Grève générale en Grèce - Les staliniens, défenseurs de l'État

Le 19 octobre en Grèce, en lien avec la grève générale de 48 heures contre la politique d'austérité de la bourgeoisie, se sont déroulées d'énormes manifestations organisées par les deux principaux syndicats, GESEE et ADEDY. À Athènes seulement, ce sont près d'un million de personnes qui ont défilé vers la place Syntagma pour exprimer leur colère contre le vote des mesures d'austérité au Parlement. Plus de 10.000 policiers ont été déployés dans les rues d'Athènes, afin de réprimer la manifestation et c'est à plusieurs reprises que les manifestants ont été attaqués par la police anti-émeute.

Émeutes du 15 octobre à Rome - Violence, non-violence et lutte de classe

Le premier événement mondial contre les effets de la crise a eu lieu le 15 octobre dans près de 90 pays. Partout, la situation s'est distinguée par son caractère pacifique et par son interclassisme. Ces deux particularités représentent largement les limites importantes de ce "mouvement". Pour nous, le pacifisme est une limite non pas parce que les manifestations - en général, des manifestations générales de lutte et de protestation - doivent s'exprimer à travers une violence écervelée, mais parce que "la non-violence" est une idéologie qui exclut d'emblée de véritables formes de lutte de la classe, laquelle peut aussi prendre, dans certains cas, des formes "violentes", notamment quand il s'agit de réagir à la répression bourgeoise, mais aussi, évidemment, parce qu’elle exclut la...

Le mouvement des Indignés à Rome

Le mouvement · Depuis la naissance du mouvement 15-M Puerta del Sol, à Madrid, le mouvement des indignés s'est propagé à plusieurs pays. Indignados est devenu un mot couramment utilisé pour décrire les personnes et les mouvements de protestation contre les politiques sociales et économiques les plus dévastatrices. · Rome, comme d'autres villes, a donné naissance, suite à l'expérience espagnole, à des assemblées populaires qui se sont rapidement données la Piazza San Giovanni, comme lieu de rassemblement. Au début, ces réunions ont eu lieu chaque jour, puis il a été décidé de tenir des assemblées générales sur une base bihebdomadaire, laissant ainsi la place à divers comités le reste de la semaine.

Wisconsin - Le mouvement de protestations s’enlise dans le marais électoral

Guerre de classe au Wisconsin · (C’est le 14 février 2011, que les camarades américains du Groupe internationaliste ouvrier ont rapporté pour une première fois que le gouverneur Scott Walker avait «laissé tomber une enclume» sur les travailleurs et les travailleuses du secteur public de l’État du Wisconsin. Comme tant d’autres États, le Wisconsin supporte la plus grande partie de la charge des compressions budgétaires fédérales, et comme tant d’autres aussi, il fait maintenant face à la faillite. Cette situation a mené à l’annonce de compressions massives dans les salaires et les retraites des travailleurs et des travailleuses de l’État. L’affrontement au Wisconsin a été suivi attentivement, autant par les prolétaires que les exploiteurs à travers le monde.

Famine en Afrique de l’Est

Un manque de pluie ou la faillite du système capitaliste mondial? · Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, plusieurs pays de l’Afrique de l’Est sont actuellement aux prises avec la crise alimentaire la plus sévère au monde. Environ 3,5 millions de personnes au Kenya, 2,85 millions en Somalie et 3,2 millions en Éthiopie nécessitent une aide humanitaire d’urgence. De plus, 117 000 personnes sont présentement en péril dans la République de Djibouti, tout comme 600 000 personnes le sont dans le Nord de l’Ouganda. · La sécheresse, seule responsable? · Au moment d’écrire ces lignes (été 2011), le taux de mortalité des enfants arrivant au camp de réfugiés de Dadaab (1) était de 6 pour 10 000 selon l’Unicef.

États-Unis - Tornades, terreur et catastrophes capitalistes

Les images de la destruction causée par la récente vague de tornades meurtrières ressemblent à celles provenant des pays victimes de l’impérialisme américain, complètement nivelés par les bombes et les explosions. La similarité se poursuit en ce que les victimes de la ruine sont composées en majorité par les plus pauvres et les plus faibles de la société. · Les bombardements, les attaques de missiles et la destruction produite par la guerre constituent une action de violence claire qui est aisément identifiable. Lorsqu’il est question de désastres naturels, on traite la nature de coupable. La mort et la ruine seraient les résultats d’un accident malheureux plutôt que d’une tuerie délibérée. C’est ainsi que la société capitaliste rationalise ses effets.

