Notre agenda :


Marche de nuit
féministe (suites..)

Samedi 4 décembre 2010
au 5-7-9 rue du capitaine
Marchal, M° Pelleport

- 17h (en non- mixité) :
Discussion
sur de prochaines actions

- 19h (en mixité) :
Projections de films

- 20h Fête :
Boisson et repas (prix libre)
Contact : blog ragedenuit[at]gmail.com


Solidarité à Toulouse !
Rassemblement
Mardi 7 décembre
à 9h00 Devant le
tribunal correctionnel
M° Palais de "Justice"
plus d’infos

Solidarité Russie
[Poitiers] Projection-débat
4 déc 17H30-19H30
(salle de spectacle)
Plus d’infos
Liberté pour les
otages de Khimki !

Pour la libération d’Alekseï Gaskarov et Maxime Solopov, militants russes arrêtés suite aux actions pour la défense de la forêt de Khimki !

Contre le Plan retraites !
La lutte continue !
Collectif 7 sept 2010
bulletin Jusqu’ici
Tract Ocl-Ols (septembre pdf)

Livres de Papier
Contres les E-Books. Et pour la défense des livres de papier et des bibliothèques. tract E-Book (pdf) - tract bibliothèque (pdf)

Contre le nanomonde
Infos sur la campagne contre les necrothecnologies. Plus d’infos

Précarité pourquoi ?

Du latin « precarius », « obtenu par la prière » (Le Petit Robert), le mot précarité est étymologiquement lié à la notion de dépendance : en droit romain, est précaire ce qui n’est octroyé que grâce à une concession révocable à tout moment par celui qui l’a accordée.
Aujourd’hui, la déstructuration du travail combinée à l’explosion du système d’emploi et des garanties collectives met au grand jour notre dépendance à une société marchande et technicienne sur laquelle nous n’avons pas de prise depuis nos vies. La précarité croît là où s’exercent la compétition, la course aux profits, la parcellisation des tâches, la spécialisation, la consommation, l’individualisation, le contrôle et l’usage de technologies toujours plus sophistiquées… La précarité croît là où l’autonomie des individu-e-s et des peuples perd du terrain. Mais, lorsque nous parlons de « précarité », ce sont plutôt ses conséquences qui nous viennent à l’esprit : instabilité, insécurité, conditions d’existence (habitat, santé, alimentation) non assurées et menacées sur la durée du fait d’un accès aux ressources inégal dans le temps.
S’épandre sur la description des situations de précarité (et s’appesantir sur le « sort des précaires ») plutôt que révéler les mécanismes qui les engendrent permet de responsabiliser les individu-e-s qui seraient alors « incapables de s’adapter » ou manqueraient de « dynamisme ». En effet, la précarité est aujourd’hui utilisée comme une arme pour soumettre les populations aux modes de production choisis par le capital. Elle est une menace permanente qui pèse sur chacun-e et agit comme une injonction à « demeurer ou rentrer dans le rang » (acceptation de degrés de compromission avec un système en lequel on ne se reconnaît pas ou, pour les exclu-e-s, signature de contrats d’insertion). Plutôt que d’apporter des recettes ou des solutions, ce dossier essaie de mettre en lumière ce qui nous rend précaire. Il tente aussi de transmettre, interroger et faire dialoguer les réflexions menées autour de diverses expériences de luttes et d’alternatives, que ce soit celles qui agissent en faveur des droits des précaires ou celles qui questionnent plus radicalement les modes de vie, de production et de lien social.