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#ainsivamavie

J-1 : Je remplis méthodiquement un formulaire en ligne. Depuis le temps que je collectionne les inscriptions, je ne perds pas de temps, non je ne suis pas licenciée et ne cours pas sous la raison de mon entreprise.

Mais sous mon état civil *, le nom de mon club (facultatif) et la taille de mes tee-shirt ([M], Tarquinet va être content), il y a deux champs obligatoires "En cas d'urgence personne à contacter". 

J'ai considéré ces deux champs obligatoires (nom* & numéro de téléphone*) les plus froidement possible. Foin d'émotions, raisonnons : Qui prévenir ? Et comme décidément rien ne venait, j'ai pleuré.

J-3 :

  • - Tarquinou, que fais-tu là ? Il est 3 heures du matin !
  • - Maman, je n'arrive pas à dormir.
  • - Oh tu as fait un cauchemar mon amour ?
  • - Non, Maman. J'ai peur que tu meurs.
  • - (...) [ long silence suivi d'une tentative d'argumentation rassurante ]

J-2 : [même scène, même lieu, mêmes personnages]

J-1 au soir

  • - Maman ? Papa me manque...
  • - Oui, Tarquinou il me manque aussi, mais la vie continue tu sais bien.
  • - Oui, Maman.
  • - Dis Maman ? Tu pourrais te remarier tu sais.
  • - Oui Tarquinou (et comme je ne savais pas quoi lui dire d'autre, je n'ai rien ajouté)[1]

J-1 au coucher :

  • - Tarquinou ? Mais que fais-tu dans le lit de Tarquinet ? Tu ne vas pas bien dormir. Vous êtes trop à l'étroit.
  • - Mais non Maman, laisse-le. Quand il dort avec moi il ne se réveille plus la nuit.
  • (...) Oui, tu as raison Tarquinet. (...) Je vous aime très fort mes enfants.
J-0 au matin
  • - Tarquinet, toujours partant ?
  • - Oui, Maman !
  • - Bon on ne part trop vite ok ? On s'arrêtera de toute façon et on repartira ensuite.
  • - Ok ! Maman !

Maman, mes pointes et moi  ?  - Poursuivre. Continuer. Persister.

 

Notes :

[1] Ajouté 10 minutes après mon billet initial. Ce dialogue —parfaitement authentique— m'avait échappé dans le flux de conservation que j'aimerai parfois consigner...

 

Le journaliste est bête, il croit que c'est le juge qui est bête, alors qu'en fait c'est l'avocat dit le justiciable*

Devant les spasmes médiatiques qu'a déclenché le jugement rendu hier par la 11ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris dans l'affaire Kerviel et les énormités que j'ai lues dans tous les grands quotidiens nationaux (il semble que les commentaires des journalistes à la télé aient été plus affligeants encore mais par bonheur je ne regarde pas la télévision), je vais quand-même me fendre d'un micro billet pour rappeler qu'en droit de la responsabilité, pour indemniser un préjudice, on ne prend en considération que ce seul préjudice. La situation financière de celui qui en est l'auteur, la gravité (ou non) de sa faute ou tout autre élément étranger à ce qui constitue ce seul préjudice est parfaitement indifférent. Les magistrats ne peuvent adoucir la dette de réparation du prévenu au prétexte de ses revenus, pas plus qu'il n'accorderont —en droit français— de dommages et intérêts plus importants au prétexte de la richesse de celui-ci.
Si le livre qui a été détruit coûte 10 €, le prévenu déclaré coupable de cette destruction (je vous laisse inventer les préventions diverses et variées qui peuvent avoir fondé les poursuites pénales) sera condamné à payer à la victime propriétaire dudit livre, la somme de 10 €. Même si le prévenu est Monsieur John Davison Rockefeller lui-même. Si le prévenu a causé un préjudice de 4,9 milliards d'euro, il est condamné à payer à la victime 4,9 milliards d'euros.
Dans cette affaire, ce n'est pas le montant de la condamnation qui est considérable : ce sont les sommes qui ont été perdues par l'action du prévenu...

Notes :

[*]  Slogan emprunté à la campagne de Sécurité routière 2006 "L'automobiliste est bête, il croit que c'est le motard qui est bête alors qu'en fait c'est le cycliste, dit le piéton."

l'incommensurable profondeur de la vacuité...

Les histoires d'amour me font toujours pleurer : la mienne était trop belle. Et je ne sais pas bien barbouiller de gris mon passé pour rendre plus luisant mon présent.
Sept années ont passé.
Les premières étaient si sombres que nul éclat ne pouvait les adoucir. Les suivantes, de croire que les ténèbres pouvaient s'éclaircir, étaient chamarrées du plus dérisoire espoir.
Puis les dernières sont venues.

