Indymedia Grenoble
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Le site fait peau neuve

dimanche 8 février 2009

Le site s’améliore au grès des demandes et de notre énergie :

- 30 janvier : sortie du site
- 1er février : première série de changements
- 8 février : deuxième série de changements

Voir tous les changements.


Le 30 janvier, après de nombreux mois passés sur cette nouvelle mouture (hum hum), nous venons de mettre en ligne le nouveau site d’Indymedia Grenoble. Voici les principaux changements :

- La mise en valeur des articles locaux : Nous sommes un media à vocation locale. Or, les infos locales étaient noyées dans le flot des articles. Ces contributions seront dorénavant détachées du reste.

- Le classement thématique des articles : Avec un classement temporel, les articles se perdaient dans le site au fil du temps. Un classement thématique permet maintenant de retrouver facilement un article ou les articles se référant à un thème particulier.

- La mise en avant des contributions acceptées : Nous préférons mettre en avant les contributions acceptées, celles-ci s’inscrivant davantage dans le contexte des luttes sociales.

- Des formulaires de publication plus simples et la possibilité d’attacher des fichiers aux articles : Pour vous éviter des crises de nerfs (devant un ordi) la publication est plus facile d’accès. Il est possible aussi de joindre des fichiers aux articles.

- Une fonction "recherche" qui fonctionne : et oui, vous pourrez faire des recherches par mot(s) clef(s) pour retrouvez un vieil article que vous aimeriez relire ou pour avoir la liste de tous les articles qui contiennent votre mot(s) clef(s).

- De trois à deux colonnes : La première page de l’ancien site était chargée, les colonnes étroites, avec beaucoup trop d’information à la fois. La première visite du site n’était pas des plus simples ! Le site est maintenant disposé en deux colonnes pour qu’il soit plus clair. Les lecteurs et lectrices les plus assiduEs d’Indymedia Grenoble pourront être déroutéEs, mais si l’envie, le besoin et le temps sont au rendez-vous, nous pourrons faire une seconde mouture avec trois colonnes.

- Reprise de la charte graphique : Pour ne pas trop perturber nos petites habitudes, le site garde, comme vous pouvez le voir, beaucoup d’aspects de l’ancienne charte graphique.

Vous retrouverez toutes les contributions déjà postées. Si vous avez des remarques n’hésitez pas à nous faire signe (avec bonne humeur) sur la liste imc-france-grenoble@lists.indymedia.org (inscription ici).

Pas de JO à Grenoble ni ailleurs !

vendredi 23 janvier 2009

doc260.jpgUn Comité Anti-Olympique vient de se créer à Annecy.

Signez la pétition contre les JO lancée par le CAO (Comité Anti-Olympique).

Non contents d’avoir déjà organisé, il y a 4 décennies, les Jeux Olympiques, Grenoble et ses dirigeants se sont de nouveau portés candidats à la candidature française pour les JO d’hiver 2018.

Des JO, mais pourquoi faire ? Pour continuer de saccager une ville où les grues poussent déjà comme des champignons ? Pour balancer de l’argent par les fenêtres ? Pour promouvoir des valeurs tels que le chauvinisme et la compétition ? Pour soutenir des patrons qui se pourlèchent les babines en rêvant aux profits à venir ?

Chronologie des évènements :

6 janvier : un faux communiqué est envoyé à la presse : la mairie retirerait sa candidature !

Un récit de la contre parade anti-olympique du vendredi 5 décembre, un autre ici et quelques photos .

Lundi 24 novembre, une conférence-discussion contre les jeux olympiques d’hiver à Grenoble (et ailleurs) s’est tenue à la Maison du tourisme. Lire le compte rendu .

Le 1er novembre, l’original logo (un flocon) est dévoilé dans la station des 2 Alpes. C’était sans compter sur la présence d’activistes venus marquer leur opposition à coup de boules de neige, de tracts et d’une banderole. Lire le récit.

Le 29 octobre, la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) et des patrons se réunissent en assemblée générale pour créer l’association de soutien à la candidature de Grenoble. Un « petit entrepreneur » s’est glissé parmi eux, il raconte.

Le 6 octobre, Michel Destot réunit un conseil municipal extraordinaire à l’ancienne patinoire et annonce officiellement la candidature de la ville. Du PC à l’UMP, à l’exception des verts, tous les conseillers beuglent un grand « ouiiiii ». La soirée est perturbée par des troublions.

Le 16 septembre, la CCI rassemble le gratin de l’économie locale au World Trade Center pour soutenir les JO. Lire le compte rendu de la soirée qui tranche de la version du servile Dauphiné Libéré.

En janvier 2008 à l’occasion de la commémoration des JO de 1968, une brochure est diffusée pour contrer la propagande de la municipalité.

A lire :

Grâce aux Verts, "le CIO peut respirer". La lettre du CAO envoyée au Comité National Olympique du Sport Français. La face cachée de la candidature de Grenoble. Le témoignage d’un conseiller municipal et membre du comité des JO en 1968. La lucidité d’un ancien élu sous Dubedout.

A envoyer :

Une carte postale au Comité Olympique Français contre cette candidature.

L’occupation de l’université Stendhal a été levée

mercredi 21 janvier 2009

doc259.jpg Dans l’après-midi du 19 janvier 2009, des étudiantEs et précaires ont pris possession d’une partie des locaux de l’université Stendhal (Grenoble 3). L’occupation a été levée le soir même suite à une discussion avec la Présidente de l’université Stendhal. Les occupant.e.s ont préféré éviter la confrontation avec la police arrivée sur place. Lire les récits (1 / 2). "Cette occupation, appelée et organisée par le Comité de Mobilisation des EtudiantEs et Précaires des universités grenobloises, constitue la première étape dans la construction d’un mouvement de grève sur le Campus". (...)" lire la suite ici.

