Meurtrier collatéral

Posted in Actualité on 5 avril 2010 by L'Agitateur

Exploitation, sous-alimentation, génocides

Posted in Propagande on 4 avril 2010 by L'Agitateur

Citation du mois

Posted in Citations on 1 avril 2010 by nsrgnt

Grandizo Munis

Quant aux concessions possibles de la part du capitalisme, il suffit d’avoir vu, ou de connaître en détail un processus révolutionnaire, pour savoir qu’elles peuvent aller toujours très loin. A l’avenir, profitant de son expérience et des « visages humains » de tant de pseudo-communistes et pseudo-socialistes, il se trouvera dans des conditions de céder encore plus de terrain le cas échéant, en vue de les récupérer ensuite au double. Rien de plus élémentaire dans la lutte de classes.

- Grandizo Munis, Brouillon théorique et clarté révolutionnaire (1973)

Québec réactionnaire

Posted in Actualité, Théorie on 31 mars 2010 by L'Agitateur

Le budget provincial vient d’être présenté et la population est en colère. La hausse tarifaire généralisée ainsi que les coupures amères font déjà craindre le pire et de très nombreux groupes se sont réunis sous une coalition pour former une opposition. Celle-ci se veut contre l’attaque néolibérale massive dans les services sociaux en rejetant catégoriquement toute hausse. La coalition a donc décidé récemment qu’il fallait prendre la rue pour afficher son désaccord et agir concrètement par le biais d’une manifestation. Le message se résume à dire non aux coupures des acquis sociaux et oui à une meilleure gestion de ceux-ci par différentes mesures fiscales. Certains parlent même d’un retour à la lutte des classes !

Sauf que …

Il y a là une anomalie et beaucoup ne la perçoivent malheureusement pas.  Certes, nous avons toutes les raisons du monde pour se révolter et être en colère, mais cette contestation n’a rien de progressiste. Bien au contraire, elle est réactionnaire; elle ne fait que s’opposer. Avant d’aller plus loin, définissons brièvement les termes « progressiste » et « réactionnaire » en illustrant leurs caractéristiques pour démontrer l’attitude de la contestation actuelle.

Par réactionnaire, nous entendons ici une attitude conservatrice face aux transformations des rapports sociaux. Elle est un refus du changement de l’ordre des choses; elle se fait essentiellement « en réaction » à un événement et ne propose rien de nouveau. Cette réaction peut se traduire sous diverses pratiques politiques (discours, pétitions, manifestations, violences, etc) qui visent à affirmer le maintien d’une réalité déjà en place. Elle se met en mouvement uniquement pour revenir à un passé jugé idéal, meilleur ou gratifiant face à ce qui est imposé ou proposé. Une réaction n’ira jamais de l’avant, mais plutôt de l’arrière; elle ne cherche pas quelque chose de nouveau pour améliorer la réalité.

La réaction entre donc en opposition avec l’attitude progressiste qui consiste à obtenir des gains dans une optique de « progrès », c’est-à-dire l’amélioration des conditions de vie actuelles. Cela se traduit par des pratiques politiques offensives – et non défensive comme la réaction – vers l’acquisition de nouvelles choses sans nécessairement attendre qu’une menace ou qu’une attaque se cristallise.

Soulignons que la pensée du progrès provient de la philosophie des Lumières où l’on cherchait par la Raison à rendre l’existence humaine plus agréable en appliquant une action positive aux choses, en les rendant « plus qu’elles ne l’étaient déjà », en recherchant le caractère « universel ». Dans l’État absolutiste de France par exemple, l’attitude progressiste consistait à rendre universel, où universel était entendu de façon dominante comme s’appliquant seulement aux hommes, les privilèges réservés à l’aristocratie et de rendre accessible tous les postes de l’État à ceux qui le méritaient raisonnablement; cela donna lieu à la Révolution française. En Angleterre, ce fut l’amélioration technique de l’agriculture pour relier la production agricole aux impératifs du marché capitaliste naissant: la productivité et la rentabilité.

L’attitude progressiste se caractérise donc par la nécessité de rendre les rapports sociaux plus « humains » (au sens humaniste), donc caractérisés par la Raison et l’universalité. Grâce aux exemples précédemment mentionnés, nous pouvons comprendre comment le capitalisme s’ancre originalement à la pensée progressiste.

