En Normandie, formation des enseignants par le privé

15 01 2012

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Une enseignante du 1er degré a tenté de se suicider dans les locaux de l’inspection de Provins

26 11 2011

Article de la République de Seine et Marne (cliquer sur l’image scannée pour l’agrandir):

Voir aussi:





Record du “sans maîtres”

19 10 2011

Article dans le Canard enchaîné aujourd’hui:





Communiqué de la FNAREN au sujet des évaluations en fin de maternelle

16 10 2011

au format pdf: Communiqué FNAREN Evaluations en maternelle – octobre 2011





Motion du conseil départemental de la FSU des Pyrénées Atlantiques

20 09 2011

Lundi 19 septembre 2011

Motion adoptée par le CDFD des Pyrénées Atlantiques le lundi 19 septembre.

La FSU doit porter une analyse de la situation sociale, politique et économique qui ne se laisse pas enfermer dans le cadre de pensée libéral : les dettes publiques et les déficits sont instrumentalisés pour dépouiller encore plus les salariés de leurs droits et du fruit de leur travail. Face à l’endettement public et à la nécessiter de renforcer (reconstruire dans certains cas) le service public et la protection sociale (petite enfance, dépendance…), il faut exiger la mise en oeuvre d’une fiscalité effectivement progressive qui taxe fortement les hauts patrimoines et revenus, et le retour de la politique monétaire dans le cadre démocratique.
La crise actuelle est celle d’un système profondément inégalitaire, et l’on ne pourra en sortir qu’en sortant de ce système. Il faut transformer la répartition entre revenus du travail et du capital et du travail au profit du travail, et réduire les inégalités entre les salaires.
La FSU, en tant que fédération de la fonction publique doit poursuivre et accentuer sa campagne de défense d’un service public ambitieux, pilier d’une société solidaire et égalitaire.
La FSU a pris ses responsabilité en cette rentrée, en impulsant l’action du 27 septembre dans l’éducation et en portant un mandat de grève unitaire pour le 11 octobre. Elle doit poursuivre dans cette voie, et pousser l’ensemble des salariés et leurs organisations syndicales à ne pas attendre après les élections présidentielles pour lutter et défendre leurs intérêts. La recherche de l’unité syndicale doit se poursuivre, elle doit se construire dans la l’action, mais elle ne doit pas conduire à en rabattre sur le niveau d’action et sur les revendications.
Les mobilisations du 27/09 et du 11/10 sont liées aux mêmes exigences. Leur réussite dépend des suites qui doivent être impulsées au niveau national. Des signes forts de mobilisation, dans le cadre d’un plan d’action, doivent être envoyés pour porter les attentes des salariés des différentes fonctions publiques.
La FSU doit maintenir son engagement auprès des sans papiers et en particulier auprès des familles, la mobilisation doit s’amplifier pour défendre l’accueil, la protection et la scolarisation et les valeurs de solidarité.
Parallèlement aux mobilisations dans l’éducation et contre l’austérité en interprofessionnelle, la FSU mobilise pour défendre la culture, la santé, les métiers sociaux le 24 septembre.





La rentrée 2011 en playmobils

13 09 2011

Vidéo réalisée par le Collectif Parents et Enseignants en Colère de Besançon et du Doubs.

 





Philippe Wain déplacé d’office

31 08 2011

Coupure de presse:





Riposte laïque: La nouvelle extrême droite en guerre des cultures

8 08 2011

Article paru dans L’Humanité du 4 août 2011.

La tuerie norvégienne a offert une nouveau prétexte au site d’extrême droite pour dénoncer la politique d’immigration en se parant de valeurs progressistes. Retour sur une croisade contre l’islam qui joue la confusion idéologique.

Leur paysage mental est peuplé d’envahisseurs. Et la double attaque perpétrée en Norvège par le fondamentaliste chrétien Anders Breivik – et le manifeste de 1 500 pages qu’il laisse derrière lui – aura permis à certains groupes, dont Riposte laïque, de relancer le débat sur la prétendue « islamisation » des sociétés européennes.

À l’instar du positionnement officiel de Marine Le Pen, le site Internet Riposte laïque s’est d’emblée lancé dans une condamnation de l’attentat avant d’opter pour une analyse du profil psychologique du tueur d’Oslo afin d’effacer tout mobile politique et de gommer toute référence idéologique. En résonance avec certains dirigeants de l’UMP ou du FN, ces rédacteurs n’ont d’ailleurs pas tardé à rendre l’immigration responsable du drame norvégien : « Personne ne peut nier que la politique d’immigration exponentielle impulsée par les dirigeants européens ces trente dernières années, qu’ils ont imposée à leurs concitoyens, déjà frappés par une crise, n’a fait qu’accentuer les inégalités et appauvrir le monde du salariat », écrit ainsi Fabrice Letailleur. Parallèlement, le site se lance dans un décompte macabre et compare le nombre d’attentats dits musulmans depuis le 11 septembre 2001 – sans que l’on sache réellement ce que chiffre recouvre – à l’unicité de la double tuerie d’Oslo. « La véritable extrême droite (…) ce ne sont pas les Marine Le Pen, Oskar Freysinger, Nigel Farage ou Geert Wilders qui menacent nos vies, nos valeurs, nos démocraties, ce sont les fascistes islamistes qui veulent nous imposer la charia, et nous transformer en dhimmis », écrit un certain Cyrano, alias Pierre Cassen. Ou le massacre norvégien comme révélateur idéologique.

