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C'est bien Joly Joly tout ça...

J'avoue que je me suis demandée combien de temps elle allait faire illusion la mère Joly... Et puis tout à coup, je la retrouve comme au premier jour : toujours la même psychorigide qui n'embrasse de justes causes que pour mieux assouvir son insondable désir de puissance...

Eva Joly... de triste mémoire...

Internet a la mémoire courte et les journalistes aussi mais rappelons-nous quand même des méthodes d'Eva Joly... Celle qui mettait en examen les avocats de ceux qu'elle poursuivait. On a jamais trouvé mieux pour visiter les dossiers des conseils... et faire l'unanimité d'un Barreau atterré de voir un magistrat renouer avec de telles méthodes. Alors si vous me parlez de voter pour elle, ne m'en tenez pas rigueur mais je vous dirais tout le dégoût que j'ai pour les gens qui foulent aux pieds les fondements même de l'Etat de droit (et en particulier les droits de la défense) avant de se présenter la cape au vent grande pourchasseuse d'aigrefins...

Liens en vrac

Et si pour moderniser le féminisme on bâillonnait les femmes ? Hummm ?

Ce jour, par le plus grand des hasards, je suis tombée sur un article dont je dois avouer que l'esprit qui l'anime m'a immédiatement paru suspect : j'ai naturellement — quand bien même la cause défendue est celle du féminisme qui me tient à cœur — une défiance épidermique à l'encontre des donneurs de leçons qui au prétexte de leur vérité quasi transcendante n'ont cesse de vouloir faire taire autrui... (et que, in petto je nomme Ayatollah, usant d'une expression paternelle frappée au coin du bon sens). Un peu surprise par la philosophie de l'entreprise je remonte le fil du courant (et des références de sa signataire) pour tomber sur ce brûlot — Mademoiselle « Osez le Clito » et Madame « Chiennes de gardes » : de l’art de décrédibiliser la cause des femmes — qui a fini d'éclairer ma lanterne !

Intimer le silence aux mouvements concurrents au prétexte que l'on détient la vérité... Tout un programme dont je dois avouer qu'il me semble singulièrement manquer de modernisme mais s'inscrit bien davantage dans le long héritage des censeurs qui sévissent de toute éternité...

Madame Guirous, je vais vous faire une confidence : en dépit de vos propres convictions, le pluralisme est un principe auquel nombre de féministes dont je suis, reste indéfectiblement attachées. Je crois par ailleurs qu'il n'est de message plus mal perçu que celui qui débordant de charge négative porte en son sein la menace de la censure.

Allez jusqu'au bout de vos convictions et faites donc confiance aux femmes : laissez-leur le choix d'écouter le ou les messages qui leur plaît d'entendre, qui leur ressemble, qui les font réfléchir ou qui les font rire. Elles sont grandes vous savez, ne les déresponsabilisez pas... Il me plait de croire de surcroît qu'il n'est jamais nécessaire de faire taire les autres pour se faire entendre : le contenu, la justesse, le ton, l'intelligence et la manière sont des armes bien plus efficaces... et incontestablement plus nobles.

Mesurons l'effet Guéant sur le mercantilisme de nos dealers audoniens :

Vous ne le savez surement pas mais depuis environ 18 mois, je vis au rythme du tonitruant commerce de la dope. Et si vous pensiez que ce négoce se pratique à mots couverts et à pas feutrés dans un écrin de discrétion jalousement défendu, je vous conjure de réviser votre jugement !  A Saint-Ouen, le beuglement est de rigueur et le trafic tant et si bien tapageur que nos institutions effrayées par tant de clameur s'enfoncent dans un silence aussi peureux qu'obstiné !

Un voisin compatissant et inquiet s'interrogeait hier quant à savoir s'il y avait encore de la vie dans la Mairie. Je n'ai pu le rassurer mais, bonne fille, je lui ai tu mes inquiétudes sur l'aboulie de notre maréchaussée dont je regrette aujourd'hui les rares défilés qui se tenaient antan sous mes fenêtres... Ils étaient aussi ostentatoires qu'inefficaces mais ils étaient au moins la preuve d'un souffle de vie..

Et qu'apprends-je ?! Que notre bon ministre de l'intérieur s'émeut de notre sort et conduit même son carrosse en notre bonne ville de Saint-Ouen ! Las, ma liesse fut de courte durée... A défaut de remédier aux grands maux, il convient de circonscrire le mal et de limiter son traitement à une rue ou deux !

Bref, je ne fais pas partie du bon quartier... Alors, j'observe un rien désabusé le commerce continuer à se tenir sous mes fenêtres dans un hourvari auquel je ne parviens décidément pas à m'habituer...

Sentinelles à Saint-Ouen

Oui, une chaise est bien posée au milieu de la chaussée. Que voulez-vous, ils ont pris possession de la rue et entendent bien en faire la démonstration ! Y compris par l'usage de certains organes... Je regrette que les piles de mon dictaphone m'aient lâchée ce soir car je vous aurais donné un échantillon de la voix de Stentor de la sentinelle assignée sous mes fenêtres .. Ce n'est que partie remise remarquez-bien... J'ai droit à la sérénade tous les soirs... Peut-être qu'un soir, au lieu de beuglements il nous poussera la chansonnette...

 

Pour être tout à fait honnête et mesurer jusqu'au bout l'effet Guéant sur le mercantilisme de nos dealers audoniens, merci de lire les différents commentaires qui suivent et qui démontrent qu'entre une municipalité qui déploie beaucoup d'efforts pour rester aveugle et sourde et la présence d'un car de police, la première a définitivement perdu mon vote pour les prochaines élections municipales...