  • S'interdire de jeter les yeux derrière soi
  • Bientôt proscrire toute idée d'un futur 
  • Ne pas penser- surtout ne pas rêver.
  • Calibrer la lumière au trébuchet des ténèbres. Et bien se garder de s'éblouir de ses lumineux souvenirs.
  • Oublier ce qu'est le bonheur. Mon présent en sera moins miteux.

Jusqu'au jour où l'évident constat vous saute à la gorge.
J'ai beau rire, j'ai beau sourire, j'ai beau me réjouir je n'aime décidément pas ce que ma vie est devenue...

 

Avant de m'écrire combien c'est mal de mépriser le présent, de ne pas me jeter dans l'avenir à corps perdu ou tout simplement d'avoir écrit ce billet, merci de lire les deux commentaires que j'ai d'ores et déjà écrits à ce sujet et que je me suis permise de mettre en gras pour que nul n'en ignore. N'insistez pas, je ne retrancherai pas le moindre mot et ne travestirai des émotions qui, bien que publiquement exprimées, sont et demeurent miennes...

 

Du pillage —totalement— décomplexé !

Le comble de la piteuse rapine c'est de faire main basse sur l'œuvre des autres avant d'interdire à autrui d'en faire la reproduction ! Et bien je vous présente le piteux site qui vous en offre une magnifique vitrine :

FredZone, zone de pillage hautement décomplexé

En bandeau, une photo de mon pied, dans ma vibram Five Fingers, prise dans mon jardin axonais et publié —avec mon autorisation— sur le site de wanarun.

Du vulgaire pillage, me direz-vous ! Et vous ajouterez que cela n'est certes pas la première fois que j'en suis victime...

Que nenni ! là c'est du grand art (en matière de rapine j'entends !) Jetez donc un oeil sur les mentions légales que surmonte MA photo de MON pied dans MA chaussure dans MON jardin prise avec MON Canon :

fredzone-mentions-legales.jpg


Sous MON pied à moi, un peu plus bas vous pourrez lire :

Droits de reproduction

La reproduction de tout ou partie du contenu de ce blog est interdite sans la permission écrite de l’auteur (sauf mention particulière). Tout autre matériel contenu sur ce site (photos, textes, images, codes source, logos, noms de produits ou marques citées, etc.), est la propriété de leurs détenteurs respectifs."

Autant vous dire que mon pied mériterait de s'imprimer sur autre support que la page de l'indigent webmaster ...

 

Edit un peu plus plus tard : j'ai reçu dans les cinq minutes qui ont suivi ma demande, l'assurance que la photographie était ôtée du site ainsi que des excuses qui m'ont convaincues, non pas pas de retirer ce billet mais les informations personnelles qu'il contenait

 

Valeurs chrétiennes...

Nouvelle rentrée. Nouveau directeur. L'ancien avait le cheveu blanc et l'allure austère, la mine sévère. Il parlait peu, avec mesure. Le nouveau a le poil brun, l'accent chantant et le sourire... mauvais. Il n'y a qu'une dizaine de parents réunis dans une classe en face de lui, dix parents qui sont là attentifs, des parents de tous milieux qui ont choisis de mettre leur progéniture dans cette école privée de quartier. Certainement pas à cause de son renom. Mais parce qu'ils pensent que c'est mieux pour leur enfant que le collège du coin, celui du 18ème ou du 9-3.

Et pendant dix minutes, assis sur des mauvais siège en bois, on ne leur parle pas d'éducation, de projet ou d'avenir. On ne leur parle même pas de leur enfant. On ne leur parle que de leur faute...

Mauvais parents puisque leur enfant ont un téléphone portable. Mauvais parents qui ont la bêtise de penser qu'internet est un progrès. Mauvais parent qui vont même parfois jusqu'à faire confiance à leur enfant !

La jeunesse est un mal profond et tous les parents coupables de l'avoir commise.

Au roquet au sourire satisfait et au jabot gonflé de sa propre autorité, succède sa sous-directrice dont le seul message intelligible est qu'elle n'aime pas son métier. On sent la fatigue, les discours rabâchés et une total absence d'intérêt, ses certitudes ont force de loi. Et la première d'entre elles c'est la défiance profonde qu'il faut nourrir pour ses enfants...

Habituels discours de rentrée me direz-vous. Ceux où l'on affirme son autorité, où l'on fait son défilé en grande tenue d'apparat et exhibe sa force de frappe en imposant sa cadence...

Je le sais. Mais je n'avais jamais encore été coupable d'avoir mis des enfants au monde. Je n'avais pas encore compris qu'ils étaient si malfaisants qu'ils n'étaient plus bon à éduquer mais à redresser...

