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Présentation

La Revue européenne des migrations internationales (REMI), lancée en 1985 à l'initiative de Gildas Simon, a pour vocation de publier les travaux de recherche, empiriques et théoriques, des différentes disciplines concernées par les migrations internationales et des relations interethniques. Tout en privilégiant la dimension européenne comme cadre spatial de référence, la revue est ouverte à d'autres champs, à travers d'autres systèmes migratoires dans le monde.
La REMI, ouverte à l'ensemble des sciences sociales, se veut un observatoire permanent de la diversité des espaces étudiés et de l'évolution des approches, de la complexité mouvante des migrations internationales et des dynamiques sociales.

La revue est accessible en texte intégral sur Revues.org, avec un délai de restriction de trois ans. Les numéros antérieurs à 2002 sont en ligne en texte intégral sur Persée.

Dans le cadre de l'accord de diffusion commerciale entre le CLEO et Cairn, les derniers numéros de la revue sont accessibles via abonnement/accès payant sur le portail Cairn. Consulter les numéros en accès restreint.

Dernier numéro en ligne
vol. 27 - n°1 | 2011
La construction de l'altérité dans l'espace noir atlantique : Etats-Unis - France - Caraïbes - Amérique latine

ISBN 979-10-90426-00-9
Sous la direction de Odile Hoffmann, Christian Poiret et Cédric Audebert

Ce numéro de la REMI vise à restituer un dialogue interdisciplinaire dans lequel la discussion théorique s’alimente et s’enrichit de recherches empiriques en Amérique latine, en France et aux États-Unis, centrées sur des populations pouvant être catégorisées, selon les contextes, comme « noires », « africaines », « afrodescendantes », « afrocaribéennes », « antillaises », etc.

La réflexion menée dans les articles publiés s’organise autour de deux enjeux principaux. D’une part dépasser la contradiction entre l’inexistence avérée des races humaines et l’existence constatée de groupes humains racialisés. D'autre part sonder la pertinence analytique et l'utilité opératoire d’une distinction entre ethnicisation et racialisation.

Historiciser et (re)localiser les processus d'altérisation et de minorisation à l’œuvre dans divers contextes de l’espace atlantique, ouvre la voie à une dénaturalisation de ces groupes. C’est pourquoi ces processus sont appréhendés comme des enjeux contestés et des ressources mobilisables par des groupes, inscrits dans des rapports de pouvoir.