La crise de la "dette souveraine" internationale

(Traduit de l’anglais par les camarades de la FGCI , que nous remercions) · Après la crise des “subprimes”, c'est maintenant au tour de la dette “souveraine”. Les analystes bourgeois se sont rués pour condamner la grave situation actuelle comme une folie des marchés. En réalité, la seule folie est tout le système capitaliste global qui se débat de manière angoissée dans ses propres contradictions insolubles. Les soit-disant marchés ne représentent qu'une douzaine ou presque de banques internationales et de centres financiers. Ils “administrent” de manière spéculative quelque chose comme 600 000 milliards de dollars par an, soit 12 fois le PIB mondial.

Émeutes en Grande-Bretagne: le fruit de 40 ans de crise capitaliste

(Traduit de l’anglais par les camarades de la FGCI , que nous remercions) · Alors que les bourses chutent et que la panique financière menace l'euro-zone, la classe dominante britannique se congratulait du fait que la préparation pour les Jeux Olympiques à Londres l'an prochain était bien avancée. Soudain, avec toute l'imprévisibilité d'un désastre naturel, Tottenham, Enfield, Brixton, Walthamstowe, Croydon, Clapham se sont enflammés. Depuis, les émeutes se sont étendues à d'autres villes dont Bristol et Birmingham. Maintenant, le Premier ministre Cameron a été obligé d'abandonner sa villa italienne et de retourner dans une ville marquée par des quartiers pillés et enflammés, aux allures d'une zone de guerre.

Indignés - Document de la "Commission du travail" à Rome

(Nous publions ci-dessous un document rédigé par la «Commission du travail» de Rome qui s'inscrit dans le mouvement appelé «Révolution italienne - démocratie réelle maintenant!». Concernant le mouvement international des «indignés», nous avons déjà publié un article: La vraie colère de classe manque aux "indignés" - Traduit de l'anglais par les camarades de la FGCI , que nous remercions) · Comme "Commission ouvrière" du mouvement romain de la "Révolution italienne...", nous établissons que la crise est le moteur du mouvement des indignés d'Espagne et des autres pays européens. Cela s'exprime dans les attaques aux conditions de vie et de travail portées par des gouvernements de toutes couleurs, de Berlusconi à Zapatero, contre la classe ouvrière.

Syrie - Tant de morts, tant d’illusions qui seront fracassées

La révolte · Depuis le mois de février, la Syrie est la scène de tueries massives. Plus de 1300 personnes, y inclues des jeunes enfants, ont été tuées (comparées à 800 morts avant que l’armée ne destitue Moubarak en Égypte) et au moment où nous écrivons ces lignes, 70 personnes l’ont été à Hamah et dans d’autres villes après un autre vendredi de manifestations. La réponse de la «communauté internationale» est notable par sa faiblesse. Depuis des décennies, les États-Unis accusent la Syrie d’être un «État promoteur du terrorisme» et ce pays vit déjà sous la coupe de sanctions, mais il n’y a eu aucun appel des États-Unis exigeant la fin du régime de Bachar el-Assad.

L’étrange mort d’Oussama Ben Laden

Nous ne connaîtrons probablement jamais les circonstances exactes de la mort de Ben Laden. Le blitz des Navy SEAL (forces spéciales américaines) fut rapide, déterminé et ne laissa pas de traces. En moins de quelques heures, la résidence fortifiée fut ravagée, la proie exécutée et sa dépouille transportée par hélicoptère sur un navire baignant au milieu de l’océan Indien. La version américaine de l’histoire voudrait nous faire croire qu’il a reçu un improbable enterrement musulman. Des questions restent sans réponse : pourquoi ne l’avoir pas tout simplement mis aux arrêts, pourquoi une telle hâte, pourquoi ne pas avoir montré une seule image de tout le déroulement de l’attaque, qui a pourtant été filmée? · La réponse est simple : parce que l’ennemi public numéro 1 devait disparaître sans...

Syndicate content