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Contre toutes les répressions, occupons la rue à la veille du scrutin samedi 5 mai à 16h Place Royale/Place du Peuple. Déambulation et assemblée populaire.
Cette manifestation et l'assemblée populaire qui l'accompagne sont l'occasion d'un bref retour 5 ans en arrière sur la mobilisation qui a suivie l'élection de Sarko : https://nantes.indymedia.org/article/12247
Le 6 mai 2007, à Nantes comme dans beaucoup de grandes villes, la soirée à été chaude après l'annonce des résultats de l'élection présidentielle. Par milliers, les gens sont spontanément descendus dans la rue pour exprimer leur rejet de Sarkozy au pouvoir et les craintes qui l'accompagne (stigmatisation de catégories de personnes, politique fiscale en faveur des plus fortunés, atteinte aux libertés individuelles,...).
De nombreuses interpellations, violences policières et intimidations ont été perpétrés cette nuit et les jours suivants.
En réaction et pendant plusieurs semaines ont eu lieu chaque mercredi à Nantes, une exceptionnelle libération de la parole par des centaines de nantais-e-s réunient en Agora.
L'appel à la manif contre toutes les répressions le 5 mai 2012 :
A Nantes comme ailleurs...
En novembre 2007, un policier cagoulé et casqué, en armure, protégé derrière une grille, expérimentait sa nouvelle arme (un Lanceur de Balle) en ajustant son tir dans l’œil d'un lycéen lors d'une manifestation. Le 3 avril 2012, la Justice, par la voix du tribunal de Nantes prononçait la relaxe de Mathieu Léglise, le policier, tireur récidiviste. Une nouvelle fois, la Justice donne carte blanche à toutes les polices pour mutiler en toute sérénité, se fait complice d'un crime.
Et cette mutilation n'est malheureusement qu'un exemple de la toute puissance, des abus quotidiens et de la violence de la police locale, de Nantes à Saint-Nazaire.
Pendant ce temps, sur la ZAD (« Zone A Défendre », prévue pour la construction d'un nouvel aéroport nuisible à côté de Nantes), la police quadrille les lieux de façon militaire, terrorise les habitants, harcèle les opposants.
Contre toutes les répressions
Le « maintien de l'Ordre » à la française est une référence pour les polices mondiales, mais le problème est international : la police mutile et crève les yeux à coups de balles en caoutchouc de Barcelone à Montreuil en passant par la Place Tahrir, en Egypte. La police tue : Carlo Giuliani en Italie, Alexis Grigoropoulos en Grèce, Zyed et Bouna ou Hakim Ajimi en France...
Alors que les riches font payer leur Crise aux peuples, partout la répression s'amplifie. Toutes les polices du monde s'uniformisent et se militarisent, occupent les rues, répriment ceux qui résistent, dans une surenchère d'innovations sécuritaires : flashball, drône, taser, vidéo-surveillance, fichage ADN... Alors même que la Justice est aux Ordres et que l'arsenal législatif se durcit.
Les pouvoirs font la guerre aux pauvres.
Préparons les lendemains d'élections
Tous les 5 ans, avant chaque épisode électoral, le discours policier relayé par les médias et les politiciens est amplifié. Dans une atmosphère de propagande sécuritaire et xénophobe, de désignation d'ennemis intérieurs. Il faut faire peur : hier de la menace anarcho-autonome, aujourd'hui du terroriste musulman, et demain ?
Pas de justice, pas de paix ! Liberté pour toutes et tous !
Nous vous invitons, à la veille du scrutin, à venir crier vos colères, manifester, occuper la rue, discuter, résister ensemble …
À l'occasion de l'inauguration en grande pompes du mémorial de l'abolition de l'esclavage à Nantes, un groupe de trouble-fêtes a distribué le tract critique que voici.
Une mémoire d'éléphant…
qui trompe énormément !