Mademoiselle Azerty au... clavier !

Mademoiselle Azerty sur un clavier

Mademoiselle Azerty en chantier

Mademoiselle Azerty dort dans un sac

Mademoiselle Azerty trouve refuge dans des étagères à CD

317 grammes

Demoiselle Azerty a 20 jours

et 20 jours

Mademoiselle Azerty, le chien Dudule et la vie qui continue

Jeune aventureuse, demoiselle Azerty s'en est allée, ses paupières à peine éclose, deviner la couleur du monde. Tendre et duveteuse elle fut sur l'heure accueillie par un bruyant et robuste labrador. Bonne bête l'animal aboya pour ameuter le quartier à venir s'extasier devant tant de joliesse et de fragilité mêlées. L'oreille humaine, canine et féline restant sourdes à ses appels, l'intelligent chien Dudule entreprit seul une mesure de sauvetage : prenant le chaton dans sa gueule, il l'apporta à ceux qui dispensent les caresses et remplissent les gamelles. Quelques heures plus tard, après avoir vainement tenté de retrouver la féline mère et arraché une nouvelle fois le rejeton de la gueule du chien, il fut décidé de conserver le nouveau-né. L'opération sauvetage avait débuté !

Demoiselle Azerty et ses pas branlants


Demoiselle Azerty, un brin effarouchée

Je vous laisse, j'ai un biberon à donner...

Sombre et maussade musée du Quai Branly

J'avais bien compris qu'au 21ème siècle — et principalement en France — il était de bon ton que l'intérieur d'un musée se singularise autant par sa laideur que par une scénographie qui ne sert non pas les œuvres mais ceux qui sont à l'origine de sa conception. En cela le Musée du Quai Branly s'inscrit parfaitement en son temps ! En revanche, si l'indigence des explications qui accompagnent les objets exposés — et la profusion de celles qui se rapportent à la conception des lieux — est habituelle à nos musées et ne mériterait pas l'ombre d'un billet, je m'étonne quand-même que personne n'ait indiqué au conservateur qu'il existe maintenant de très bonnes ampoules électriques sans émission d'UV qui permettent d'éclairer tout à fait décemment les objets sensibles à la lumière... En faire l'acquisition, notamment pour éclairer certains textiles chatoyants dont les couleurs — par défaut d'éclairage — se résument à un vague salmigondis de taupe et de brun, pourrait être déjà un premier pas vers une exposition réussie (le second serait d'éviter de susciter chez les visiteurs curieux une danse de sioux devant chaque vitre pour réussir à voir l’œuvre en évitant les reflets que ce médiocre éclairage parvient cependant à répandre...)

Les copines et les perles qu'on leur doit.


C'est Anne qui m'a glissé un discret crochet entre les doigts quand je n'avais tenu jusqu'alors que d’encombrantes aiguilles. Et si je reste fidèle aux secondes, je dois avouer que la liberté que confère le premier m'a convaincu de ne jamais sortir sans lui. Quand on est affublé de la sale manie de ne regarder l'avenir qu'en le tapissant de projets, imaginez ce que représente ce petit crochet glissé dans la poche de l'esseulée que je suis ! Combien de bérets pour masquer la grisaille de vie, combien d’aumônière pour y cacher ma peine à ne pas voir plus loin que le bout de mon nez...


C'est à Colette que je dois de l'avoir enrubanné de perles pour mieux me bercer de sa versicolore ritournelle. A peine le livre en main, j'ai tiré de mes héritages trop tôt dévolus, les fins crochets de ma mémé et quelques fils de couleur.
J'ai découvert avec ravissement qu'ils ne demandaient qu'à revoir le jour et que dans leur joie, ils se sont fait graciles et cordiaux ! D'un geste dont je n'imaginais pas qu'il puisse être si facile, j'ai habillé de reflets d'or un sombre marcel de réforme, déguisé de vermillon un pâle tricot de peau et bordé de perles irisé une étoffe par trop terne.

C'est ainsi qu'à défaut de savoir relever les ruines où le shadok que je suis, persiste à vasouiller, force m'est d'admettre que je suis parvenue à les habiller de bien jolie manière. Mais ceci fera l'objet d'un second billet avec preuves à l'appui !

L'âme du bivalve et la fougue de la patelle...

Ma vie était un champs de ruine, j'en ai désormais fait un désert. Moitié palourde, moitié bernicle, j'avance à reculons pour ne me fixer que là où l'on a de cesse de ne surtout rien vouloir construire. Étrange banc de sable enjôleur dont la seule constance est de se défaire obstinément. Entière à mon habitude, je partage jusqu'au QI desdits mollusques. Alors je reste là.  Molle et triste. A me boucher la vue, j'ai au moins l'assurance de ne plus risquer de m'illusionner encore...

Cherchez l'erreur :

Art. 66 de la constitution française : " Nul ne peut être arbitrairement détenu.

L'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi."

Déclarations de Monsieur Jean-François COPE : " Concernant l'application des peines, «nous préconisons que ce soit vraiment le parquet, le procureur qui aient l'entière responsabilité de l'exécution des peines», a-t-il ajouté. Actuellement, cette responsabilité incombe au juge d'application des peines (Jap) qui n'est pas soumis hiérarchiquement au pouvoir exécutif."

Dites, Monsieur Coppé, et si par le plus grand des hasards les rédacteurs de la Constitution l'avait prévu volontairement que ce ne soit pas le pouvoir exécutif qui détienne un tel pouvoir ?  huuummm ? En matière de lutte contre l'arbitraire cela se fait vous savez...


