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* Articles, textes et contributions :

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* Articles, textes et contributions récentes :

Révolte dans les prisons grecques

Le samedi 28 avril 2007 par contrib

Le 24 avril, 23.30GMT Vers 1h30 du matin heure locale, une manifestation de plus de 120 motards arrivants à la prison de Diavata débute, à huit kilomètres en dehors de la ville de Thessalonique. Les manifestants et les prisonniers chantent des slogans ; les prisonniers brûlent des couvertures par les fenêtres.

C’est le lundi 23 au matin que les émeutes dans la prison de Malandrino en Fokida commencent. L’étincelle qui met le feu ; la révolte de l’anarchiste Yiannis Dimitrakis et la violente réponse des gardes aux protestations sur ces codétenus.

Les conditions humiliantes, le manque d’eau, les coups réguliers, la surveillance électronique et le temps très courts accordés à la cour sont une triste réalité pour les prisonniers de Malandrino.

La révolte de Malandrino a allumé une série d’autres révoltes dans les prisons du pays : il y a maintenant des troubles dans au moins onze prisons. Les dernières informations (12.30GMT, 25 avril) indiquent que la police anti-émeute a pénétré dans deux prisons (Korydallos à Athènes et Patras). 250 prisonniers sont sur les toits de la prison de Malandrino, et 50 sur ceux de Corfu et Alicarnassos.

Le 25, 12.05GMT La nuit passée l’état grec prétendait avoir “rétabli l’ordre partout” Des unités de MAT (police anti-émeute) entrent dans les prisons de Korydallos (Athènes) et de Patras. Il admet enfin qu’au moins 250 prisonniers se tiennent toujours sur le toit de la prison de Malandrino. Au moins 50 prisonniers se tiennent également toujours sur les toits de la prison de Corfu et d’Alicarnassos. Des manifestations de solidarité ont lieu à travers le pays.

Le 26 avril, 10.33GMT Dans la prison de Korydallos à Athènes les prisonniers anarchistes Nikos Kountardas et Vasilis Stergiou ont été placés tous deux en quartier d’isolement après la révolte. (Tenez bon les gars !)

Le 26 avril, 10.43GMT Près de 250 prisonniers ont passé la nuit sur le toit de la prison de Malandrino, faisant face à une forte pluie et au froid. Ils n’ont aucun accès à de la nourriture ou à de l’eau pour le troisième jour consécutif. La police anti-émeute est à l’intérieur et autour du bâtiment. Il n’est pas clair si ils comptent donner l’assaut aux toits ce matin ou attendre que les révoltés soient épuisés.

Le 26 avril, 21.30GMT Selon le ministère de la justice, les prisonniers de Malandrino ont rejoint maintenant leur cellule et ainsi finit la révolte de trois jours.

Le 26 avril, 20.45GMT Le commissariat de police, étroitement gardé, du quartier d’Exarcheia est attaqué. En solidarité avec les prisonniers révoltés dans le pays, 40 à 50 personnes attaquent et brûlent le bâtiment et au moins sept voitures de police ainsi que des motos. Un autre groupe a attaqué aux cocktails molotov le centre névralgique de la police anti-émeute dans le quartier de Zografou à Athènes. Le jour précédent, une série d’attaques dans le quartier d’Exarcheia ont eu lieu. Deux bureaux de ministre ont été attaqués dont celui du ministre de la justice.


11 COLLECTIFS ANTI-OGM S’UNISSENT

Le samedi 28 avril 2007 par contrib

Communiqué de presse

11 COLLECTIFS ANTI-OGM S’UNISSENT

Face à l’offensive des semenciers, les collectifs Pays Basque, Béarn, Hautes Pyrénées, Landes, Gironde, Haute-Garonne, Gers, Tarn, Tarn et Garonne, Charente et Lot et Garonne se sont réunis samedi 28 avril à Lescar, Pau, et se sont fédérés au sein d’ « ALERTE OGM ». Forts du soutien de 86% de la population, de 63% des paysans et du succès de l’appel d’Orléans sur un moratoire visant l’interdiction de la culture d’OGM, consommateurs et paysans vont faire entendre leur voix. « Alerte OGM » a mis en place une veille citoyenne afin de repérer tout risque de contamination et agir en conséquence pour défendre toutes les filières sans OGM. Une structure juridique s’appuyant sur un réseau d’avocats bénévoles est d’ores et déjà opérationnelle. A une semaine du second tour des élections présidentielles, le réseau Alerte OGM entend porter la question des OGM au premier plan du débat électoral. Dimanche les électeurs devront choisir entre un candidat pro-OGM et une candidate favorable au moratoire. Dans l’immédiat nous demandons à toutes les coopératives et négociants de ne pas vendre de semences OGM.

LES OGM DANS « LA CAMPAGNE », MAIS PAS DANS NOS CAMPAGNES !!!

Coordination des collectifs alerte-OGM.


APPEL des GAULLISTES de PROGRES en FAVEUR DESEGOLENE

Le samedi 28 avril 2007 par contrib

"Dans le jardin à la Française, aucun arbre n’en cache un autre de son ombre"

(Charles.de Gaulle)

APPEL des GAULLISTES de PROGRES en FAVEUR de

Ségolène ROYAL

Amies et Amis de la République,

Dimanche 6 mai, nous engagerons la France et son histoire pour les années à venir.

Bien qu’ils se soient exprimés pour des candidats différents le 22 avril, soit pour François Bayrou, soit pour Ségolène Royal, les rédacteurs de cette lettre appartiennent à la mouvance des gaullistes de progrès et appellent, à ce titre, à voter pour Madame Ségolène Royal.

Plus qu’à toute autre élection, il s’agit d’un véritable choix de société entre un réformisme dans la tradition républicaine et une rupture totale, tournant le dos à notre République et à ses valeurs démocratiques et sociales.

Soyons clairs !

De nombreuses raisons font que nous ne pouvons que rejeter la candidature de Nicolas Sarkozy :

-  Nous ne pouvons accorder notre confiance à un candidat qui a comme modèle Georges Bush et soutient l’hégémonie mondiale des Etats-Unis notamment leur guerre en Irak dont nous voyons le lamentable résultat aujourd’hui.

-  Nous ne pouvons accorder notre confiance à un candidat qui ne conçoit l’action qu’à travers une agressivité permanente, le conflit et la lutte contre tous ceux qui lui déplaisent.

-  Nous ne pouvons accorder notre confiance à un ancien ministre de l’Intérieur qui a constamment privilégié à des fins purement électoralistes le tout-répressif et le tout-carcéral, actions qui conduisent à une impasse totale. Sa première décision ne fut-elle pas de supprimer la police de proximité mise en place par Jean-Pierre Chevènement. Or une véritable politique de sécurité efficace passe par une politique de prévention ce qui n’empêche nullement la sanction et la fermeté.

-  Nous ne pouvons accorder notre confiance à un candidat qui s’est révélé incapable de résoudre la crise des banlieues autrement que par le recours à la seule répression policière et à la stigmatisation de populations défavorisées.

-  Nous ne pouvons accorder notre confiance à un candidat qui a instrumentalisé et exploité à son profit, la peur des Français.

-  Nous ne pouvons accorder notre confiance à un candidat dont le modèle économique est le triomphe du tout-marché faisant de ce dernier le seul étalon de nos relations sociales laissant sur le bord de la route une multitude de nos compatriotes. Quoiqu’il s’en défende la politique de Nicolas Sarkozy ne peut mener qu’à la régression sociale. Un exemple parmi d’autres : sa politique fiscale consiste à alléger les impôts pour les plus riches laissant reposer la charge sur les plus modestes notamment par l’augmentation des impôts indirects payés par tous... ce qui ne signifie pas qu’une refonte totale de notre fiscalité ne soit nécessaire.

-  Nous ne pouvons accorder notre confiance à un candidat qui s’affiche ouvertement avec des personnalités de l’Eglise de Scientologie (une des sectes les plus dangereuses dénoncée par la Commission Parlementaire).

-  Nous ne pouvons accorder notre confiance à un candidat qui croit au déterminisme des gènes et à des thèses eugéniques que l’on croyait dans les poubelles de l’Histoire, ces propos ayant suscité la réprobation unanime de la communauté scientifique.

Même si nous n’accordons pas de blanc-seing à Madame ROYAL, ne partageant pas l’ensemble de ses idées... nous portons à son crédit :

-  Une conception de l’action s’inscrivant dans la concertation et oeuvrant en faveur du rassemblement, principes nettement gaulliens.

-  Une volonté affirmée de consulter le peuple sur tout éventuel traité européen à l’opposé de Nicolas Sarkozy qui se refuse à tout nouveau référendum sur ce sujet

-  Une volonté de maintenir notre modèle social, l’un des meilleurs du monde, tout en le réformant et en luttant contre les abus susceptibles de le décrédibiliser mais en conservant ses principes de solidarité.

