PARTI SOCIALISTE DES TRAVAILLEURS D'ALGERIE

 

 

 

PARTI SOCIALISTE DES TRAVAILLEURS

AKABAR ANEMLAY N'IXEDDAMEN           حزب العمال الأشتراكي

* PST, 27 Boulevard Zirout Youcef, Alger - ( 00 213 21 73 61 41 - Tel FAX 00 213 71 47 72 -e-mail : pst_dz@yahoo.fr      

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Palestine Tous les peuples de la région sont concernés. Hocine Bellaloufi 28 03 2011

La poursuite de la colonisation totale des terres palestiniennes par Israël rend impossible toute perspective d’un Etat palestinien sur les territoires de 1967. Même Richard Falk, le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés, a reconnu dernièrement que « l’idée d’un Etat palestinien est illusoire ». Lire

 

 

Non à l’agression impérialiste contre la Libye ! Hocine Bellaloufi 20 mars 2011

Georges Walker Obama, Nicolas Sarkozy et David Cameron, soutenus par le « socialiste » José Louis Zapatero prétendent que leurs avions de chasse ont commencé à bombarder les troupes d’El Gueddafi le 19 mars 2011 pour «protéger le peuple libyen ». C’est un mensonge ! Lire la suite

 

 

Pour en finir avec une oppression millénaire. Entretien de notre camarade Soumia Salhi avec Algérie News paru le 08 mars 2011

 

Algérie News : Quel a été le déclic pour votre engagement politique et syndical ?

Soumia Salhi : C'est à l'université, dans les luttes syndicales et démocratiques, que je suis entrée dans le militantisme. C'était une autre époque, pleine d'espoirs. Je me suis impliquée dans la longue grève de mon institut de psychologie en 1977, puis nous avons constitué un petit cercle féministe qui défrichait des sentiers nouveaux. Très vite, nous nous sommes trouvées engagées dans des initiatives publiques : expositions, ciné-club féminin... Il y a eu, à ce moment, une sorte d'ouverture politique qui nous a trouvées au stade du collectif féminin. Dans ce contexte de grèves ouvrières et d'animation syndicale, nous avons contribué en tant que collectif à l'effervescence démocratique contre la répression du printemps berbère, contre le projet du code de la famille. C'est dans ces luttes, que j’ai rejoint la mouvance de mon parti, le PST dans lequel je milite encore aujourd'hui.

 

Quelle est la situation des femmes après un demi-siècle d'indépendance ?

Nous sommes encore loin de l'égalité qui nous est promise par la Constitution, mais la situation est radicalement différente. Durant les premières années de l'indépendance, les femmes sortaient rarement, même celles qui travaillaient et qui ne constituaient que 3% de la population féminine. Le plus souvent, elles étaient divorcées ou célibataires. Souvent, on arrêtait de travailler lorsqu'on se mariait. Le reste des femmes étaient au foyer. L'enfermement domestique était la norme, on n'avait pas comme aujourd'hui toutes ces femmes au marché, faisant leurs courses. L'arrivée de ces bataillons de jeunes lycéennes et étudiantes dans les rues étaient une première révolution. Car l'indépendance a d'abord signifié la scolarisation massive, ce qui a bousculé une oppression millénaire et changé les codes sociaux. Aujourd'hui, on parle de deux tiers de femmes parmi les diplômés. Les résultats du bac confirment cette majorité féminine. Ce chiffre traduit, surtout, la crise de notre système éducatif et le désintérêt des jeunes hommes pour les études qui ne garantissent plus l'avenir. Mais du point de vue des femmes, cela prouve, au moins, qu'elles ne sont plus exclues du système scolaire. Il y a, aujourd'hui, 17% de femmes qui travaillent. C'est un grand progrès mais ce n'est pas assez. Les autres sont toujours privées des moyens de l'indépendance économique. Lire la suite

 

Impuissance des mouvements populaires.  Cetri Samir Larabi

Les mouvements populaires algériens – syndicaux, islamistes ou régionalistes – sont à la dérive. En cause, d’une part, la capacité jamais démentie du pouvoir à coopter ou réprimer toute force sociale représentant une menace potentielle pour son hégémonie, d’autre part la difficulté des acteurs sociaux à construire des ponts entre secteurs mobilisés. Lire la suite

 

Dérive droitière du néo patriotisme de gauche  Nadir DJ. 24 02 2011

 Les dynamiques de contestation propulsées par les révolutions en cours en Tunisie et en Egypte et qui se propagent dans d’autres pays de la région arabe révèlent un fort caractère politique.Lire la suite

 

Les révoltes des jeunes ont ébranlé l'ordre autoritaire. Salhi Chawki Inprecor 24 01 2011

 Après une semaine, l’incendie émeutier a allumé ses derniers feux laissant un sentiment d’amertume, un gout de cendre. Mais l’ampleur nationale des révoltes et la paralysie quasi totale qui en a résulté ont ébranlé l’ordre autoritaire en place et ouvert la possibilité de changements qualitatifs dans la situation politique.. Lire la suite de l'article.

 

Samir Larabi. La CNCD doit intégrer les revendications des travailleurs et des jeunes. Lire la suite sur El Watan.

 

- Les marches pacifiques, option adoptée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), semblent avoir atteint leurs limites objectives. En tant que porte-parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs, membre de la CNCD, quel(s) moyen(s) de lutte préconisez-vous pour imposer le changement et la démocratie et espérer une adhésion massive ?

 

Déclaration internationale des organisations présentes au congrès du NPA mardi 15 02 2011

Le renversement de Ben Ali et de Moubarak change la situation politique non seulement dans le Maghreb et le Moyen Orient mais à l’échelle internationale. Lire la suite.

 

Samir Larabi. Porte-parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs. El Watan le 11.02.11

Nous reviendrons à la charge

Description : Description : Description : Description : Description : Taille du texte normalePour sa première action à Alger dimanche dernier, le Comité national pour la défense des droits des chômeurs a réussi à mobiliser des jeunes sans emploi des quatre coins du pays.

 Lire l’interview

 

Pourquoi nous n’allons pas participer à la marche du 12 février Association Nedjma. 10-02-2011

Nous avons, comme prévu, pris part à la rencontre de cette coordination, à laquelle on nous a conviés et qui a eu lieu à la maison des Syndicats. Durant cette rencontre, nous avons exposé notre appréciation de la situation, nos positions politiques et notre objectif à travers notre participation à cette réunion. La démarche adoptée par nos noyaux consiste à prendre part à cette rencontre pour utiliser la tribune qui nous a été offerte afin de nous adresser à la base de cette coordination, sans aucune prétention de prendre part à la constitution du «front» ni à sa direction. Par nos interventions, nous, militants jeunes, avons expliqué, que notre combat se situe à la fois sur le terrain démocratique et social. Pour nous, les émeutes de janvier 2011 sont l’expression d’un marasme social généralisé. La révolte de la jeunesse est intervenue dans un contexte de montée de luttes sociales et ouvrières.

 

Déclaration des Amis du livre Béjaia. 10 02 2011 Ces derniers mois, l’actualité est marquée essentiellement par une recrudescence d’émeutes ; blocages de routes, fermetures de sièges d’APC et de daïra, sit-in devant les différents ministères, grèves des travailleurs et manifestations.

Le 05 janvier, l’émeute s’est généralisée, touchant pratiquement tout le territoire national, ou la jeunesse s’est soulevée spontanément en s’attaquant aux signes de richesses de la bourgeoisie exhibés ostentatoirement, et à l’Etat qui n’est que  son expression politique.

Cette révolte est l’expression d’un profond malaise social. Les larges masses, cloitrées et négligées, sont livrées à elles-mêmes, confisquées du fruit de leur travail : chômage endémique, crise de logement, déperdition scolaire et restriction des libertés individuelles, collectives et syndicales (l’interdiction aux travailleurs du secteur privé de s’organiser en syndicat, …), sont les conséquences de l’orientation libérale prônée par le gouvernement.  

 

Tunisie

La révolution s’étend et s’approfondit. Ligue de la Gauche ouvrière. 08 02 2011

Grand Moyen-Orient, Guerres ou Paix ? Plaidoyer pour une révolution arabe - à propos du livre de Hocine Belalloufi.  La revue Contretemps commente le livre de notre camarade Hocine 05 02 2011.

On peut aussi relire sur notre site l’article de Mohamed Bouhamidi sur le livre.

 

Lutte des chômeurs

Plate forme de la coordination des chômeurs SNAPAP

04 02 2011

 

Comme les marins vont contre le vent avec la force du vent Nos démocrates libéraux fêtent déjà leur victoire sur l'Etat national. La tribune. 03-02-2011

Par Mohamed Bouhamidi

La leçon grandeur nature : comme une leçon grandeur nature les révoltes de Tunisie et d’Egypte - seront-elles des révolutions ? - ont opposé immédiatement les aspirations des peuples tunisien et égyptien aux intérêts géostratégiques des Etats-Unis, de la France, puis de l’Angleterre et de l’Allemagne ; avec une mention spéciale pour cette dernière puissance puisque Angela Merkel s’est exprimé sur l’Egypte à partir d’Israël. Les tyrans égyptiens et tunisiens sont alors apparus dans leur réalité toute nue : des hommes en charge d’imposer à leurs peuples des orientations et des programmes politiques au service de puissances étrangères. Bien sûr, ces tyrans appartenaient à un système de familles oligarchiques, à une caste de ploutocrates dopés au commerce extérieur ; mais ils n’étaient que cela, une interface entre un pays à tenir d’une main de fer et les institutions d’un ordre capitaliste aux multiples visages. Lire la suite

 

Tunisie, Egypte :

les révolutions en marche

Quatrième Internationale

30 01 2011

« Le trait le plus incontestable de la Révolution, c’est l’intervention directe des masses dans les événements historiques. D’ordinaire, l’Etat, monarchique ou démocratique, domine la nation ; l’histoire est faite par des spécialistes du métier : monarques, ministres, bureaucrates, parlementaires, journalistes. Mais, aux tournants décisifs, quand un vieux régime devient intolérable pour les masses, celles-ci brisent les palissades qui les séparent de l’arène politique. (...) L’histoire de la révolution est pour nous, avant tout, le récit d’une irruption violente des masses dans le domaine où se règlent leurs propres destinées. »
Léon Trotsy, Histoire de la révolution russe….

 

Déclaration lue par le camarade Samir Larabi à la coordination du 27 01 au nom du PST.

 Nous tenons à exprimer notre solidarité avec la révolte de la jeunesse et nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les jeune arrêtes lors des révoltes populaires.

Nous dénonçons la politique libérale au service des multinationales et des monopoles privés d'importation , de production et de distribution de la nouvelle bourgeoisie affairiste, une politique qui est responsable de la vie chère, du manque d'emplois et de logement et enfin de la dégradation des services publics essentiels.

 Nous considérons que les mesures prises par le gouvernement, concernant la baisses des taxes et des tarifs douanier est un cadeau supplémentaire pour les spéculateurs.

Nous tenons à dénoncer le verrouillage de toute expression syndicale et politique, la répression des marches, des grèves, des réunions, verrouillage qui ne laisse a nos jeunes que le choix d'une révolte désespérée…

 

كي لا ينجح صنائع بن علي في إجهاض الثورة الشعبية في تونس 24 01 2011

المنتدى الاشتراكي لبنان) أنصار المناضل-ة المغرب) مركز الدراسات الاشتراكية(جمهورية مصر العربية)

لم يكن النصر العظيم ، الذي حققته الجماهير الشعبية الواسعة في تونس على دكتاتورية زين العابدين بن علي، ليكتسب أهميته فقط من كونه أنهى 23 عاماً من القمع الفظ والاستغلال والنهب والقهر لتلك الجماهير، بل أيضاً لأنه ألقم حجراً كبيراً لأوساط واسعة من المثقفين المنتقلين، في العقود الأخيرة، إلى أحضان اليمين الرأسمالي الرجعي، والذين سمَّموا أفكار جموع كثيفة من الناس بما أشاعوه، ولا يزالون، من اليأس، بصدد قدرة كادحي هذا العصر ومعذَّبيه على إعادة الاعتبار لمقولة الثورة، عبر نجاحهم في صناعتها.

 

Un article du camarade Omar pour le CADTM

Les révoltes en Algérie : un signe avant-coureur du futur des luttes sociales. Omar kitani 16 01 2011

Pour la première fois, toutes les wilayas, régions et villes de l’Algérie, se sont soulevées en même temps et pour les mêmes « revendications ».

Les émeutes ont commencé durant la dernière semaine de l’année 2010, où des quartiers populaires à Alger ont connu de forts mouvements de contestation. Les habitants de plusieurs quartiers ont envahi la rue pour contester la manière dont certains logements ont été distribués en posant de nouveau la problématique de la crise du logement. En effet, ces mêmes quartiers, appelés « quartiers-bidonvilles », ont déjà marqué l’actualité politique en Algérie plusieurs mois en 2009. Après une lutte acharnée, le gouvernement algérien avait reculé devant la détermination des habitants en décidant de les reloger dans des cités nouvellement construites.

 

Réflexions de Nadir sur la révolte.

Les révoltes des jeunes, l’univers informel et la démocratie.  

13 janv 2011 Nadir Djermoune

La goutte qui a…

Alors que le débrayage de 900 dockers du port d’Alger est passé inaperçu, en pages centrales, presque dans les faits divers, dans certains médias du jeudi 05 janvier, les « émeutes d’Oran » avec photo à l’appui sont mise à la une de tous les journaux.  Certains vont même dans la surenchère. Un « octobre 88 » en ébullition est suggéré.  Un concentré d’informations, avec des gros titres tapants,  toutes centrés sur les émeutes qui donnent l’image d’une Algérie en feu. La veille déjà, Face book  a alerté l’opinion. Les SMS questionnent.  Qu’en est-il exactement ?

 

Notre Camarade Saddek

sur El Watan 13 01 2011

Mohand Sadek Akrour. Ancien porte-parole du Mouvement populaire (comité de la wilaya de Béjaïa)

«La bourgeoisie maffieuse a fait avorter la révolte populaire»

Description : Description : Description : Description : Description : Taille du texte normaleDescription : Description : Description : Description : Description : Agrandir la taille du texteDescription : Description : Description : Description : Description : http://www.elwatan.com/img/trans.gifDescription : Description : Description : Description : Description : http://www.elwatan.com/img/trans.gifDescription : Description : Description : Description : Description : http://www.elwatan.com/img/trans.gif- Le pouvoir politique met décidément les bouchées doubles. Il refuse de faire des concessions politiques malgré l’envergure et la profondeur du mouvement de contestation populaire. Est-ce une logique «jusqu’au-boutiste» ?