L’idéologie du progrès a aussi servi aux socialistes de tout genre. La Raison étant le nouvel étalon de la Vérité, les socialistes s’en sont servi afin de légitimer leurs revendications et leurs luttes. Les conflits de classes qui caractérisent le capitalisme ne peuvent être compris que dans le cadre de l’intérêt, car l’intérêt des propriétaires, soit l’exploitation de ceux et celles qui ne possèdent que leur force de travail, ne peut se revendiquer de l’universalité, est en conflit direct avec l’intérêt d’émancipation des dépossédé-e-s. Aucun compromis ou redistribution partielle enlève ce fait fondamental. Nous pourrions aussi dire que l’universalisation de l’échange « libre et égal » de marchandises amène sa propre négation à travers la marchandise-travail qui n’est pas échangée pour sa véritable valeur d’échange, mais échangée à rabais afin de dégager un profit. Le communisme étant la pensée socialiste scientifique, les communistes revendiquent donc l’universalité en voulant éliminer l’exploitation capitaliste.

Revenons donc à notre sujet principal: pourquoi est-ce que la contestation actuelle est réactionnaire et non pas progressiste ?

La contestation actuelle désire conserver les acquis sociaux, menés autrefois par le progressisme ouvrier, au sein de la classe moyenne; c’est ce que les documents de la coalition disent implicitement. Or Karl Marx nous disait que la classe moyenne ne se défend que pour éviter de glisser vers une classe plus précaire en réaction aux menaces du possessionariat et propriétariat. En d’autres termes, elle réagit pour ne pas disparaître en tant que classe, mais sa disparition est inévitablement à cause des mécanismes inhérents au capitalisme: désappropriation, exploitation, marchandisation et valorisation.

Par ailleurs, le message, ou plus précisément le discours, est l’unique moyen de lutte employé par la coalition pour, disons-le, maladroitement combattre. D’abord à cause d’un compromis implicite de classe, mais surtout, en corrélation directe avec le compromis, à cause de la reconnaissance de la légitimité de l’État bourgeois, il ne s’agit pas d’une lutte visant la transformation radicale des rapports sociaux. On oscille dans le flou des intérêts, ce qui tempère nécessairement la lutte radicale. Il ne peut y avoir de cohérence politique claire dans la réaction actuelle dû aux nombreuses contradictions qui se trouvent en son sein; on ne peut donc pas parler clairement de lutte des classes (clin d’oeil à l’UCL). En effet, nous retrouvons sur le plan idéologique des chrétien-ne-s, des libéraux-ales, des libertarien-ne-s, des socio-démocrates, des socialistes et même des communistes ainsi que des anarchistes, des partis politiques qui s’opposent au budget comme l’ADQ, le PQ – évidemment – et QS, et sur le plan économique des prolétaires, la petite-bourgeoisie et la moyenne bourgeoisie « morale ».

Cela a pour conséquence de bloquer la contestation dans un cadre technique: son but n’est pas de créer un rapport de force réel et d’entamer une attaque pour la réappropriation de ce qui nous est dû – c’est-à-dire notre vie et notre travail -, mais d’une simple démonstration médiatique où la pancarte devient l’arme de combat devant la caméra aux côtés du microphone. La lutte politique devient donc une lutte idyllique où l’enjeu final est le nombre de votes aux prochaines élections. Rien n’a vraiment changé.

La contestation actuelle n’est nullement progressiste puisqu’elle ne vise pas des gains afin de rendre notre vie difficile sous le capitalisme plus acceptable et tolérable (on ne parle même pas de révolution ici). Dans les faits, il n’y a qu’une vaine tentative de ralentir l’accroissement des tensions entre classes sociales afin de maintenir l’ordre établi. Par contre, pour le Capital, cela est intolérable: celui-ci doit croître pour survivre. Les « progressistes lucides » au pouvoir dont l’intérêt est dans le Capital ne peuvent concevoir autrement « l’intérêt général »; pour eux, l’intérêt général est nécessairement l’intérêt du Capital, qui « s’adonne » à être leur intérêt ou, plus précisément, est aussi leur intérêt en vertu de leur propriété privée garantie politiquement par leur domination. Évidemment, on y accroche tout le tralala idéologique pour justifier la situation.

Les impératifs du marché sont donc simplement ralentis par la contestation réactionnaire. Si nous tentons de la rendre progressiste, c’est-à-dire agressive dans le but d’obtenir des gains pour un « progrès », elle ne fera que retarder les impératifs du marché et, en parallèle, la lutte des classes. C’est ce qui s’est produit après la Seconde Guerre mondiale où la lutte des classes s’approchait dangereusement vers une guerre civile généralisée. Certes, seule une mise en commun des propriétés jusqu’à présent privées peut garantir une plus grande harmonie sociale.

Quelle attitude adopter alors ?

Évidemment, celle de la Révolution. Elle est la seule permettant une transformation réelle de nos rapports sociaux. Elle génère un rapport de force qui menace directement la classe ayant part à quelque chose (en opposition antagonique aux « sans-part »). C’est l’attitude révolutionnaire qui donne une cohérence politique à la lutte et unie un ensemble de classes spécifiquement du même ordre: les prolétaires contre le capitalisme. Elle ne freine et ne retarde pas le capitalisme: elle l’élimine. Elle ne demande pas de gains et ne se coince pas à s’opposer: elle veut tout.