« Il faut que tout bouge pour que rien ne change »
(proverbe capitaliste)
Comment ne pas adhérer, de prime abord, à la volonté d'édifier à Nantes, haut lieu du commerce négrier pendant deux siècles, un mémorial « en hommage aux millions de victimes de la traite négrière et de l'esclavage à travers le monde » ? Comment ne pas admirer le courage de nos élites à se remémorer ce passé peu glorieux de la ville pour l'assumer dans un geste politique qui vient réaffirmer leur attachement aux droits de l'Homme ? Ici, tout est fait pour que nous soyons saisi-e-s d'émotion et de compassion au souvenir, évoqué par ce mémorial, de la servitude abjecte dans laquelle des armateurs nantais ont tenu des centaines de milliers d'individus, dans le seul but de s'enrichir. Mais émotion et compassion visent d'abord à nous empêcher d'analyser la réalité du commerce esclavagiste.
À en croire Jean-Marc Ayrault, indéboulonnable maire de Nantes, le passé négrier et esclavagiste de Nantes aurait été « exhumé, exploré, analysé, compris, assumé. » tout en ayant le bon goût de nous épargner toute forme de vaine culpabilité. Le « mémorial de l'abolition de l'esclavage » serait né de cette volonté de faire un long et audacieux travail de mémoire.
Mais de quelle mémoire s'agit-il ici ?
Et dans quel but est-elle si courageusement affirmée?
Opération d'intimidation policière (et peut-être militaire) dans un bois défendu par le maire et les opposants à la ligne THT sur la commune du Chefresne.
Jeudi, Réseau de Transport d'Energie (RTE, filiale d'EDF), assisté par les forces de l'ordre, vient dans l'intention de raser le bois du maire du Chefresne (dans le département de la Manche, en Basse-Normandie), placé sur le fuseau de la future (ou pas...) ligne THT Cotentin-Maine.
Cette commune et son maire sont bien connus pour leur résistance depuis des années à ce projet de ligne THT, et sont devenus un lieu de résistance pour de nombreuses personnes et collectifs en lutte contre le Nucléaire, la THT et leur monde. Cette lutte s'est intensifiée depuis quelques mois, à l'approche imminente des travaux de forage et d'abbattage. C'est pourquoi les opposants à la ligne ont préparé la défense de ce bois devant être rasé pour le passage de la ligne. Nous avons donc entamé les travaux de « fortification » du bois en disposant un grillage autour du périmètre, en mettant les arbres en tension, en construisant des plateformes habitables dans les peupliers... Transformant ainsi ce bois en symbole de résistance contre le rouleau compresseur de l'Etat Nucléaire.
Ce matin (jeudi), alors que des habitants du Chefresne et d'autres opposants à la ligne s'organisent pour défendre le bois, en s'installant sur les plateformes et en préparant une résistance au sol, de nombreuses forces de l'ordre, encadrant des élagueurs et des géomètres venus remplir leur oeuvre de destruction, se sont approchés du bois en complète combinaison anti-émeutes. Cinq cars de la Gendarmerie Mobile, une quinzaine de voitures de gendarmerie et deux camions militaires étaient présents (en tout donc 80 agents répressifs) ce qui laisse supposer que l'Etat est prêt à mobiliser l'armée pour faire passer sa ligne THT. Vers 14h, il semble que tout ce dispositif reparte, sans incidents notables, tout en laissant derrière lui deux géomètres dans le champ d'à côté, accompagnés par leurs « gardes du corps » de la Gendarmerie Mobile, boucliers, gazeuses et matraques à la main, qui les suivent peu après.
Il est pourtant très (très) fortement probable que l'assault des forces de l'ordre pour nous déloger du bois soit donné demain ou dans les prochains jours. Il faudra du monde pour tenir ce bois et se préparer à le tenir sur le long terme.
Venez donc nombreux pour soutenir la lutte contre la construction de cette ligne THT.
Rendez-vous au Chefresne, dès que cela sera possible pour vous, à la Bévinière
Pour un contact ou pour obtenir des informations sur ce qui se passe là-bas : 0628947213
! THT No Pasara !