Actuellement, il n’existe pas l’ombre d’une volonté politique de faire des concessions à ce mouvement de révolte populaire.
La situation actuelle arrange et renforce le clan (du pouvoir) dont le rapport de force a tourné déjà en sa faveur. Les mesures prises en conseil interministériel nous renseignent sur les tenants et les aboutissants de ces derniers événements. La question de savoir à qui profite le crime ne se pose plus. Car le crime profite incontestablement aux barons de «l’import-import» devant lesquels le pouvoir algérien s’est agenouillé. Ce dernier les a exonérés de TVA, de droits de douane, d’IBS, etc …

 

Un article de Chawki dans l’hebdo du NPA

La révolte des exclus.

Le mouvement émeutier semble allumer ses derniers feux mais, par son ampleur nationale et son impact, il peut constituer un tournant dans la situation. …

Chawki Salhi 11 janv 2011.

 

Débat sur le code communal

La Tribune écrit sur la mairie PST de Barbacha (Béjaia)

Pour exposer n’importe quel problème, le citoyen s’adresse en premier lieu à l’Assemblée populaire communale, cellule de base de l’édifice institutionnel algérien. Mais, l’APC n’a pas toujours les moyens nécessaires pour répondre favorablement aux nombreuses doléances de ses administrés. Ses ressources financières très limitées, provenant exclusivement du budget de l’Etat, les prérogatives réduites des élus, la rareté du foncier et les contradictions de l’ensemble du  système socio-administratif, limitent énormément son champ d’action. Faute de réponse immédiate à ses soucis, le citoyen doute souvent de la bonne foi des membres de l’exécutif communal. «Il est aujourd’hui extrêmement difficile de gagner la confiance du citoyen», témoigne Sadek Akrour, maire de la commune de Barbacha dans la wilaya de Béjaïa. Cette petite municipalité montagneuse de 20 000 habitants fait face, comme toutes les autres d’ailleurs, à un énorme déficit en matière d’infrastructures et de services publics de base. «On se plie quotidiennement en quatre pour offrir le strict minimum. Réparer les routes, assurer la collecte des ordures ménagères, garantir le ramassage scolaire, restaurer le réseau public d’alimentation en eau potable, veiller au bon fonctionnement de l’état civil sont autant de tâches anodines qui constituent autant de défis à relever chaque jour», ajoute notre interlocuteur en soulignant au passage que des dossiers de première importance comme la culture, le sport ou l’environnement sont automatiquement renvoyés aux calendes grecques à défaut de ressources financières suffisantes et de pouvoir de décision à l’échelon local. «La mairie est devenue une simple courroie de transmission. Faute d’une entreprise communale de travaux publics, l’APC passe obligatoirement par le privé dans l’exécution des PCD (programmes communaux de développement). L’influence de ce dernier ne cesse conséquemment de grandir aux dépens des véritables représentants de la population. Les petites enveloppes, attribuées par l’Etat à ce chapitre, suscitent immanquablement des frustrations et des rivalités tribales. Et si un projet sectoriel, échappant totalement au contrôle de la mairie, connaît un retard quelconque, c’est cette dernière qui se trouverait aussi incriminée par les usagers. La logique du système en vigueur fait de l’APC un pare-chocs», explique toujours le maire de Barbacha. Pour se justifier, notre interlocuteur cite, à titre d’exemple, la rareté des imprimés du fameux
12 S (extrait des actes de naissance spécial). Pour l’administré, la pénurie de ce document très demandé incombe à l’APC, alors que la réalité est tout autre. «Quelle est cette fameuse imprimerie qui en détient le monopole ? Elle appartient à qui ou plus exactement qui en est le responsable ? J’ai vu des maires faire la queue devant la DRAG pour s’en procurer 5 petits exemplaires. C’est franchement avilissant pour l’homme qu’on présente, en théorie, comme le premier magistrat de la commune», regrette-t-il. Elu sur la liste de PST, Sadek Akrour estime que les idéaux socialistes pour lesquels il a toujours milité ne sauraient se réaliser dans un tel contexte. Selon lui, rien ne saurait se faire sans l’ancrage de cette conscience politique et citoyenne qui fait tant défaut à la société d’aujourd’hui. «Pour satisfaire les besoins élémentaires des populations, il convient de créer, d’abord, le rapport de force adéquat. Ce n’est pas une question de textes ou de codes, c’est un problème de système. En ce qui nous concerne ici, on a toujours associé les comités de village et de quartier à la gestion de notre commune. Quand la situation nous dépasse, on se mobilise toujours pour  accompagner plus loin leur combat et leurs revendications», explique-t-il. Ce «partenariat» entre les élus et la population a permis à la commune de décrocher sept projets de proximité et de développement rural intégré (PPDRI). Des améliorations ont été également réalisées dans l’équipement des écoles, la qualité des prestations dans les dispensaires et salles de soins ou la prise en charge des activités culturelles et sportives.
La petite localité compte aujourd’hui pas moins de 1 000 athlètes, dont une équipe de basket-ball féminine, même si les subventions octroyées par la DJS et le Fonds de wilaya sont quasiment négligeables. Le centre culturel local a vu aussi l’éclosion des groupes de musique et des troupes de théâtre amateur qui animent la scène régionale. Afin d’élargir ce cercle de mobilisation, les élus de Barbacha œuvrent au développement de «l’intercommunalité» en appelant tous les élus de la wilaya à faire preuve de solidarité active au service des citoyens et de la chose publique. Une œuvre de pédagogie et d’entraide qui peine cependant à se mettre en place. «L’échec du mouvement de protestation populaire de 2001 a eu des conséquences fâcheuses sur l’organisation sociale en Kabylie. Pour le bien-être de tous, il est impératif de remédier à cette situation», conclut Sadek Akrour, en lançant un appel dans ce sens aux élus et aux représentants de la société civile. 

Kamel Amghar dans la Tribune du 16 10 2010

Harcèlement Sexuel : SOUMIA SALHI, SYNDICALISTE, À L’EXPRESSION
«Seule une révolution des mentalités peut en venir à bout!»

06 Octobre 2010 - Page : 9
Description : Description : Description : Description : Description : C:\Users\chou\Documents\pst-org 23 oct 05\index_fichiers\image003.gifL’Expression: Peut-on dire, aujourd’hui, que les amendements au Code pénal relatifs au harcèlement sexuel, ont eu l’effet escompté?
Soumia Salhi: L’existence de la loi est un acquis qui permet de se défendre. Alors que pour les premiers procès nous devions recourir à d’autres dispositions légales peu commodes comme celles qui répriment l’attentat à la pudeur.
De ce fait, l’article 341bis du Code pénal, qui incrimine le harcèlement sexuel, est une victoire pour les femmes, une victoire de nos luttes. D’abord sur le plan symbolique, car son existence signifie la condamnation du «harceleur» et la réhabilitation de la victime. Désormais, les «harceleurs» ne se sentent plus en sécurité et nous pouvons dire que nous assistons actuellement à une prise de conscience sociale qui s’est considérablement élargie depuis quelques années. Mais la paupérisation et le recours au contrat à durée déterminée fragilisent la travailleuse et la mettent dans une situation de chantage. Il faut donc combattre la généralisation des contrats temporaires et imposer partout un contrat de travail décent.
La promulgation d’une loi fera-t-elle reculer le recours au harcèlement sexuel? Nous ne le pensons pas. Seule une révolution des mentalités dont l’objectif serait le bannissement de la discrimination sexiste pourrait venir à bout du recours au harcèlement sexuel comme violence à l’égard des femmes. Le harcèlement a pour but de s’attaquer au droit du travail des femmes qui ne sont pas reconnues comme des travailleuses, mais réduites à des objets sexuels.
Les plus vulnérables des victimes restent, bien entendu, les femmes qui sont dans la situation la plus difficile: célibataires, divorcées, veuves, ou séparées donc supposées privées de défenseurs surtout si elles ont une famille à charge (des parents et /ou des enfants) qui rend indispensable le salaire et facilite le chantage. Si le silence observé préserve la réputation morale et sociale et la famille de la victime, il est toutefois, un allié objectif du harcèlement sexuel.

Pensez-vous qu’on devrait aller vers d’autres changements sur le plan juridique?
Nous voulons faire progresser la loi...face à la montée de la parole des victimes. Notre pratique pour la prise en charge des victimes de harcèlement sexuel nous a conduites à réinterroger l’article 341 bis du Code pénal pour revendiquer son amélioration. C’est le sens de la lettre ouverte que nous avons adressée au ministre de la Justice. Notre priorité c’est la protection des témoins. Souvent, le harcèlement est difficile à prouver, il survient généralement à l’abri des regards et donc des témoins. Face à la difficulté d’apporter la preuve sur ce qui se passe dans l’intimité d’un bureau, il est impératif de réunir des témoignages de personnes qui travaillent avec vous afin de corroborer les preuves des pressions exercées par le supérieur hiérarchique. La protection des témoins contre des représailles est de ce point de vue vitale. Comme je l’ai déjà dit, l’article 341bis du Code pénal constitue un point d’appui précieux dans les pénibles procédures entreprises par les victimes. Et sur ce terrain, nous avons relevé des insuffisances. Ainsi, il est arrivé que des témoins qui ont eu le courage et le mérite de témoigner en faveur des victimes subissent des sanctions, qui vont jusqu’au licenciement.

Des femmes hésitent toujours à porter plainte...
Effectivement les victimes sont souvent réticentes à témoigner. Même lorsqu’ elles osent le faire, il y’a un écart entre le nombre de témoignages et le nombre de plaintes. Le tabou et l’interdit du sexuel sont un frein. En parlant, la femme a peur de la réaction de son entourage professionnel, elle craint les réactions de sa famille. C’est pourquoi les psychologues comme les militantes recommandent à celle qui subit cela de ne pas rester seule avec une douleur qui la détruira. Il faut parler à une personne de confiance, à un psychologue. C’est la première démarche à effectuer. C’est aussi la chose la plus importante. Il restera la difficulté de prouver les agissements du chef.

Propos recueillis par Hadjer GUENANFA

 

 

 

90% des nouveaux recrutés sont en CDD !

Saddek Akrour maire PST de Barbacha

Commune déshéritée, située à l'extrême sud de la wilaya de Béjaïa, Barbacha a enregistré l'un des plus importants taux de suivi de la grève des agents communaux. Au moins 8 sur 10 travailleurs ont débrayé. Le maire, Mohand Sadek Akrour, parle de «véritable esclavage des temps modernes».

  Les travailleurs communaux dénoncent leur marginalisation. Quel est l’avis du président d’APC que vous êtes concernant leurs conditions de travail ?

L'un des éléments qui bloquent le bon fonctionnement des communes est effectivement la marginalisation de ces travailleurs communaux, qui sont toujours désignés comme boucs émissaires de tous les maux qui caractérisent le service communal, mais personne ne se penche sur leurs conditions de vie et de travail. Ils sont classés au bas de l'échelle des salaires de la Fonction publique. La majorité n'atteint même pas le SNMG. Malheureusement, les présidents d’APC n'ont aucun pouvoir pour agir dans le sens d'améliorer leurs conditions.

 Lire l’interview parue sur El Watan du 10 avril 2010

 

 

Les femmes sont devenues plus visibles en dépit du retard des pratiques sociales.

Soumia Salhi. El Watan du 06 mars 2010.

Avant de commencer cette analyse du mouvement féministe algérien, je voudrais saluer la mémoire de Nabila et Katia, assassinées il y a quinze ans. Katia Bengana, lycéenne de 17 ans, assassinée le 28 octobre 1994 à Meftah, près d’Alger, pour avoir refusé de porter le hidjab et Nabila, architecte de 29 ans, assassinée le 15 février 1995 à Tizi Ouzou, parce qu’elle était la présidente de l’association féminine Tighri N’tmettouth, (le cri de la femme). Lire la suite

 

 

 

Hommage à Daniel Bensaid

Daniel est parti ce mardi 12 Janvier. C’était un militant, un intellectuel , un camarade, un ami. Né en 1946, il aura mis sa vie au service de la défense des idées marxistes révolutionnaires. Lire l’hommage de Fraçois Sabado

 

Que mille Marx s’épanouissent ! 

Lire cet entretien de Daniel Bensaid

                                              

 

Un grand parti de gauche est possible

Nous mettons en ligne cet entretien avec Salhi Chawki, SG du PST paru dans l'hebdo les débats. Semaine du 2 au 8 avril 2008. http://www.lesdebats.com/editionsdebats/020408/nation.htm#5

 

 

Après le 9 avril

Eléments d’analyse Nadir U Haddad

Contribution à la réflexion collective    Cheikh El Hocine

 

Nouveau

Boualem Chouali

1er mai date symbole

Hocine Guernane

Sur les émeutes

 Saddek Akrour à  ElWatan

 

Nouveau

Le débat du PST sur les présidentielles

Nadir  Kakou- Chawki-Hocine G

 

Bataille

pour la démocratie

Par Nadir

 En décidant de ne pas prendre part aux élections présidentielles prochaines, et quels que soient les arguments des uns et des autres, nous nous plaçons de fait dans le camp d’opposition démocratique au pouvoir de Bouteflika. Ce camp est qualifié de démocratique autour d’une principale idée : celle du refus du monarque. En effet, la mégalomanie du président qui a amené à l’amendement de la constitution à la sauvette, sa volonté de se pérenniser à son poste, sa gestion autoritaire et méprisante des différentes revendications sociales, syndicales et politiques sont des actes suffisants pour marquer une opposition franche. Les différentes voix de cette opposition restent cependant hétéroclites sans contenu politique clair et conséquent pour leurs alternatives démocratiques. Devant cette situation, le président bien qu’affaibli et installant un doute auprès des franges de la population, a encore des marges de manœuvre pour maintenir, et sans grandes inquiétudes, son fauteuil de potentat. La crise est plutôt du coté de l’opposition. C’est d’ailleurs ce qui explique en grande partie le « boycott » annoncé. Notre attitude non plus n’est pas loin de cette incapacité à mobiliser des populations mécontentes et en attente d’une action organisée.

 Pourtant le camp anti Bouteflika ne désarme pas totalement. Même le gel des activités du RCD est présenté comme un acte de bravoure/ « reculer pour mieux sauter » disent-ils. Nos actions pour une convergence démocratique visent à accompagner cette résistance, à maintenir ce piquet de lutte et de préparer des lendemains durs pour détruire l’édifice despotique qui se met en place et qui se renforcera avec une victoire large de Bouteflka. Même sans grande illusion sur une mobilisation d’envergure, il s’agit pour nous de diriger nos attaques contre le président et sa coalition avec les forces qui vont dans le même sens mais sans diaboliser les participants au scrutin, car la non participation ou le « boycotte » ne sont pas les seules actions d’opposition.

