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Cassons la machine à expulser ! écrit le 05/11/08

Vendredi 7 novembre aura lieu un rassemblement de soutien à M.Babbi, un sans-papier dont le titre de séjour pour "raisons de santé" a été refusé.
Le rendez-vous est fixé à midi devant la préfecture.
Plus d'info par ici.


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Mercredi 1e octobre, une manifestation était organisée à Chambéry pour demander la régularisation de Siham, jeune femme algérienne libérée du Centre de Rétention de Lyon dimanche soir, mais toujours sans-papier. Lire l’article écrit suite à son arrestation, et le communiqué de Chiche Savoie.

Il n’y a pas eu de trêve estivale dans la chasse aux sans-papiers. Lire ici. Et à la rentrée, la situation continue de se dégrader. Dans un communiqué, RUSF 38 dénonçait la collaboration de la mutuelle étudiante SMERRA avec la Préfecture de l’Isère pour favoriser l’expulsion d’une étudiante enceinte.

Les procédures d’expulsion s’accélèrent et la pression administrative s’intensifie. La demande de régularisation est une bataille qui épuise les demandeurs et les personnes qui les soutiennent en les rendant de plus en plus dépendants du pouvoir discrétionnaire des petits fonctionnaires des Préfectures.

Mardi 30 septembre, un rassemblement devant la Préfecture était organisé à Grenoble pour empêcher l’expulsion d’une famille avec 3 enfants, originaire du Kosovo, intégrée dans le quartier de la Villeneuve et soutenue par le Collectif RESF de l’école du Lac. Lire l'appel de RESF.


La République française traque les migrant.e.s, piétinant les droits humains les plus élémentaires. Nous ne nous laisserons pas faire!

Relaxe pour les squatteur.euse.s ! écrit le 05/11/08

Mardi 28 octobre a eu lieu le procès de 7 squatteur-euse-s. Ils et elles ont été relaxé-e-s. Lire le tract d'appel au rassemblement ainsi que deux récits ici et là.

Une maison, abandonnée depuis 18 ans mais toujours en état d'accueillir des habitant-e-s était occupée. Elle a été expulsée le lundi 3 novembre.
Un communiqué des habitant-es et un récit de l' expulsion par un riverain.


Jeudi 23 octobre, une maison occupée à Seyssinet a été expulsé.
Les occupant-e-s s'expliquent et proposent un pique-nique dans leur ancien jardin ici.

Le Caddie-Yack situé au 38 rue Pascal à Grenoble a été expulsé mardi 21 octobre au matin. Pour rappel, la maison appartient à la mairie de Grenoble, comme le Sunset expulsé dernierement.Neuf personnes ont été arrêtées, placées en garde à vue et ont été libérées en fin d'après-midi.
Un tract a été distribué dans le quartier Malherbe pour réagir à l'expulsion.

Le "Caddie-Yack" a ouvert ses portes au public vendredi 17 octobre
Un communiqué des habitant-e-s à lire ici.

Jeudi 9 octobre, une maison occupée par une famille de Roms est expulsée à Saint Martin D'Hères.

Vendredi 17 octobre, grâce à la mobilisation cette famille a pu être relogée (jusqu'en décembre) dans une maison appartenant à la mairie de Saint Martin d'Hères.

Le vendredi 10 octobre un autre squat, situé à Vizille (au sud de Grenoble) est expulsé. Plus d'infos ici.

Entre le 2 et le 3 octobre plusieurs actions de solidarité ont eu lieu.

Jeudi 2 octobre, un nouveau squat grenoblois a été expulsé. Situé rue de Vizille, le Sunset était occupé depuis 5 jours. A 16h, la police est intervenue alors que les occupant.e.s se réfugiaient sur le toit. les squatteureuses ont été violemment délogé.e.s et les personnes venues en solidarité ont subi une pluie de matraques. Les 12 personnes qui ont été placées en garde-à-vue ont été libérées vendredi midi. Récit de l'expulsion et quelques photos.

Mercredi 17 septembre 2008, un squat situé rue de l'Ancien Champ de Mars a été expulsé. 3 personnes ont été placées en garde-à-vue pour 24h.
Lire un article sur le sujet, et le communiqué aux habitants du quartier.

Le contre sommet de Vichy fliqué écrit le 05/11/08

Non au sommet de la Honte !

Des infos sur Rebellyon, un compte-rendu de la journée de lundi ici et un autre là.



Le sommet de l’Europe forteresse à Vichy (officiellement, "troisième Conférence ministérielle européenne sur l’intégration") débutera le lundi 3 novembre à 14h30 et se terminera le lendemain en début d’après-midi. Il aura lieu au Palais des Congrès-Opéra de Vichy et seront présents les 27 ministres européens chargés de l’immigration. Les 2 et 3 novembre, un contre-sommet est organisé pour dénoncer les politiques politiques xénophobes en Europe, la « Directive de la Honte », les rétentions administratives, et plein d'autres choses encore. Une manifestation est prévue dans les rues de Vichy, lundi 3 novembre à 18h.

PROGRAMME DU SOMMET OFFICIEL et PROGRAMME DU CONTRE-SOMMET par ici.

-Lire le tract "officiel" du contre-sommet.

-Lire le texte "ils sont à Vichy, soyons pirates !" .

Pas de JO à Grenoble ni ailleurs ! écrit le 05/11/08

Non content d'avoir déjà organisé, il y a 4 décennies, les Jeux Olympiques, Grenoble et ses dirigeants se sont de nouveau portés candidat à la candidature française pour les JO d'hiver 2018.