Amours toxiques

- Ligne 13 -
Le guide de voyage qu'il tient dans la main titre Paris orné d'accents et d'un "z" ou deux.
Ils se regardent de leurs yeux d'un Est délavé. Peureux. Et tellement heureux

Opération escampette : plonger le nez dans mon sac sans fond. Y repérer le carnet à projets. Celui où j'écris en rouge les courses à venir.
Je remplis ma vie comme je peux... Et puisque je ne parviens pas à ne pas rêver d'avenir, je m'en fabrique un de pleurs et de sueurs. Lesquels ont le mérite de me rappeler que mon corps existe encore.

Je donnerai cher pour goûter une fois encore au bonheur de ces deux-là.

 
D'ici je suis partie. J'ai déserté les lieux.
Doucement.
J'ai frémi d'effroi lorsque des yeux y sont venus quêter leur propre reflet avant de me faire le reproche de ma liberté au nom du dieu Qu'EnDiraT'on.
La douleur était sincère et mes doutes profonds sur ce que l'on peut, céans, écrire ou non.
Je ne suis plus venue que cracher le trop plein de mon désarroi.

Avant d'abonner ces lieux trop publics.
 
Faire de ma vie une tombe.
 
Ne plus parler. Se terrer. Ne rien dire.
Laisser le silence ensevelir mon terrifiant bonheur défunt.
 

#ainsivamavie

J-1 : Je remplis méthodiquement un formulaire en ligne. Depuis le temps que je collectionne les inscriptions, je ne perds pas de temps, non je ne suis pas licenciée et ne cours pas sous la raison de mon entreprise.

Mais sous mon état civil *, le nom de mon club (facultatif) et la taille de mes tee-shirt ([M], Tarquinet va être content), il y a deux champs obligatoires "En cas d'urgence personne à contacter". 

J'ai considéré ces deux champs obligatoires (nom* & numéro de téléphone*) les plus froidement possible. Foin d'émotions, raisonnons : Qui prévenir ? Et comme décidément rien ne venait, j'ai pleuré.

J-3 :

  • - Tarquinou, que fais-tu là ? Il est 3 heures du matin !
  • - Maman, je n'arrive pas à dormir.
  • - Oh tu as fait un cauchemar mon amour ?
  • - Non, Maman. J'ai peur que tu meurs.
  • - (...) [ long silence suivi d'une tentative d'argumentation rassurante ]

J-2 : [même scène, même lieu, mêmes personnages]

J-1 au soir

  • - Maman ? Papa me manque...
  • - Oui, Tarquinou il me manque aussi, mais la vie continue tu sais bien.
  • - Oui, Maman.
  • - Dis Maman ? Tu pourrais te remarier tu sais.
  • - Oui Tarquinou (et comme je ne savais pas quoi lui dire d'autre, je n'ai rien ajouté)[1]

J-1 au coucher :

  • - Tarquinou ? Mais que fais-tu dans le lit de Tarquinet ? Tu ne vas pas bien dormir. Vous êtes trop à l'étroit.
  • - Mais non Maman, laisse-le. Quand il dort avec moi il ne se réveille plus la nuit.
  • (...) Oui, tu as raison Tarquinet. (...) Je vous aime très fort mes enfants.
J-0 au matin
  • - Tarquinet, toujours partant ?
  • - Oui, Maman !
  • - Bon on ne part trop vite ok ? On s'arrêtera de toute façon et on repartira ensuite.
  • - Ok ! Maman !

Maman, mes pointes et moi  ?  - Poursuivre. Continuer. Persister.

 

Notes :

[1] Ajouté 10 minutes après mon billet initial. Ce dialogue —parfaitement authentique— m'avait échappé dans le flux de conservation que j'aimerai parfois consigner...

 

Le journaliste est bête, il croit que c'est le juge qui est bête, alors qu'en fait c'est l'avocat dit le justiciable*

Devant les spasmes médiatiques qu'a déclenché le jugement rendu hier par la 11ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris dans l'affaire Kerviel et les énormités que j'ai lues dans tous les grands quotidiens nationaux (il semble que les commentaires des journalistes à la télé aient été plus affligeants encore mais par bonheur je ne regarde pas la télévision), je vais quand-même me fendre d'un micro billet pour rappeler qu'en droit de la responsabilité, pour indemniser un préjudice, on ne prend en considération que ce seul préjudice. La situation financière de celui qui en est l'auteur, la gravité (ou non) de sa faute ou tout autre élément étranger à ce qui constitue ce seul préjudice est parfaitement indifférent. Les magistrats ne peuvent adoucir la dette de réparation du prévenu au prétexte de ses revenus, pas plus qu'il n'accorderont —en droit français— de dommages et intérêts plus importants au prétexte de la richesse de celui-ci.
Si le livre qui a été détruit coûte 10 €, le prévenu déclaré coupable de cette destruction (je vous laisse inventer les préventions diverses et variées qui peuvent avoir fondé les poursuites pénales) sera condamné à payer à la victime propriétaire dudit livre, la somme de 10 €. Même si le prévenu est Monsieur John Davison Rockefeller lui-même. Si le prévenu a causé un préjudice de 4,9 milliards d'euro, il est condamné à payer à la victime 4,9 milliards d'euros.
Dans cette affaire, ce n'est pas le montant de la condamnation qui est considérable : ce sont les sommes qui ont été perdues par l'action du prévenu...

Notes :

[*]  Slogan emprunté à la campagne de Sécurité routière 2006 "L'automobiliste est bête, il croit que c'est le motard qui est bête alors qu'en fait c'est le cycliste, dit le piéton."

l'incommensurable profondeur de la vacuité...