-  Une volonté de défendre les valeurs de la République qui reposent sur la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité et la volonté de vivre ensemble sans distinction d’origine, de race ou de religion. Rappelons que notre République repose sur le principe de Citoyenneté qui stipule qu’à l’égal de nos Droits, nous avons des Devoirs. Ségolène Royal a eu le mérite , y compris contre son camp, de rappeler qu’une société républicaine repose sur des valeurs d’ordre que la gauche a trop longtemps négligées.

Il s’agit en tout état de cause de remettre l’Homme et non plus le profit au centre du projet républicain.

La France a besoin de réformes profondes tant socialistes que libérales mais ce n’est pas en précarisant les situations sociales que l’on réussira à assurer la cohésion de la société. Nous devons rester fidèles à la tradition humaniste de la France des Lumières, de la Révolution de 1789 et du Général de Gaulle.

Notre Identité Nationale, c’est LA REPUBLIQUE C’est pour ces raisons que nous voterons Ségolène ROYAL

Premiers signataires :

Ali Abchiche- conseiller municipal de Sarcelles Amir Alfarge, Christine Alfarge, secrétaire générale de l’Académie du Gaullisme, Gilles Bachelier de l’Internationale Gaulliste, Erik Blondin - syndicaliste, Philippe Dehay de l’Union Citoyenne Gaulliste, Etienne Tarride - avocat à la Cour d’Appel de Paris, Paul Violet - ancien adjoint à la Mairie de Paris.

-  Intellectuel-militant du souverainisme historique, fort de la conviction que "le peuple, le peuple seul, est le créateur de l’Histoire", et donc "mao-gaulliste de progrès", je m’associe avec enthousiasme à cet appel de haute tenue, mûrement pensé et rédigé, preuve vivante de la vitalité d’un authentique gaullisme - que le honteux ralliement de quelques renégats, appâtés par quelques bols de soupe, ou l’abstention coupable et lâche de sectaires aveuglés par leur irresponsable dogmatisme, ne suffit pas à démentir. Et j’appelle tous mes amis authentiquement souverainistes à le faire circuler, à le signer, et à voter pour barrer la route à SARKOZY, et donc, sans la moindre hésitation, pour SEGOLENE !

Jean-Paul CRUSE


LE BOUCLIER ROYAL POUR ELIMINER LE DANGER SARKOZY

Le samedi 28 avril 2007 par contrib

Cette décision est tout sauf un chèque en blanc à la candidate sociale libérale, laquelle continue à ne m’inspirer qu’une confiance extrêmement limitée. Cette décision m’est dictée par la nécessité de barrer la route à la barbarie des crétins méchants et agressifs de l’ump (union des massacreurs du peuple) contre les plus fragiles qui risquent, si le « Berlusconi » français est élu, de subir cinq années supplémentaires (voire davantage) de galère encore plus insupportables.

Avec sa hargne coutumière, une fois de plus, Sarkozy s’en est pris de façon ignoble aux chômeurs au cours de son récent meeting à Rouen (mardi 24 avril). Ses attaques sournoises et ses sous-entendus odieux, visant à jeter l’opprobre sur ceux qui ne trouvent plus de boulots dignes et/ou convenablement rémunérés ou qui refusent l’esclavage moderne, ont une fois encore révélé (s’il en était besoin) toute la bassesse de ce personnage nauséabond dans un exercice vipérin où il excelle pour monter les uns contre les autres.

Le Pen fait figure d’ « enfant de cœur » comparé à Sarkozy

En 2002, je n’ai pas participé à l’élection de Chirac. Le Pen n’avait alors aucune chance d’être élu. Aujourd’hui, contrairement à l’époque, le danger est réel et imminent. Après 5 années de lois liberticides, l’extrême-droite ump s’apprête à poursuivre et amplifier son entreprise destructrice contre nos libertés, nos droits, notre protection sociale.

Le chef du FN, qui n’avait et n’a dorénavant que peu de chances de tenir un jour les leviers institutionnels de décision, fait figure d’ « enfant de cœur » intégriste de droite, comparé à un Sarkozy enragé, dont le masque de démocrate ne tardera pas à choir dès son « sacre » passé, dévoilant à ceux qui l’ignorent encore sa véritable nature perturbée et inquiétante.

Les antilibéraux doivent impérativement s’unir pour les législatives.

La campagne à mis en exergue la personnalité de Sarkozy. C’est un individu brutal. Il veut tout et tous à sa botte de petit caporal : la police, les médias, la justice... Pressions, intimidations, menaces : c’est sa façon de s’imposer. Il concentrera tous les pouvoirs dans sa main fébrile de frustré avide de puissance sans limite. Il est un péril pour le pays.

Pour empêcher ce dangereux agité de nuire davantage, les législatives de juin sont un rendez-vous que les antilibéraux ne doivent, cette fois, absolument pas manquer, afin d’avoir un groupe de députés capable de combattre la politique de répression et de régression de l’ump. PCF, LCR, LO, Bové, et tous les autres, doivent d’autant plus se rassembler qu’en cas de victoire de Madame Royal, ce ne sera pas la victoire de la gauche sociale, loin de là...

Non à un état totalitaire sarkozyste-vichyste

Si, par malheur, l’aspirant despote l’emportait, il faudra un bloc uni à la gauche des socialistes pour le combattre sans merci, lui, sa meute hurlante, et les puissances du fric dont il est le fer de lance. Ces gens-là sont des cyniques sans aucun scrupule, ni aucune humanité. Ils sont une insulte permanente à l’intelligence. Ils incarnent le mal qu’il faut absolument épargner aux Français et aux immigrés, notamment les plus exposés. Voilà pourquoi cet état totalitaire sarkozyste-vichyste en gestation doit être tué dans l’œuf. Après, il sera trop tard.

Le 6 mai, que cela plaise ou pas, Madame Royal (qui n’est pas ma tasse de thé) servira de bouclier d’urgence contre le danger Sarkozy. Ensuite, quel que soit le résultat, l’heure de vérité sonnera pour nombre de Français...

Verdi

Vive La Liberté


Le 6 mai : battre Sarkozy et éviter le pire

Le vendredi 27 avril 2007 par contrib

Le 6 mai : battre Sarkozy et éviter le pire

Le Parti communiste français, ses militant-es, ses élu-es appellent à la mobilisation d’ici le 6 mai pour contrer Nicolas Sarkozy en votant et en faisant voter Ségolène Royal.

Le projet du candidat de la droite est clair : passer en force pour détruire notre système solidaire.

Les premières mesures annoncées sont emblématiques de ce projet. Dès cet été : l’instauration d’un « service minimum garanti en cas de grève », la création de peines planchers pour les récidivistes et la réforme de l’ordonnance de 1945, de nouvelles lois contre l’immigration et le regroupement familial, la fin des 35 heures et l’exonération de charges sur les heures supplémentaires. Le signe est fort et sans ambiguïté : l’élection de Sarkozy inaugurerait un quinquennat de combat - contre les syndicats, contre les salariés, contre les migrants, contre les jeunes, contre les pauvres.

Au-delà, son programme,

-  C’est le droit quasi-illimité des patrons d’exploiter les salariés, avec la mise en place d’un contrat de travail unique copié sur le CNE ; l’augmentation du temps de travail au nom du principe « travailler plus pour gagner plus » (pas de hausse du SMIC et exonération des heures supplémentaires que je viens d’évoquer) ; l’obligation d’activité pour les bénéficiaires de minima sociaux.

-  C’est la France transformée en « paradis fiscal », avec la suppression des droits de succession et, dans les faits, de l’ISF ; l’allègement de la taxe professionnelle ; la multiplication des zones franches...

-  C’est la casse comme jamais des services publics et de la protection sociale, avec de nouvelles privatisations ; le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (c’est-à-dire, d’ici à 2015, d’un poste sur quatre dans la santé et l’éducation !) ; la fin de la carte scolaire ; la liberté d’implantation des écoles privées ; la poursuite de la loi Fillon contre la protection sociale et la suppression des régimes spéciaux ; de nouvelles exonérations de cotisations patronales... *- C’est la chasse aux immigrés et le pillage des compétences dans les pays pauvres. *

-  C’est la soumission à l’Europe libérale et aux États-Unis, avec la proposition d’un « mini-traité » sauvegardant les institutions et les politiques libérales de l’Union européenne et la dénonciation devant Bush de « l’arrogance française » - sans doute au nom de la défense de « l’identité nationale »...

