blabla

Notre pratique de la technologie n'est pas neutre. Mais alors, pas du tout : un processus de transformation sociale révolutionnaire réunit, au sein de boum.org, des individu·e·s ayant une volonté commune de critiquer en actes et d'anéantir tout dispositif de pouvoir.

Ainsi décidons GNU [1] collectivement, au cas par cas :

Alors voilà, la révolution, nous la voulons et nous la faisons dans le quotidien : une offensive stratégique, pensante et désirante.

Comment ?

Précisons de suite que nous n'avons rien à demander aux institutions en place, ni à celleux qui visent à les renforcer, sous contrôle citoyen. boum.org veut les détruire toustes, question d'éthique.

Afin d'éviter la concentration de pouvoir entre les mains de quelques spécialistes, la mécanique interne du serveur boum.org repose sur la communisation de savoirs et le décloisonnement - le nivellement par le haut.

En effet, notre ardent désir de vivre des rapports égalitaires rend nécessaire la destruction méthodique des dispositifs de pouvoir ; il en va de même pour les systèmes politiques correspondant : patriarcat, spécisme, etc., qu'il nous faut traquer au sein même de nos existences, extirper de nos constructions sociales, histoire de dépasser nos rôles sociaux (genrés, par exemple).

Notre volonté parfaitement érotique de construire l'autonomie individuelle et collective a pour moyens des prises (de terre). Prise (en main) de tout ce qui nous concerne : des biens, Debian, des possibles, de nos vies, de responsabilités...

Alors nous nous organisons. Horizontalement, autant que possible. Nous prenons les décisions qui nous concernent, ensemble. Et c'est bon. Nous mettons en commun les biens matériels comme immatériels sur des bases d'affinités, de nécessités, mais certainement pas par humanisme béa(n)t.

(Ah, au fait, on n'aime pas le capitalisme.)

Les boum{eur,euse}s.

[1] (blague) GNU se prononce un peu comme le mot "nous" ; cf. gnu.org

[2] Collidu-e : collectifs et/ou individu-e-s.