Terrifiant... et consternant...

Passant, va dire au Monde que nous ne sommes pas ce qu'il a fait de nous !

Il y a des jours où de façon viscérale, sans n'avoir jamais parlé d'autres langues, sans avoir quasiment quitté ses frontières, on se sent bien plus Européenne que Française...

Monsieur le Président, je fais partie de ces hordes de citoyens profondément républicains qui pensent que régulièrement élu, vous êtes le Président de tous les Français, ne leur en déplaise.

Je suis de celles qui respectent la diversité politique, qui condamnent les postures politiques d'opposition systématique, lesquelles tiennent à mon sens davantage de l'infantilisme politique qu'à la maturité démocratique.

La partialité me répugne et j'ai parfois rougi de proches dont l'attitude aveuglément partisane était une insulte à leur brillante intelligence.

Je n'aime pas les œillères, je n'aime pas le fanatisme de parti ou les a-priori commodes lesquels, il faut l'avouer sont uniformément répartis dans le désolant monde politique qui est le nôtre.

Monsieur le Président, pourtant je vais vous faire publiquement cet aveu : vous me faîtes honte. Honte aux yeux du monde. Honte d'être française et que quelque part dans le reste du monde l'on puisse s'imaginer un instant que vous être représentatif de ce que j'aime dans mon pays.

Je ne sais pas parler autrement que français mais j'aimerai le crier dans toutes les langues : "Je ne suis pas ce que vous faites de nous !"

Jour après jour les amours mortes n'en finissent pas de mourir.

Dans un pâle et beau soleil axonais, une vitre ancienne où flottent quelques bulles d'air déforme à peine la gigue de deux papillons blancs énamourés.
Je me souviens que lorsque je glissais la clef dans ma porte, je songeais que mon bonheur était doux. J'aimais ma vie. J'aimais ces rires, j'aimais ces vies, ces murs aussi. Construire la mienne et bâtir la leur. Une âme de maçon.
Avant le gouffre. Dont on remonte un jour. Parce que la vie est toujours la plus forte. Une corde que l'on saisit et dont on ne sait plus bien laquelle de nous deux tire l'autre. Moitié main courante moitié béquille, la rampe chemine pourtant à la surface où l'on revoit le jour ; enfin ce qui lui ressemble. Clarté blafarde qui semble d'or d'avoir été si longtemps dans l'obscurité. Avec la même âme de maçon. Et des yeux pour pleurer.
Je vis dans des ruines.
A ne rien construire, je collectionne les fissures.
A défaut d'avenir je collectionne les inscritptions. Je cours de date en date. Un marathon pour tout projet. Dérisoire ouvrage. Mais du vent c'est toujours mieux que le vide. Au bout il reste quelques pleurs et le sentiment de ne pas perdre complétement son temps. Et à courir on s'imagine ne rien attendre...

Ressassage & décollation...

Figaro sondage foot

source : le figaro.fr du jour
(oui, oui, du jour ! soit quasiment un mois après qu'elle a pris fin cette coupe du monde dont j'ai beaucoup de mal à penser qu'elle méritait l'encre qu'elle a fait couler...)

Qu'on les pende haut et court et qu'on en finisse !

Quant à emprunter la névrose obsessionnelle  de la Corée du Nord, autant adopter également leurs méthodes... au moins j'aurais peut-être une chance de ne plus entendre parler de ces footeux dont je me soucie autant que de ma première quenotte...

Les clefs du départ

Comme l'an passé, je m'échinais à faire tomber mes piles quand mon téléphone portable a sonné — numéro inconnu— J'hésite. Puis je prends la communication. C'était Tarquinet dont la voix, pour l'heure emprunté, m'annonçait qu'il avait claqué la porte de l'appartement en y oubliant ses clefs et son propre téléphone... tout en se félicitant d'avoir -in petto- pris la sage décision d'apprendre mon numéro par cœur après la triste mésaventure survenue deux ans plus tôt...

Après m'être félicitée avec lui de cette sage précaution (que je vais ex abrupto imposer à ses deux cadets !) nous convenons qu'il me rejoigne moi et mes monceaux pour me soulager de mon trousseau de geôlière (car si vous l'ignorez, j'ai un trousseau de clefs plus lourd qu'une enclume...). Je vois donc débarquer mon Tarquinet (qui me toise désormais de toute sa hauteur) au milieu de mes piles et s'amuser de voir sa mère parler mécaniquement à une oblongue boîte noire avant que la perspective d'une soirée ordi/pizza ne le chasse (avec mes clefs !) loin de moi.