Et toutes ces propositions ont été ponctuées au fil de cette campagne de discours recyclant directement ceux de Le Pen - la « racaille », le « Kärcher », « La France, aimez-la ou quittez-la », la pédophilie inscrite dans les gènes, etc., etc. -, de mises au point revendiquant haut et fort la volonté de capter l’électorat lepéniste, au point que l’hypothèse d’une alliance entre la droite et l’extrême droite a été ouvertement évoquée, qui pourrait aller jusqu’à la présence de ministres du Front national dans un futur gouvernement.

Ensemble, nous avons la responsabilité d’empêcher qu’un tel homme, qu’une telle politique s’applique avec tant de violence à notre nation.

Les législatives : C’est voter "pour" la politique que vous voulez !

Beaucoup d’électrices et d’électeurs ont voté « utile » dés le premier tour par peur d’un nouveau 21 avril. Animé-es par des réflexions stratégiques plus que politiques, beaucoup se sont vus privés du débat, du choix de société auquel ils étaient confrontés : emplois, salaires, sauvegarde de notre système de solidarité nationale, orientation européenne et actions face à la mondialisation dévastatrice, aucun des deux candidats n’a su nous montrer clairement ses choix pour la France.

Les législatives sont une élection d’autant plus déterminante : nous pourrons choisir la politique que nous voulons. Nous pourrons élire les représentants de ce que nous voulons - au plus près de nous dans les circonscriptions - : ces élus sont ceux qui proposent, discutent et votent les lois qui feront la France de demain.

Sortis du piège du bipartisme et des présidentielles, ils pourront porter nos éxigences à l’assemblée nationale.

Notre pays en a assez de l’injustice sociale, des bas salaires, de la crise du logement, des reculs du droit du travail.

Les élections législatives permettront d’affirmer clairement la volonté d’une gauche décidée à rompre avec le libéralisme, à s’engager pour les droits sociaux et démocratiques, à porter l’espoir du progrès social.

Voir la vidéo contre Sarkozy : http://www.pcf.fr/spip.php ?article1574


21 ans après Tchernobyl, la catastrophe continue...

Le vendredi 27 avril 2007 par contrib

L’AIEA promoteur du nucléaire pacifique l’a dit et répété tout va bien après Tchernobyl. Juste quelques pompiers morts, quelques cancers bénins de la thyroïde, et finalement, presque rien sur les vingt ans à venir, même pas 4 000 morts de plus par cancer... tout va bien !

Malheureusement, la réalité 21 ans après c’est déjà pour les « liquidateurs » de 25 000 à 100 000 morts et plus de 200 000 invalides, et pour les populations exposées à la contamination un bilan qui sera selon les estimations de 14 000 à plus de 560 000 morts par cancer, plus autant de cancers non mortels.

Un message du Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan, déclare que 9 millions d’adultes et plus de 2 millions d’enfants, souffrent des conséquences de Tchernobyl, et que la tragédie ne fait que commencer. "Un nombre qui ne fait qu’augmenter", selon Martin Griffiths, Directeur du département des affaires humanitaires des Nations Unies (Conférence OMS 1995).

Ces victimes souffrent de maux liés aux radiations : leucémies, cancers du côlon, du poumon, de la vessie, du rein, de la thyroïde, du sein...

Et surtout, l’irradiation aggrave la morbidité (incidence des maladies) : maladies du coeur et des vaisseaux, maladies du foie, des reins, de la glande thyroïde, altérations du système immunitaire, arrêt du développement mental chez des enfants exposés in utero, cataractes, mutations génétiques, malformations congénitales, malformations du système nerveux, hydrocéphalies, etc.

I) Les cancers :

1) - Estimation NRC (autorité de sûreté américaine) à 14 000 morts et DOE (département de l’énergie des Etats-Unis) à 27 000 morts (Chernobyl : A Crossroad in the Radiation Health Sciences)

Estimation de la NRC :
EUROPEAN USSR : 10 000 cancers mortels + 10 000 cancers non-mortels.
NON-USSR EUROPE : 4 000 cancers mortels + 4 000 cancers non-mortels.

Estimation du DOE :
EUROPEAN USSR : 11 410 cancers mortels.
ASIAN USSR : 2 500 cancers mortels
NON-USSR EUROPE : 13 000 cancers mortels
NON-USSR ASIA : 620 cancers mortels
USA + CANADA : 27 cancers mortels.

2) - Estimation soviétique (en août 1986) à 40 000 morts

La délégation soviétique à la conférence organisée à Vienne en août 1986 par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) présenta un rapport très détaillé sur l’accident. L’annexe 7 du document concerne les problèmes médico-biologiques.

Les experts soviétiques ont estimé les doses reçues par la population. Voici quelques chiffres pour résumer :

a) pour la population évacuée dans un rayon de 30 km, 135 000 personnes, la dose moyenne pour le rayonnement externe est de 11,9 rem ; 24 200 d’entre elles reçurent plus de 35 rem. Cette estimation néglige toute contamination interne. Celle-ci n’a certainement pas été négligeable ; par exemple il est indiqué qu’à Pripyat l’activité bêta totale dans l’air était de 15 000 Bq/m3, soit pour un homme standard inhalant 20 m3 d’air par jour une incorporation de 600 000 Bq en 48 heures. La nourriture consommée avant l’évacuation devait être très fortement contaminée.

b) l’estimation porte sur 75 millions d’habitants de la partie européenne de l’URSS, essentiellement la population de l’Ukraine, Biélorussie et Russie. Les valeurs explicitées sont les suivantes pour cette population :
Dose engagée pour 70 ans :
- par rayonnement externe 29 millions personnes x rem
- par contamination par les Césium 210 millions personnes x rem

Mortalité par cancers de la thyroïde induits par l’Iode 131 : 1 500.
Les experts soviétiques se réfèrent à la publication 26 de la CIPR (1977) qui recommande un modèle de risque cancérigène sans seuil, directement proportionnel à la dose de rayonnement reçu.

Le bilan de l’excès de mortalité par cancers radioinduits pourrait être de 30 000 à 40 000 pour les 70 ans à venir.

Le rapport mentionne qu’il n’a pas été tenu compte du Strontium 90 faute de données fiables sur ses coefficients de transfert, mais il est signalé qu’il pourrait être une des composantes importantes de la contamination radioactive avec le Césium.

c) aucune estimation n’est faite pour le reste de l’URSS. Ceci devrait alourdir le bilan car, même si la contamination y a été plus faible, elle touche une population bien plus nombreuse (200 millions d’habitants environ).

d) effets génétiques : aucune estimation n’est faite pour ces effets.

3) Le bilan pour les 75 millions d’habitants d’Ukraine, de Biélorussie et de Russie est de 126 500 morts avec le nouveau facteur de risques officiellement admise par la C.I.P.R. (Commission Internationale de Protection Radiologique) depuis 1990 à partir de l’annexe 7 du rapport de l’A.I.E.A. de 1986. (Tchernobyl, une catastrophe, Bella et Roger Belbéoch, Éd. Allia, Paris 1993)

Pour estimer l’excès de cancers mortels qui seront dus à la catastrophe de Tchernobyl, il est nécessaire tout d’abord de fixer le facteur de risque cancérigène et ensuite de connaître la dose engagée collective. En ce qui concerne le facteur de risque considérons deux valeurs extrêmes. La valeur minimale est celle officiellement admise par la C.I.P.R. (Commission Internationale de Protection Radiologique) depuis 1990, 500 cancers mortels supplémentaires pour 1 million de rem x homme de dose engagée (ou 10 000 sievert x homme). Pour la valeur haute, nous prendrons la valeur brute (sans corrections), établie à partir du suivi de mortalité des survivants japonais : 1 740 cancers mortels supplémentaires pour une dose engagée de 1 million de rem x homme (intitulée ci-dessous R.E.R.F. 1987). Cette valeur n’est pas la plus élevée de toutes les estimations proposées pour le facteur de risque cancérigène. L’étude du suivi de mortalité de l’usine nucléaire de Hanford (U.S.A.) par Mancuso, Stewart et Kneale conduit à une valeur 2 à 3 fois plus élevée. Ainsi ce que nous donnons ici comme valeur haute du bilan pourrait être aussi assez sous-estimée.

La dose moyenne engagée sur 70 ans a été évaluée à 3,3 rem par les experts soviétiques en 1986, correspondant à une dose engagée collective d’environ 250 millions de rem x homme. Cela donne les valeurs suivantes pour le nombre possible de cancers mortels à venir :
C.I.P.R. 1990 = 125 000 morts
R.E.R.F. 1987 = 430 000 morts

A ces bilans il faut ajouter les cancers radio-induits dans le reste de l’U.R.S.S. et sur l’ensemble de l’hémisphère Nord. Pour les régions très lointaines de Tchernobyl, la contamination radioactive ainsi que la dose engagée individuelle sont plus faibles, mais elles concernent par contre des populations beaucoup plus importantes et le bilan est loin d’etre négligeable même s’il est difficile à établir.