REUNION NON MIXTE FEMMES
Dimanche 1er avril
14h - au 17 rue paul bellamy
« Parce que je ne peux pas toujours parler librement en réunion »
« Parce que la non-mixité n'est toujours pas reconnue comme un outil politique intéressant »
« Parce que quand tu es trans, tu es souvent invisibilisée »
« Parce qu'il y a encore des moments où on m'appelle la goudou, ou la brouteuse »
« Parce qu'on connaît toutes des violeurs, mais qu'on ne dit pas qui c'est et que ça les protège »
« Parce que je suis obligée de supporter la présence d'agresseurs lorsque les autres ne veulent pas prendre position »
« Parce que l'antisexisme dans les statuts, c'est pas l'antisexisme dans la pratique »
« Parce que je n'ai pas d'humour si je ne ris pas aux blagues sexistes »
« Parce que nous les nanas, quand on se fait agresser, on nous a tellement appris à ne pas réagir qu'on a du mal à se défendre »
Pour toutes ces raisons (et bien d'autres encore), on fait une réunion non-mixte meufs-filles-femmes-nanas-copines-camarades pour parler, discuter, dénoncer nos agresseurs, développer notre solidarité, apprendre à se défendre et s'organiser...
Pour nous, être plus fortes c'est dénoncer tout ces moments, commencer à se révolter, être solidaires ensemble, et dire à nos camarades quand ils nous agressent !
Casser les tabous c'est commencer par les dire.
Pour nous joindre : poissons.sans.bicyclettes@gmail.com
Le printemps arrive et la lutte contre le projet d'aéroport en profite pour s'intensifier.
Le 24 mars à Nantes, on inverse les rôles avec une grande manif ! La métropole nantaise veut annexer Notre-Dame-des-Landes ? Eh bien ce sont toutes les oppositions à ce projet, et à tous les projets inutiles, qui vont venir dire à la métropole qu'elles ne veulent pas de son développement !
3 cortèges de vélos et de tracteurs prendront le ville en tenaille, pour finalement se rejoindre et occuper une place dans l'hyper-centre. Cette occupation, écho aux mouvements espagnols, grecs, américains, mais aussi tunisiens ou égyptiens, se veut une matérialisation de la détermination des opposant-e-s à ne pas laisser tranquille les décideurs tant que le projet n'est pas retiré, et un carrefour des luttes européennes.
Parce que les luttes ne sont pas des luttes strictement locales, des départs collectifs comme à Dijon s'organisent un peu partout. Parce qu'il est possible de gagner, qu'une victoire à Notre-Dame-des-Landes est la condition d'autres ailleurs.
{{{Tous et toutes à Nantes le 24 mars !}}}
Sur le terrain, même si la menace d'expulsion est présente, la vie suit son cours avec un programme diversifié, de quoi venir s'informer, aider, lutter :
- une semaine de rencontres/discussions/ateliers du 5 au 11 mars autour de thèmes comme l'urbanisation, les luttes rurales, la répression, …
- un week end d'échanges entre différentes luttes locales (LGV, autoroutes, lignes THT, ...) du 9 au 11 mars
- une semaine artistique (concerts, ateliers, peintures, poésies, marionnettes, ...) du 1er au 9 avril
- une semaine d’échanges de savoirs du 9 au 15 avril avec par exemple la construction de cabane, de la grimpe dans les arbres, la reconnaissance et cueillette de plantes, …
En ce qui concerne l’ appel à réoccupation en cas d’expulsion, la manifestation est toujours d'actualité, le 4eme samedi après la 1ère expulsion.
Un peu partout des stands, réunions d'informations continuent. Le 7 mars à Rennes, une discussion/débat sur le thème "Aéroport / Ligne grande vitesse : la même lutte".
A Notre-Dame-des-Landes, l'occupation est aussi policière/militaire mais les nombreuses intimidations ne font que renforcer la détermination.
Si les nombreuses condamnations sont pour la plupart des amendes (payées collectivement), le 21 février dernier à St Nazaire, un camarade a été condamné à 14 mois de sursis (dont 2 mois pour refus de don d'ADN), 1000 € d'amende avec sursis pour une autre et 600 € de dommage et intérêts à payer solidairement au flic pour le préjudice morale alors qu'ils n'ont fait qu'escorté, avec d'autres opposant-e-s, un membre des renseignements généraux hors du cortège.