Les histoires d'amour me font toujours pleurer : la mienne était trop belle. Et je ne sais pas bien barbouiller de gris mon passé pour rendre plus luisant mon présent.
Sept années ont passé.
Les premières étaient si sombres que nul éclat ne pouvait les adoucir. Les suivantes, de croire que les ténèbres pouvaient s'éclaircir, étaient chamarrées du plus dérisoire espoir.
Puis les dernières sont venues.

  • S'interdire de jeter les yeux derrière soi
  • Bientôt proscrire toute idée d'un futur 
  • Ne pas penser- surtout ne pas rêver.
  • Calibrer la lumière au trébuchet des ténèbres. Et bien se garder de s'éblouir de ses lumineux souvenirs.
  • Oublier ce qu'est le bonheur. Mon présent en sera moins miteux.

Jusqu'au jour où l'évident constat vous saute à la gorge.
J'ai beau rire, j'ai beau sourire, j'ai beau me réjouir je n'aime décidément pas ce que ma vie est devenue...

 

Avant de m'écrire combien c'est mal de mépriser le présent, de ne pas me jeter dans l'avenir à corps perdu ou tout simplement d'avoir écrit ce billet, merci de lire les deux commentaires que j'ai d'ores et déjà écrits à ce sujet et que je me suis permise de mettre en gras pour que nul n'en ignore. N'insistez pas, je ne retrancherai pas le moindre mot et ne travestirai des émotions qui, bien que publiquement exprimées, sont et demeurent miennes...

 

Du pillage —totalement— décomplexé !

Le comble de la piteuse rapine c'est de faire main basse sur l'œuvre des autres avant d'interdire à autrui d'en faire la reproduction ! Et bien je vous présente le piteux site qui vous en offre une magnifique vitrine :

FredZone, zone de pillage hautement décomplexé

En bandeau, une photo de mon pied, dans ma vibram Five Fingers, prise dans mon jardin axonais et publié —avec mon autorisation— sur le site de wanarun.

Du vulgaire pillage, me direz-vous ! Et vous ajouterez que cela n'est certes pas la première fois que j'en suis victime...

Que nenni ! là c'est du grand art (en matière de rapine j'entends !) Jetez donc un oeil sur les mentions légales que surmonte MA photo de MON pied dans MA chaussure dans MON jardin prise avec MON Canon :

fredzone-mentions-legales.jpg


Sous MON pied à moi, un peu plus bas vous pourrez lire :

Droits de reproduction

La reproduction de tout ou partie du contenu de ce blog est interdite sans la permission écrite de l’auteur (sauf mention particulière). Tout autre matériel contenu sur ce site (photos, textes, images, codes source, logos, noms de produits ou marques citées, etc.), est la propriété de leurs détenteurs respectifs."

Autant vous dire que mon pied mériterait de s'imprimer sur autre support que la page de l'indigent webmaster ...

 

Edit un peu plus plus tard : j'ai reçu dans les cinq minutes qui ont suivi ma demande, l'assurance que la photographie était ôtée du site ainsi que des excuses qui m'ont convaincues, non pas pas de retirer ce billet mais les informations personnelles qu'il contenait

 

Valeurs chrétiennes...

Nouvelle rentrée. Nouveau directeur. L'ancien avait le cheveu blanc et l'allure austère, la mine sévère. Il parlait peu, avec mesure. Le nouveau a le poil brun, l'accent chantant et le sourire... mauvais. Il n'y a qu'une dizaine de parents réunis dans une classe en face de lui, dix parents qui sont là attentifs, des parents de tous milieux qui ont choisis de mettre leur progéniture dans cette école privée de quartier. Certainement pas à cause de son renom. Mais parce qu'ils pensent que c'est mieux pour leur enfant que le collège du coin, celui du 18ème ou du 9-3.

Et pendant dix minutes, assis sur des mauvais siège en bois, on ne leur parle pas d'éducation, de projet ou d'avenir. On ne leur parle même pas de leur enfant. On ne leur parle que de leur faute...

Mauvais parents puisque leur enfant ont un téléphone portable. Mauvais parents qui ont la bêtise de penser qu'internet est un progrès. Mauvais parent qui vont même parfois jusqu'à faire confiance à leur enfant !

La jeunesse est un mal profond et tous les parents coupables de l'avoir commise.

Au roquet au sourire satisfait et au jabot gonflé de sa propre autorité, succède sa sous-directrice dont le seul message intelligible est qu'elle n'aime pas son métier. On sent la fatigue, les discours rabâchés et une total absence d'intérêt, ses certitudes ont force de loi. Et la première d'entre elles c'est la défiance profonde qu'il faut nourrir pour ses enfants...

Habituels discours de rentrée me direz-vous. Ceux où l'on affirme son autorité, où l'on fait son défilé en grande tenue d'apparat et exhibe sa force de frappe en imposant sa cadence...

Je le sais. Mais je n'avais jamais encore été coupable d'avoir mis des enfants au monde. Je n'avais pas encore compris qu'ils étaient si malfaisants qu'ils n'étaient plus bon à éduquer mais à redresser...

Terrifiant... et consternant...

Passant, va dire au Monde que nous ne sommes pas ce qu'il a fait de nous !

Il y a des jours où de façon viscérale, sans n'avoir jamais parlé d'autres langues, sans avoir quasiment quitté ses frontières, on se sent bien plus Européenne que Française...

Monsieur le Président, je fais partie de ces hordes de citoyens profondément républicains qui pensent que régulièrement élu, vous êtes le Président de tous les Français, ne leur en déplaise.

Je suis de celles qui respectent la diversité politique, qui condamnent les postures politiques d'opposition systématique, lesquelles tiennent à mon sens davantage de l'infantilisme politique qu'à la maturité démocratique.