Ces évaluations concernent l’excès de mortalité par des cancers radio-induits. On peut estimer que les cancers non fatals seront à peu près en nombre égal.

4) - Estimation J. W. Gofman à 475 000 morts + 475 000 cancers non mortels

Chernobyl’s 10th : Cancer and Nuclear-Age Peace Don’t Be Deceived par John W. Gofman, M.D., Ph.D.
Mon estimation en 1986, basée sur les dégagements de divers radionucléides non-iodés, était de 475 000 cancers mortels plus autant de cas de cancers non-mortels, se produisant dans le temps à l’intérieur et en dehors de l’ex-Union Soviétique. De telles évaluations doivent être basées sur les preuves matérielles d’études autres que sur Tchernobyl - parce que les études épidémiologiques habituelles (qui "comptent" les cas excédentaires de cancer) sont de mauvais outils pour évaluer Tchernobyl. Personne ne "peut voir" même un demi-million de cancer dû à Tchernobyl quand on doit les trier dans 500 millions sur plus d’un siècle.
Il y a une grande "beauté" dans cette situation, du point de vue des défenseurs du rayonnement. Ils peuvent commanditer des études dont ils peuvent annoncer, "nous n’avons pas trouvé le demi-million de cancers supplémentaires, nous n’avons même trouvé aucun excès prouvable."
Si 500 000 personnes étaient regroupées dans un stade et exécutées, les cadavres seraient là comme preuve. Le même nombre de personnes tuées par les cancers agressifs de Tchernobyl - dilué sur une longue durée et sur l’Europe, Grande-Bretagne, Scandinavie et ex-URSS - et nous ne saurons jamais ce qui les a tuées. Et assurément le lobby du nucléaire ne le dira pas. Alors comment pouvons-nous assurer que les cancers sont vrais ?

II) Le bilan pour les « liquidateurs »

Pour les « liquidateurs », ces 600 000 à 800 000 soldats, civils et fonctionnaires qui ont été expédiés sur place juste après l’explosion pour neutraliser le réacteur et enterrer les déchets contaminés.

En novembre 1995, le Ministre de la Santé de l’Ukraine a déclaré à Genève, que 10% des liquidateurs de son pays étaient déjà invalides.

A la conférence de l’OMS à Kiev en juin 2001, le Ministre de la Santé d’Ukraine a déclaré que dans la plupart des républiques de l’ancienne Union Soviétique, la proportion des invalides parmi les liquidateurs dépassait les 30%. S.I. Ivanov, Médecin chef de la Fédération de Russie a déclaré que : "Plus de 200 000 Russes ont été engagés dans les travaux de liquidation... Selon le Registre officiel, 50 000 sont invalides et 15 000 déjà morts."

Selon Wladimir Tchertkoff qui a filmé la conférence de l’OMS à Kiev en 2001 : « L’estimation du nombre total des liquidateurs, appelés de toute l’Union Soviétique à construire le "sarcophage" et à décontaminer les territoires, varie entre 600 000 et 800 000 jeunes hommes en pleine santé (certaines associations de défense de leurs droits avancent le chiffre de 1 million). Leur âge moyen était de 33 ans en 1986. Les informations concernant la catastrophe de Tchernobyl étant couvertes du secret d’état pendant les 4 premières années (les dernières de l’existence de l’URSS), et les doses d’irradiation qu’ils ont reçues étant systématiquement diminuée [...]. Les survivants de cette armée sont dispersés sur les 11 fuseaux horaires de l’ex-Union Soviétiques, nombreux sont inconnus des statisticiens et grâce à la désinformation, planifiée conjointement par le Krémlin et par les agences nucléaires de l’ONU, ils ne savent pas pourquoi ils sont malades et de quoi ils meurent si jeunes. Le chiffre officiel enregistré par la Fédération de Russie permet donc d’évaluer à 200 000 - 300 000 le nombre total des liquidateurs invalides et à 60 000 - 100 000 les décédés, à ce jour. » (Cf. le documentaire "Controverses Nucléaires")

En avril 2004 dans le texte de commémoration (de la catastrophe de Tchernobyl) de l’Ambassade d’Ukraine en Belgique, il est dit que depuis 1986 sont décédés plus de 25 000 "liquidateurs" !

Pour le physicien bélarusse Gueorgui Lepnine qui a travaillé sur le réacteur n°4 « Selon mon décompte, le nombre de "liquidateurs" décédés atteint aujourd’hui [septembre 2005] près de 100 000 personnes, alors qu’un million de personnes au total ont travaillé à la centrale de Tchernobyl » après l’accident, a estimé M. Lepnine. « Aujourd’hui, les médecins tentent d’expliquer ces morts par le stress, les maladies cardio-vasculaires. Mais pourquoi ces maladies sont-elles apparues ? », s’interroge M. Lepnine. « Il n’y a aucune statistique sur le décès des "liquidateurs", personne ne les publie », a-t-il souligné. Selon le physicien bélarusse, la mortalité parmi les "liquidateurs" de Tchernobyl est 75 fois plus élevée que parmi les catégories comparables de la population.

III) Les cancers de la thyroïde des enfants

"C’est une maladie du petit enfant qui n’existait pratiquement pas autrefois, une affection très maligne, contrairement au cancer de la thyroïde plus commun chez nous. Dans 80% des cas, au moment du diagnostic il y a déjà des métastases dans les ganglions lymphatiques voire dans le poumon" (Professeur Michel Fernex, Vienne, 12-15 avril 1996).

Officiellement 1 800 cas de cancer de la thyroïde attribués à Tchernobyl ont aujourd’hui été recensés. Dans les régions les plus contaminées, comme à Gomel, cette pathologie est 200 fois plus courante chez les enfants qu’en Europe de l’Ouest. Les prévisions sur le nombre de cas à venir vont de « quelques milliers », selon l’AIEA, à 66 000 pour les seuls enfants biélorusses âgés de moins de quatre ans en 1986, selon Elisabeth Cardis, une scientifique de l’OMS qui qualifie néanmoins cette estimation de « très incertaine ».

IV) Autre maladies des enfants

1) pathologies cardiaques
"En 1989, le quotidien la Pravda publia une carte montrant que la zone contaminée était bien plus étendue qu’on ne l’avait annoncé. Environ 28 000 km2 étaient contaminés par des retombées de 5 à 15 curies de césium 137 par kilomètre carré (sans compter le strontium 90, le plutonium... ) : 16 500 km2 en Biélorussie, 8 000 en Russie et 3 500 en Ukraine."
Et pour le Dr. Galina Bandajevskaya, cardiologue et pédiatre : Dans des régions contaminées par 5 à 15 Ci de 137Cs/km2, jusqu’à 80% des enfants souffrent de symptômes cardiaques.

2 ) Le diabète sucré a été évoqué au nombre des causes de mort considérées comme n’ayant aucun rapport avec Tchernobyl. Cependant le Ministre de la Santé de l’Ukraine avait, lors de la Conférence de l’OMS à Genève en novembre 1995, signalé une augmentation de 25% de l’incidence de cette maladie. Elle aurait également augmenté de 28% en Biélorussie. A Gomel, le nombre des cas de diabète sucré de l’enfant a doublé par rapport à la période qui précède l’accident.

Par ailleurs, dans les zones contaminées, les maladies infectieuses augmentent de gravité, le rhume se complique de sinusite qui dégénère en abcès du cerveau, évolution autrefois excessivement rare. La même chose se produit avec les bronchites qui, chez l’enfant, entraînent une pneumonie qui évolue vers des pneumonies nécrosantes. Ces maladies exceptionnelles dans le service universitaire de pédiatrie à Minsk, deviennent communes et elle entraînent des séquelles irréversibles. D’autres maladies encore, comme l’asthme bronchique et des allergies, prouvent que le système immunitaire de ces enfants est atteint. (Professeur Michel Fernex, Viennes, 12-15 avril 1996)

V) Malformations à la naissance

Le nombre des enfants nés avec des malformations majeures a dramatiquement augmenté dans les zones contaminées par les retombées radioactives (voir les photos). L’incidence des malformations a doublé à l’échelle nationale après l’accident de Tchernobyl par rapport à la période de 1982 à 1986. (Professeur Michel Fernex, Viennes, 12-15 avril 1996)
Viatcheslav Stanislavovitch médecin-chef du service pédiatrique de l’hôpital de Gomel (Bélarus) déclare : " En 1985, 1 an avant la catastrophe, 200 cas de malformations étaient répertoriés. En 2000, plus de 800 cas, malgré pourtant une baisse considérable des naissances : actuellement 14 à 15 000 naissances/an, contre 28 à 30 000 avant la catastrophe de Tchernobyl" (Trait d’union n°25/26, Mission CRIIRAD au Bélarus en 2003).