Créé en 2007, le Journal en ligne prétend trouver son fondement dans la défense de la laïcité tout en dévoyant ce socle républicain. Riposte laïque se dit en outre au service d’un « projet de progrès social, sans lequel le mot république demeurerait vide de sens ». Si les références sont empruntées à la gauche, la mise en valeur de la laïcité sert essentiellement un projet d’exclusion et de « préférence nationale » dont la cible principale reste l’islam. Issu d’une scission de l’Union des familles laïques et du journal en ligne Respublica, le site glisse rapidement vers l’extrême droite avant de devenir l’une des références de ce que certains appellent la « fachosphère ». Pierre Cassen, l’un de ses principaux fondateurs et ancien de la LCR, dénonce la complaisance des responsables politiques à l’égard de l’immigration et de l’islam. Et en particulier d’une gauche qui favoriserait le multiculturalisme et lâcherait du lest sur la laïcité. « Nous sommes consternés par la passivité des acteurs politiques, par la façon dont ils minimisent le phénomène. Dans la gauche, qui est notre camp, les laïcs et les féministes sont aux abonnés absents. (…) Sur le sujet de la montée de l’islam et ses enjeux, la gauche est en faillite idéologique. »

Contrairement à l’extrême droite traditionnelle qui fondait une part de son projet sur un racisme hiérarchisant, il est ici question de défense d’une identité et prétendument d’un modèle social. Selon le même Pierre Cassen, l’islam serait « le fer de lance de la mondialisation pour casser la République laïque. C’est l’outil antisocial du capitalisme ». Les références sont pourtant nombreuses aux figures de la droite populiste européenne et à l’extrême droite. Le Néerlandais Geert Wilders, qui assimile le Coran à Mein Kampf, est ainsi régulièrement cité. Son discours de haine s’accompagne d’une défense des « valeurs judéo-chrétiennes ». Riposte laïque avait également fait d’Oskar Freysinger, l’initiateur des référendums suisses contre l’édification des minarets et pour l’expulsion des étrangers, l’invité de ses « assises internationales contre l’islamisation de l’Europe », en décembre dernier, à Paris.

Côté français, Riposte laïque, épaulé par le Bloc identitaire, a savamment travaillé à la tenue d’un « apéro saucisson-pinard » – finalement interdit – le 18 juin 2010, toujours dans la capitale. Dans le quartier populaire de la Goutte d’or, les activistes entendaient alors faire de cet événement un « symbole de reconquête territoriale et identitaire » face à ce « fascisme politico-religieux ». « Rue Myrha, à Paris, tous les vendredis après-midi, si ce n’est pas un territoire occupé, c’est en tout cas très bien imité. La laïcité a capitulé devant les lois de l’islam avec la complicité de Bertrand Delanoë, de Jacques Chirac avant lui », tempête le souverainiste Pierre Cassen, aux yeux duquel seule Marine Le Pen trouve grâce. Une dirigeante dont il loue la rupture de façade avec le discours classique de l’extrême droite. « Les alliances traditionnelles vont exploser. » S’attaquant à l’islam, le journal n’évoque jamais les intégristes religieux de tout poil avec qui il fait parfois alliance ou les autres remises en cause de la laïcité telle que la loi Debré de 1959, qui permet à l’enseignement privé de tirer 7 milliards d’euros par an sur les deniers publics. Même en période proclamée d’austérité. Cette nouvelle extrême droite, qui a fait sienne le vocabulaire des guerriers de la « bien-pensance » (de Robert Ménard à Alain Finkielkraut), se projette contre un islam qui entend, selon elle, soumettre ses lois à la République. Si sa force politique reste mineure, Riposte laïque contribue abondamment à la confusion idéologique.

Lina Sankari





L’homme en proie aux enfants

15 06 2011

L’homme en proie aux enfants

Albert Thierry

éditions Fabert, 220 p., 19 €

Instituteur et militant syndicaliste, Albert Thierry est une figure majeure, et injustement oubliée, de la pédagogie. L’heureuse réédition de son œuvre la plus personnelle L’homme en proie aux enfants, se doit donc d’être défendue. Récit du quotidien de sa classe, ce texte soulève les questions toujours actuelles de la transmission et du partage d’une culture émancipatrice face à un auditoire réticent. Car, comme le souligne Jean Houssaye dans une introduction inédite, l’intérêt d’Albert Thierry est de s’être intéressé en premier lieu aux adolescents des classes populaires. C’est dire si sa parole et ses réflexions continuent à nous parler. D’autant qu’il reste l’un des rares à avoir fait du social l’élément essentiel de son projet éducatif. Un projet qu’il ne séparait pas de sa perspective révolutionnaire, mais toujours avec intelligence, recul et pragmatisme.