La partialité me répugne et j'ai parfois rougi de proches dont l'attitude aveuglément partisane était une insulte à leur brillante intelligence.

Je n'aime pas les œillères, je n'aime pas le fanatisme de parti ou les a-priori commodes lesquels, il faut l'avouer sont uniformément répartis dans le désolant monde politique qui est le nôtre.

Monsieur le Président, pourtant je vais vous faire publiquement cet aveu : vous me faîtes honte. Honte aux yeux du monde. Honte d'être française et que quelque part dans le reste du monde l'on puisse s'imaginer un instant que vous être représentatif de ce que j'aime dans mon pays.

Je ne sais pas parler autrement que français mais j'aimerai le crier dans toutes les langues : "Je ne suis pas ce que vous faites de nous !"

Jour après jour les amours mortes n'en finissent pas de mourir.

Dans un pâle et beau soleil axonais, une vitre ancienne où flottent quelques bulles d'air déforme à peine la gigue de deux papillons blancs énamourés.
Je me souviens que lorsque je glissais la clef dans ma porte, je songeais que mon bonheur était doux. J'aimais ma vie. J'aimais ces rires, j'aimais ces vies, ces murs aussi. Construire la mienne et bâtir la leur. Une âme de maçon.
Avant le gouffre. Dont on remonte un jour. Parce que la vie est toujours la plus forte. Une corde que l'on saisit et dont on ne sait plus bien laquelle de nous deux tire l'autre. Moitié main courante moitié béquille, la rampe chemine pourtant à la surface où l'on revoit le jour ; enfin ce qui lui ressemble. Clarté blafarde qui semble d'or d'avoir été si longtemps dans l'obscurité. Avec la même âme de maçon. Et des yeux pour pleurer.
Je vis dans des ruines.
A ne rien construire, je collectionne les fissures.
A défaut d'avenir je collectionne les inscritptions. Je cours de date en date. Un marathon pour tout projet. Dérisoire ouvrage. Mais du vent c'est toujours mieux que le vide. Au bout il reste quelques pleurs et le sentiment de ne pas perdre complétement son temps. Et à courir on s'imagine ne rien attendre...

Ressassage & décollation...

Figaro sondage foot

source : le figaro.fr du jour
(oui, oui, du jour ! soit quasiment un mois après qu'elle a pris fin cette coupe du monde dont j'ai beaucoup de mal à penser qu'elle méritait l'encre qu'elle a fait couler...)

Qu'on les pende haut et court et qu'on en finisse !

Quant à emprunter la névrose obsessionnelle  de la Corée du Nord, autant adopter également leurs méthodes... au moins j'aurais peut-être une chance de ne plus entendre parler de ces footeux dont je me soucie autant que de ma première quenotte...

Les clefs du départ

Comme l'an passé, je m'échinais à faire tomber mes piles quand mon téléphone portable a sonné — numéro inconnu— J'hésite. Puis je prends la communication. C'était Tarquinet dont la voix, pour l'heure emprunté, m'annonçait qu'il avait claqué la porte de l'appartement en y oubliant ses clefs et son propre téléphone... tout en se félicitant d'avoir -in petto- pris la sage décision d'apprendre mon numéro par cœur après la triste mésaventure survenue deux ans plus tôt...

Après m'être félicitée avec lui de cette sage précaution (que je vais ex abrupto imposer à ses deux cadets !) nous convenons qu'il me rejoigne moi et mes monceaux pour me soulager de mon trousseau de geôlière (car si vous l'ignorez, j'ai un trousseau de clefs plus lourd qu'une enclume...). Je vois donc débarquer mon Tarquinet (qui me toise désormais de toute sa hauteur) au milieu de mes piles et s'amuser de voir sa mère parler mécaniquement à une oblongue boîte noire avant que la perspective d'une soirée ordi/pizza ne le chasse (avec mes clefs !) loin de moi.

3 piles plus tard et 4 heures après, je posais le sombre appareil. Voilà. J'avais fini. Les vacances étaient là, face moi, à me sourire en m'invitant à fuir l'endroit. Ce que j'ai immédiatement fait avec la complicité d'un taxi !.
  • 3 heures 53, le taxi me dépose en bas de chez moi puis repart. Je savoure l'insondable silence de la nuit et la profonde torpeur du quartier.
  • 3 heures 53 et 40 secondes — fatiguée et heureuse je m'approche de la porte de mon immeuble pressée d'atteindre mon lit.
  • 3 heures 54 et 10 secondes : long frémissement d'horreur : "Je n'ai pas les clefs !"
  • 3 heures 54 et 20 secondes : Je suis suspendue à la sonnerie d'un téléphone que Tarquinet méprise de toute la profondeur de son sommeil...
  • 3 heures 54 et 30 secondes : Je dégaine mon second téléphone portable pour l'appeler sur son mobile : deux sonneries concomitantes valent mieux qu'une !
  • 3 heures 54 et 40 secondes :  Je commence, désespérée à échauffer une position de repli... retrouver un taxi (Mazette ! d'ici c'est pas gagné ) repartir sur Paris, retrouver le Cabinet, son canapé... Dormir deux heures. Et puis revenir...
  • 3 heures 54 et 50 secondes : la lumière illumine brutalement l'entrée de mon immeuble. Immédiatement la porte s'ouvre qu'un voisin franchit allégrement... Comme s'il était tout à fait habituel qu'un 30 juillet, et alors que les deux/tiers des riverains ont quitté la ville, un voisin prenne le frais à 4 heures du matin précisément quand vous êtes sans vos clefs...
Je me suis retenue de ne pas lui sauter au cou en lui avouant combien j'étais ravie de le croiser ici ce soir !
Une fois cette barrière franchie, le reste était plus simple et Tarquinet, dont les rêves avaient sans doute été un peu parasités par mes deux sonneries a rapidement quitté Morphée quand s'y sont ajoutés et la sonnerie de la porte d'entrée et mes coups frappés à la porte...