Dans la région de Vitebsk, pourtant considérée comme propre, il y a une augmentation de 47 % des malformations intra-utérines de 1986 à 1994. Dans la région de Moguilev, où la contamination en césium 137 est de près de 15 curies/km2 (soit 555 000 becquerels/m2), l’augmentation est de 83 %, alors qu’elle est de 87% dans celle de Gomel [la région du Bélarus la plus contaminée]". Selon les données du ministère de la santé, le taux de malformations à la naissance est actuellement de 8,5 pour 1 000 ; En fait, précise-t-il, s’il n’y avait pas eu le dépistage et les avortements 12 enfants sur 1 000 (et non pas 8) seraient nés avec des malformations. Il ajoute que ces chiffres sont à prendre avec précaution, car toutes les malformations ne sont pas prises en compte. (professeur Lazjuk, Trait d’union n°25/26, Mission CRIIRAD au Bélarus en 2003)

Quelques photos d’Adi Roche, responsable de la "Fondation les Enfants de Tchernobyl" d’Irlande. Elles proviennent de Minsk (fin 1995). Vous avez un enfant né avec des malformations multiples des extrémités, de la face, du cerveau. Il est mort au bout de quelques mois. Un autre enfant né avec une anencéphalie, c’est à dire une absence de cerveau. Il mène une vie végétative et ses parents l’ont abandonné. Ici vous voyez un enfant né avec une malformation de la face en bec de lièvre traversant. On l’a intubé après opération, mais il n’a pas survécu. La petite Nastia, parfaitement normale sauf une amélie des deux jambes avec pieds bots, a pu être opérée avec succès en Irlande [fig 13 - 20] (Solange Fernex, Vienne, 12-15 avril 1996).

Mais le pire, ce sont peut être les malformations "invisibles" comme les malformations cardiaques qui handicapent la vie et sont souvent mortelles.

CONCLUSION :

Pour masquer l’augmentation de l’incidence des maladies et des cancers, la science peut être utilisée par l’AIEA et l’OMS pour éviter de trouver un lien entre une maladie et Tchernobyl (voir l’accord OMS-AIEA de 1959 et la mobilisation internationale contre l’accord OMS-AIEA). La technique à utiliser pour ce type de recherche "négative" est la suivante : Il faut tout d’abord choisir de mauvais indicateurs dans les protocoles de recherche. Par exemple, si l’on étudie les cancers, on choisira la mortalité au lieu de la morbidité, sachant qu’il faut beaucoup d’années avant que l’on ne meure d’un cancer. On choisira ensuite la fausse pathologie, par exemple on recherchera la cirrhose plutôt que le diabète sucré. Il est aussi important de choisir un délai inapproprié, pour que l’étude soit terminée avant la fin de la période de latence des tumeurs malignes, ce qui permet de conclure à l’absence de cancers radio induits. Le protocole exclura également de l’étude les groupes à risque comme les femmes enceintes ou les enfants. Sur ces bases, l’expert ne trouvera - comme souhaité - aucune différence statistiquement significative. C’est ainsi que ces "experts" prétendent avoir démontré l’absence de lien entre Tchernobyl et les pathologies étudiées.

De plus, pour les autorités sanitaires, tout excès de cancers dus au rayonnement est considéré comme négligeable s’il est faible comparé aux cancers qui se développent naturellement. Ainsi, même les évaluations ci-dessus du bilan de la catastrophe de Tchernobyl sont pour eux totalement négligeables. En effet, la mortalité par cancers naturels sera d’environ 20 000 pour les 135 000 évacués de 1986, 90 000 pour les liquidateurs, 11 millions pour les 75 millions d’habitants pris en compte pour l’Ukraine, la Biélorussie et la Russie. Pour ces autorités, « négligeable » a un sens strictement social. Le fait qu’il s’agit d’individus dont la mort sera le résultat du fonctionnement catastrophique d’une installation nucléaire ne les concerne pas. Karl Morgan à propos de l’effet cancérigène des retombées des tests de bombes nucléaires écrit : « C’est comme si l’on disait à une mère dont l’enfant se meurt de cancer induit par les radiations de ne pas se faire de mauvais sang parce que 30 millions d’autres personnes dans la zone humide des USA mourront naturellement de cancers.  »

Pour l’AIEA et les nucléocrates de tous pays, le problème est différent, il s’agit de relancer le nucléaire au niveau mondial, tous les chiffres ci-dessus doivent donc disparaître, l’information du public doit être filtrée. Ceux qui sont malades, ceux qui vont l’être, ceux qui sont morts ou qui vont mourir doivent disparaître des comptes de Tchernobyl. L’histoire doit être positivée... et bien réécrite.

Infonucléaire
http://www.dissident-media.org/infonucleaire


Vous trouverez l’ensemble de ces informations regroupées sur la page spéciale "21 ans après Tchernobyl, la catastrophe continue"
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/special_tcherno.html


NON A L’UNION SACREE DERRIERE LE PS !

Le vendredi 27 avril 2007 par contrib

! Le deuxième tour des présidentielles et les législatives qui suivront vont être utilisées pour diffuser à plus haute dose encore l’intoxication électoraliste selon laquelle le vote est le (seul) moyen pour faire changer les choses, le seul moyen pour s’opposer aux attaques bourgeoises - ou au moins pour peser sur la politique suivie par les dirigeants du pays.

Le système politique bourgeois démocratique repose en réalité sur un double mensonge : le mensonge selon lequel tous les citoyens étant « libres et égaux en droit » ils disposent tous de la même parcelle de souveraineté politique, qu’ils soient patron d’une multinationale ou chômeur en fin de droit ; et le mensonge selon lequel l’Etat (avec tout son appareil politique, judiciaire, répressif, etc.) est une institution « impartiale » au dessus des classes et au service de tous.

En réalité la société capitaliste est divisée en classes aux intérêts opposés, divisée entre deux pôles entre les quels gravitent des couches intermédiaires : la classe dominante de la petite minorité de ceux qui s’approprient toutes les richesses - les capitalistes - et la grande masse de ceux qui ne possèdent rien - les prolétaires, obligés de se vendre aux patrons pour vivre. L’Etat est avant tout l’organe de défense du mode de production capitaliste et de la domination politique de la minorité bourgeoise. Grâce aux différentes institutions étatiques, aux grands moyens de communication aux mains des capitalistes, comme au poids des organisations collaborationnistes que ces derniers ont achetées, « les idées dominantes sont les idées de la classe dominante » (Marx) : autrement dit, ce sont des forces bourgeoises qui façonnent l’ « opinion publique » et déterminent le prétendu « libre arbitre » de l’individu électeur.

Mais en dépit de leur domination économique et politique, les capitalistes ne peuvent empêcher que les antagonismes entre exploiteurs et exploités ne débouchent sur des luttes, des affrontements au cours desquels les exploités sur la base de l’expérience concrète de leur force collective peuvent s’émanciper de leur sujétion aux forces bourgeoises. Pour les capitalistes comme pour leurs valets réformistes attachés au maintien de leurs privilèges dans le système existant, il est donc essentiel de détourner les jeunes et les prolétaires de la seule voie réaliste et efficace de se défendre , la lutte ouverte ; pour ne pas mettre en difficulté le capitalisme national, et pour éviter qu’une lutte défensive puisse déboucher sur une lutte frontale contre l’ordre bourgeois. C’est pourquoi lors des luttes contre le CPE, le chef du PS Hollande déclarait que le CPE serait appliqué puisque la loi avait été votée et que la seule chose à faire était d’attendre les prochaines élections. Les jeunes et les salariés ne l’ont pas écouté et ils ont obligé par leurs luttes le gouvernement à retirer cette mesure votée (même si les directions syndicales ont réussi à stopper le mouvement avant qu’il aille plus loin) !

En 2002, une formidable campagne d’opinion, menée par à peu près tous les médias, tous les partis, toutes les associations, avait ramené en masse les moutons électeurs vers les urnes afin de soutenir le politicien bourgeois escroc en chef, Chirac.