3 piles plus tard et 4 heures après, je posais le sombre appareil. Voilà. J'avais fini. Les vacances étaient là, face moi, à me sourire en m'invitant à fuir l'endroit. Ce que j'ai immédiatement fait avec la complicité d'un taxi !.
  • 3 heures 53, le taxi me dépose en bas de chez moi puis repart. Je savoure l'insondable silence de la nuit et la profonde torpeur du quartier.
  • 3 heures 53 et 40 secondes — fatiguée et heureuse je m'approche de la porte de mon immeuble pressée d'atteindre mon lit.
  • 3 heures 54 et 10 secondes : long frémissement d'horreur : "Je n'ai pas les clefs !"
  • 3 heures 54 et 20 secondes : Je suis suspendue à la sonnerie d'un téléphone que Tarquinet méprise de toute la profondeur de son sommeil...
  • 3 heures 54 et 30 secondes : Je dégaine mon second téléphone portable pour l'appeler sur son mobile : deux sonneries concomitantes valent mieux qu'une !
  • 3 heures 54 et 40 secondes :  Je commence, désespérée à échauffer une position de repli... retrouver un taxi (Mazette ! d'ici c'est pas gagné ) repartir sur Paris, retrouver le Cabinet, son canapé... Dormir deux heures. Et puis revenir...
  • 3 heures 54 et 50 secondes : la lumière illumine brutalement l'entrée de mon immeuble. Immédiatement la porte s'ouvre qu'un voisin franchit allégrement... Comme s'il était tout à fait habituel qu'un 30 juillet, et alors que les deux/tiers des riverains ont quitté la ville, un voisin prenne le frais à 4 heures du matin précisément quand vous êtes sans vos clefs...
Je me suis retenue de ne pas lui sauter au cou en lui avouant combien j'étais ravie de le croiser ici ce soir !
Une fois cette barrière franchie, le reste était plus simple et Tarquinet, dont les rêves avaient sans doute été un peu parasités par mes deux sonneries a rapidement quitté Morphée quand s'y sont ajoutés et la sonnerie de la porte d'entrée et mes coups frappés à la porte...

Et si j'en crois le tintamarre de ces quatre timbres résonnant tous ensemble, je me suis félicitée qu'aucun de mes voisins immédiats n'étaient ce jour présents...

VICTOIRE !!

Considérant que, dans ces conditions, les articles 62, 63, 63 1, 63-4, alinéas 1er à 6, et 77 du code de procédure pénale n'instituent pas les garanties appropriées à l'utilisation qui est faite de la garde à vue compte tenu des évolutions précédemment rappelées ; qu'ainsi, la conciliation entre, d'une part, la prévention des atteintes à l'ordre public et la recherche des auteurs d'infractions et, d'autre part, l'exercice des libertés constitutionnellement garanties ne peut plus être regardée comme équilibrée ; que, par suite, ces dispositions méconnaissent les articles 9 et 16 de la Déclaration de 1789 et doivent être déclarées contraires à la Constitution ;
Décision du Conseil Constitutionnel nÝ 2010-14/22 QPC du 30 juillet 2010

Après cette décision-là (encore plus belle à mes yeux bien que moins commentée par la presse), le Conseil Constitutionnel a encore une fois donné toute la mesure de sa clairvoyance et de son indépendance... Pour être tout à fait honnête je ne peux que remercier Monsieur Sarkozy d'avoir instauré la Question Prioritaire de Constitutionnalité... je lui dois mes deux plus grandes grandes joies judiciaires de l'année !

Les cartes postales et leur surprenant sens de l'orientation...

Hier, j'ai reçu une carte postale dont l'adresse ne comportait aucun nom — pas plus le mien que celui de ses frère et sœur. Son expéditeur avait omis de la signer également. Il m'écrivait qu'il avait été "obligé de m'écrire" mais qu'en dépit de cela tout se passait bien ! Il n'y avait qu'une adresse à côté d'un laconique "Maman" dont chacun sait qu'elle est unique mais tellement universelle... Elle était là, juchée sur une trentaine de boîtes aux lettres, presque hors de portée. Je n'ai vu que ce "Maman" en pattes de mouche et j'ai su immédiatement que j'étais celle-là. Son expéditeur me revenait le jour-même. Je me suis bien gardée de tancer Tarquinet de sa mégarde. Son "Maman"  capable de me rejoindre à l'aveuglette me plaisait bien trop, quand bien même était-il contraint !

Avis de suspension imminente

Pour changer la carrosserie, il me faut changer le moteur ! Plus exactement pour le bricablog goûte enfin aux joies de dotclear2, il me faut changer la version de ma base .mysql et donc fermer ces pages, le temps de tout réinstaller...
Je croise les doigts pour ne pas perdre les 6 années de blogounage qu'elle contient...
J'invoque le grand esprit de la chaussette malodorante pour qu'il m'inspire dans mes manipulations et je reviens vite vers vous !