Si ce positionnement avec les forces qui ont choisi le «boycott» pour s’opposer à Bouteflika relève d’une démarche tactique nécessaire dans la conjoncture actuelle, le contenu démocratique de notre programme a une place stratégique. Le rapport au pouvoir et la manière de changer les institutions politiques actuelles est un questionnement qui doit accompagner la construction du parti. Toute notre démarche politique doit consister à faire faire aux masses l'expérience de cette nécessité. Notre discours politique sera axé sur cette idée centrale. C'est en même temps le meilleur moyen d'habituer les masses travailleuses et populaires à poser les questions du pouvoir.

C'est la démocratie qui est au cœur du projet à refonder. Une démocratie sociale et politique sans précédent. Sur cette voie, l’affrontement est double : avec le pouvoir politique ainsi celui économique de la bourgeoisie et de sa bureaucratie. Dans notre discours, nous avons l'habitude de revendiquer les "libertés démocratiques" auprès d'un pouvoir accepté comme une sorte de fatalité. Le mot démocratie est affublé d'attribut bourgeois chez nos militants. En réalité, "La démocratie n’est pas un supplément d’âme à la justice sociale"[1]. Elle en est à la fois le moyen et la fin. La lutte pour le socialisme passe plus que jamais par une rupture démocratique.

 De ce point de vue, la démocratie pour nous n’est pas un subterfuge sémantique ni un substitut lexicale au socialisme pour ne pas heurter la culture et la sensibilité des masses sous la domination de l’idéologie libérale et l’hégémonie la culture musulmane. Ce n’est pas non plus un habit bourgeois qu’on emprunte le temps d’une tactique ponctuelle. Elle est notre identité. Mais nous ne lui donnons pas le même sens ni le même contenu que les potentats libéraux. Ce n’est pas parce que nos ennemis ou nos adversaires s’en revendiquent qu’on doit l’abandonner. Tout ceci peut se concrétiser par le refus que toute l’organisation du pouvoir pivote autour d’un monarque président, qui transforme le parlement en une chambre d’enregistrement. La récente révision de la constitution par un parlement illégitime, illégitimité soulignée par le président lui-même et une partie de ses alliés, est une occasion de rappeler la nécessité de passer par les choix du peuple, c’est-à-dire par une constituante. Mais notre démocratie n’est pas formelle. Elle a un contenu social. C’est cette articulation qu’il faut réussir dans une campagne unique et pas séparée.   

La construction du parti va de pair avec l'édification d'une rupture démocratique avec les institutions politiques actuelles pour donner vraiment la parole au peuple et aux salariés. Plus que ça. Ceci a des conséquences sur la manière même d'envisager l'avenir de la société, le combat révolutionnaire, et d'ériger en fondements des besoins que le mouvement ouvrier, au delà du stalinisme, n'a pas réellement clarifié.  

Nadir le 25/02/09

 

 

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Il faut s’unir pour être plus forts ! 23 avril 2011

 

Une autre politique est possible !


16 avril 2011

 

Réformes politiques.

09 avril 2011

 

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Que veut le peuple ?

 02 04 2011

 

 

Bâtir une direction politique,

pour imposer une alternative au service des travailleurs et des démunis.

 26 03 2011

 

Non à l'agression impérialiste en Libye !

La révolte du peuple libyen, dans le sillage de ses voisins tunisien et égyptien, bute sur un double obstacle : la dictature féroce de Kadhafi et maintenant une attaque militaire des puissances capitalistes mondiales. SN du PST. Alger, le 21 03 2011

 

Non à l'agression impérialiste en Libye !

Non au dictateur Kaddafi !

 Le PST dénonce l'agression militaire impérialiste en Libye portant la mort sous le fallacieux prétexte humanitaire. Notre parti a dénoncé avec énergie l’acharnement sanglant du despote libyen. 20 mars 2011. Chawki Salhi. SG PST

 

Il faut agir pour un pôle de gauche en Algérie 

Interview de Chawki Salhi, porte-parole du PST in le quotidien Algérie news du dimanche 06 mars 2011

Algérie News : Vous revenez de Tunisie où vous aviez assisté au triomphe de la révolution du jasmin; quel diagnostic faites-vous de cette expérience unique, qui a constitué le détonateur d’autres soulèvements populaires ?

Chawki Salhi : Le modèle libéral benaliste tant vanté par nos élites politiques et tant choyé par les grandes puissances capitalistes a explosé. L’ordre autoritaire institué avec le programme d’ajustement structurel de 1985 est tombé sous les coups de ses victimes. Le premier acquis, immense, est ce sentiment de fierté, cette dignité retrouvée qui change le rapport de forces dans la société et permettra une insolence de ceux d’en bas. La société bouillonne, les gens discutent partout, des marches, des protestations sociales, une effervescence sur Internet, la vie associative se reconstruit. A Tunis, personne ne parle de jasmin. La préoccupation centrale : démanteler le système despotique. Autour, on parle de fiche de paie, de titularisation, de chômage massif des jeunes diplômés, de régions désertifiées, et du rôle des structures de l’UGTT qui ont vertébré la révolte, l’auto-organisation populaire, toutes choses occultées par la propagande impérialiste. Mais la révolution tunisienne est en mal de perspectives. Dégager Ben Ali et les symboles de son régime ne suffira pas pour sortir de la dépendance et bannir la précarité sociale ainsi que l’autoritarisme politique qui va avec. Des décennies de glacis benaliste ont empêché que se constituent des représentations politiques, que se dessinent des alternatives. La révolution tunisienne commence à peine. Lire la suite de l'interview

 

 

Non au massacre du peuple libyen ! Solidarité !

Le PST dénonce la tuerie à ciel ouvert des manifestants libyens pour la démocratie. Alors que les victoires éclatantes des révolutions tunisiennes et égyptiennes viennent de chasser leurs dictateurs, alors que les protestations démocratiques massives se développent dans plusieurs pays de la région, l’acharnement sanglant du despote libyen qui massacre son peuple dans un silence assourdissant  exige notre mobilisation. Solidarité avec le peuple libyen. SN du PST, 21 02 2011

 

Non à la répression des étudiants en lutte !

Le PST dénonce la répression brutale du rassemblement étudiant devant le ministère de l’enseignement supérieur. Alors que les incohérences en matière d’équivalence ont mobilisé de larges secteurs de la communauté étudiante, le pouvoir qui reconnait la légitimité des revendications et annonce de premiers reculs préfère continuer le débat social par la bastonnade de notre jeunesse. Cette répression est vaine, les étudiants ne renonceront pas à leur avenir pour éviter un coup de matraque. Cette brutalité ne fait que confirmer le caractère antipopulaire de ceux qui nous gouvernent. SN du PST. Alger, le 21 02 2011

 

Manifestation victime de la surenchère

Les 1000 à 2000 manifestants présents à la place du 1° mai le 12 février en réponse à l’appel de la coordination nationale pour le changement démocratique n’ont pas réussi à marcher sur la place des martyrs comme prévu par les organisateurs. L’impressionnante mobilisation de l’appareil répressif, les intimidations par l’interpellation policière d’une centaine de manifestants ont évidemment rendu impossible toute initiative allant dans ce sens. Lire la suite du texte de Nadir Djermoune du .17 02 2011

 

 

Pour une solidarité avec les peuples égyptiens et tunisiens

 

Après la révolution tunisienne qui a joué le rôle de catalyseur, les populations égyptiennes ont repris le flambeau des revendications sociales et politiques, pour converger vers une contestation totale du pouvoir en place. Malgré la répression féroce des manifestations, des millions d’Égyptiens ont bravé le couvre-feu en engageant des confrontations sanglantes avec les forces de répression. Lire la déclaration du SN du PST du 08/02/2011

 

A propos des annonces de Bouteflika

Bouteflika recule, affolé par les révolutions tunisienne et égyptienne qui bousculent les dictatures libérales et font espérer les Algériens. Les maîtres du monde, inquiets, félicitent Bouteflika !

Les mesures disparates du conseil des ministres sont plus dérisoires que le programme de relance hétéroclite improvisé, en 2001, face à la grève des pétroliers et au mouvement populaire de Kabylie.  Bouteflika et ses tuteurs impérialistes ont compris que la violence des révoltes populaires est une réponse à la violence de l’exclusion sociale. Ils veulent aussi assouplir leur modèle autoritaire en faillite. Produit dans la panique, leur catalogue est dérisoire. Lire la déclaration de Chawki du 06 février 2011.

 

Que vive la révolution tunisienne !

Le PST salue la lutte courageuse du peuple tunisien  qui a fait tomber le dictateur Ben Ali et redonné espoir aux peuples de la région et du monde. 

La première victoire de la révolte sociale et démocratique des masses populaires tunisiennes est d’avoir dévoilé le vrai visage de cette vitrine du libéralisme. Un mois de luttes et de sacrifices ont montré au monde que le soit disant miracle tunisien n’est pas seulement fait de la misère de l’arrière pays mais que partout en Tunisie, il est bâti sur la répression, l’humiliation et la corruption. Partout en Tunisie, le chômage des jeunes est massif et la paupérisation progresse avec la crise mondiale condamnant ce modèle tant vanté par nos classes dirigeantes.

L’autre leçon importante qui ressort de cette épopée historique, c’est que la révolution est possible, même dans nos pays. Lire la déclaration du  SN du 18 janvier 2011

 

Résolution adoptée par la Direction Nationale du PST

dans sa réunion extraordinaire du 14 janvier 2011

 

 

Sur la révolte populaire

1 Le PST soutient le mouvement populaire.

2 Prétexte de l’explosion : la hausse des prix causée par les monopoles privés de l’agro alimentaire.

3 Raison de la révolte : la mal-vie, le chômage, l’absence de logements et de loisirs. C’est le bilan de 20 ans de libéralisme ! L’imputer au tournant patriotique, timide et inconséquent, n’est pas sérieux. Le chômage et la crise du logement ne datent pas de 2009 ! 

4 Cause du caractère désordonné de la révolte : La fermeture politique, le démantèlement systématique de toutes les tentatives de bâtir des représentations syndicales et politiques du peuple.

 

Tâches

5 Il s’agit de dénoncer le libéralisme, responsable des souffrances des masses. C’est notre priorité

-   Dissolution des monopoles privés de l’agroalimentaire. Monopole de l’Etat sur le commerce extérieur et la distribution des produits alimentaires de base. Dénonciation de la reculade du pouvoir

-   Rétablissement des prix fixés, subventionnés et contrôlés par l’Etat.

-   Echelle mobile des salaires. Quand les prix augmentent les salaires doivent augmenter autant.

-   Allocation chômage de 50% du SNMG 

6 Il s’agit aussi de dénoncer la fermeture politique

-   Non à la répression ! Exigeons la libération des jeunes pris en otage !

-   Levée de l’Etat d’urgence ! Rétablissement  des libertés d’expression, des libertés d’organisation syndicale politique et associative, des libertés de manifestation et de grève !

7 Alors qu’ils sont censés exprimer et organiser les salariés, premiers concernés par l’agression des prix contre le pouvoir d’achat, L’UGTA et les syndicats représentatifs n’ont proposé ni grève générale, ni aucune autre action. Cette faillite est à comparer avec l’implication déterminée de l’UGTT dans la structuration de la révolte populaire en Tunisie. La déclaration UGTA –PT se veut anti libérale et dénonce les spéculateurs mais elle trahit les travailleurs en ne soutenant pas les jeunes révoltés et en affirmant que le programme présidentiel travaille en faveur des masses.

8 La DN souhaite la participation à toutes les actions qui vont dans le même sens que nous. Unité la plus large pour la libération des détenus et pour les libertés. Mais notre combat antilibéral et démocratique, porteur des aspirations des jeunes, ne doit pas renforcer les campagnes hostiles au protectionnisme de la bourgeoisie et des courants ultralibéraux.

9 Il faut construire les outils d’organisation syndicale et politique ! C’est le seul moyen de dépasser la désorientation de la jeunesse et des masses populaires. C’est le seul moyen de faire cesser la désorganisation actuelle des luttes et l’absence de perspectives. 

-   Il faut un syndicat de classe autonome démocratique et combatif, implanté et représentatif

-   Il faut un grand parti des opprimés

 

Sur la crise révolutionnaire en Tunisie

10  La Direction Nationale du PST

-   Salue la lutte courageuse du peuple tunisien qui a fait tomber le dictateur.

-   Salue l’UGTT dont les grèves et les manifestations ont structuré la protestation populaire.

-   Salue les camarades qui œuvrent pour la libération démocratique et sociale.

 

 

لا للبرالية ! لا للسوق الحرة !

من أجل سياسة في خدمة حاجيات الشعب !

تيبازة ، الجزائر، وهران، باتنة، بجاية ، الشلف، برج بوعريريج ...المظاهرات تجتاح كل المدن الكبرى عبر الوطن ،معلنة بذلك فشل السياسات المنتهجة منذ عدة عقود، مؤكدة بما لا يدع مجالا للجدل بأن الخيار الليبرالي يتناقض تماما مع ضرورة التكفل بالحاجيات الضرورية للجماهير الشعبية.

   لقد عبّر الشباب في كل مكان عن غضبه أمام هذا الارتفاع الناري لأسعار المواد الاستهلاكية القاعدية، إنهم يصرخون بملء حناجرهم أمام حالة اليأس :  انعدام السكن ، ندرة فرص العمل الحقيقية ، و عدم وفرة وسائل الترفيه في وطن أصبح سجنا حقيقيا ... سجن تمنعهم أوربا من مغادرته ولو على قوارب الموت !

مجتمع مشلول، في أزمة خانقة  : شبيبة فقيرة في بلد غني ... إن هذه المظاهرات أيضا تعبير عن سخطهم أمام الثراء الفاحش للأغنياء الجدد ، تعبير أيضا عن رفض الفساد والرشوة التي تنخر البلاد ..

إنهم يقولون كفى ، كفى للحقرة والذل والقمع .

 

إن تقاليد المظاهرات والنزول إلى الشارع كلما ضاقت سبل الحياة، ليست جديدة : وما حدث في براقي وديار الشمس... مازال صخبه يتردد في الآذان مصاحبا كل معارك إعادة التسكين !

إن الغضب الشعبي كان في غليان منذ أشهر عديدة : في تلك النزاعات من أجل كيس من الحليب ، في البحث عن مخبزة مفتوحة... كانت الجماهير تعبر عن حنقها الشديد أمام  الملايير المسروقة ، والهدايا الملكية التي كانت تمنح لأمراء الخليج ، و السلاطين الصغار الجزائريين ،أو للسادة الأوربيين ، من أولئك المعفيين من الضرائب.

