ont été circonvenues par la mafia du nucléaire. Ainsi, de nombreuses associations de la région reçoivent des subventions alimentées par (...)

  • Turin : une poursuite à vélo, des sabotages de vélos et une libération

    TObike or not TObike ?

    16 juin

    Une autre course-poursuite dans les rues de Torino, encore une autre opération de police dans le quartier Barriera di Milano. Il est quatre heures de l’après-midi quand un jeune Maghrébin sans-papiers est repéré par une voiture de police alors qu’il circulait sur un « bike sharing » (la bicyclette jaune mise à disposition par la ville pour les citoyens et les touristes à Turin). Les flics pensent qu’il l’a volé, et se lancent à sa poursuite, de sorte que le mec décide de se réfugier dans la maison nouvellement occupée dans la Via d’Aosta. Malheureusement, à ce moment là, il y a peu de gens dans la maison et la police parvient à se faufiler par la porte et, comme d’habitude, elle demande les papiers et commence à appeler des renforts. En face, les gens présents sonnent l’alarme, Radio Blackout est contactée et tous les amis et les solidaires du quartier sont prévenus.


  • Italie : Quelques nouvelles sur l’”Opération Ardire”

    16 juin

    13 juin : dans le contexte de l’opération “Ardire” qui s’est soldé par des mandats d’arrêt contre 10 compagnons ce matin, nous voudrions mentionner les perquisitions dans les maisons de trois camarades à Naples et de un à Spigno Saturnia (Latina). Les carabiniers du ROS ont saisi des ordinateurs, des clés USB, des brochures, des journaux, des tracts et des lettres de correspondance avec des prisonniers. Les perquisitions ont aussi été mené contre deux camarades dans la province de Lecce, où des lettres et un ordinateur ont été confisqué par la police. À Rome aussi la résidence d’un compagnon a été perquisitionné par les flics qui ont saisi divers matériaux électroniques et imprimés.
    Une étreinte de solidarité aux compagnons arrêtés.


  • Pas de quoi s’étonner

    Sur l’opération « Ardire » en Italie et cette truie de Comodi

    16 juin

    L’énième enquête, portée devant l’énième parquet, contre les compagnons anarchistes ne nous surprend pas dans l’absolu car c’était dans l’air.


  • Outrage et Rebellion : un joker pour nous faire taire !

    Marseille - 20 juin 2012

    16 juin

    A l’appel d’un rassemblement de soutien à un sans-papier menacé d’expulsion, une quarantaine de personne se réunissent le vendredi 4 novembre 2011 devant le centre de rétention du Canet. Assez rapidement la police disperse les manifestants qui tentent de se faire entendre des retenus. Dans la confusion, une personne se retrouve aux mains de la police. Elle comparait le 20 juin à 8H30 pour « Outrage et Rébellion ».


  • Grande vague de perquisitions et d’arrestations dans toute l’Italie

    14 juin

    Aujourd’hui le 13 juin 2012 , à 4h du matin, les carabiniers du ROS ont fouillé environ 40 maisons lors d’une opération répressive contre le mouvement anarchiste appelée “Opération Ardire” [Audace]. Cette opération a été dirigée par le procureur public Manuela Comodi de Pérouse qui a ordonné la mise en détention de 10 personnes (8 en Italie, un en Allemagne et un en Suisse) et d’enquêter sur 24 autres.


  • Protestation devant les libertaires du présent et du futur sur les capitulations de 1937

    Par un « Incontrôlé » de la Colonne de Fer (mars 1937)

    12 juin
    Cet appel d’un milicien anarchiste inconnu, appartenant à la fameuse « Colonne de Fer », paraît bien être, jusqu’à ce jour, l’écrit le plus véridique et le plus beau que nous ait laissé la révolution prolétarienne d’Espagne. Le contenu de cette révolution, ses intentions et sa pratique, y sont résumés froidement, et passionnément. Les principales causes de son échec y sont dénoncées : celles qui procédèrent de la constante action contre-révolutionnaire des staliniens relayant, dans la République, les forces (...)