Papy fait de la résistance !

Mon nouveau thème est prêt. Il m'a valu une remarque unanime de la part de mes deux aînés : "nous on préférait l'ancien !" (c'est bien la première fois qu'ils sont d'accord ces deux-là...).

Je m'apprêtais à migrer sans tambour ni trompette (je charge les lieux où j'ai vécu, aimé et pleuré d'une invraisemblable valeur affective et déménager a toujours été une souffrance) quand je me suis heurtée à un travail de sape de celui que je croyais in articulo mortis !

Le vieux bricablog résiste ! Impossible d'installer un jeune et frais dotclear : sa sape a consisté à m'en interdire l'accès !

Je sais bien qu'il me faut l'achever en allant trifouiller dans les entrailles de son index ou de son ht.access (enfin, je crois..) mais je n'ai pas eu le cœur de poursuivre à cette heure.

Depuis toutes ces années il a bien mérité qu'on lui laisse un peu de répit mon vieux bricablog....

Bref, la migration est pour bientôt mais je ne sais plus trop quand !

Immaculées déceptions

Tendre l'endroit de blanc. Et puis le couvrir d'encre.
Je viendrais oublier tout ce gris dans lequel je me noie. Ces inespérances sans cesse réaffirmées.
Les platanes offrent en cette saison un précieux prétexte à mes larmes. La matin et puis le soir, j'en arrose mon biclou. Comme si celles-ci pouvaient délaver le gris de son cadre. Et aussi celui de ma vie.
Il y a d'abord eu le gouffre. Et puis la terreur. Plus tard, lorsque l'effroi a allégé sa prise j'ai cru que la vie recelait encore quelques espoirs. Je ne sais plus bien pourquoi.
Ici je vais mettre du blanc...

Fémin Actu, 100% féminin, 100 % grossière et 100 % malotrue !

copie du site Fémin actu


Qu'on se le dise, vivons cachés !

Recouvrons-nous la tête d'une burka et affublons le visage de nos enfants de masques !

En ces temps du numérique où tout le monde fige le monde en un clic, terrons-nous en ces hauts lieux où à défaut d'y respecter le droit à votre image, on y oublie les plus simple des politesses ! Oui, je suis coupable ! +minemment coupable d'avoir exposé céans des représentations de mes enfants. Tellement coupable qu'ils ne méritent plus la moindre protection que se soit et qu'ainsi des sites d'actualité 100 % féminin ne prennent pas même le soin d'envoyer un e-mail.

Un telle requête ne présente pourtant pas la moindre difficulté technique (la source de l'image étant toujours indiquée sur les site de recherche d'image) que de s'appliquer à pondre trois phrases intelligibles et un "s'il vous plaît" dont visiblement elles s'estiment totalement dispensées au prétexte que j'ai choisi de considérer de m'en tenir à la seule protection de la loi au lieu de les escamoter de ces pages...

A défaut d'une telle précaution, il serait donc dans l'ordre des choses que via facebook et les liens d'une amie et blogueuse je découvre la tête de mon Tarquinou pour illustrer un article où le nutella serait trop gras et trop sucré pour l'Europe...

Et bien Mesdames et Mesdemoiselles de 100% féminin (principe dont le concept étrange me conduit à n'utiliser que des pronoms féminins à leur égard), j'ai l'impression que vous aussi vous êtes trop grasses et trop sucrées pour le net. Vous pourriez peut-être vous essuyer la bouche et reprendre une posture un peu plus présentable plutôt que de piocher dans les pots de confitures et de vous goinfrer en douce...

Vous essuyer les mains et prendre votre plume pour demander une autorisation aurait été au moins la preuve d'une maturité dont visiblement vous êtes totalement dénuées...



Je suis curieuse de savoir si le commentaire que j'ai laissé sous le billet (et dont la copie est visible ici) va franchir la barrière de la modération...



Edit une heure plus tard : la photo a été enlevée mais mon commentaire n'a pas été publié. En plus elles sont couardes... 100 % la honte, les filles ?



Edit deux heure plus tard : une bavouille d'excuse (pas même signée !) où j'apprends que c'est la faute d'un d'un " rédacteur (notons ce masculin surprenant) qui a profité du week-end pour échapper à leur vigilance " ! (dixit!) Responsable comme attitude, hein ? Et vous allez le pendre haut et court ?

A poil les pieds, à poil les pieds, à poil !