Aujourd’hui une campagne d’opinion différente mais tou aussi funeste veut assurer la réussite d’une nouvelle escroquerie : le renforcement du PS en tant qu’alternative à la droite sarkozyste. Après avoir réussi à ramener vers les urnes pas mal de travailleurs et de jeunes des milieux populaires qui s’en détournaient, cette campagne cherche à créer , derrière la candidate fabriquée par les médias, un rassemblement autour du PS au nom de l’anti-sarkozysme. Lorsque Bayrou a déclaré que de « puissants intérêts » se trouvaient derrière la prise de position du « Monde » en faveur de la présence de Ségolène Royal au 2e tour, il ne visait sans doute pas seulement le groupe Lagardère , mais les secteurs bourgeois les plus influents qui préparent cette solution depuis de longs mois. En effet dans une situation où le capitalisme français rencontre des difficultés importantes sur le marché mondial, tous les capitalistes réclament grands cris l’accélération des attaques contre les travailleurs, la remise en cause plus nette des « acquis sociaux » concédés autrefois (et Bayrou, Royal comme Sarkozy sont d’accord sur ce point).

Mais les responsables bourgeois savent que des réactions prolétariennes à de nouvelles attaques sont inévitables ; à défaut de pouvoir les prévenir , ils ont besoin qu’il y ait à gauche un parti suffisamment fort pour les maîtriser et les canaliser de façon inoffensive. En raison de la déliquescence du PC et de l’immaturité de l’extrême gauche électoraliste, seul le PS peut agir comme garde-fou de l’ordre capitaliste. C’est là l’objectif fondamental du front unique anti-Sarkozy derrière le PS : non obtenir une plus qu’improbable victoire électorale de Royal, mais reconstituer à gauche une force anti-prolétarienne suffisamment solide pour maintenir le calme sur le front social.

L’union en cours autour d’un parti qui ( avec ses compères de la « gauche plurielle »), a servi fidélement le capitalisme et l’impérialisme français depuis l’élection de Mitterrand il y a plus d’u quart de siècle et qui promet de le servir encore mieux ; cette union à laquelle sans honte l’extrême gauche électoraliste, doit donc être combattue par tous ceux qui veulent réellement défendre les intérêts des travailleurs et résister à l’ordre bourgeois.

Il faut refuser le piège grossier de l’union anti-Sarkozy : l’adversaire n’est pas tel ou tel politicien bourgeois, car les politiciens bourgeois, de droite ou de gauche, ne sont que des exécutants des intérêts capitalistes ; l’adversaire, c’est précisément le patronat, la bourgeoisie, le système capitaliste qui utilisent tour à tour la gauche ou la droite pour endormir les prolétaires et les réprimer ; l’adversaire, c’est l’Etat bourgeois et son système politique avec tous ses politiciens vendus , c’est aussi tous ceux qui préconisent les éternelles voies sans issue du « moindre mal », de la politique soi-disant « réaliste » des compromissions avec l’ennemi de classe.

La seule solution, la seule voie réaliste est celle de la rupture avec le social-libéralisme, avec le collaborationnisme, celle de la désertion du crique électoral pour revenir sur le terrain de la lutte ouverte, de la lutte de classe intransigeante contre les intérêts capitalistes.

Non à l’union sacrée derrière le PS ! Non au cirque électoral ! Ni Sarkozy, ni Royal ! Lutte de classe anticapitaliste !

Parti Communiste International, 26/4/2007

Correspondance : Editions Programme, 3 rue Basse Comabalot, 69007 LYON


1 mai Nice : Manif Anti Sarko ... Anti Facho

Le vendredi 27 avril 2007 par contrib


doing China business, finance : stock market, travel, banking

Le vendredi 27 avril 2007 par contrib

essential business and investment book :

China and the new world order, by George Zhibin Gu

Reviewed by China Venture News, www.chinaventurenews.com

The subject of Chinese entrepreneurship continues to resonate with global investors and especially the venture capital markets. George Zhibin Gu, author, business consultant and investment banker in his latest book, China and the New World Order, brilliantly reflects on how entrepreneurship, globalization and the borderless communities are reshaping a new China.

The author received his education at Nanjing University in China and Vanderbilt University and the University of Michigan in the United States, he holds two MS degrees and a PhD from the University of Michigan. Here’s an informative link at Financial Sense, where Gu shares his views on China.

Gu is particularly bullish about Shenzhen’s role in encouraging small business development. He writes, " Shenzhen is a haven for an estimated 350,000 small business owners, who are involved in every conceivable industry...he adds, Hong Kong is finding that it has a lot to learn from the city on its northern border. Ten years ago, Hong Kong residents might have paid the bill after dining with Shenzhen friends. Now the Shenzhen residents are likely to compete to pay-a big change."

While the Middle Kingdom has experienced several major watersheds in the past several decades, China continues to learn new lessons as a major force in the global economy. It was only a few weeks ago that the media trumpeted the record-breaking initial stock sale of China’s biggest bank, Industrial & Commercial Bank of China or ICBC- the world’s biggest IPO, which attracted over $350 billion of demand from global investors.

With the surge of state-owned companies wanting to tap international capital markets, the arrival of this insightful book is quite timely and a must recommended read for all China watchers.

Reviews

Professor William Ratliff, Hoover Fellow at Stanford University "Unique Guide. No one I know of has come so close to capturing (new China’s) spirit and meaning ... as Gu." --This text refers to the Hardcover edition.

Professor Ping Chen, Peking University and University of Texas at Austin "Not many people have time and energy to investigate basic issues confronting China and world. Dr. Gu is one exception." --This text refers to the Hardcover edition.

Winston Ma, Investment Banker and Author, Investing in China "Essential reading for readers of whatever interests." --This text refers to the Hardcover edition.

Contemporary History Association "Highly insightful study on Chinese multinationals on the global stage, as well as implications to global development."

Gurus Online "Rigorous examination on current China and global affairs by an INSIDER."

Book Description China is the world’s number-one growth story now. But how is it that China has achieved such quick growth in this era ? How is it that made-in-China products can flood the globe ? Is a trade war going to happen ? Or is a new world order in the making ? This second volume of a trilogy-by Chinese journalist/consultant George Zhibin Gu-aims to answer these questions and more.

Today, more than a half-million overseas companies conduct business inside China. Learn about all the opportunities this exploding market presents, including banking, insurance, and stock market, as well as the yuan and trade and cross-border business issues. Moreover, it contains extensive studies on China’s political-economic reform as well as evolving international relations.

This volume addresses eight key topics :

I. China’s New Role in the World Development

II. The Yuan, Trade, and Investment

III. China’s Fast-Changing Society, Politics, and Economy (in light of Chinese and global history)

IV. China’s Banking, Insurance, and Stock Market Reforms

V. Chinese Multinationals vs. Global Giants

VI. The Taiwan Issue : Current Affairs and Trends (federation as an alternate way for unity)

VII. India vs. China : Moving Ahead at the Same Time

VIII. The Japan-China Issue : Evolving Relations in Light of History

Today, all nations increasingly rely on one another for development, a trend that will only strengthen as time passes. As a saying goes, "The future is being shaped today." This book will appeal to readers everywhere regardless of their particular interests.

Synopsis Get the inside story from a Chinese journalist/consultant about China’s surge under globalization and capitalism. This second volume of a trilogy covers (1) political-economic trends ; (2) Chinese multinationals vs. global giants ; (3) trade, the yuan, banking, insurance, and the stock market ; and (4) issues with Taiwan, the West, India, and Japan.

About the Author George Zhibin Gu, a native of Xian in central China, is a journalist/consultant based in Guangdong, China. He obtained his education at Nanjing University in China and Vanderbilt University and the University of Michigan in the United States. He holds two MS degrees and a PhD from the University of Michigan.

For the past two decades, he has been an investment banker and business consultant with an emphasis on China. His work focuses on helping international multinationals to invest in China and helping Chinese companies to expand overseas. He has worked for Prudential Securities, Lazard, and State Street Bank, among others. He generally covers mergers and acquisitions, venture capital, business expansion, and restructuring.

The author is also a journalist on China and its relations with the world. His articles or columns have appeared in Asia Times, Beijing Review, The Seoul Times, Financial Sense, Gurus Online, Money Week, Online Opinion, Asia Venture Capital Journal, and Sinomania, among others. He has written three other books, China’s Global Reach : Markets, Multinationals, and Globalization (revised edition, Fultus, 2006), Made in China : National and Business Players and Challengers in the 21st Century (English edition forthcoming, Fall 2007 ; Portuguese edition, Centro Atlantico, 2005) ; and China Beyond Deng : Reforms in the PRC (McFarland, 1991). He is a member of the World Association of International Studies hosted by Stanford University.