3 jours après, seulement 6 à 24 mois de sursis pour les 3 flics impliqués dans le décès d'Hakim Ajimi.
Le procès pour les camarades inculpé-e-s du 1er décembre est reporté au mercredi 16 mai.
Un Comité de Soutien aux Inculpé-e-s Anti-aéroport a vu le jour pour mieux se coordonner et organiser le soutien aux inculpé-e-s. Il se réunit tous les mardis à 20h30 à B17 à Nantes : https://soutieninculpeesnddl.wordpress.com/
Niveau travaux, le sale boulot continue. Le 24 janvier, le juge des expropriations est venu sur la ZAD pour rencontrer les propriétaires ayant refusé de vendre leurs terrains à l'amiable. S'en suit bousculades, lacrymos, … une belle énergie mais pas suffisante pour empêcher la ballade du juge.
Après les visites sur le terrain, c'est au tribunal que se décide les expropriations et le rachat des terres par AGO-Vinci. La 1ère d'une longue série a eu lieu le 14 février et est mise en délibéré le 30 mai prochain.
Et parce que sur Indymedia, on aime bien les médias libres, vous pouvez écoutez la voix de l'occupation de la ZAD avec des émissions radio ou lire le 4e numéro de Lèse Béton : le journal d'occupant-e-s installé-e-s sur la ZAD.
Pour un soutien financier et aider aux actions, la répression, impression de tracts, …
La lutte contre le désordre capitaliste et pour un autre monde continue !!!
local / répression dimanche 04 mars 2012 - 22:15:24 par Collectif contre les violences policières
Le 27 novembre 2007 [1 ] [2], devant les grilles fermées du rectorat de Nantes, au terme d’une manifestation lycéenne et étudiante dépourvue de tout caractère violent, un lycéen mineur était touché au visage et grièvement blessé à l'œil par un tir de lanceur 40 mm (flashball nouvelle génération à portée plus longue et à plus grande précision) effectué par un policier masqué (port d’une cagoule intégrale sans l’autorisation administrative nécessaire), ayant en charge d’expérimenter cette nouvelle arme dans le département.
Le lendemain même, alors que la gravité des blessures du jeune mineur hospitalisé était connue, la préfecture s'acharnait déjà à faire de la victime un coupable. Elle s'évertuait en effet à alimenter la presse en fausses informations sur les blessures, sur l’absence de tirs policiers, sur les conditions de la manifestation, tandis que la police procédait de la même manière (un tireur cagoulé de lanceur 40 mm) pour faire cesser un très modeste blocage lycéen. Et la mascarade continue, dans leurs éditions du vendredi 2 mars, 20 minutes et Presse Océan n'ont pas du tout pris en compte les propos tenus lors de la conférence de presse et au contraire donnent la parole au syndicat policier Alliance et au parquet de Nantes, leur offrant une nouvelle fois une tribune pour leurs mensonges.
Le policier tireur a été mis en examen le 26 février 2010, puis renvoyé devant le tribunal correctionnel le 6 août 2010. Plus de quatre années après ces violences, au terme d'une attente judiciaire inacceptable, le policier tireur, toujours en fonction, comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Nantes les 6 et 7 mars 2012.
Le Collectif Contre Les Violences Policières appelle à venir les 6 et 7 mars au tribunal de Nantes, pour soutenir Pierre et sa famille mais aussi toutes les victimes de violences policières.
Les 6 & 7 mars de 9h à 18h devant le tribunal : table de presse, informations, buvette
Rassemblement mercredi 7 mars contre toute les violences policières
à 14h - Tribunal de Nantes (Quai François Mitterand, Arrêt Médiathèque Ligne 1)
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Affrontements dans la nuit du premier mars
Expulsion ce lundi matin (27/02/) de la baita
bloquage de l'autoroute en ce moment
PS : pour situer un peu cette journee fait suite a la grosse manifestation de samedi dernier environ 75000 pers, et a la repression qui a suivie en gare de turin, 400 militants charges dans la gare, plusieurs gazes dans un train.
... et beaucoup d'autres nouvelles et photos en commentaire, pour s'informer et nourrir la solidarité !
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