Je suis définitivement une femme infidèle ! (ce billet m'ayant valu un lot de visite proprement ahurissant et généré un flot de déçus de même ampleur, je me garde bien désormais de le mettre en titre).
J'ai ôté mes godasses et sur la pointe des pieds, je suis allée vagabonder sur d'autres contrées.
Bref, désormais, je sévis à cet endroit : Courir nus pieds.
Je ne vais pas abandonner les lieux pour autant ! Simplement, je sais qu'il est temps pour moi de changer la couleur de murs et de retrouver le goût des billets courts et délurés. Bref, il est temps maintenant de mettre les mains dans le cambouis ici.
A moi dotclear 2 et ma troisième colonne !!

Voir venir...

détail de longues vues au musée d'Utah beach

Détail d'une longue vue — Musée d'Utah Beach



Voir venir... J'ai maintenant hâte de changer les lieux, de me réapproprier l'endroit. J'y ferai du court ! Je vous harasserai de tranches de 145 caractères par repentir de ne pas savoir écrire en 140 de ceux-là même !
Las ! Mes trois colonnes ne sont pas prêtes
La faute à ce temps trop couard qui n'en finit plus de s'ensauver devant moi !
La faute aussi à mes doigts gourds sous lesquels se crispent thèmes et fioritures... Une page blanche en attendant ? Un titre et une page blanche... pourquoi pas ?
Sur cette page je vous dirai alors pourquoi je cours nus pied.
Et aussi combien c'est bon de sauter dans les flaques...
Oui, j'ai plus envie de tripoter les mots que les div ou span... une page blanche en attendant de voir venir...

L'un mesure et l'autre saute quand la troisième danse

trois enfants sur les dunes d'Utah Beach

Sur les dunes d'Utah Beach



trois enfants sur les dunes d'Utah Beach

les enfants s'amusent



Métaux lourds

chaise, table et châssis métalliques

Cafétéria de l'Hôpital Saint-Philibert — Lomme



Je rêve d'un cœur d'airain.
Dans mon harnois je ne craindrais ni le sort, ni la mort.
Alors je cesserais mon guet dans la crainte de leur cinglants ricochets.
Et puis je dormirais un peu. Je fermerais les yeux et je m'abandonnerais un peu.
Mais le plomb n'est pas l'airain.
Et je n'ai que le premier pour armure.
Je croyais que la vie me tenait, parfois même contre mon gré.
Je me trompais.
J'ai trop fréquenté la mort pour en aimer encore le commerce.
Et si j'ai moins croisé le venin que le ventre mou des désenchantés, les deux empruntent tant à sa logique qu'à ses façons.
Je n'ai su que faire des besogneux mensonges pas plus que des demi mesures mort-nées.
Il me reste la ouate pour étouffer cris et envies puis oublier ce que confiance veut dire.
Enfin, remplir ma vie de mouvement pour en accepter le vide.



Verrières et lumières à la Gare du Nord

Verrières de la Gare du Nord

En revenant de Lille



Les gants du bouilleur de cru

Cuves et alambic

Cuves et alambic



La sortie

Couloir — Métro Bastille

Sortie — limite de validité des billets



L'échine et le temps qui passe

Un jour, je vais mourir.
Ecrasée. Par le poids de ma vie.
Pour l'heure, j'aimerais juste une minute ou deux.
J'écrirais.
Et si j'étais raisonnable, je dormirais un peu.
Là, je vais reprendre son cours.
A tombeau ouvert.

Bricablog two coming soon

Je l'ai cajolé, flagorné pour tenter de la conserver mais cette ingrate troisième colonne ne voulait rien savoir : fourbe, c'est par le bas qu'elle se carapatait ! J'ai fini par la coincer pour la plaquer contre le mur ! Le corps à corps à été si long que je n'ai pas encore fini de repeindre tous les murs (la déco des billets pris isolément est à peine ébauchée). C'est par ici que cela se passe (avant la migration définitive céans) et vos commentaires —et critiques— sont les bienvenus !

Neige & gamelle...

Tarquinou fonce à ski
Tarquinou fonce



Tarquinou trébuche à ski
Tarquinou trébuche



Tarquinou s'explose à ski
Tarquinou s'étale...

La pêche aux ronds...

tentative d'hameçonnage à l'orthographe indigent<

-ne ou robot ?

Quand j'étais heureuse... et ben, je savais que l'étais ! Et je le sais toujours...