       إن الشرارة الأولى لهذا الانفجار الاجتماعي هي الزيادة في أسعار السكر والزيت  و المواد الغذائية العامة ، وكأن ما قام به  الشبان التونسيون كان ملهما لشباب باب الوادي ووهران ! ثم جاء توزيع السكن الاجتماعي ليلهب نار الحقد على الفساد والرشوة .   

إنهم يريدون منا أن ننتظر، بينما نحن نرى ثرواتهم تزداد دون انتظار !

 

إن الزيادات في الأجور ، التي حصل عليها عمال القطاع العام بعد سنوات من النضال والإضرابات والقمع ، لا تساوي شيئا  أمام هذا الغلاء ،خاصة بالنسبة إلى الفئات الدنيا في هرم الأجور ، أي الأغلبية الساحقة .

وهذه الزيادات التي لم تطبق بعد في كل القطاعات قد التهمتها الزيادات في الأسعار! هذا فضلا عن كون العمال في القطاع الخاص لم يحصلوا على أية زيادة تذكر !

إن جميع اتفاقياتنا القطاعية يجب أن تخضع لما يسمى السّلّم المتحرك للأجور ، بمعنى أنه بكل بساطة

    كل زيادة في الأسعار يجب أن تتبعها زيادة مساوية لها في الأجور !

 

       إن قيمة الدينار قُسمت على 20 منذ سنة 1994  ! كل ذلك من أجل توفير يد عاملة رخيصة، شبه مجانية للمستثمرين إنهم يتغنون الآن بهذا الدين الجديد الذي يسمونه " حرية السوق " ! ومع ذلك يخفضون قيمة الدينار بقرار إداري تلبية لأوامر سادتهم في صندوق النقد الدولي  ،وفي نفس الوقت يقومون بتحرير الأسعار !   

 إننا نطالب بالعودة إلى فرض الأسعار من طرف الدول ،على كل المواد الاستهلاكية الضرورية، مع تحديد هوامش الربح بكل دقة وشفافية .

 

عائدات البترول تصرف في مشاريع عملاقة، وفي نفس الوقت يتم تسريح عمالنا ، وشبابنا لا يجد عملا !

إن رجال الأعمال يحبون جزائر الصفقات الكبرى ،وشبابنا يهربون منها على متن قوارب الموت!

     والمنعطف الوطني الذي أعلنوا عنه ،يتناقض بشكل صارخ مع الواقع الميداني ، إذ يقدمون الوعود والهدايا لأمراء الخليج وسادة أوربا ! لقد آن الأوان للبحث عن وجهة أخرى لسياستنا !

 كل استثماراتنا يجب أن تكون في خدمة التنمية المحلية،وتلبية حاجيات الشعب :

 السكن، الشغل، الصحة ،النقل، التكوين ...

 

 إنهم يتهمون شبابنا بالعنف اليائس ، ولكن هل تركت لهم السلطة خيارا آخر لإسماع أصواتهم !

هل يمتلك شباب جمعية كاسري الحجر حلا آخر للتعبير عن وضعهم ،حين نعرف أن جمعيتهم حرمت حتى من  قرار يسمح لها بالنشاط العلني القانوني ! وماذا بوسع النساء أن يفعلن حين يُمنع عليهن عقد ملتقى حول العنف الممارس ضد النساء في الجزائر ! وما العمل حين تواجه المسيرات والإضرابات بالهراوة والمتابعة القضائية !!

!معا من أجل حرية التعبير و التنظيم والتظاهر والإضراب

 

شوقي صالحي ألأمين العام لحزب العمال الاشتراكي

الجزائر في 09 جانفي 2010

 

 

 

Non au libéralisme ! Non au libre marché !

Pour une politique au service des besoins du peuple !

Tipaza, Alger , Oran, Djelfa, Batna, Béjaïa, Chlef, Bordj… les émeutes qui s’étendent à travers le pays soulignent l’échec de la politique suivie depuis plusieurs décennies et confirment que le choix du libéralisme contredit la prise en charge des besoins élémentaires des masses populaires.

Partout, les jeunes ont dit leur colère face à l’envolée des prix des produits de base, ils ont dit leur détresse devant l’absence d’un logement, ils ont dit leur désespoir devant la rareté des emplois, ils ont dit leur malheur dans une vie sans loisirs, dans un pays prison que l’Europe leur interdit de quitter, dans une société bloquée, en crise.  Jeunesse si pauvre dans un pays si riche, ils ont aussi crié leur haine des nouvelles classes possédantes, leur refus de la corruption, leur rejet de l’humiliation et leur détermination contre la répression.

La tradition émeutière n’est pas nouvelle. Baraki, Diar Echems résonnent encore des batailles pour le relogement.  Depuis plusieurs mois le mécontentement bouillonne. Dans les bagarres pour l’introuvable sachet de lait, dans la recherche d’une boulangerie ouverte, on disait sa rage devant ces milliards volés, devant ces cadeaux princiers faits aux émirs du golfe, aux roitelets algériens ou aux seigneurs d’Europe, tous, dispensés d’impôt.

A l’origine de l’explosion, l’augmentation du sucre, de l’huile et des produits d’épicerie. Le spectacle de la révolte légitime des jeunes de Tunisie a, bien sûr, inspiré Bab el Oued et Oran. La distribution des logements sociaux a ravivé la haine de la corruption. On nous demande  d’attendre mais on voit les fortunes monter sans attendre.

 

Les augmentations de salaires obtenues dans le secteur public, après des années de luttes,  de grèves, de répression, sont dérisoires pour les petites catégories, c'est-à-dire pour la majorité. Et ces augmentations qui ne sont pas encore appliquées partout sont déjà mangées par la hausse des prix. Les travailleurs du privé, ont rarement été augmentés.

Toutes nos conventions collectives doivent inscrire l’échelle mobile des salaires : quand les prix augmentent le salaire doit augmenter autant !

 

La valeur du dinar a été divisée par 20  depuis 1994, pour offrir des ouvriers algériens presque gratuits aux investisseurs. On chante la nouvelle religion de la liberté du marché mais, sur ordre du FMI, on a administrativement baissé le dinar pendant qu’on libère les prix,! Retour aux prix imposés par l’Etat, pour tous les produits de base.

 

Les revenus du pétrole sont dépensés dans des projets géants mais nos vieux ont été compressés et nos jeunes n’ont pas de travail. Les hommes d’affaires des grandes puissances aiment l’Algérie des grands contrats et nos jeunes la fuient sur des bateaux de fortune. Le tournant patriotique annoncé est contredit sur le terrain par des cadeaux aux émiratis et les promesses aux Européens. Il faut réorienter notre politique !

Nos investissements doivent viser le développement pour la satisfaction des besoins du peuple logement, emploi, santé, transport formation.

 

On reproche à nos jeunes leur violence désespérée. Mais le pouvoir laisse t-il un autre moyen de se faire entendre quand l’association des tailleurs de pierre est privée d’agrément, quand un séminaire contre la violence faite aux femmes n’est pas permis, quand les marches, les grèves subissent la matraque et les poursuites judiciaires.

Pour les libertés d’expression, d’organisation, de manifestation et de grève !

 

Chawki Salhi. SG du PST

Alger, le 06 janvier 2011

 

Solidarité avec les travailleurs et les jeunes de Tunisie !

La révolte sociale qui s’étend à travers la Tunisie est le résultat de l’échec de la politique libérale antisociale du régime policier de Ben Ali. Le mouvement est parti de la région de Sidi Bouzid au centre-ouest de la Tunisie, le 19 décembre, à la suite d’une tentative de suicide d’un jeune de 26 ans, diplômé de l’université. Les violents affrontements entre la police et les manifestants ont fait un tué et dix blessés.

Ces révoltes ne sont pas des actes isolés. Exclues du « miracle économique » présenté comme vitrine du régime, les populations du Bassin Minier de la région de Gafsa, de La Skhira et de Ben Guerdane luttent depuis trois ans, et aujourd’hui celles du gouvernorat de Sidi Bouzid, manifestent et se soulèvent pour exiger des emplois, la fin de la corruption, du favoritisme et de l’injustice. Des travailleurs, des syndicalistes ont organisé des manifestations de soutien dans différentes villes Bizerte et Tunis, Nabeul et Sfax Sousse ….

La colère populaire contre la vie chère et la marginalisation sociale démasque la vitrine du libéralisme proposée par le FMI et la Banque mondiale. Elle rappelle le chômage massif des jeunes et la dégradation des conditions de vie des masses populaires à travers tout le Maghreb.

La seule réponse des autorités est la répression : arrestations massives, tortures, quadrillage par la police et l’armée qui n’hésitent pas à tirer à balles réelles sur la foule, causant plusieurs morts et des dizaines de blessés.

Le PST affirme son plein soutien aux luttes légitimes des travailleurs et des jeunes tunisiens pour l’emploi, la dignité et contre les méfaits de la politique capitaliste libérale qu’ils subissent depuis un quart de siècle.

La PST appelle à la solidarité nationale avec les masses populaires en lutte pour exiger l’arrêt de la répression, la libération des personnes arrêtées, le départ des forces de police et de l’armée et le rétablissement des libertés démocratiques confisquées.

SN du PST. Alger, le 03 janvier 2011

 

Hommage à notre camarade Ghania

Le PST vient de perdre une camarade, la Direction Nationale réunie le 24 septembre rend un hommage solennel à la camarade Ghania Cherif décédée le 24 Aout suite à une maladie.

Cette perte tragique est un coup dur pour Mahmoud, sa fille Narimane pour sa famille et tous ses camarades.

La masse des présents à son enterrement, venus d’horizons sociaux divers, nous renseigne sur les qualités humaines, professionnelles de la camarade Ghania.

Ses camarades, ami(es) et collègues garderont de Ghania l’image d’une battante s’engageant totalement dans tous les combats qu’elle a menée : elle s’engagea très jeune dans le GCR puis dans le PST, dans le mouvement étudiant (SNEAD), dans le mouvement pour les droits des femmes (AEF,…), syndical (SNJ, UGTA) et ces dernières années dans son travail journalistique à la radio nationale.

DN du PST. Alger, le 24 septembre 2010

 

 Le PST dénonce les inculpations des non jeuneurs et les atteintes à la liberté de conscience et s’associe à toutes actions de solidarité. Notre camarade Nadir propose au débat la réflexion ci-dessous.

Inquisition et régression démocratique

  L’interpellation de personnes n’observant pas le jeûne durant le mois du Ramadan est devenu depuis quelques années un acte coutumier.  Le «non-jeûne» pendant ce mois est désormais un délit, sans toutefois qu’il soit explicitement sanctionné par une loi.

Au ramadhan de cette année, ce sont d’abord deux personnes, des ouvriers travaillant dans un chantier privé à Ain El Hammam dans la wilaya de Tizi ouzou,  qui sont « surpris » par des policiers en train de boire de l'eau durant la pause-déjeuner. Elles ont été interpellées pour «dénigrement et non-respect des préceptes de l'Islam». Ils comparaîtront devant le juge le 21 septembre. A noter que l'un des deux prévenus est, selon la presse, de confession chrétienne.

A Ouzellaguen, dans la wilaya de Béjaïa, c’est une dizaine de personnes qui ont été interpellées à l'intérieur d'un restaurant fermé. Le propriétaire du restaurant a été relâché après avoir été placé en détention provisoire. Sept personnes parmi les prévenus sont citées à comparaître et les deux autres sont désignées comme témoins à charge. Le procès qui s'est ouvert le 6 septembre a été reporté au 8 novembre prochain.

L’autre affaire en date, liée à ce nouveau délit, concerne, une autre localité du pays. Il s'agit de Tébessa où trois personnes ont été placées sous mandat de dépôt par le procureur de la République auprès du tribunal pour «atteinte aux préceptes de l'Islam». Les prévenus ont été surpris par les éléments de la police judiciaire en train de déjeuner près de la muraille de la citadelle antique en plein centre-ville de Tébessa.

Ces événements nous interpellent et exigent de nous sensibilisation et action. Car disons-le clairement, c’est de l’Inquisition.

Sur le plan juridique, rien n’autorise les policiers à interpeler les citoyens qui n’observent pas le jeune. Il n'y a aucune base légale sur laquelle peuvent s'appuyer ces poursuites.  Aucun texte pénal n'incrimine le fait de ne pas faire le Ramadhan. Ces arrestations sont donc arbitraires et contraires à la Constitution algérienne qui garantit pourtant la liberté de conscience. Nous assistons en l’occurrence à une grave atteinte à la liberté des citoyens.

Toutefois, afin de justifier ce qui peut être pris comme un excès de zèle de la police et de la justice algérienne, il y a une loi qui place la religion au dessus de la législation civile et qui met, selon l’article 144 bis du code pénal, «tout individu qui porte atteinte aux préceptes de l'Islam par des écrits, des dessins ou tout autre moyen (…) passible de 3 à 5 ans de prison…». Et comme toutes les lois y compris divines sont sujettes à interprétation diverses, il est facile pour la justice algérienne de mettre ces non-jeûneurs dans le registre d’atteinte aux préceptes de l'Islam et donc dans une situation d’infraction.

Les premières réactions à travers les médias dénoncent à juste titre l’arbitraire de la justice algérienne et son caractère antidémocratiques dans l’atteinte aux libertés individuelles. Elles ont cependant tendance à s’appuyer sur un argumentaire puisé d’un nationalisme religieux (l’islam algérien) ou sur la tradition régionale (l’islam de nos ancêtres). Mais parlant de l’islam algérien, s’agit-il du réformisme des Oulemas qui, rappelons-le était à la traine du mouvement de libération national ou celui des Zaouias qui, rappelons-le encore, a rapidement abdiqué devant la puissance coloniale. Et nos ancêtres, s’agit-il des « Elmouwahiddine » sous la houlette des berbères abdelmoumene et Ibn Tumert, traducteurs du Coran en berbère et qui ont unifié le Maghreb et l’Andalousie avec le sabre et le « goupillon », ou s’agit-il de la pratique et de la pensée d’IbnKhaldoun et d’IbnRochd ? Autant de questions qui nécessitent aujourd’hui débats, réflexions et recherches avec les acquis philosophiques et démocratiques du 21° siècle. Si certaines lectures considèrent que le musulman est théologiquement habilité au libre examen des Ecritures sacrées, il faut reconnaître aussi que cette liberté spirituelle des musulmans d’avoir accès au libre débat sur les lectures du texte coranique est confisquée par les Etats musulmans en la détournant à leur profit à l’image du ministre des affaires religieuses qui déclare sans ambages que si « la liberté est assurée en Algérie. Seulement, cette liberté ne concerne que le politique et non la religion ».