Le 20 janvier, une assemblée générale des trois universités a rassemblé 400 personnes.

Le 13 janvier 2009 une assemblée générale du personnel universitaire a rassemblé une centaine de personnes sur le campus.

10 jours d’agitation contre les lois antiterroristes

jeudi 22 janvier 2009

doc246.gif- Du 15 au 25 Janvier, 10 jours d’agitation contre les lois antiterroristes, partout en France et à Grenoble.

- Le 26 janvier deuxième réunion publique du collectif de solidarité grenobloise contre la répression des modes de vies, de pensées et d’actions politiques (Lire le compte rendu de la première réunion du 8 janvier).

- Samedi 31 janvier, manifestation nationale.

- A télécharger ici le bulletin d’information du Comité.


Plus les jours passent, plus l’affaire se dégonfle… mais plus la colère monte. La très spectaculaire opération de police n’était qu’un coup politique et médiatique. Il a suffi d’une occasion, une série d’actions de sabotage sur les lignes SNCF, pour enclencher la machine. Son but, désigner le nouvel ennemi intérieur : le « terroriste d’ultra-gauche ». Ce grossier montage basé sur du vent aurait de quoi faire rire si deux personnes (parmi les 9 inculpés) n’étaient pas toujours dans les geôles de la République et ne risquaient pas 20 ans de réclusion.

Le 11 novembre, une meute de flics de l’anti-terrorisme parade en cagoule devant les caméras des journalistes conviés pour cette occasion dans un petit village de Corrèze. Et comme à son habitude, la presse aux ordres s’empresse de relayer le discours de la police et d’accréditer les thèses de la ministre. Oubliée la présomption d’innocence, on s’empresse de dresser un portrait-robot des prétendus « terroristes » et de surenchérir sur la menace que représenterait cette « mouvance anarcho-autonome ». On a des coupables, des radicaux qui auraient « adopté la méthode de la clandestinité » (dixit Alliot-Marie) et sur lesquels les services de renseignement se penchent depuis plus d’un an. Auteurs ou lecteurs de littérature subversive, ils-elles auraient même en allergie les nouvelles technologies de communication. Plus de doutes, ces insoumis menaçaient l’ordre et l’Etat ! Face à la multiplication des révoltes et des illégalismes, autant de signes d’une inadaptation croissante à ce monde sans vie, il fallait frapper fort et faire des exemples.

Le terrorisme est un alibi commode pour justifier la destruction des libertés via l’instauration de « lois d’exception » qui deviennent permanentes (voir le travail du groupe juridique). Cette affaire des caténaires illustre bien une volonté de criminaliser des modes de vie autonomes, la pensée critique et des pratiques alternatives. Aujourd’hui manifester notre solidarité avec les sans-papiers ou tenter de fuir la tristesse de la mégalopole en renonçant à la pauvreté des liens humains et à la dureté de l’ordre social fait de nous des « terroristes ». Il y bien longtemps que ce mot a été vidé de son sens. Oui, répétons-le, nous sommes tous des terroristes ! Les soutiens aux interpellés de Tarnac et d’ailleurs n’ont pas tardé à se manifester. Un comité de soutien s’est créé et la solidarité s’organise un peu partout en France et dans le monde. L’appel à constituer des comités locaux est lancé.

- Lire la lettre des parents des inculpés et la pétition de soutien.
- Manifestations et actions de solidarité : à Rennes, Toulouse, Moscou, Rouen, etc.
- Lire les communiqués de Sud-Rail , de la CNT Santé-Social, de l’UJFP, d’ Anaram Au Patac, du Collectif Persichetti.
- Déjà, la solidarité est réprimée. À Paris, et en Belgique (lire le témoignage de l’arrestation d’un membre du comité belge de soutien).

- Pour suivre l’actualité de l’anti-terrorisme, lire le dossier "Mauvaises intentions" sur Infokiosque.net.

Solidarité avec le collectif du 27 décembre

lundi 19 janvier 2009

doc251.jpgSamedi 27 décembre, une réquisition de richesses a eu lieu au Monoprix du centre ville de Grenoble. Une trentaine de personnes ont fait leurs provisions pour les « fêtes », puis ont bloqué les caisses pour négocier leur sortie sans payer. un récit et le tract diffusé à l’occasion.

L’action a pu se dérouler avec succès sans l’intervention de la police. Quelques jours plus tard, Monoprix porte plainte contre X pour vol, alors même que le gérant du magasin avait donné "sa parole" qu’il n’en ferait rien.

L’objectif de cette action était de partager le "butin" avec celles et ceux qui n’ont pas accès aux "denrées de fête". Plus généralement, l’action visait à dénoncer les politiques de l’emploi et la réforme des minima sociaux qui produisent toujours plus de précarité.

D’autres actions de ce genre ont eu lieu récemment à Buenos Aires (11 décembre), Rennes (20 décembre) et Paris (31 décembre). Le site du collectif RTO (Résistance au Travail Obligatoire) recense les récentes actions d’auto-réduction.

L’auto-réduction, vieille pratique des mouvements ouvriers a connu un fort développement dans les années 70 en Italie. (Lire la brochure) Grève des loyers, auto-réduction des charges (élec, gaz, eau..), gratuité des transports en commun, réduction du temps de travail. Il ne tient qu’à nous de nous réapproprier ce que le capitalisme nous vole !


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