En écoute : Nathalie Sage-Pranchère et Jean-François Laé le 9 mars
mars 22, 2010
Des échos sonores de la séance du 9 mars dernier de notre séminaire Femmes au travail, questions de genre, XVe -XXe siècles – Ecritures du travail, consacrée aux sages-femmes et à leurs écrits de formation et d’exercice, du XIXe siècle à nos jours.
Proposés à l’écoute : l’exposé intéral de Nathalie Sage-Pranchère, archiviste-paléographe, dont la thèse de l’école des Chartes est publiée sous le titre Mettre au monde : sages-femmes et accouchées en Corrèze au XIXe siècle, qui est intervenue sur les rapports des sages-femmes du XIXe siècle avec l’écrit, de leur alphabétisation à l’accès à la publication d’ouvrages pour certaines et, pour quelques unes, à une notoriété d’auteures dépassant les frontières. Thème s’inscrivant dans le prolongement de ses travaux sous forme d’une thèse en cours à Paris IV. La bibliographie qu’elle nous a fournie des ouvrages de sages-femmes numérisés reste accessible dans le billet de présentation de la séance.
Pour l’intervention de Jean-François Laé, centrée sur la présentation du classeur journalier d’une élève infirmière-accoucheuse en stage dans une maternité de Bruxelles au cours de l’année universitaire 1962/1963 évoqué parmi d’autres écrits journaliers de travail dans son ouvrage Les nuits de la main courante (Paris, Stock, 2008) est proposée à l’écoute son introduction générale avec lecture d’extraits. La suite de son intervention étant liée à la mise en circulation parmi nous du document original et de la projection d’images de ce document, et à leurs commentaires, se prêtant moins à l’écoute hors contexte.