Dans leurs chambres, il est un album de photographies tout corné d'être feuilleté et trimballé de l'un à l'autre. Un album de photographies qu'ils regardent seuls.
Ce soir, Tarquinou et moi avons lu un livre. Un livre qui ne l'interessait guère. Il voulait surtout ma main. Et plus encore des câlins. Des câlins au petit dernier qui devient si grand que bientôt il n'en voudra plus, cela ne se refuse pas... Je me doutais bien qu'il avait quelque chose à me dire...
- Papa me manque.. Moi je n'ai pas de souvenirs... tu te rends compte maman !? je n'ai jamais vu son visage !!"
- Oui, mon petit chat, mais tu sais il t'aimait tellement qu'il t'aimera toute ta vie, tu sais ça ? Tu veux voir son visage ? "
- Oh oui maman !!
Un disque dur et trois clics plus loin, nous voilà 7 ans avant. Papa avec son dernier dans les bras, sur les genoux, avec l'un qui dort sur l'autre, et puis l'autre qui lui fait des blagues en soufflant dans un tuyaux, et... et... et des enfants radieux. Et moi qui raconte, qui montre tout ce bonheur qui crève l'écran de mon vaio. Et là, le grand qui danse de joie, et là, la belle avec des cheveux roses et des rires plein la bouche et... et... et... la voix de maman qui s'éraille et les sanglots qui débordent... et le petit qui pleure aussi, et moi comme une cruche à lui dire que "c'est rien, c'est rien, c'est rien..." comme s'il ne voyait pas que je me répands... Putain.. qu'est-ce qu'on était heureux...

Dotclear mon amour (1) : le thème d'origine...

Oui, c'est décidé le bricablog va changer de version, et... changer de thème. Une troisième colonne pour écrire des broutilles.

J'ai très envie de broutilles ! Et pour cela il me faut changer l'aspect des lieux. Je leur ai confié tant de poisse que les tapisseries s'en sont empreintes... Un autre thème donc. J'ai des idées.

Et un manque de temps criant pour les réaliser sauf que... la semaine prochaine, je file vers les cimes avec marmailles, skis et VAIO ! Et les Wi-Fi y étant peu sûrs, j'ai installé wamp server et une jolie version locale de dotclear 2.1.6. J'ai aspiré la documentation dédiée sur mon disque dur et s'il me reste un brin d'énergie après la préparation du p'tit déj, la chasse au gants et au forfait du grand, les courses en vitesse, quelques pistes avec les deux benjamins, le repas du midi, la chasse aux lunettes, à la crème solaire et les minutes pour être à l'heure aux départs des cours, l'après-midi de ski avec le plus grand —et là on fonce sur les pistes sans autre répit que les remontées mécaniques — le goûter, les courses, le ménage, le repas du soir, les bains, et deux ou trois trucs que j'ai oubliés— alors dans une dizaine de jours, vous devriez peut-être voir du changement !

En attendant, en farfouillant dans mes fichiers j'ai retrouvé une version qui tient particulièrement à cœur : c'est la première des lieux, celle que j'avais bidouillée pour la peindre en rose et rajouter des colifichets tantôt à droite, tantôt à gauche....

Je ne résiste pas à vous la faire partager pour la journée... Je suis certaine qu'elle rappellera des souvenirs à nombre d'entre nous...

Soutache, vipère et... cycliste

Notes pour plus tard :

  • prévoir une colonne supplémentaire pour mettre des petits riens, humeur ou badinage, crachouillis ou mignardise.
  • Soutache... il me plaît ce mot pour la désigner cette supplémentaire colonne ! " Galon étroit et plat, à deux côtes, qui orne un vêtement en cachant les coutures ou en figurant par ses entrelacements des dessins variés. Soutache de coton, de laine, de soie; broderie de soutache. "

  • J'y dirais ce qui m'amuse ce jour : "Lors de l'inauguration de DECATHLON (photos), les personnalités présentes se satisfaisaient de l'implantation d'une telle enseigne, considérée comme locomotive commerciale. « Il vaut mieux être une ville avec qu'une ville sans - DECATHLON ! +.Lorsque l'on sait que la ville en question — Soissons— abrite depuis je crois une dizaine d'année un magasin Go Sport... je pouffe mais je pouffe !!

  • J'y dirais aussi qu'un homme en vélo m'a enrhumé ostensiblement. Je redémarrais d'un feu écarlate devenu pers. Il avait son élan et la superbe de ceux qui règnent sur le pavé. Le mollet rond, la trajectoire sûre, le frein calibré... je savais, à ces petits riens coutumiers que l'on partage, qu'il était un as de la rue... Mais bientôt la rue est devenue pentue, et... si, à regret, mes gambettes ne courront pas le marathon de paris dimanche, elles ont conservées de sa préparation, une certaine vigueur... Il était devant moi et je savais qu'en un coup de pédale j'allais l'envoyer derrière. Mais 30 ans devait nous séparer. Et je pensais que j'aimerai bien avoir la pédale aussi verte que lui dans 30 années... Il n'en a jamais rien su, mais j'ai pensé lui être agréable en gardant la lanterne quand il tenait le phare...