Voila pourquoi il est nécessaire d’agir politiquement sur le terrain de la liberté individuelle et de conscience, comme le garantit la Constitution algérienne que sur le terrain juridique et encore moins sur le terrain religieux. Car la religion elle-même, comme nous venons de le souligner, est sujette à interprétations et à des pratiques diverses. C’est souvent au nom d’une Vérité religieuse, la « grande cause »,  que les actes de violence sont justifiés et qui peuvent aller jusqu'à tuer d’autres hommes. Mais de quelle grande cause s’agit-il ici ? Est-ce celle de défendre une Oumma blessée par une force matérialiste, athée, par un ennemi qui aurait décrété la mort de Dieu ? Cette « Vérité » est en réalité et en dernière instance le fruit d’interprétation des hommes.

Aujourd’hui l’occident, défini dans ses contours judéo-chrétiens, est souvent pointé du doigt pour sa violence et sa stigmatisation de l’islam et des musulmans. Ces inquisitions sont souvent justifiées par un repli identitaire face à un occident capitaliste envahissant. La lutte contre cette Europe capitaliste et islamophobe est nécessaire en dénonçant la stigmatisation des musulmans, la prétendue violence et délinquance ethnique qui leur est attribuée, la croyance en l’existence d’un conflit de civilisation. Mais la reconnaissance du droit des hommes et de femmes de culture musulmane à pratiquer librement et sur la terre entière va de pair avec la reconnaissance du droit de pratiquer ou de ne pas pratiquer librement. Cela passe par un changement politique, démocratique et laïc radical au sein du pouvoir et dans la société. 

Nadir Djermoune  Le 19 09 2010

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ضد الاعتداء الجيش الصهيوني الغاشم!

من اجل الكسر الفوري للحصار القائم على غزة!

 

إن الجريمة البشعة التي ارتكبها الجيش الصهيوني ضد مناضلي  الحرية و التضامن مع الشعب الفلسطيني من اجل كسر الحصار الذي يشكل جريمة إنسانية في حق سكان غزة٬هي حلقة من المسلسل الإجرامي المتواصل منذ تأسيس الكيان الصهيوني.

هذه الجرائم أصبحت ممكنة جراء الحصانة و الدعم المستمر للامبريالية الرأسمالية العالمية٬ وبصفة خاصة الولايات المتحدة الأمريكية ٬ التي تمثل إسرائيل حارسا لمصالحها في منطقة الشرق الأوسط .

 يعتبر حزب العمال الاشتراكي هذا العدوان الجديد جريمة حرب و قرصنة موصوفة٬ تتطلب ردا عمليا في مستوى التحدي الذي يجسد كسر الحصار المفروض على غزة من طرف الكيان الصهيوني بمشاركة النظام المصري و تواطؤ الدول العربية العميلة.

 -        من اجل الكسر الفوري للحصار المفروض على غزة

-        من اجل حصار و مقاطعة الكيان الصهيوني

-        من اجل مساندة مقاومة شعب الفلسطيني لاسترجاع حقوقه الوطنية بكل الوسائل بما فيها الكفاح المسلح

القيادة الوطنية لحزب العمال الاشتراكي

الجزائر 04 جوان 2010-06-06

 

                                  بيان أول ماي

يمثل الفاتح من شهر ماي من هذا العام 2010 فرصة للوقوف على مدى تطور النضالات العمالية و الشعبية ، و كذا للاحتفال بالانجازات الأولى التي حققناها في معاركنا ، إنه أيضا محطة لرصد نقائصنا و رسم معالم المستقبل .

إن الرأسمالية العالمية تغرق في أزمتها ، و تجرف معها شرائح هائلة من الإنسانية و تقذف بها إلى دوّامة الحيرة ، ساعية بذلك إلى الحفاظ على مكاسبها ، فيما تزداد الرهانات المتعلقة بالغذاء و الصحة و الطاقة و المناخ .. إلحاحا . و في بلادنا اليوم حتى دعاة الليبرالية ( في السلطة كانوا أو في المعارضة ) يقرون بفشل هذه السياسة التي أملتها علينا القوى الكبرى ، سياسة بددت مواردنا ، و فككت قدراتنا الإنتاجية ، و فتحت أبواب أسواقنا مشرعة للشركات المتعددة الجنسيات .

منعرج وطني غير منطقي و متناقض

يدّعي بوتفليقة و أويحيى اليوم بأنهما تابا عن سياستهما الليبرالية المتطرفة و الانتحارية ، و لكن المنعرج الوطني الذي يحاولان رسمه مبني على اللامنطق و التناقض : فهما يسندان مهمة إعادة الاعتبار للمؤسسات الوطنية ، على نفس الأشخاص الذين أشرفوا على تدميرها ، و يكلفان من كانوا مسؤولين على تبعيتنا الغذائية بحماية اقتصادنا ! و فيما يماطلون في إعادة تقويم المؤسسات يواصلون منح العقود و الامتيازات للشركات المتعددة الجنسيات .

و فيما تسعى القوى العظمى جاهدة لإلغاء الإجراءات المحتشمة الخاصة بحماية الاقتصاد ، و تنظم العقوبات الديبلومسية ، و تحرك شبكاتها الداخلية ، يبقى هذا النظام المتمحور حول شخصية الرئيس ، ضعيفا و هشا ، بل و مشلولا . و يغرق في صراعات داخلية تحضيرا لاستخلاف الرئيس . أما الطبقات الأكثر ثراء فقد كشفت عن ضحالتها الاقتصادية ، و تبعيتها السياسية ، بحيث جعلها اندماجها في دوائر الاستيراد و الـ" بزنسة "تعارض هذا المنعرج الموجّه أصلا إلى حماية المنتجين المحليين .

! العمّــــــــال هم الحـــل

في الوقت الذي يجد الشباب أنفسهم في وضع هش جدا ، و فيما تحس الجماهير الشعبية بتهديد الفقر و الغبينة كل يوم ، يتواصل يوميا الاعلان عن مشهد للفساد البشع و الرشوة الشاملة و النهب الجشع في صالح الأثرياء المحليين و أسيادهم الأجانب . خمسون سنة مضت على الاستقلال ، و على الرغم من الثروات الضخمة التي أودعتها السلطة في البنوك الأجانبية ، فإن الجزائر اليوم تتقهقر ! إن هذا التبديد الاقتصادي و الاجتماعي يزرع الفشل و اليأس . إلى ذلك كله تضاف الثقة المنعدمة في كل التمثيلات السياسية ، هذا اليأس و هذه الحيرة يشكلان هدف كل العروض التي يتقدم بها كل يوم منقذو الأمة الصغار، في اقتراحاتهم لتعويض بوتفليقة و لاداء سياسة مشابهة لسياسته .

و لا يكمن الحل في المزايدات عن الهوية. إن الاستغلال الرأسمالي و النهب الإمبريالي لا علاقة لهما بالقضايا الأخلاقية و الدينية ، و لا يتعلقان بمسألة جهوية أو لغوية ، إنهما استعباد للإنسانية قاطبة في كامل تعددها الثقافي و تجاربها التاريخية .

إن تجربة العقود الأخيرة أكدت بما لا يدع مجالا للشك على أهمية دور العمال و الجماهير الشعبية في كل الإنجازات السياسية و الاجتماعية ، ففي المجال السياسي و الدفاع عن الحريات كانت محطات 80 و 88 حاسمتين جدا ، كما كانت محطات 80 و 94 جوهرية بالنسبة إلى الدفاع عن الأمازيغية ، أما فيما يتعلق بالدفاع عن مؤسساتنا فقد تميزت سنوات 2001 و 2003 بمدّ عمالي هائل ، كما تميزت سنوات 2002 و 2009 باستماتة قوية من أجل الدفاع عن مجانية العلاج و كذا التقاعد . نعم إن نضالاتنا هي التي أرغمتهم الإنفاق أكثر من أجل إسكاننا و تعبيد طرقاتنا ، و إلا لمنحوا تلك الأموال لـشركة بي ر سي و طونيك أو فالكون أو لوسطائهم من الإمارات العربية !

في الحجار من أجل إسقاط القناع عن وجوه المافيا ، مع المعلمين ، و عمال السكة الحديدية ، و عمال المنطقة الصناعية بالرويبة من أجل الدفاع عن الأجور ، مع الشبان في ديار الشمس من أحل إعادة الإسكان ..العمال و الجماهير الشعبية ليست مصدرا للمشاكل ، إنها مصدر للحلول دائما .!

عمال السكة الحديدية ، و مستخدمي البلديات يعيدون الهجوم !

بعد سنوات من الإضرابات الممنوعة و التجمعات المقموعة في أحيائنا ومداشرنا ، و بعد سجن و إدانة شباننا الثائرين و التحرش بالنقابيين و اعتقالهم ، ها هي النضالات الشعبية تعود من جديد و ترغم السلطة على بعض التنازلات ، و هي قليلة بالنظر إلى الاحتياجات الاجتماعية الهائلة ، و قليلة أيضا بالنظر إلى أسعار الخضر و المواد الاستهلاكية عامة . و لكن أويحيى الذي أرغم على قبول الزيادات في الأجور ، ثم أرغم ثانية على قبول الأثر الرجعي للمنح و التعويضات ، و بعد أن تنازل على بعض السكنات ها هو يغتنم فرصة ضبابية الرؤية في الأوساط النقابية في قطاع التربية و يحاول إخماد شعلة الاحتجاج و يريد أن يفرض علينا قانون العمل " الجديد " ، قانون التقهقر الاجتماعي ! و لكن على الرغم من التحرش و التهديد ، فإن عمال السكة الحديدية نجحوا في فرض إضرابهم ، و نفس الأمر للمطالبين بالسكن ، و الأطباء من جهتهم عادوا إلى تجمعاتهم الاحتجاجية ، و الأساتذة على أهبة الاستعداد للعودة إلى ساحة الإضراب ، و العمال في الحجار يعدّون معاركهم المقبلة . من أجل بديل ديمقراطي معادي لليبرالية ، معادي للرأسمالية !

هل يمكن أن نعوّل على من يستفيد من استغلالنا من أجل تحسين حالة الجماهير الكادحة ! ! كــــلاّ ! فلنقم إذن بتنظيم التعبئة العمالية و الشعبية ! لنفرض حرياتنا الديمقراطية ! و لنكن كلنا من أجل نقابة طبقية مستقلة ديمقراطية و مناضلة !

و هل يمكن أن نعوّل على أرباب التبعية و الاستيراد من أجل بناء اقتصادنا الوطني !! و هل يمكن أن نعوّل على بورجوازيتنا هذه ، و هي تبني ثروتها على الصفقات المشبوهة و الفساد ! كــــلاّ !!

فمن أجل النضال ضد الفساد و الرشوة لا بد على الأقل من رفع السر البنكي .

من أجل برنامج تنموي في خدمة الحاجيات الاجتماعية للجماهير ! و لنساهم كلنا في بناء حركة سياسية لحزب يمثل حقا العمال والشباب و كل المقهورين . تحدياتنا هي على صعيد عالمي ، فلنؤسس لتضامن عالمي حقيقي.

 

 

Déclaration du 1er mai

Ce 1er mai 2010 est l’occasion de fêter le développement des luttes ouvrières et populaires et de célébrer les premiers acquis de notre combat, c’est aussi l’occasion de faire le point sur nos faiblesses et de tracer nos perspectives.

Le capitalisme mondial s’enfonce dans la crise et précipite dans le désarroi des pans entiers de l’humanité pour préserver les profits alors que les défis alimentaires, sanitaires, énergétiques et climatiques se font plus pressants,

Dans notre pays, les partisans du libéralisme, ceux du pouvoir comme ceux de l’opposition, avouent l’échec de cette politique dictée par les grandes puissances, une politique qui a gaspillé nos ressources, démantelé nos capacités productives et livré le marché  aux multinationales.  

Un tournant patriotique inconséquent et contradictoire

Bouteflika et Ouyahia, disent se repentir de leur politique ultralibérale suicidaire, mais le tournant patriotique qu’ils peinent à mettre au jour est fait de contradictions et d’inconséquence. On confie la réhabilitation des entreprises à ceux qui ont dirigé leur destruction. On charge ceux qui  aggravé la dépendance de protéger notre économie. Et pendant que le redressement des entreprises traine, on continue d’offrir les contrats et les concessions aux multinationales.

Pendant que les grandes puissances utilisent tous leurs moyens pour annuler les timides mesures protectionnistes, organisent les représailles diplomatiques, mobilisent leurs relais locaux, le régime, centralisé autour du Président affaibli, semble paralysé. Il se déchire dans les luttes de succession. Les classes possédantes révèlent leur inconsistance économique et leur vassalité.  Leur intégration dans les circuits d’importation et d’affairisme les place dans l’opposition à un tournant pourtant destiné à servir les producteurs nationaux.

Les travailleurs sont la solution !

Alors que la jeunesse est livrée à la précarité et que les masses populaires sont menacées de clochardisation, le spectacle odieux de la corruption massive et du pillage systématique au profit des possédants nationaux et au profit de leurs tuteurs étrangers est révoltant. 50 ans après l’indépendance, l’Algérie régresse malgré les réserves immenses prêtées aux pays riches. Ce gâchis économique et social sème le défaitisme et le désespoir. Il y a aussi une perte de confiance dans toutes les représentations politiques. C’est ce désarroi que ciblent les offres de service de petits sauveurs de la Nation qui se proposent de remplacer Bouteflika pour conduire une politique qui lui ressemble.

La solution n’est pas non plus la surenchère  identitaire. L’exploitation capitaliste et le pillage impérialiste ne sont ni une question morale ou religieuse, ni  un problème régional ou linguistique, ils accablent l’humanité entière dans la diversité de ses cultures et de ses expériences historiques.

L’expérience des dernières décennies confirme le rôle nécessaire et déterminant des travailleurs et des masses dans toutes les avancées politiques et sociales, pour les libertés en 80 et 88, pour tamazight en 80 et 94, pour défendre nos entreprises en 2001 et 2003, pour préserver la médecine gratuite en 2002  et nos retraites en  2009.  Oui, ce sont nos luttes qui les ont obligés à dépenser pour nous loger et pour goudronner nos routes, sinon ils auraient offert cet argent à BRC, à Tonic, à Falcon ou aux intermédiaires émiratis ! A El Hadjar pour démasquer les maffias, avec les enseignants, les cheminots et Rouiba, pour les salaires, avec Diar Eschems pour les relogements, les travailleurs, les masses populaires ne sont pas le problème, ils sont la solution !

Les cheminots, les communaux ont repris l’offensive !.