Quand tant de mauvais livres sur  l’école trônent sur les devantures, il est impératif de (re)découvrir ce classique et le style d’Albert Thierry, très justement défendu par Jean Houssaye “Thierry a du style. Un style de pédagogue. C’est-à-dire ancré dans la pratique, il la donne à sentir, à interroger, il la réfléchit singulièrement”.

Note parue dans le N° commun Emancipation / N’autre école





Déclaration commune sur la situation internationale

11 06 2011

La crise du système capitaliste a des conséquences dans le monde entier. Les crises économiques, financières, écologiques et sociales s’entremêlent et s’autoalimentent. Cette crise globale du capitalisme montre l’impasse d’un développement basé sur un partage de plus en plus inégal de la richesse produite, la déréglementation financière, le libre échange généralisé et le mépris des impératifs écologiques.

Pour sauver les profits des actionnaires et des patrons, pour assurer l’avenir des banques, les institutions mondiales (Banque mondiale, Fonds monétaire international, Organisation mondiale du commerce, etc.) et les gouvernements s’attaquent de plus en plus fortement aux droits des travailleurs/ses.

Le système économique et politique actuel organise le pillage de nombreux pays, oblige des millions de personnes à quitter leur région d’origine pour survivre … et nie ensuite tous leurs droits sous prétexte qu’ils et elles sont immigré-e-s.

Destruction des services publics, remise en cause de tous les droits sociaux, attaques envers les droits syndicaux, libertés syndicales bafouées, développement de la précarité et du chômage pour faire pression sur les populations … Ce sont les mêmes méthodes qui sont utilisées dans tous les pays !

Le syndicalisme dont nous nous revendiquons ne saurait cautionner des pactes avec les pouvoirs en place pour valider de telles mesures antisociales. Le syndicalisme a la responsabilité d’organiser la résistance à l’échelle internationale, pour construire à travers les luttes la nécessaire transformation sociale de la société.

Des organisations syndicales internationales existent ; des réseaux syndicaux ont été créés sur des champs professionnels ou géographiques. Il faut avancer dans la coordination du syndicalisme de lutte, au plan international. Nous nous engageons à soutenir ensemble :

- - Le développement du syndicalisme indépendant dans tous les pays, notamment ceux où ce droit, jusque là, était nié.

- - Les révoltes des populations du Maghreb et du Moyen-Orient, la lutte du peuple palestinien, les manifestations des indigné-e-s en Espagne.

- - Et bien sûr tous les militant-e-s syndicaux victimes de la répression.

Nous décidons de travailler ensemble à l’échange d’informations, notamment sur les luttes sociales dans les différents pays car elles contribuent à la construction des mobilisations sociales internationales. Nous développons nos activités syndicales par secteurs professionnels ; des rencontres sont d’ores et déjà prévues pour la Santé, pour l’Education, pour les Centres d’appel, pour les Chemins de fer. Les questions interprofessionnelles, comme les droits des immigré-e-s, les droits des femmes, sont aussi dans nos objectifs de travail commun, à court terme.

Notre démarche est ouverte à toutes les forces syndicales qui se reconnaissent dans le syndicalisme de luttes, indépendant, agissant pour la transformation sociale.

Une conférence internationale pour faire le bilan de ces engagements, pour y donner des suites nouvelles, se tiendra au printemps 2012, à l’occasion du congrès de Conlutas au Brésil. En septembre 2011, nous tiendrons une réunion de travail ouverte aux délégations de l’ensemble des continents, à l’occasion de la rencontre du réseau européen des syndicats alternatifs et de base, prévue en Suisse.

Union syndicale Solidaires – France.

Confédéracion Général Del Trabajo CGT – Etat espagnol.

Confédéracion intersindical – Etat espagnol.

Intersindical Alternativa de Catalunya IAC – Catalogne.

Unione Sindicale di Base USB – Italie .

Transnationale Information Exchange TIE – Allemagne.

WZZ Sierpien 80 – Pologne.

Syndicat national des infirmières et sages-femmes OZZ PiP – Pologne.

Frente Popular Dario Santillan FPDS – Argentine.

Central Sindical e Popular Conlutas – Brésil.

Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal CNTS – Sénégal.

Confédération des Syndicats Autonomes CSA – Sénégal.

Union Générale des Travailleurs Tunisiens UGTT – Tunisie.

Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique SNAPAP – Algérie

Solidarité Socialiste avec les Travailleurs d’Iran SSTI – Iran.

Union nationale des syndicats indépendants – Egypte.








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