Voilà à quoi les révolutionnaires matérialistes doivent adhérer. La Révolution n’est pas un diner de gala ou une manifestation festive; elle nécessite des forces considérables, une lourde mobilisation et une compréhension scientifique des rapports sociaux et de la réalité sociale. De sorte, il sera possible d’emprunter les moyens nécessaires pour la lutte et déclencher une lutte des classes assez sévère pour aboutir à une guerre des classes, c’est-à-dire la guerre civile. En ce sens, nous pourrons aboutir à une Révolution et transformer radicalement les rapports sociaux qui ne peuvent l’être que – et uniquement – par la Révolution.

Tout autre moyen est futile contre le capitalisme. On peut apaiser les tensions entre les classes, mais nullement freiner et renverser le capitalisme par d’autres moyens qu’une Révolution. Soit on met un terme aux rapports sociaux de propriété capitalistes, soit on persiste à les perpétuer. Présentement, nous avons une bonne occasion de propager la haine révolutionnaire contre le capitalisme et alimenter la colère prolétarienne actuelle vers une radicalisation de la contestation.

Saisissons-la et cessons de croire que Charest ou le PLQ sont les responsables des politiques capitalistes au Québec. Les rapports sociaux sont le résultat de l’interaction entre des classes sociales entières.

Action directe « Réclame ta paie »

Posted in Actualité on 30 mars 2010 by L'Agitateur

À diffuser largement.

Le présent message est pour vous inviter à participer à une action « Réclame ta paie » en solidarité avec les travailleurs et travailleuses de la compagnie « Plus que noël ». Cette compagnie fabrique les méga décorations de Noël que l’on retrouve dans les différents centres d’achats durant la période des fêtes. C’est notamment eux qui ont décoré le Complexe Desjardins, la Place Ville-Marie et d’autres endroits prestigieux de Montréal. Derrière ces décorations du temps des fêtes se cache des conditions de travail qui n’ont rien de festives.

Une douzaine de travailleurs et travailleuses, engagées spécialement pour la période achalandée du temps des fêtes, attendent toujours leur paye trois mois après la fin de leur contrat. Leur ancien patron leur doit des montants allant de 200$ à 1000$. Elles ont tenté à plusieurs reprises de le contacter afin d’exiger ce qui leur est dû . Celui-ci a systématiquement ignoré leurs appels.

Ce mercredi, nous nous rendrons directement au bureau de ce patron verreux en compagnie de ces travailleurs et travailleuses afin d’exiger qu’il paye sur le champ le montant dû à chacune d’entre elles. Nous avons besoin d’un fort appui afin de nous assurer du succès de cette action. C’est pourquoi nous vous invitons à vous y pointer et à faire circuler cet appel à vos contacts pertinents. Il ne s’en tirera pas aussi simplement. Nous exigeons que justice soit faite. Notons que par le passé, ce type d’action directe a été fait à plusieurs reprises avec un taux de succès significatif lorsque la participation fût massive. C’est donc un rendez-vous CE MERCREDI 31 MARS À 11H00 AU MÉTRO LAURIER À LA SORTIE QUI EST SUR LAURIER (ENTRE RIVARD ET BERRI, CELLE OÙ IL N’Y A PAS DE CHANGEUR)

Solidairement,

IWW-Montréal

Même les chiens n’aiment pas la police

Posted in Clin d'oeil on 27 mars 2010 by L'Agitateur

Brutalité policière en Colombie-Britannique

Posted in Propagande on 25 mars 2010 by L'Agitateur

Huit se bagarrent, six sont interpellés. Ces derniers sont tous relâché après 45 minutes sans que personne ne soit accusé de quoique ce soit. Par contre, plusieurs d’entre eux en ont mangé toute une.

Masque + manifestation = impureté

Posted in Citations on 21 mars 2010 by L'Agitateur

À la suite des affrontements qui ont éclaté lors de la manifestation de lundi dernier, l’inspecteur-chef Sylvain Lemay a indiqué que si les manifestants se cachent le visage, c’est probablement parce que leurs intentions ne sont pas pures. M. Lemay a tenu ces propos après l’arrestation d’une centaine de personnes lors de la manifestation annuelle, habituellement animée et légèrement violente.

(Source)

The tea party & the circus : Final Healthcare Reform Protest

Posted in Propagande on 19 mars 2010 by L'Agitateur

Concert néonazi à Montréal ce samedi

Posted in Actualité on 19 mars 2010 by L'Agitateur

Il y a un rendez-vous donné par les activistes antifascistes ce samedi à 15h au parc Émilie-Gamelin près de la station Berri-UQAM. Soyez-y.