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Le jeudi 26 avril 2007 par contrib

BeggArs dAze aka we have dreAMS in hies honor 2112 mlk Amenz PrAYZ 1 2112 Lives Amen 7uv American StYle Amen

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santana clauz : in heis anna hers honors too AkA test 1V prez free for A11 join in u may bee next !!! fee free elected Apply to join knew free people party pass threw hear :

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Plant B Dylan 123 Alpha bet soup AbbAcc “Save me” Amen Air heads not good way to defend freedom we need full decks here. Carter is this fast fair & free election ? Free country ? u know monitor ? Mandela Sir Please we need you r friend ? Good Plant ? Nadar good for the consumerz ? Gore the 0zone ??? Clinton good for the heAd 1o1 obumpa smart haha Flour power c1V

0sey GodAlite 8iV3 over shrub fast ez free step1 funny bones hosey slow 5 under shrub bee hear soon know ann funniest bones who ses bullseyes doo doo on 13A11 street V1V00 ? teA fore 11 whvo start wonder in hehehe wvu sea was ju1i signs hohoho Amen 1V Amen Ping 01231V who Amen

1ife of bryann benhur led boots dylan tvc 18iV give me please us Amenz VY007 too Amen hehe Amen Homecoming Amen ann L8 knight show Amen V9 Amens 1V Barre11s anna carb unc1e sam paXXV dirt Amen XXY Amen Ab Xcc dcac Hot $pot Go1 Caddy Shackz peace b A men pray’s God 1 Amen meadows R.R. Crosses Amen olive oil/Rocket 6ue7 trained

gwdc never could steel r elected nor our us 1 look what u did hollywoodn’t have charges tramp1ed door raiderz ooops dummies Amen Tru1y free people free winds strong Amen 1ets knot sea the dope put out this fire Amen hehehe fans please Amany Amenz Amen brake organ know perch attic bells hehe 101

God wrather giV3 whole wheat heart beef then 3At these fish Amen

Amen ping1 bobz bobp ping0 Amen unc1e sam Amen

ApplXXV please AmenY who ping 101 wto texas taxes hehehe Amenz spank spank pews bark on pigs A11 Amenz This Isrea1 who ses us homey willcum Amen freebirdies white man babble on hehehe Amenz Amen "hotwired" hehe Amen goood manna soon V tropes hime who ses faminy kneed YOU Hom3 BAsV Amen spit spat lu wewe know the whos we r the knews hear ann 1 babies Amen C4 no touch canu or Rocket FUEL Good Oil Amen spit spat lu acdc 1 323006 1 Amen stoo1 samp1e writes on mall s"spin ball"s Pj’s Pigtales Amen R. R. Railroad Crosses Ahead Amen moonshine Amen "u save" save u pennies yuk amen bab1e on bee LiAr ! 1 Want Penny 7uv er Amen Weeds get out of jail free brohood sis card Amen on hardcore whitecollars Amen

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Grand Soir Électoral

Le jeudi 26 avril 2007 par contrib

Blog d’Ahmad Al Arabi - Indigène -

Selon le dernier sondage de SBPS Marketing (Sondage-Bronzés-Prolos-Sauvageons Marketing) 125 % des votants (sarkozistes ou ségolénisés) ont peur.

Nos sondages révèlent un soulagement du votant, au Grand Soir Électoral ou comme un junkie sous l’effet d’une injection, il connaît un bref répit. Nos experts en analyse n’ont pu expliquer cette peur qui habite l’électeur consommateur citoyen jour et nuit ... Jusqu’à l’intervention d’Ahmad Al Arabi, expert pigiste en CDD de 8heures non renouvelable. Voici l’analyse :

La campagne "antisarko" de la gauche utilise la même arme que l’oligarchie et les médias : La peur. P minuscule pour mensonge majuscule

Le gaulois de souche (et le désintégré de service, DOMTOMisé, Atomisé ou UOIFisé) devrait abdiquer toute autonomie de pensée et aller voter... Il faut consommer du PS OGM par peur du Sarko transgénique (ta...)

En laisse pour 5 ans, circulez on pacifie... (Mais de gauche attention ! nuance que nos gênes sans gênes d’extrémistes congénitaux ne peuvent comprendre. Les caporaux de la gauche coloniale essayent pourtant d’instruire la masse et de la dresser à « l’unité » Hélas les sauvageons ne veulent plus être "sauvés", SOS PS)

STRATÉGIE ÉLECTORALE : LA GUERRE C’EST LA PAIX

Alors pour éviter d’élire le Roi de la matraque, élisons la Reine du Flash Ball. Palais de l’injustice à 16 ans ou Camp militaire ? LSQ ou LSI ? Francafrique pasquaienne ou néo-mitterrandiste ? Islamophobie de droite ou de gauche ? Radiations UMP ou Les Verts ? Démolition sociale style bouffon-Bernard Tapie ou Bouffon-Delors ? Bourgeoisie sioniste et coloniale ou Bourgeoisie sioniste et coloniale ?

Chères frères et sœurs, au nom de nos ancêtres les gaulois et avant d’aller voter pour la socialoperie, en cette République Laïcisée et purifiée des voilées impudiques et ostentatoires, prions ! Prions pour l’économie solitaire, le colonialisme de gauche, le totalitarisme participatif (Je « management », tu « management »...) le complexe militaro-industriel de gauche et les bombes à fragmentations biodégradables. Prions pour le développement durable, le capitalisme vert, cycliste et radioactif et la république « banana split », Prions pour le sabotage des luttes sociales et de quartiers par le retour en force de l’appareil PS et des magouilleurs professionnels, ces petits chefs stals-trost et syndicaux à la botte .

LA PEUR DERRIÈRE LA PEUR

Cautionner une pseudo démocratie en votant pour un maître, par peur. Mais quelle autre peur se cache sous la "peur de Sarko" ? La peur de devoir se confronter au pouvoir, pour de vrai cette fois, pas dans l’opposition de l’alter mondialisme citoyen, pacifié et recyclable, là ou un autre monde est impossible,

La peur de perdre cette zone de confort, le carré de sable des luttes médiatiques et encadrées, de la forteresse occident. SOS racistes...

Peur de partager le sort des indigènes qui forment la majorité de l’humanité et qui sont du mauvais côté de l’arme de destruction massive qu’est la "démocratie" industrielle, capitaliste et sa "civilisation" américano-européenne. La peur de devoir "vivre comme eux" sous la menace d’un bâton, plutôt que ronronner dans la fausse opposition. La peur de devoir apprendre à agir en pleine solidarité avec les survivants d’ici et d’ailleurs.

Nous sommes ingouvernables ! Non à la peur, non aux urnes !


Un an après, exigeons, libérons les prisonnier(e)s d’Atenco

Le jeudi 26 avril 2007 par contrib

À un an des faits d’Atenco. Exigeons la liberté des prisonnier(e)s politiques

Frères et soeurs de toute la planète. À un an des terribles événements d’Atenco, dans la Ville de Mexico, se prépare l’importante mobilisation pour protester et condamner ce qui est arrivé mais aussi exiger la libération de ceux encore emprisonnés. Nous lirons le prononcé ci-dessous en annexe que nous invitons à signer, personnellement et/ou collectivement.

Nous avons aussi promu une campagne de messages pour les prisonniers politiques. Nous vous invitons à leur écrire, un message, un poème, une narration de ce qu’arrive dans vos pays, une chronique des actions qui sont prévues pour leur libération, ou simplement une salutation. Ces messages iront directement dans la prison à tous les prisonniers et seront un plus de solidarité et d’appui pour elles et eux.

Nous vous demandons de nous aider à diffuser plus largement possible cet appel et cette campagne dans vos réseaux, parmi d’autres organisations et groupes.

Les signatures de l’appel international devront être envoyées à resistenciaglobaljra@yahoo.com.mx avant mercredi 2 mai minuit, heure de Mexico.

À cette même adresse courriel on recevra aussi les messages pour les prisonniers, mais ceux-ci seront reçus jusqu’à vendredi 4 mai minuit, heure de Mexico.

Nous demandons à toutes et tous ceux qui signent cette pétition d’indiquer si la signature est individuelle ou collective, et qu’elles et ils n’oublient pas d’indiquer leur VILLE et leur NATION ou PAYS.

De Mexico, nous vous envoyons un salut cordial.

Organisations et groupes de l’AUTRE CAMPAGNE dans la région Fédérale. Responsables : jóvenes en resistencia alternativa, Frente Popular Francisco Villa Independiente-UNOPI, UNIOS, Resistencias Enlazando Dignidad-Movimiento y Corazón Zapatista, Partido de los Comunistas.

À UN AN DES ÉVÉNEMENTS D’ATENCO : EXIGEONS LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES

Nous, organisations, collectifs, espaces, réseaux, coordinations, mouvements, hommes, femmes, jeunes et personnes des 32 États du pays, de 15 nations l’Amérique et de l’Europe déclarons :

Il y a un an que sont arrivé les terribles événements répressifs à San Salvador Atenco. Nous avons connu la brutalité policière, les détentions arbitraires, le décès de deux jeunes, les actes de torture et, en plus, le viol des femmes détenues. Nous condamnons ces faits et exigeons du Gouvernement mexicain la punition immédiate des responsables de ces faits.