Et si j'en crois le tintamarre de ces quatre timbres résonnant tous ensemble, je me suis félicitée qu'aucun de mes voisins immédiats n'étaient ce jour présents...

VICTOIRE !!

Considérant que, dans ces conditions, les articles 62, 63, 63 1, 63-4, alinéas 1er à 6, et 77 du code de procédure pénale n'instituent pas les garanties appropriées à l'utilisation qui est faite de la garde à vue compte tenu des évolutions précédemment rappelées ; qu'ainsi, la conciliation entre, d'une part, la prévention des atteintes à l'ordre public et la recherche des auteurs d'infractions et, d'autre part, l'exercice des libertés constitutionnellement garanties ne peut plus être regardée comme équilibrée ; que, par suite, ces dispositions méconnaissent les articles 9 et 16 de la Déclaration de 1789 et doivent être déclarées contraires à la Constitution ;
Décision du Conseil Constitutionnel nÝ 2010-14/22 QPC du 30 juillet 2010

Après cette décision-là (encore plus belle à mes yeux bien que moins commentée par la presse), le Conseil Constitutionnel a encore une fois donné toute la mesure de sa clairvoyance et de son indépendance... Pour être tout à fait honnête je ne peux que remercier Monsieur Sarkozy d'avoir instauré la Question Prioritaire de Constitutionnalité... je lui dois mes deux plus grandes grandes joies judiciaires de l'année !

Les cartes postales et leur surprenant sens de l'orientation...

Hier, j'ai reçu une carte postale dont l'adresse ne comportait aucun nom — pas plus le mien que celui de ses frère et sœur. Son expéditeur avait omis de la signer également. Il m'écrivait qu'il avait été "obligé de m'écrire" mais qu'en dépit de cela tout se passait bien ! Il n'y avait qu'une adresse à côté d'un laconique "Maman" dont chacun sait qu'elle est unique mais tellement universelle... Elle était là, juchée sur une trentaine de boîtes aux lettres, presque hors de portée. Je n'ai vu que ce "Maman" en pattes de mouche et j'ai su immédiatement que j'étais celle-là. Son expéditeur me revenait le jour-même. Je me suis bien gardée de tancer Tarquinet de sa mégarde. Son "Maman"  capable de me rejoindre à l'aveuglette me plaisait bien trop, quand bien même était-il contraint !

Avis de suspension imminente

Pour changer la carrosserie, il me faut changer le moteur ! Plus exactement pour le bricablog goûte enfin aux joies de dotclear2, il me faut changer la version de ma base .mysql et donc fermer ces pages, le temps de tout réinstaller...
Je croise les doigts pour ne pas perdre les 6 années de blogounage qu'elle contient...
J'invoque le grand esprit de la chaussette malodorante pour qu'il m'inspire dans mes manipulations et je reviens vite vers vous !

Papy fait de la résistance !

Mon nouveau thème est prêt. Il m'a valu une remarque unanime de la part de mes deux aînés : "nous on préférait l'ancien !" (c'est bien la première fois qu'ils sont d'accord ces deux-là...).

Je m'apprêtais à migrer sans tambour ni trompette (je charge les lieux où j'ai vécu, aimé et pleuré d'une invraisemblable valeur affective et déménager a toujours été une souffrance) quand je me suis heurtée à un travail de sape de celui que je croyais in articulo mortis !

Le vieux bricablog résiste ! Impossible d'installer un jeune et frais dotclear : sa sape a consisté à m'en interdire l'accès !

Je sais bien qu'il me faut l'achever en allant trifouiller dans les entrailles de son index ou de son ht.access (enfin, je crois..) mais je n'ai pas eu le cœur de poursuivre à cette heure.

Depuis toutes ces années il a bien mérité qu'on lui laisse un peu de répit mon vieux bricablog....

Bref, la migration est pour bientôt mais je ne sais plus trop quand !

Immaculées déceptions

Tendre l'endroit de blanc. Et puis le couvrir d'encre.
Je viendrais oublier tout ce gris dans lequel je me noie. Ces inespérances sans cesse réaffirmées.
Les platanes offrent en cette saison un précieux prétexte à mes larmes. La matin et puis le soir, j'en arrose mon biclou. Comme si celles-ci pouvaient délaver le gris de son cadre. Et aussi celui de ma vie.
Il y a d'abord eu le gouffre. Et puis la terreur. Plus tard, lorsque l'effroi a allégé sa prise j'ai cru que la vie recelait encore quelques espoirs. Je ne sais plus bien pourquoi.
Ici je vais mettre du blanc...

Fémin Actu, 100% féminin, 100 % grossière et 100 % malotrue !

copie du site Fémin actu


Qu'on se le dise, vivons cachés !

Recouvrons-nous la tête d'une burka et affublons le visage de nos enfants de masques !

En ces temps du numérique où tout le monde fige le monde en un clic, terrons-nous en ces hauts lieux où à défaut d'y respecter le droit à votre image, on y oublie les plus simple des politesses ! Oui, je suis coupable ! +minemment coupable d'avoir exposé céans des représentations de mes enfants. Tellement coupable qu'ils ne méritent plus la moindre protection que se soit et qu'ainsi des sites d'actualité 100 % féminin ne prennent pas même le soin d'envoyer un e-mail.