Des JO, mais pourquoi faire?
Pour continuer de saccager une ville où les grues poussent déjà comme des champignons?
Pour balancer de l'argent par les fenêtres ?
Pour promouvoir des valeurs tels que le chauvinisme et la compétition?
Pour soutenir des patrons qui se pourlèchent les babines en rêvant aux profits à venir?

Une pétition contre les JO a été lancée par le CAO (Comité Anti-Olympique).

Le 1er novembre, l'orignal logo (un flocon) est dévoilé dans la station des 2 Alpes. C'était sans compter sur la présence d'activistes venus marquer leur opposition à coup de boules de neige, de tracts et d'une banderole. Lire le récit.

Le 29 octobre, la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie) et des patrons se réunissent en assemblée générale pour créer l'association de soutien à la candidature de Grenoble. Un « petit entrepreneur » s'est glissé parmi eux, il raconte.

Le 6 octobre, Michel Destot réunit un conseil municipal extraordinaire à l'ancienne patinoire et annonce officiellement la candidature de la ville. Du PC à l'UMP, à l'exception des verts, tous les conseillers beuglent un grand « ouiiiii ». La soirée est perturbée par des troublions.

Le 16 septembre, la CCI rassemble le gratin de l'économie locale au World Trade Center pour soutenir les JO. Lire le compte rendu de la soirée qui tranche de la version du servile Dauphiné Libéré.

En janvier 2008 à l'occasion de la commémoration des JO de 1968, une brochure est diffusée pour contrer la propagande de la municipalité.


A lire :

Le témoignage d'un conseiller municipal et membre du comité des JO en 1968.
La lucidité d'un ancien élu sous Dubedout.

A envoyer :

Une carte postale au Comité Olympique Français contre cette candidature.

Non au contrôle des populations !!! écrit le 08/09/08

Ici comme ailleurs, on voit fleurir des dispositifs administratifs et technologiques au service de la surveillance des individu·e·s. Ce contrôle ne concerne plus seulement des individu·e·s paupérisé·e·s et marginalisé·e·s. Un quadrillage de plus en plus complet de la société se construit devant nos yeux. En témoigne la prolifération des caméras de vidéosurveillance tout comme l'élargissement des populations concernées par le fichage :
- administratif, avec par exemple, le fichier "base-élèves" (lire ici, le compte-rendu d'une récente réunion publique d’information à Grenoble).
- biométrique, avec le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG). Une brochure retrace l'histoire de ce fichier.

L'acceptation sociale du resserrement du contrôle se fait notamment à travers la banalisation de dispositifs liberticides dans notre quotidien :
- puces RFID dans le commerce, sur les animaux, dans les titres de transport en commun, etc.
- biométrisation des cartes administratives (carte nationale d'identité, carte de sécu, carte de cantine).
- vidéosurveillance dans les espaces publics, dans les parkings, dans les transports en commun, etc.

La manière dont ces dispositifs sont introduits est minutieusement préparée comme le montre le livre bleu du GIXEL (Groupement des industries de l'interconnexion des composants et des sous-ensembles électroniques) publié en 2004. Le Gixel n'a pas peur d'annoncer qu'« il faudra probablement recourir à la persuasion et à la réglementation en démontrant l’apport de ces technologies à la sérénité des populations et en minimisant la gène occasionnée. »
Ainsi le discours selon lequel une plus grande sécurité pour tous nécessite une privation de liberté pour chacun est largement relayé par les politiques comme par les médias. Le pouvoir politique veille à anesthésier tout esprit critique face à l'exploitation numérique des données qui nous concernent. C'est le rôle dévolu notamment à la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL), l'organisme prétendument indépendant chargé d’enregistrer chaque nouveau fichier informatique et de vérifier... s'il est conforme à la loi. En d'autre terme, la CNIL agit en garant d'un contrôle social "éthique". Pour connaître l'histoire de la courte dissolution de la CNIL, lire ici.

Ce contrôle quasi pan-optique (permis par la systématisation de la collecte d'informations et leur mise en réseau) renforce la capacité de l'Etat à réduire au silence toutes celles et ceux qui contestent l'ordre établi. Mais pas seulement. Le contrôle est aussi un marché porteur et constitue une manne financière pour de nombreuses entreprises tel que le Grenoblois Schneider, leader de la vidéosurveillance. La main mise des entreprises commerciales sur nos vies est déjà une réalité : neuromarketing, paiement biométrique, puces RFID sur les produits, et autres technologies de traçage qui permettent de savoir quand, quoi, et où vous consommez (voir le film d'anticipation The Catalogue, de Chris Oakley).
En bref, tous ces dispositifs participent de fait à une même logique, celle d'un totalitarisme rampant qui nous oblige à devenir des numéros - éternels suspects - à la merci des injonctions commerciales. Beau tableau, non ?

Une lutte globale contre l'ensemble de ces dispositifs apparaît dès lors nécessaire:
- exigeons l' abolition de la carte nationale d'identité;
- refusons la biométrie;
- revendiquons l'abrogation du fichage ADN ;
- brochure "Refuser le fichage ADN"
- soutenons les personnes ayant refusée le prélèvement de leur ADN (cf la compil' de soutien).

Dans le sens de cette lutte globale, un site de mobilisation et d'infos autour des thématiques liées à ce contrôle social vient d'ouvrir !

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