Note pour maintenant : il n'y a aucune justification à parsemer mes phrases de puces... mais que les listes sont belles... elles invitent à les poursuivre et les poursuivre encore...

Bricablog 1 vers bac à sable 2

6 ans de blougounage par le chas d'une aiguille : 5 minutes chrono !! Mille mercis monsieur Help-pep, l'artiste qui cisèle le code !

Mon bac à sable revêtu d'une robe piquée à Kozlika me convainc d'y poursuivre plus que jamais mes pâtés !

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Soutache

La Galerie du Cabestan !

La Galerie du Capitaine avais-je envie d'écrire mais j'ai dans l'idée qu'une balise h3 autour de cette belle galerie siérait mieux à son référencement. Qu'on se le dise, le Capitaine tire ! Et, bien que ne l'ayant pas personnellement éprouvée, je suis convaincue qu'il tire diablement bien !

Ses tirages s'admirent à la Galerie du Cabestan et vous pouvez même les acheter ! Il ne vous en tiendra pas rigueur loin de là !

Bon vent mon Capitaine. Que l'entreprise soit prospère et son souffle longtemps t'accompagne !

Et hop et hop, on claque dans les mains et on lève les genoux !

Ministre des Sport ! Voui ! Parfaitement ! Et la Course à pied comme sport national ! Voui voui ! Et hop et hop, tout le monde s'échauffe et hop et hop, on cavale s'il vous plaît ! Elle va vous en faire baver la Tarquine ! Prochaine séance : on enlève ses chaussures et on cavale à la dur ! Et hop et hop ! En attendant, je vous laisse le temps de souffler un peu et surtout d'aller souhaiter un bon anniversaire au blog de Zythom... un expert judiciaire dont je rêve qu'il soit légion... en sachant parfaitement qu'il est unique...

Bricabig.sql

En quittant dotclear 1 pour rejoindre dotclear 2 ma base de donnée est passée de 9 à 28 Mo. Autant vous dire qu'avec une telle prise de poids, certaines coutures ont cédé... Evidemment cela survient précisément le jour où je traverse la France derrière un volant c'est à dire très loin d'un écran d'ordinateur ! Après un changement d'hébergement à la hâte, une création puis une exportation et une importation de base de donnée, je pense que tout devrait être rentré dans l'ordre. Notons au passage que si OVH a grandement perdu dans la vitesse de son support, le goulot de ses bases de données s'est considérablement élargi et laisse désormais passer sans péage le flux et le reflux des entrailles du bricablog...

Rencontre au coin d'une page

Dernier jour céans. En croquant une pomme devant mon écran, je fais un tour par ici. Je compare la largeur de ma colonne avec celle de mes images. Je ne sais pas bien par quel chemin je suis passée. Je me suis soudainement retrouvé là, en écoutant ceci... Au final, je crois que le poids de mon travail en retard est moins oppressant que de traîner par chez moi... Et il n'y a pas de morale à cette histoire. Si ce n'est que la mort, la vie et le temps gardent le même sens au cours des âges.

les thèmes viennent de Vénus (et les bug viennent de Mars...)

Tiens, selon les premières réactions, il semble que mon thème plaît aux messieurs mais non aux dames ! Je mesure in situ tous ces défauts et il bougera sans doute durant les jours qui viennent. Mais je ne suis pas bien certaine de ne pas lui conserver sa sobriété...

Dans tous les cas, je suis ravie de cette soutache, qui m'invite à lui confier quelques mots de ci de là, dans une simplicité que j'avais par trop oubliée !

Dotclear 2 nous voilà!

[pffffff......!!!!!!!!!!!!!!!!]  <----- immense soupir de soulagement...

J'ai eu quelques sueurs froides durant la migration... je me suis aperçue que mon fichier de sauvegarde n'était pas complet et qu'il me manquait près d'une année de commentaires... Une sauvegarde dans un autre format et quelques centaines de touches plus loin (pour les présenter dans une syntaxe identique) et tout est rentré dans l'ordre... mais tant que tout n'était pas rentré dans ce nouvel abri, je n'étais pas tranquille du tout !

Enfin, voilà ! tout y est et le bricablog n'a peut-être plus de rose aux joues mais il a gagné une colonne ! Et depuis le temps que j'en rêvais de ce ruban où je pourrais jeter des mots à la volée, des phrases de plus de 140 caractères, des vérités de comptoir ou des blagues à cent sous... Pour l'heure, je file remettre les doigts sous le capot : il reste des réglages à faire dans tous les coins !

Soutache, substantif féminin. Passementerie. Galon étroit et plat, à deux côtes, qui orne un vêtement en cachant les coutures ou en figurant par ses entrelacements des dessins variés. Soutache de coton, de laine, de soie; broderie de soutache.