Un telle requête ne présente pourtant pas la moindre difficulté technique (la source de l'image étant toujours indiquée sur les site de recherche d'image) que de s'appliquer à pondre trois phrases intelligibles et un "s'il vous plaît" dont visiblement elles s'estiment totalement dispensées au prétexte que j'ai choisi de considérer de m'en tenir à la seule protection de la loi au lieu de les escamoter de ces pages...

A défaut d'une telle précaution, il serait donc dans l'ordre des choses que via facebook et les liens d'une amie et blogueuse je découvre la tête de mon Tarquinou pour illustrer un article où le nutella serait trop gras et trop sucré pour l'Europe...

Et bien Mesdames et Mesdemoiselles de 100% féminin (principe dont le concept étrange me conduit à n'utiliser que des pronoms féminins à leur égard), j'ai l'impression que vous aussi vous êtes trop grasses et trop sucrées pour le net. Vous pourriez peut-être vous essuyer la bouche et reprendre une posture un peu plus présentable plutôt que de piocher dans les pots de confitures et de vous goinfrer en douce...

Vous essuyer les mains et prendre votre plume pour demander une autorisation aurait été au moins la preuve d'une maturité dont visiblement vous êtes totalement dénuées...



Je suis curieuse de savoir si le commentaire que j'ai laissé sous le billet (et dont la copie est visible ici) va franchir la barrière de la modération...



Edit une heure plus tard : la photo a été enlevée mais mon commentaire n'a pas été publié. En plus elles sont couardes... 100 % la honte, les filles ?



Edit deux heure plus tard : une bavouille d'excuse (pas même signée !) où j'apprends que c'est la faute d'un d'un " rédacteur (notons ce masculin surprenant) qui a profité du week-end pour échapper à leur vigilance " ! (dixit!) Responsable comme attitude, hein ? Et vous allez le pendre haut et court ?

A poil les pieds, à poil les pieds, à poil !

Je suis définitivement une femme infidèle ! (ce billet m'ayant valu un lot de visite proprement ahurissant et généré un flot de déçus de même ampleur, je me garde bien désormais de le mettre en titre).
J'ai ôté mes godasses et sur la pointe des pieds, je suis allée vagabonder sur d'autres contrées.
Bref, désormais, je sévis à cet endroit : Courir nus pieds.
Je ne vais pas abandonner les lieux pour autant ! Simplement, je sais qu'il est temps pour moi de changer la couleur de murs et de retrouver le goût des billets courts et délurés. Bref, il est temps maintenant de mettre les mains dans le cambouis ici.
A moi dotclear 2 et ma troisième colonne !!

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Soutache

Loizeau grinçant

Tarquinette étudie en cours de musique une chanson que je ne saurais pas qualifier autrement que de grincement... Je n'étais pourtant pas au bout de mes surprises : elle m'en a fait lire les paroles sur son cahier de musique. Quand je me suis esclaffée devant tant de laideur, Tarquinette, réjouie m'a lancée un "j't'adore" qui n'augure rien de bon pour son cours....

Quand la petite reine s'envoie en l'air !

Hum... je rêve que mon vieux biclou atteigne lui aussi de telles hauteurs !

Copé, toujours séide...

... et pour une fois si drôle !

- les candidats à la primaire «se sont tapés dessus pendant tout le week-end »

- à La Rochelle, c'est de voir un PS qui a fait tomber les masques".  (...) Il y avait un rendez-vous d'unité... Excusez-moi, ils se sont tapés dessus... Toutes les images (étaient) d'une violence absolument démentielle »

Quant à l'ambiance qu'il règne à Marseille, j'imagine qu'il va nous expliquer qu'elle est bon enfant ! C'est Mickey qui est content !

Je ne fais que passer !

  • J'ai déjà envie de changer la couleur des rideaux... rose layette à la façon des premiers balbutiements me semble bien...
  • tadammmm ! J'ai envie d'écrire plein de bêtises céans ! Et de cesser de mettre des kilos dans chacun de mes mots dès que je débarque ici !
  • Et aussi de cesser d'être ternaire et de savoir arrêter mes listes à deux éléments ! (Vous ne saviez pas que j'étais ternaire ? C'est une sale maladie que j'ai contractée alors que j'étais toute petite : je suis infoutue de faire une phrase, une énumération ou même un rythme de lecture qui ne se décline pas en trois partie —enfin, peu ou prou, mon talent n'est pas à la hauteur de mon obsession — Bref, c'est décidé : je me soigne !!!!

Eman al-Obeydi, où es-tu maintenant ?

Entre deux sanglots, elle s'assied sur une chaise et raconte son histoire, haletante. Elle s'appelle Eman al-Obeydi. Elle est originaire de Ben Ghazi, la capitale des rebelles, à l'Est. Jeudi, les miliciens pro-Kadhafi l'ont arrêtée à un poste de contrôle (...)

Aussitôt, les caméras se mettent en marche, les micros se tendent, les carnets de notes se remplissent. Son témoignage est bouleversant, intenable. Les yeux hagards, les serveurs et les serveuses du restaurant se rapprochent de notre petit groupe qui l'entoure. Très vite, certains d'entre eux font tomber leur masque de simples employés d'hôtel. « Mais qu'est-ce qui te prend ? Tu n'as pas honte ! Ferme ta gueule ! », s'emporte une serveuse en foulard blanc, en l'accusant de déshonorer le régime de Kadhafi. Un peu plus tard, la même femme tentera de la faire taire en lui masquant le visage avec un blouson. « Je n'ai peur de rien », surenchérit la jeune femme. Un journaliste du Financial Times qui tente de la protéger est violemment écarté.