Après des années de grèves interdites, de rassemblements matraqués à travers nos quartiers et nos villages, de lourdes condamnations pour les  jeunes révoltés et de persécution pour nos syndicalistes, les luttes populaires ont obligé le pouvoir à céder un peu. Trop peu au regard des besoins sociaux, trop peu quand on pense aux prix des légumes. Mais après avoir concédé des augmentations et s’être résigné à l’effet rétroactif, après avoir consenti quelques relogements, Ouyahia a voulu profiter du cafouillage syndical chez les enseignants pour éteindre la contestation et faire passer son code du travail, son code de régression sociale. Mais malgré l’intimidation et les menaces, les cheminots, les communaux ont imposé leur grève, les mal logés et les médecins ont repris leurs rassemblements, les enseignants se mobilisent, El Hadjar se prépare. 

Pour une alternative démocratique, anti libérale et anti-impérialiste!

Pour améliorer la situation des masses, peut on compter sur ceux qui tirent profit de notre exploitation ? Organisons la mobilisation ouvrière et populaire ! Imposons les libertés démocratiques ! Pour un syndicat de classe autonome démocratique et combatif !

Contre la corruption, peut-on compter sur ceux qu’elle nourrit ? Levée du secret bancaire et contrôle populaire !

Pour construire l’économie nationale peut-on compter sur les organisateurs de la dépendance ? Peut-on reposer sur notre bourgeoisie qui tire sa fortune des trafics ? Pour un programme de développement au service des besoins sociaux des masses ! Construire le mouvement politique le parti qui représente les travailleurs, les jeunes et tous les opprimés !

Nos défis sont à l’échelle planétaire, construisons la solidarité internationale !

SN du PST. Alger, le 1er mai 2010

 

PST                        Akabar Anemlay N’ixedamen                         PST

حزب العمال الاشتراكي

Le quotidien des masses populaires se dégrade. Les produits de première nécessité deviennent un luxe, la fermeture des entreprises continue, la corruption est généralisée. Toutes les libertés sont bafouées et les syndicalistes sont réprimés. Mais la classe bourgeoise va bien !! Elle étale son luxe.

Rien ne changera sans une lutte  organisée et consciente de celles et ceux qui subissent cette misère. Les travailleurs de SNVI, d’El Hadjar, de l’éducation, de la santé et la lutte des communaux montrent la voie !

-           Pour une vie digne, contre les emplois temporaires (CDD, pré-emploi…), pour un emploi permanent.

-           Il faut 20 000 DA d’augmentation pour tous les travailleurs !

-           Pour combattre la corruption, il faut lever le secret bancaire !

-           Pour le respect des libertés syndicales et de toutes les libertés

-           Pour un syndicat de classe autonome démocratique et combatif !

Ensemble pour une alternative politique au service des besoins sociaux des larges masses populaires

 

Rassemblement animé par : Salhi Chawki

Et les membres de la Direction nationale du PST

Au niveau de l’esplanade de la maison de la culture

Suivi d’une

MARCHE

Vers le siège de la wilaya

Ensemble pour un premier mai de lutte et d’espoir

Samedi 1er mai 2010 à 11heures

 

 

 

Avril 1980 Avril 2010 SEULE LA LUTTE PAIE !

L’émergence de la question identitaire Amazigh sur la scène publique le 20 avril 1980 a été l’aboutissement de la résistance dans les années soixante et soixante dix. Les revendications posées par le mouvement 80 méritent d’être rappelées :

-         Identité amazigh du peuple algérien

-         Reconnaissance des langues populaires ; Tamazight et arabe algérien

-         Les libertés démocratiques

-         Réécriture objective de l’histoire

Ces revendications ont été posées de manière indissociable du cadre de l’émancipation sociale à travers le mot d’ordre du « Vrai Socialisme ». Lire la suite de la dec du PST Béjaia

 

 

Ou va le capitalisme algérien ?

Nouveau tournant du capitalisme algérien ?

Le gouvernement d’ Ouyahia, par le biais de son ministre de l’énergie et de la promotion des investissements A. Temmar semble vouloir donner un nouveau souffle à sa politique en cours depuis deux ans. Les sociétés de gestion des participations (SGP) seront remplacées par de « entreprises nouvelles ». La première opération réalisée dans ce cadre est l’installation d’une nouvelle entité qui a absorbé les groupes cimentiers et les filiales de l’ex-SGP-GICA. Cette « nouvelle entreprise » est financée totalement par les fonds publics, selon Temmar. Elle devrait donc permettre, selon toujours le ministre, de créer « un leader national d’industrie de ciments et autres matériaux de construction » ; Une manière d’échapper aux spéculations qui touchent ce secteur ?!

Lire l’analyse de Nadir Djermoune

 

Face aux menées du lobby néocolonial autour de Camus

Alerte aux consciences anticolonialistes

Le corps de Jeanson, le dernier de nos martyrs, n’a pas encore vraiment refroidi, que des institutions officielles algériennes rejoignent, dans une «émouvante communion» et un tapage médiatique sans précédent, la caravane célébrant l’écrivain et journaliste colonial Camus, militant avéré et définitif de l’Algérie française. la caravane qui sillonne aujourd’hui l’Algérie, associant nos institutions à celle de l’État français, ne lui rend pas seulement un hommage qui envahit tout l’espace médiatique algérien, de la télévision aux titres privés et qui a été constamment refusé notamment à Francis Jeanson. Elle constitue aussi une réhabilitation du discours de l’Algérie française… Lire la suite

Envoyez les signatures  à : musmadi@gmail.com ou mbouhamidi@yahoo.fr.

 

لا لبناء جدار العار الفولاذي

 يندد حزب العمال الاشتراكي٬ بناء الجدار الفولاذي من طرف النظام الموالي للولايات المتحدة و الكيان الصهيوني. إن هاذ الجدار يذكرنا جدار أخر حول أراضي الضفة الغربية المحتلة ٬ فمن الواضح إنها خطوة إضافية لتدعيم الحصار على مليون و نصف مليون من الفلسطينيين المسجونين في ديارهم في اكبر سجن ذو سماء مفتوح ٬ منذ أكثر من ثلاث سنوات. 21 فيفري 2010  إقراء المزيد

 

Il y a quinze ans Nabila Djahnine était assassinée !

Présidente de l’association féminine Tighri Ntmettouth de Tizi ouzou, Nabila Djahnine est assassinée dans la matinée du 15 février 1995. Elle avait 29 ans. Elle est issue d’une famille populaire de Bejaïa, qui lui a enseigné l’ouverture d’esprit et l'a mise en contact avec le monde militant. Elle se radicalise très vite quand la vague obscurantiste qui submerge le pays menace d’emprisonner sa propre vie. Elle rejoint le PST vers la fin des années 80. Lire la suite

 

ضد الفساد رفع السر البنكي و مراقبة شعبية !

 

في حين أن الحجار و المؤسسة الوطنية للصناعات الالكترونية ببلعباس  يناضلان من اجل إنقاذ وسيلة العمل٬ في حين أن منطقة الرويبة٬ و الأطباء٬ و المدرسون يطالبون بأجور لائقة٬ في حين أن الشباب يتمرد من اجل وظيفة و ظروف معيشية كريمة٬ تقوم السلطة بنشر فسادها  في وضح النهار و الفضائح في تزايد. الجزائر ٬ 6 فيفري 2010      إقراء المزيد

 

Contre la corruption

levée du secret bancaire et contrôle populaire !

Alors qu’El Hadjar et l’ENIE de Bel Abbes luttent pour sauver l’outil de travail, alors que la zone de Rouiba, les médecins et les enseignants réclament des salaires dignes, alors que les jeunes se révoltent pour un emploi et des conditions de vie décentes, le pouvoir étale sa corruption au grand jour et les scandales se multiplient. Alger, le 6 février 2010   Lire la suite

 

نضال عمال الشركة الوطنية المركبات الصناعية يبيّن الطريق

 يساند حزب العمال الاشتراكي (PST) التعبئة الهائلة لعمال الشركة الوطنية للمركبات الصناعية SNVI صوناكوم سابقا لا بد من فرض أجرة لائقة و كريمة . لابد من رفض كل محاولة إعادة النظر في نظام حمايتنا الاجتماعية .إن حزب العمال الاشتراكي  يحي عمال المنطقة الصناعية برويبة و الرغاية الذين انضموا إلى جانبهم. يندد حزب العمال الاشتراكي بشدّة القمع الشرس و محاولات الترهيب و التي ليس من مقدورها الإحباط من عزيمة العمال. القيادة الوطنية لحزب العمال الاشتراكي الجزائر في 09 جانفي 2010      إقراء المزيد

 

SNVI montre la voie

Le PST soutient la formidable mobilisation des travailleurs de la SNVI ex Sonacome. Il faut exiger un salaire décent. Il faut refuser la remise en cause de nos protections sociales. Le PST salue les travailleurs de la zone de Rouiba et de Reghaïa qui se sont joints à eux. Le PST dénonce la répression brutale et les tentatives d'intimidation qui ne pourront pas briser la détermination des travailleurs... DN du PST. 09 janvier 2010. Lire la suite

 

 

Déclaration de la Direction Nationale du PST

D’El Ançor Oran à Diar Shems Alger, de Skikda à Tizi, les quartiers et les villages se révoltent pour exiger une vie décente. Les jeunes demandent du travail, les lycéens protestent. D’El Hadjar au port d’Alger, de Sonatro à l’EDIED Béjaia, des cheminots aux enseignants, les grèves se suivent pour sauver l’emploi et le pouvoir d’achat. Mais, à l’heure où les choix économiques font débat parmi les classes dominantes, les masses populaires doivent s’organiser et commencer à se construire en alternative.   

Lire la suite de la déclaration de la DN du PST. Alger, le 30 octobre 2009.

 

 

 

بيان القيادة الوطنية لحزب العمال الاشتراكي

من العنصر وهران إلى ديار الشمس الجزائر، من سكيكدة إلى تيزي وزو ثارت الأحياء و القرى لتطالب بحياة كريمة . الشباب يطالب بالعمل،الثانويون يحتجون. من الحجار إلى ميناء الجزائر، من سوناطرو إلى مؤسسة التجهيزات المكتبية (ايدياد) من عمال السكك الحديدية إلى المعلمين ، تتواصل الإضرابات للدفاع عن مناصب الشغل و القدرة الشرائية.وفي الوقت الذي يحتدم فيه النقاش عند الطبقات المهيمنة حول الخيارات الاقتصادية ، يجب على الجماهير الشعبية أن تنتظم  لتنطلق في بنائها كبديل.

الجزائر في 30 أكتوبر 2009

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Que reste-t-il de la gauche en Algérie ?

Réponse du SG du PST quotidien El Watan le 05 septembre 2009

La gauche organisée a reflué depuis les années 80, plus sévèrement en Algérie qu’ailleurs, mais malgré le discours néocolonial dominant et malgré les illusions libérales massives, la société a résisté plus qu’ailleurs et ne renonce pas aux valeurs égalitaires et le poids du PST et des militants socialistes dans les batailles démocratiques est sociales est disproportionné par rapport à son impact électoral ou médiatique.

 

 

 

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Marche du PST à Béjaia 1er mai 2009 voir la vidéo

 

1er mai 2009 rebâtir le camp des travailleurs !

Au lendemain de la réélection sans gloire de Bouteflika, les travailleurs, les jeunes et les masses populaires qui ont déserté massivement les bureaux de vote retrouvent leurs priorités sociales. Médecins, cheminots, dockers, des sidérurgistes de Mittal Arcelor El Hadjar à ceux de la Chaussure Mac Soum à Akbou en passant par les chantiers de l’autoroute de Todini Bouira et les enseignants vacataires, partout, les travailleurs et les jeunes ont continué à crier leur colère sans prêter attention au déluge d’affiches géantes et à l’envahissement des écrans de l’ENTV par celui qui n’hésite plus à afficher l’argent des affairistes milliardaires qui le soutiennent. A l’Est, à l’Ouest comme au Sud, les APC ont continué à être assiégées par les jeunes qui ne croient pas aux trois millions d’emplois promis alors que le pouvoir ne reconnait qu’un million de chômeurs.

Mais en l’absence d’un puissant parti socialiste, au service des travailleurs et de la jeunesse,  capable de conduire une alternative politique au concert des partis libéraux et pour organiser la résistance à la fraude, les travailleurs et les jeunes se sont retrouvés atomisés et dispersés. Ils ont été contraints de subir dans l’isolement les convocations obligatoires pour les meetings électoraux et les invitations impératives à signer à blanc pour un candidat.  Faut il parler de ceux qui ont été réquisitionnés pour assister, impuissants, au triplement de la participation électorale dans des bureaux de vote déserts ou de ceux qui ont voté par peur pour leurs  papiers administratifs. Chawki Salhi SG du PST. Alger, le 30 avril 2009. Lire la suite.

 

A propos des résultats du 09 avril

Bouteflika et ses partisans ont fait d’une réélection quasi certaine, un non évènement total dont plus personne ne parle 48 heures après le vote. Après des années d’entrave à l’expression politique des citoyens et des courants politiques, nul ne semblait pouvoir empêcher le 3éme mandat. Le camp Bouteflika s’est chargé lui-même, par ses excès de discréditer un triomphe attendu, porté par une campagne pharaonique… Chawki Salhi SG du PST. Alger, le 14 avril 2009. Lire la suite

 

Abstention massive le 09 avril

Après des années de fermeture politique progressive et d’entrave à l’expression politique des citoyens, l’élection présidentielle était évidemment faussée d’avance. Dans une société qui, trop souvent, ne s’exprime plus que par l’émeute, on a criminalisé le mouvement social, le syndicalisme, la grève et œuvré à discréditer l’action politique et associative. L’administration et les médias publics se sont habitués à une expression unilatérale au service du pouvoir en place qui veut abolir les conquêtes démocratiques d’octobre 1988. La dérive monarchique de nos institutions étouffe même les partisans zélés du troisième mandat.  SN du PST.  06 avril 2009

   

PETITION NATIONALE

Cinq millions de signatures pour les libertés populaires ! Pour une politique au service des besoins des masses populaires et de la jeunesse !

Tant de milliards et tant de désespoir ! Tant de châteaux et tant de bidonvilles, tant de nouveaux riches et tant de nouveaux pauvres. 

Notre jeunesse est privée d’avenir dans son propre pays. Les contrats temporaires, au quart du SNMG, l’absence de logement pour vivre sa vie et ses rêves, l’absence de loisirs, le poids du conservatisme.  La scolarisation est massive mais la clochardisation règne dans les cités universitaires et l’échec massif brise combien de vie. Nos diplômés vont au Canada, en Europe ou au Golfe, les autres aussi rêvent de fuite,  de harga en Europe où les attend la cueillette des tomates en Espagne ou le balayage des rues de France quand ce n’est pas la chasse aux émigrés.