  • Pestifera la mia vita

    Présentation de l’autobiographie de Claudio Lavazza

    9 juin

    « J’ai réalisé presque tous les rêves que j’avais, et souvent je fais la comparaison entre mon existence et l’ouvrier que j’aurais été si j’étais resté au village. Comme mes vieux camarades d’école, je serais aujourd’hui certainement marié et avec des enfants, obligé de travailler dix heures par jour pour faire vivre une famille. Crevé après le travail, je resterais là à fixer cette boîte idiote, confortablement assis en pantoufles, pour ensuite m’en aller au lit, mort de fatigue et détruit... Aujourd’hui, je ne serais probablement pas en prison.
    Mais même s’il était possible de revenir en arrière, je ne changerais pas d’un millimètre la route que j’ai choisie. Que serait-il advenu de moi si la lumière de la lutte n’avait pas éclairé mon chemin ? »


  • Lettre sur l’amour, la beauté, la vie, l’inconstance et quelques autres sujets

    Par Emilie Lamotte (1911)

    7 juin

    Je ne prétends pas dire qu’il ne se trouve pas des gens qui sont capables de ne réserver qu’à un seul ou une seule leurs facultés amoureuses. Mais je soutiens que ce résultat ne peut être obtenu qu’au prix d’un effort de volonté ; c’est une affaire d’auto-suggestion. Les constants peuvent même arriver à se convaincre qu’ils sont ainsi d’accord avec leur propre nature, mais alors, ils « se montent le coup, » c’est-à-dire qu’ils se rendent « coupables » envers eux-mêmes de cette mauvaise foi qu’on peut pratiquer sans faire de tort à personne ; qui a souvent, pour les autres, de charmants résultats même et à laquelle je voudrais bien épargner le nom de « mauvaise foi. » Pour le surplus, ça ne fait rien, car la vie, c’est peut-être des histoires qu’on se raconte et tout n’est sans doute qu’affaire d’auto-suggestion - rien n’est vrai - rien n’est faux. Mais c’est la volonté qui vous garde à une ou un. Non la nature.


  • Lettre ouverte de neuf prisonniers anarchistes en Turquie

    5 juin

    Comme on le sait, des anarchistes ont attaqué des banques et des entreprises du quartier Mecidiyeköy-Şişli (Istanbul) lors du Bloc Anarchiste du 1er mai. Nous, neuf des 60 personnes qui ont été mises en prison par la police, neuf prisonniers anarchistes enfermés sur la décision de la neuvième cour criminelle dans la prison de type T de Metris, écrivons cette lettre.


  • Trois ans et demi après...

    Lettre de Andre Mazurek, arrêté lors de la révolte de décembre 2008 en Grèce

    4 juin

    Je suis détenu dans les prisons grecques depuis maintenant 3 ans et demi, plus précisément depuis le 11 décembre 2008 et les affrontements qui ont éclaté suite au meurtre d’Alexandros Grigoropoulos à Exarchia. Je m’appelle Andre Mazurek et je vis en Grèce depuis 2007 et plus justement depuis mai 2007. Je viens de Pologne et à cause d’un manque de connaissances linguistiques, j’ai travaillé ici dans plusieurs boulots précaires. Alors que je vivais ici depuis 1 an et demi, j’ai appris de la même façon que nous tous, l’assassinat d’Alexis et j’ai décidé de descendre dans la rue, joignant ma colère avec celle des autres personnes qui avaient les mêmes buts.


  • Verdict du procès "Caso bombas" au Chili : tous acquittés !

    3 juin

    Vendredi 1er juin 2012 vers 11h commence la lecture du verdict contre les 6 accusés du Caso Bombas ["L’affaire des bombes", NdT]. Dans une salle d’audience pleine de journalistes, de pontes du parquet mais aussi remplie de compagnons, de proches et d’amis (environ 80), la lecture du verdict s’est fait dans une ambiance tendue et pleine d’expectatives. Plus de 6 mois après la fin du procès le plus long de l’histoire inquisitoriale du Chili, le tribunal a commencé à relater les faits certains, ne conservant finalement que les suivants :


  • Ils veulent des balances, ce sera pas nous !

    2 juin

    Il y a quelques temps dans une ville d’Ile-de-France, deux flics en uniforme chopent physiquement un copain. Il est 7h du matin, et il descend l’escalier du métro. Le premier lui demande ses papiers, l’autre l’immobilise immédiatement par le bras. Ce n’est qu’un prétexte pour l’embarquer au commissariat. Quelques minutes après être arrivé, on l’emmène dans un bureau où se trouve le même porc en civil qui avait déjà voulu lui poser des questions de façon officieuse. Comme la fois précédente, l’entretien tourne court. En voici un extrait :




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