Tandis que certains journalistes tentent de protéger la courageuse jeune femme, d'autres continuent à batailler avec les « surveillants » qui s'attaquent aux téléphones portables, enregistreurs et appareils photos. Forcés de quitter la cafétéria, nous atterrissons dans le hall de l'hôtel. Eman al-Obeyda, elle, est emmenée de force dans le jardin par plusieurs de nos cerbères, qui nous empêchent de lui parler. Qui est cette femme ? Comment a-t-elle pu pénétrer dans l'enceinte de notre hôtel ? Si son histoire est invérifiable, son visage lui ne peut pas mentir. De tout évidence, elle a été torturée.

Le cri de détresse d'une Libyenne — Delphine Minoui — Chroniques orientales.

L'école de l'arbitraire

« L'enseignant n'est plus détenteur d'un savoir qu'il transmet de façon vertical. Internet en sait beaucoup plus que n'importe quel enseignant, il faut fonctionner de façon horizontal, c'est-à-dire accompagner les élèves dans l'accès à toutes ces informations.»

«La punition n'a jamais incité un élève à travailler» - Libération 18 mars 2010


Confrontée cette année à une direction et  quelques enseignants de collège arque-boutés dans la toute puissance massive, arbitraire et par voie de conséquence, manifestement usurpée (pour asseoir une autorité, il n'y a rien de pire que la contre-vérité indiscutable) cela me donne à réfléchir...

La Galerie du Cabestan !

La Galerie du Capitaine avais-je envie d'écrire mais j'ai dans l'idée qu'une balise h3 autour de cette belle galerie siérait mieux à son référencement. Qu'on se le dise, le Capitaine tire ! Et, bien que ne l'ayant pas personnellement éprouvée, je suis convaincue qu'il tire diablement bien !

Ses tirages s'admirent à la Galerie du Cabestan et vous pouvez même les acheter ! Il ne vous en tiendra pas rigueur loin de là !

Bon vent mon Capitaine. Que l'entreprise soit prospère et son souffle longtemps t'accompagne !

Et hop et hop, on claque dans les mains et on lève les genoux !

Ministre des Sport ! Voui ! Parfaitement ! Et la Course à pied comme sport national ! Voui voui ! Et hop et hop, tout le monde s'échauffe et hop et hop, on cavale s'il vous plaît ! Elle va vous en faire baver la Tarquine ! Prochaine séance : on enlève ses chaussures et on cavale à la dur ! Et hop et hop ! En attendant, je vous laisse le temps de souffler un peu et surtout d'aller souhaiter un bon anniversaire au blog de Zythom... un expert judiciaire dont je rêve qu'il soit légion... en sachant parfaitement qu'il est unique...

Bricabig.sql

En quittant dotclear 1 pour rejoindre dotclear 2 ma base de donnée est passée de 9 à 28 Mo. Autant vous dire qu'avec une telle prise de poids, certaines coutures ont cédé... Evidemment cela survient précisément le jour où je traverse la France derrière un volant c'est à dire très loin d'un écran d'ordinateur ! Après un changement d'hébergement à la hâte, une création puis une exportation et une importation de base de donnée, je pense que tout devrait être rentré dans l'ordre. Notons au passage que si OVH a grandement perdu dans la vitesse de son support, le goulot de ses bases de données s'est considérablement élargi et laisse désormais passer sans péage le flux et le reflux des entrailles du bricablog...

Rencontre au coin d'une page

Dernier jour céans. En croquant une pomme devant mon écran, je fais un tour par ici. Je compare la largeur de ma colonne avec celle de mes images. Je ne sais pas bien par quel chemin je suis passée. Je me suis soudainement retrouvé là, en écoutant ceci... Au final, je crois que le poids de mon travail en retard est moins oppressant que de traîner par chez moi... Et il n'y a pas de morale à cette histoire. Si ce n'est que la mort, la vie et le temps gardent le même sens au cours des âges.

les thèmes viennent de Vénus (et les bug viennent de Mars...)

Tiens, selon les premières réactions, il semble que mon thème plaît aux messieurs mais non aux dames ! Je mesure in situ tous ces défauts et il bougera sans doute durant les jours qui viennent. Mais je ne suis pas bien certaine de ne pas lui conserver sa sobriété...

Dans tous les cas, je suis ravie de cette soutache, qui m'invite à lui confier quelques mots de ci de là, dans une simplicité que j'avais par trop oubliée !

Dotclear 2 nous voilà!

[pffffff......!!!!!!!!!!!!!!!!]  <----- immense soupir de soulagement...

J'ai eu quelques sueurs froides durant la migration... je me suis aperçue que mon fichier de sauvegarde n'était pas complet et qu'il me manquait près d'une année de commentaires... Une sauvegarde dans un autre format et quelques centaines de touches plus loin (pour les présenter dans une syntaxe identique) et tout est rentré dans l'ordre... mais tant que tout n'était pas rentré dans ce nouvel abri, je n'étais pas tranquille du tout !

Enfin, voilà ! tout y est et le bricablog n'a peut-être plus de rose aux joues mais il a gagné une colonne ! Et depuis le temps que j'en rêvais de ce ruban où je pourrais jeter des mots à la volée, des phrases de plus de 140 caractères, des vérités de comptoir ou des blagues à cent sous... Pour l'heure, je file remettre les doigts sous le capot : il reste des réglages à faire dans tous les coins !

Soutache, substantif féminin. Passementerie. Galon étroit et plat, à deux côtes, qui orne un vêtement en cachant les coutures ou en figurant par ses entrelacements des dessins variés. Soutache de coton, de laine, de soie; broderie de soutache.