On consomme des biscuits turcs, du thon de Thailande, des vêtements chinois, des camions coréens et nos usines ferment. Nos importations ont triplé en quelques années. L’industrie produisait le sixième des richesses du pays en 2003 elle ne produit que le vingtième des richesses en 2007. Le FMI et la banque mondiale sont contents. Pendant ce temps nos travailleurs perdent leur emploi et les jeunes cherchent du travail.

L’argent du pétrole permet de construire un million de logements, mille kilomètres d’autoroutes.  On en profite pour fermer nos entreprises du bâtiment, pour disperser nos compétences en matière de routes, de tunnels et de voies ferrées. Les multinationales s’enrichissent et  on importe des frères travailleurs chinois ou pakistanais pour nous apprendre à travailler sans réclamer nos droits.

Notre pain dépend de la farine du Canada et de France et notre lait vient d’Europe et d’Australie, les prix des légumes flambent mais les paysans, les travailleurs de la terre, sont dans la misère. La campagne algérienne se vide de sa jeunesse à la recherche d’une vie décente en ville. 

On a fait disparaitre le travail décent au profit d’une généralisation des emplois précaires et du travail au noir sans sécurité sociale, sans droit à la retraite, sans droit au congé. On nous promet d’autres lois plus dures encore. Partout dans le monde les possédants capitalistes veulent des travailleurs moins chers et sans droits. 

Les Algériennes sont nombreuses parmi les diplômés, nos sœurs, nos mères nos filles sont de plus en plus nombreuses à chercher un travail. Mais le congé de maternité et le droit au respect se perdent quand il n’y a plus que des contrats temporaires. Et surtout le poids des traditions et certaines lois et certaines pratiques ne reconnaissent pas aux femmes leur statut d’être humain. Toute notre jeunesse rêve d’aller ailleurs où les hommes et les femmes semblent vivre ensemble dans la dignité.

Le peuple est privé des libertés élémentaires. La politique libérale qui s’attaque aux droits des travailleurs et organise l’appropriation privée des biens collectifs a besoin de nous faire taire. On ne donne pas d’agrément à nos associations, on réprime les grèves des travailleurs et les protestations de nos jeunes, on traine dans les tribunaux les syndicalistes et les jeunes révoltés, on condamne les haragas alors que la liberté de circuler à travers le monde est un droit humain reconnu pour d’autres peuples.

Il faut une autre politique au service du développement national et des besoins sociaux du peuple.

Il faut une autre politique qui respecte les libertés populaires.

Il faut une autre politique qui offre une vie décente aux travailleurs et aux travailleuses de la ville et de la campagne.

Il faut une autre politique qui fasse une place aux jeunes et leur redonne espoir car ils sont l’avenir.

Le changement est possible organisons nous pour l’imposer !

 

-          A propos des commissions de surveillance

Le PST a annoncé le 02 février, sa non participation aux élections présidentielles. Dans la même conférence de presse, notre parti a appelé à une convergence démocratique autour de revendications minimales pour rétablir la liberté d’expression, d’organisation syndicale et politique et de grève, celui de fonder un journal et d’accéder aux médias publics. Ces conditions minimales font partie des préalables à une confrontation électorale équitable. Par ailleurs, le PST a annoncé une campagne nationale pour dire non à la dérive monarchiste autoritaire, pour dire non à la politique libérale anti-sociale au service de l’impérialisme.

Nous avons reçu une correspondance de la présidence nous invitant à une commission de surveillance des élections.

Notre dénonciation du caractère déloyal de la confrontation présidentielle est publique. Le PST ne désertera aucune occasion de l’exprimer et nous la dirons dans tous les cadres qui nous serons offerts et dans tous ceux que les mobilisations populaires pourront construire. Nous participerons à cette commission sur une pratique de rupture, loin d’être une caution, cette participation sera une occasion de dénoncer la fraude et la déloyauté de ces élections. DN du PST. 26 février 2009

 

-          Appel pour une convergence démocratique

Les élections présidentielles du 09 avril 2009 surviennent après des années de fermeture et de limitation des droits politiques fondamentaux des citoyens et des partis. Avant même le démarrage de la campagne officielle, la confrontation politique entre les candidats apparaît inéquitable. La mobilisation de l’administration au profit de la campagne du candidat sortant et le monopole en sa faveur dans les médias publics et notamment la télévision discrédite totalement l’échéance du 09 avril 2009 qui apparaît au peuple algérien comme un fait accompli.

Aucune élection ne saurait être légitime sans l’établissement des conditions démocratiques minimales qui permettraient une compétition électorale loyale. Car sans débat démocratique libre, sans une période de confrontation ouverte et équitable dans la société qui permette au citoyen de comprendre et de choisir, il ne saurait y avoir d’élection libre et reconnue légitime par le peuple.

Le PST propose à tous ceux qui s’opposent à ce coup de force antidémocratique une convergence de nos dénonciations autour de revendications précises et concrètes. Il s’agit de lever toutes les entraves actuelles à la liberté de créer une association, un parti, un journal ou un syndicat. Il s’agit de lever toutes les limitations à l’expression des citoyen(ne)s et des courants politiques par un accès équitable aux médias publics, par la levée de l’interdiction des marches dans la capitale et par la cessation du harcèlement judiciaire des syndicalistes et des grévistes. Sans ces libertés pour les citoyens et les courants politiques, aucune élection ne saurait avoir de légitimité démocratique. SN du PST. 5 février 2009

 

-          Nous appelons au changement des règles du jeu politique Chawki Salhi Algérie News du 4 février 2009

 

Vous venez d'appeler à une union avec l'opposition. Dans quel camp vous situez-vous?

Nous sommes dans le camp qui s'oppose à la répression des jeunes, des travailleurs et à la remise en cause des libertés conquises en octobre 88, le camp qui rejette la dérive monarchique de nos institutions. Despotique parce que libéral, le pouvoir a développé la dépendance économique malgré des ressources financières immenses. L'industrie est liquidée, les EPE du bâtiment ont fermé, les importations ont triplé et les contrats sont distribués aux entreprises étrangères. Le travail au noir et la précarité se généralisent et l'on s'étonne du désespoir massif des jeunes. Bouteflika fait des assauts d'éloquence autocritiques et au lieu de démissionner, il nous demande un 3ème mandat pour rectifier les graves erreurs commises pendant le 2ème..

 

-   La dérive monarchique a isolé le régime et ses institutions Chawki Salhi El Watan du 3 février 2009

Le PST a rendu publique dimanche sa décision de ne pas participer aux prochaines présidentielles. Quels sont les arguments de votre décision ?

La confrontation électorale est déloyale, le rouleau compresseur de la propagande officielle unilatérale s'est déclenché en 2005. Des milliards investis de façon irrationnelle, un recours systématique aux entreprises étrangères détruisant les capacités nationales avec un objectif : tenir l'échéance électorale de 2009. Nous avons examiné la possibilité de transformer le désintérêt massif des Algériens en boycott et aussi celle d'une candidature pour dire notre combat démocratique et antilibéral. 

Et qu’avez-vous à répondre au Premier ministre Ahmed Ouyahia qui déclarait récemment que personne n'a été empêché de se porter candidat  ?
On interdit l'expression politique des Algériens qui ne peuvent manifester, s'organiser, passer à la TV que dans le cadre du soutien au 3ème mandat. On interdit aux courants politiques de se construire en les privant de marches dans la capitale en imposant des procédures lourdes pour leurs activités. On interdit le renouvellement politique en empêchant la création de nouveaux journaux, de nouveaux partis, en réservant la candidature à neuf partis seulement, en interpellant les diffuseurs de déclarations en empêchant les associations en harcelant les syndicats, les grévistes…lire la suite

 

Révision constitutionnelle

 Non à un troisième mandat libéral et répressif !

L’annonce de Bouteflika, à cinq mois des présidentielles, d’une révision constitutionnelle imminente, demeure trop vague. Elle appelle néanmoins des remarques de principe sur un plan démocratique. Lire la déclaration du SN du PST en date du 29 10 2008

 

Autocritique de Bouteflika

Un 3ème mandat pour réparer les erreurs commises durant le 2ème

Depuis son discours aux chefs de l'armée en juin 2006, Bouteflika multiplie les critiques sentencieuses à la politique de suicide économique qu'il inflige, lui même, à l'Algérie depuis des années. Mais après l'amendement apporté à sa loi sur les hydrocarbures qui demeure une menace grave pour l'économie nationale, nous n'avons eu droit qu'à des déclarations d'intention. Et le pillage a continué. A quelques mois de l'élection présidentielle, le ton se fait plus ferme lors de l'autocritique de juillet 2008, une partie du secteur public se voit épargnée par la liquidation et des mesures de containment de l'investissement étranger sont prises. Que faut il en penser ? Lire la suite

 

 Halte au massacre des Palestiniens !

Respect de leurs droits nationaux légitimes !

Les raids meurtriers de l'aviation sioniste sur Ghaza, le spectacle odieux de ces centaines de morts, de ces milliers de vies meurtries et de ces destructions s'étale sur nos écrans. Le soutien agressif des USA, le positionnement pro israélien de l'UE et de l'ONU, les flots de propagande occidentale viennent démontrer, encore une fois, l'inhumanité de l'ordre impérialiste dominant et démentir ses prétentions démocratiques. Lire la déclaration en date du 01 01 2009.

 

20 ans après le 5 octobre 88

Que reste t-il de nos acquis démocratiques 

et de nos aspirations sociales ?

 Il y a 20 ans exactement, le 5 octobre 1988, un mouvement national de protestation populaire ébranlait la dictature, forçait l'ouverture politique et imposait des acquis démocratiques aujourd'hui menacés. … SN du PST Alger, le 05 10 2008 

Lire la suite

 

Entre patriotisme économique et politique libérale

Impasse du libéralisme algérien !

C’est une rentrée sociale « patriotique » du moins dans son volet économique que nous livre le chef de l’Etat et son équipe gouvernementale. Le même gouvernement qui, rappelons-le, ne jurait que par la religion libérale et même ultra libérale depuis le règne de son chef suprême Bouteflika. C’est d’abord ce dernier qui annonce l’amorce d’un changement dans son discours prononcé lors de sa rencontre d’été avec les maires en  reconnaissant « s’être trompé » en matière de stratégie économique. Lire la suite

  

Une délégation du PST à l'université d'été de la LCR

Les camarades Chawki Salhi et Nadir Djermoune du SN du PST ont participé à la dernière université d'été de la LCR qui s'est conclue par une journée consacrée aux ateliers sur le programme du Nouveau Parti Anticapitaliste NPA. 1500 participants ont animé une centaine d'activités  Lire la suite

 

 

Un passage de la conférence dans cette vidéo de la LCR

L'université d'été une école de formation

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Voir la vidéo de l’université d’été


voir aussi une interview de Chawki Salhi du PST algerien par LCR Marseille
Radio Rouge

   

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Une autre politique est possible !

Meeting du PST à Alger

30 avril 2011 à 14h

Salle Sierra Maestra Rue Ferhat Boussad (ex Meissonnier)

 

Débat sur la situation en Egypte

Egypte où va la révolution ?
Témoignage, analyse, discussion

avec Yassin Temlali revenu du Caire.

samedi 2 avril · 14:00 - 17:00

Au siège du PST. 27 Boulevard Zirout Youcef, Alger.

 

 

 

Motion adoptée par la DN du 25 02 2011 

La DN rappelle son appel du 14 janvier à la participation à toutes les actions qui vont dans le sens de l’unité la plus large pour les libertés démocratiques, le droit de manifester, de s’organiser, le droit à toute personne, association, collectif ou organisation d’exprimer librement son opinion…   Mais si notre combat social et démocratique, porteur des aspirations des jeunes et des travailleurs, ne doit pas renforcer les campagnes hostiles au protectionnisme des courants ultralibéraux des classes possédantes, il ne doit pas non plus servir à cacher le caractère despotique et antisocial du régime que dirige Bouteflika. Notre combat contre le libéralisme va de pair avec notre combat contre l’autoritarisme de Bouteflika pour imposer son libéralisme patriotique. La ligne de clivage du moment n’est pas d’ordre strictement économique, elle est aussi d’ordre politique. Elle est entre les exigences populaires pour une démocratie sociale et une dignité politique et une dictature libérale bureaucratique qui privatisait hier et qui avance avec un « patriotisme économique» conjoncturel timide et inconséquent qui cache mal la corruption, le pillage capitaliste et l’arbitraire politique.

 

A propos de la marche du 12 février

La presse a rapporté l’implication du PST dans la rencontre du 28 janvier.

Il est exact que le PST était présent pour rappeler les luttes des travailleurs et des jeunes contre la précarité que généralise le libéralisme. Les jeunes présents, étudiants et chômeurs, ont, tous, abondé dans ce sens revendiquant, par exemple, une indemnité de chômage à 50% du SNMG.

Notre représentant appelait à une mobilisation pour une alternative démocratique et anti libérale.  Cela n’apparait pas l’objectif de cette coalition.

La coordination a refusé d’intégrer à sa plate forme les revendications sociales des masses ne proposant que des libertés formelles abstraites. Ce refus insistant interpelle le PST qui ne se voit pas en supplétif d’un pôle démocratique libéral à l’opposé des aspirations populaires.

Par ailleurs, la surenchère verbale et le radicalisme sans contenu ne nous semblent pas compatibles avec les rapports de forces réels et les tâches qui s’imposent à ceux qui veulent vraiment un changement radical.

En l’état actuel, les instances du PST n’ont pas signé la plate forme de la coordination et le PST ne s’est donc pas associé à la marche du 12 février.  Nous restons toutefois à l’écoute et garderons le contact avec tous les acteurs du combat démocratique et social.   SN du PST. Alger, le 01 02 2011

 

Communiqué

Le PST encourage toutes les initiatives, toutes les actions de protestation démocratique et sociale.

La question des jeunes emprisonnés demeure un point urgent. Le PST espère l’unité la plus large pour toutes les questions démocratiques :

-       libération des détenus,

-       levée de l’état d’urgence

-       Rétablissement de la liberté d’expression

-       Respect de la liberté d’organisation politique, syndicale, associative.

-       Levée des entraves à la liberté de manifestation et de grève.

Bien sûr, les aspirations populaires ne sauraient être réduites à la seule dimension des libertés formelles, alors que la question sociale, celle de l’emploi, du logement et de la vie chère, est au cœur de la révolte et qu’elle est de nouveau mise en avant par les jeunes désespérés qui tentent de s’immoler Des actions sont nécessaires pour conjuguer la dimension démocratique et la question sociale

SN du PST. Alger, le 18 janvier 2011

 

BADAOUI a été libéré !

Badaoui a été libéré lundi à 17h mais il est sous contrôle judiciaire. Curieux une mise en liberté provisoire quand on est accusé de »complot pour renverser les autorités ». Halte aux intimidations ! halte à la persécution de Badaoui !

 

Libérez Badaoui !

Nous avons appris  l'arrestation du syndicaliste Ahmed Badaoui, hier samedi, après la tenue de la rencontre organisée par le comité pour les libertés syndicales qu'il anime. Les militants et les syndicalistes présents à la rencontre du CLS n'ont pourtant aucun lien avec les barons de l'agroalimentaire, ils ne portent aucune responsabilité dans les  spéculations.

Nous pensions agir pour faire cesser les persécutions dont fait l'objet Badaoui, privé de son emploi et de son passeport depuis plus de cinq ans. Et voilà qu'il faut le défendre contre des accusations aussi graves que ridicules.

Ceux qui croient intimider les travailleurs et la jeunesse qui continuent de bouillonner se trompent.

Nous lançons un appel à tous pour se mobiliser afin d'exiger la libération immédiate de Badaoui.

Alger le 16 janvier 2011. Pour le PST. Chawki Salhi

 

Rencontre au siège du PST

Sur la situation actuelle

Le PST appelle tous ceux qui se sentent concernés par la révolte de notre jeunesse syndicalistes, travailleurs étudiants militants socialistes à une rencontre de concertation au local du PST demain samedi 8 janvier à 14h. Faites circuler l’info..

 

A lire d’autres textes sur

http://annidal21.unblog.fr

 

MARCHE du 1er Mai 2010 à Béjaia.

Rassemblement Maison de la Culture Béjaia à 11h.

Animé par Chawki Salhi porte parole du PST

et d’autres membres de la direction

il sera suivi d’une marche vers la wilaya.

 

Causerie sur Camus

Notre ami et camarade Mohamed Bouhamidi a animé, ce samedi 17 avril, un débat très intéressant sur Albert Camus, sa pensée coloniale et son combat aux antipodes des aspirations du peuple à la dignité humaine. Il a notamment évoqué la campagne contre le discours de glorification du colonialisme porté par la caravane Camus. 

 

En Nidhal du mois de mars 2010 est paru.

Plus riche, mieux présenté, le 2ème numero du bulletin des militants du PST de la Ville d’Alger est paru. Demandez le à nos militants. Vous pouvez aussi le découvrir sur le blog de la ville : http://annidal21.unblog.fr

 

Hommage à Daniel Bensaid

Le café littéraire l’ile lettrée , 7 rue Ahmed Zabana (à proximité de Radio El-Bahdja et du lycée Omar-Racim ) organise, jeudi 25 mars 2010 de 15h à 17h, un débat sur la vie et l’œuvre de notre camarade Daniel Bensaid. Soyons nombreux !

 

Débat sur la corruption au siège du parti

La marche triomphale du libéralisme finit en scandales, les guerres de successions au sommet laissent échapper des morceaux de vérité, Samedi 13 fevrier à 14H au siège du PST 27 Boulevard Zirout Youcef nous débattrons de la corruption de notre point de vue de socialistes. Analyse  et solutions.

 

En Nidhal est paru

Le bulletin des militants du PST de la ville d’Alger du mois de janvier est paru.

 

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Voir le blog http://annidal21.unblog.fr

 

 

 

Hommage à Daniel Bensaid à Paris

Notre camarade Daniel Bensaid nous a quittés ce mardi 12 janvier. Un hommage militant international sera organisé par ses camarades du NPA le dimanche 24 janvier de 14h 30 à 18h à la salle de la Mutualité à Paris. Le PST s’y associera.

 

 

Commémoration de la mort de Redouane Osmane

A l’occasion du 2ème anniversaire de la disparition de notre irremplaçable camarade et ami Redouane, le CLA a appelé à un recueillement le 18 décembre au cimetière d’El Kettar. La famille de Redouane, ses compagnons du CLA et du PST étaient entourés de représentants de syndicats autonomes ou de partis démocratiques et de quelques amis comme M° Zahouane de la LADDH

 

Meetings du PST dans la wilaya de Béjaïa

Deux conférences débat du PST ont été organisées le 12 décembre 2010 à Aokas et Barbacha pour présenter la situation politique et appeler à la mobilisation. Les deux rencontres ont été animées par le SG du PST.

 

Soutien aux luttes sociales

Le samedi 05 décembre, au lendemain de la tripartite, un débat public au siège du parti rassemble des travailleurs et des jeunes pour marquer la solidarité avec les grèves en cours et avec les explosions populaires incessantes. Le débat a abordé les différentes menaces contenues dans les thèmes évoqués par la tripartite : retraites, allocations, médecine gratuite…

 

Rentrée politique et commémoration

Le samedi 31 octobre de 10h à 17h le siège national du PST était trop étroit pour accueillir les participants à la rencontre organisée pour marquer la rentrée politique.   

Cette rencontre a permis de parler de la précarité et des luttes sociales, mais elle a été aussi l’occasion d’exprimer notre position de socialistes sur le tournant  économique engagé par le pouvoir. Au contraire de la critique bruyante du lobby des importateurs le PST estime que les mesures prises sont insuffisantes contradictoires et inconséquentes et qu’il est illusoire de penser résister efficacement au diktat impérialiste sans l’action des masses populaires.

A la veille du 1er Novembre, cette journée s’est poursuivie par la commémoration du 35ème anniversaire de notre congrès de fondation à Cap Sigli durant l’été 94. Il s’agit aussi du 20ème anniversaire de la proclamation du PST lors de nôtre 9ème congrès tenu à Rouiba en juin 89. Après l’évocation de cette longue histoire militante, la journée s’est achevée sur des chants révolutionnaires et par la promesse d’autres initiatives de débat y compris d’autres occasions de faire connaître l’histoire de notre parti.

 

Camp de jeunes du PST

Du 10 au 17 juillet, sur une plage de Béjaia, prés d’une centaine de militants et sympathisants ont participé au traditionnel camp d’été jeunes du parti qui s’est tenu cette année « les pieds dans l’eau » dans un camp de toile.

Les débats biquotidiens ont porté sur la situation politique et les luttes des masses abordant les questions de la jeunesse et celle des droits des femmes, la nécessité du parti, les réformes de l’école et de l’université, la situation au Moyen Orient, et d’autres questions. A l’année prochaine !

 

1er mai 2009

Marche et meeting à Béjaia

C’est jeudi 30 avril dans l’après midi que la PST a organisé la désormais traditionnelle marche du 1er mai. Plusieurs centaines de personnes ont marché de la Maison de la Culture au siège de la Wilaya devant lequel un meeting a été tenu. A noter la participation des nombreux syndicalistes oppositionnels de l’UGTA qui venaient de tenir leur réunion.

 

1er Mai : Rencontre au siège du PST à Alger

Le local du PST était très animé, ce jeudi après midi, pour la rencontre du 1er mai. Plusieurs générations militantes s’étaient donnés rendez vous pour fêter l’évènement. Après l’allocution de bienvenue au nom de la direction du parti et une analyse de la situation, un échange de points de vue a eu lieu. Le débat s’est poursuivi fort tard autour d’une collation.

 

 

PETITION NATIONALE

Cinq millions de signatures pour les libertés populaires ! Pour une politique au service des besoins des masses populaires et de la jeunesse !

 

Envoyez vos signatures à pst_dz@yahoo.fr

 

 

Table ronde

Le PST débat sur les présidentielles

avec Hocine Zahouane et des invités.

Jeudi 19 février 2009 à 14h30

Au siège du PST

27, Boulevard Zirout Youcef, Alger.

 

 

Halte au massacre des Palestiniens !

Respect de leurs droits nationaux légitimes !  

A l'appel du PST

Manifestation à Béjaia mercredi 7 janvier 2009

Départ à 10h devant la Maison de la Culture.

 

Coordination Palestine

Des syndicalistes du CLA, du CNES, du Port d'Alger (UGTA), l'association estudiantine Nedjma, la LADDH soutenus par le PST entre autres militants et associations ont constitué une Coordination algérienne des initiatives pour la solidarité avec la résistance palestinienne (CAISRP)

Point de contact : 05, rue Saïd Ben Larbi -Alger centre-

Tel & fax : (+213) 21 73 95 20  E-mail : laddh_ligue@hotmail.com

Lire la plate forme de la coordination

 

 

*Non au massacre du peuple palestinien*

*Pour un Etat palestinien maintenant*

 Rassemblement 

de  Soutien  au  peuple palestinien

 Dimanche 04 janvier 2009 à 11h00

à la faculté de Bouzaréah. 

A l'appel de l'association Nedjma 

lire l'appel

Plusieurs centaines d'étudiants se pressent au rassemblement de Nedjma pour écouter les orateurs. Un comité Palestine est constitué aprés le meeting ensuite un cortège de deux mille étudiants parvient à Chevalley. Et la mobilisation continue ! 

 

Non à la privatisation des ports

Solidarité avec les syndicalistes assignés en justice

Les animateurs de la coordination des ports sont convoqués au tribunal samedi 22 novembre à 09 heures du matin, chacun dans sa wilaya. Pendant ce temps, la désinformation commence : le journal télévisé annonce l'annulation de la grève des 24 et 25. Pour notre part, nous attendrons la décision des intéressés les travailleurs des dix ports et leur coordination. A eux de décider du rythme de leur combat légitime contre la privatisation des ports d'Alger et  Djendjen.  

En attendant, nous serons avec eux, demain samedi, au tribunal. Attention, pour Alger, ça se passe au nouveau palais de justice du Ruisseau. 

 

 

Séminaire national les 30 et 31 octobre 2008

Ils sont venus de quinze wilayas,  de Souk Ahras à Tlemcen, de Tiaret à Mila, De Sétif à Oran, Béjaia... pour certains épuisés par les dizaines d'heures de trajet et d'attente. Une assemblée jeune en majorité, composée de socialistes, de syndicalistes, d'animateurs de mouvements sociaux, de militants de terrain. Le débat portait dés jeudi sur l'actualité politique pour dire notre position sur la révision constitutionnelle qui entend ratifier la monarchisation des institutions. Ce fut l'occasion d'un débat sur la nature de l'Etat et le fonctionnement du pouvoir. Ensuite un hommage est rendu à notre camarade Amzal Kamel assassiné il y a 26 ans par une horde intégriste.  

Vendredi,  le débat porte sur la crise actuelle du capitalisme mondial et le désaveu des théories néo-libérales. Ensuite la politique libérale en Algérie est examinée à travers ses différentes étapes. Pillage d'El Hadjar imprévoyance en matière d'énergie, politique suicidaire de la loi sur les hydrocarbure, dépendance alimentaire aggravée.. des exemples concrets sont cités de cette destruction systématique qui aggrave la dépendance du pays à l'heure d'une grave crise mondiale. 

 

Il y a 20 ans le 5 octobre 88

Analyses, témoignages, débat

Jeudi 09 octobre 2008

à 14h au siège du parti

PST, 27 Boulevard Zirout Youcef, Alger

 

 

 

Soirées Ramadhanesques

 

Crise du leadership impérialiste US 

et résistances en Amérique Latine

Jeudi 25 septembre 2008 

à 21h au siège du parti

PST, 27 Boulevard Zirout Youcef, Alger

 

 

Le virage économique de Bouteflika

sens et limite

Jeudi 18 septembre 2008 

à 21h au siège du parti

PST, 27 Boulevard Zirout Youcef, Alger

 

A l'initiative de militants 

des comités pour un  nouveau parti anticapitaliste  :

Conférence du PST à Marseille

L'Algérie nous concerne. Elle est dans les appétits méditerranéens des puissances d'Europe, Elle est parmi nous à travers les millions de travailleurs et de jeunes liés à l'Algérie ou au Maghreb. Pour mieux comprendre l'émigration, pour éclairer notre combat contre les délocalisations et contre la précarisation qui se généralise, pour bâtir la solidarité nécessaire au  des luttes des sans papiers et contre la forteresse Europe nous proposons une rencontre avec ceux qui, en Algérie même, luttent, comme nous, contre la mondialisation libérale qui oeuvre à démanteler les acquis sociaux d'un siècle de lutte du mouvement ouvrier et à reprendre les positions coloniales perdues.

Pour parler de l'offensive libérale en Algérie et des résistances populaires, pour discuter de la crise politique et de l'islamisme, pour connaître les luttes syndicales nombreuses et les révoltes sporadiques des quartiers et des villages, pour essayer de comprendre le désespoir des jeunes qui fuient sur des petits canots vers le mirage européen. Venez débattre avec nous !   Conférence débat avec Chawki Salhi de la direction du PST d'Algérie Mercredi 03 septembre 2008 à 20h30

 

 

Lectures

 

LE CARNAGE DE GAZA
CRIMINEL ET ABJECT

par Michel Warschawski

De Jerusalem notre camarade Michel Warschawski vieux routier de l'antisionisme démonte méthodiquement la propagande israélienne et occidentale

 

Encore une contribution pour le forum du site

Crise capitaliste dans le monde et en Algérie 

Une chance à saisir 

Cheikh Hocine

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D'autres textes et contributions Hocine Guernane, Boualem Chouali, Saddek Akrour Krimo, Fateh, Djamel ... sur Forum et lectures

 

A lire ce texte de Djamel Benmerad trouvé sur internet

La version soft du capitalisme

Le MDS vient d'ajouter la "particule" laïc à son sigle. La montagne qui accouche d'une souris ! Est-ce ainsi qu'il entend répondre aux efforts surhumains des communistes algériens et à l'attente sociale des citoyens qui s'appauvrissent à mesure de l'augmentation de nos réserves de change ?
Loin de renoncer à sa théorie fumeuse de "capitalisme moderne contre le capitalisme archaïque", il aggrave son analyse en prétendant encourager le développement des "forces productives".. Lire la suite

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La NAKBA

Le nettoyage ethnique de la Palestine

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Sur les étals des bonnes librairies d'Algérie, on trouve depuis quelques semaines, le livre document de Ilan Pappe sur Le nettoyage ethnique de la Palestine. Cet historien israelien démonte par une enquête minutieuse les mécanismes du crime contre l'humanité commis en 1948 contre le peuple palestinien. 

Lire sur le livre

Lire sur les autres historiens de cette école. 

Dernière mise à jour 30/ 03/ 2011

 

 

 

 

 

 


[1] Expression poétique empruntée tirée d’un texte d‘Inprecor.