Nous nous indignons qu’à un an de ces événements, il restent encore en prison 29 détenu(e)s. Ils et elles sont des prisonniers de conscience ; ce sont des prisonnier(e)s politiques. Nous exigeons du gouvernement fédéral, du gouvernement d’état et du pouvoir judiciaire, leur libération immédiate. Depuis tout le pays, et de beaucoup d’autres parties de la planète, nous exigeons aujourd’hui la LIBERTÉ pour tou(te)s les prisonnier(e)s politiques.

Nous-autres, envoyons un message de solidarité, et de soutien aux prisonniers qui restent dans le Pénitencier de la Palma, et le pénitencier de Santiaguito. Envoyons notre soutien d’ici ainsi que d’autres villes, de tout le Mexique, d’Amérique latine, d’Amérique du Nord et d’Europe. Depuis d’autres latitudes, depuis d’autres peuples et cultures, aux prisonniers, à leurs parents et à tou(te)s les accusé(e)s aujourd’hui nous disons : NOUS SOMMES ICI : VOUS N’ÊTES PAS SEUL(E)S.

Nous exigeons l’arrêt du harcèlement, des intimidations, de la répression ou de l’emprisonnement des membres des mouvements et militants sociaux dans tout le Mexique, qui ces derniers mois ont été en recrudescence. Nous exigeons aussi, la libération des prisonniers politiques au Yucatan et au Oaxaca.

Nous, adhérents à la Sixième Déclaration de la Forêt Lacandona, sympathisant(e)s, ami(e)s, organisations ou groupes qui espèrent la liberté, la démocratie et la justice, savons que la lutte et la résistance doivent continuer pour la construction d’un Mexique nouveau et d’un nouveau monde. Dans cette lutte il manque 29 camarades qui sont aujourd’hui emprisonné(e)s.

LIBÉRATION IMMÉDIATE DES PRISONNIERS POLITIQUES CONDAMNATION DES COUPABLES

A un año de los hechos de Atenco. Exigimos la libertad de l@s pres@s políticos

Hermanos y hermanas de todo el planeta. A un año de los terribles acontecimientos en Atenco, en la Ciudad de México se prepara una movilización importante para protestar y condenar lo sucedido pero también exigir la liberación de los aún encarcelados. Leeremos el pronunciamiento que anexamos abajo al cual l@s invitamos a firmarlo, de forma personal o colectiva.

También hemos impulsado una campaña de mensajes para las y los presos políticos. Los invitamos a enviarles una carta, un mensaje, un poema, una narración de lo que sucede en sus países, una crónica de las acciones que han impulsado por la liberación de ellos o simplemente un saludo. Estos mensajes entregarán directamente en la cárcel a todos los presos y buscan ser más un mensaje de solidaridad y apoyo para ellos y ellas.

Les pedimos finalmente que nos ayuden a difundir lo más ampliamente este pronunciamiento y esta pequeña campaña entre sus redes, entre otras organizaciones y colectivos.

Las firmas del pronunciamiento internacional deberán enviarse a resistenciaglobaljra@yahoo.com.mx hasta el miércoles 2 de mayo a las 12 de la noche, hora de la Ciudad de México.

En ese mismo correo se recibirán los mensajes para las y los presos, pero estos se recibirán hasta el viernes 4 de mayo a las 12 de la noche, hora de la Ciudad de México.

Les pedimos a tod@s los que firmen el pronunciamiento indiquen si su firma es individual o colectiva , y no olviden indicar su CIUDAD y su NACION o PAIS.

Desde la Ciudad de México, les enviamos un abrazo.

Organizaciones y colectivos de la OTRA CAMPAÑA en el Distrito Federal. Responsables : jóvenes en resistencia alternativa, Frente Popular Francisco Villa Independiente-UNOPI, UNIOS, Resistencias Enlazando Dignidad-Movimiento y Corazón Zapatista, Partido de los Comunistas.

A UN AÑO DE LOS HECHOS EN ATENCO : EXIGIMOS LA LIBERTAD DE L@S PRESOS POLITICOS

Nosotros, nosotras, organizaciones, colectivos, espacios, redes, coordinaciones, movimientos, hombres, mujeres, niñ@s y ancianos de los 32 Estados del país, de 15 naciones de América y Europa declaramos :

Hace un año sucedieron los terribles acontecimientos represivos en San Salvador Atenco. Conocimos la brutalidad policíaca, las detenciones arbitrarias, las muertes de dos jóvenes, los actos de tortura y, en especial, las violaciones a las mujeres detenidas. Condenamos esos hechos y exigimos al Gobierno Mexicano el castigo inmediato a los responsables de ellos.

Nos indigna que a un año de los acontecimientos, permanezcan aún en la cárcel 29 presos. Ellos y ellas son presos de conciencia ; son presos políticos. Exigimos al gobierno federal, al gobierno estatal y al poder judicial su inmediata liberación. Desde todo el país, y de muchas partes del planeta hoy exigimos LIBERTAD para tod@s los presos políticos.

Nosotros, nosotras, enviamos un mensaje de solidaridad, y apoyo a l@s presos que permanecen en el Penal de la Palma, y el penal de Santiaguito. Enviamos nuestro apoyo desde el campo y desde otras ciudades, de todo México, de América Latina, Norteamérica y Europa. Desde otras latitudes, desde otros pueblos y culturas a los presos, a sus familiares y a todos los procesados hoy les decimos : AQUÍ ESTAMOS : NO ESTAN SOLOS.

Exigimos el cese al hostigamiento, intimidación, represión o encarcelamiento a integrantes de movimientos y luchadores sociales en todo México, que en los últimos meses se ha recrudecido. Exigimos, en especial, la liberación de los presos políticos en Yucatán y Oaxaca.

Nosotros, nosotras, adherentes a la Sexta Declaración de la Selva Lacandona, simpatizantes de ella, amigos o personas, organizaciones o colectivos que deseamos la libertad, la democracia y la justicia sabemos que la lucha y la resistencia deben continuar para la construcción de un nuevo México y un nuevo mundo. En esa lucha faltan 29 compañeros y compañeras que hoy están presos.

LIBERACION INMEDIATA A LOS PRESOS POLITICOS CASTIGO A LOS CULPABLES


...

Le jeudi 26 avril 2007 par GeneX

Maintenance sur nice.indy à partir du 27 avril 2007... et pour quelques jours (au pire), plusieurs heures (au mieux).

Maintenance on nice.indy from April 27, 2007... and for a few days (in the worst case), several hours (at best).

Mantenimiento en nice.indy a partir del 27 de abril de 2007... y por algunos días (en el a lo peor), varias horas (en el mejor de los casos).

Manutenzione su nice.indy dal 27 aprile 2007... e per alcuni giorni (nel nel peggiore dei casi), parecchie ore (nel migliore dei casi).


Le premier tour fantôme des élections présidentielles

Le jeudi 26 avril 2007 par contrib

J’entendais les états-majors de la « gauche de la gauche » et de la « gauche toute » nous promettre une « Europe sociale », et je n’en croyais pas un mot. Quant à l’étrange revendication d’un « SMIC européen », connaissant les disparités salariales actuelles, des internautes me signalent à juste titre cette déclaration de Jacques Delors de juin 2006 ainsi que le commentaire qui l’accompagne :

« Jacques Delors a proposé, tout à l’heure, à Bruxelles, la création d’un salaire minimum européen non pas fixe mais « proportionnel au niveau de développement de chaque pays ». « Il faut mettre cette question en débat pour montrer qu’il ne s’agit pas de faire l’Europe à sens unique », a expliqué l’ancien Président de la Commission européenne (1985-1995).

Ce serait une façon de donner corps au gouvernement social de l’Union, de montrer que l’Europe protège. Car, comme l’a fait remarquer Angela Merkel, la chancelière allemande, en décembre dernier, les Etats, en refusant de partager leur souveraineté sur la plupart des questions sociales, ont sans doute commis une erreur... »

(fin de citation)

Il ne s’agit donc pas d’en finir avec le dumping social mais, bien au contraire, de le légitimer, tout en mettant en place l’Etat européen que l’oligarchie réclame avec une insistance croissante. Notamment, pour aider la super-puissance US dans son entreprise de contrôle planétaire. Qui a évoqué cette question dans la transparence pendant le premier tour des présidentielles françaises ? Personne. Les candidats en portent une lourde responsabilité, mais les médias également.

Que les médias verrouillent tout réel débat dans les actuelles élections présidentielles françaises, c’est évident. Je regardais hier les avatars d’un autre internaute qui, sur le site d’un de ces médias qui offrent des espaces de discussion prétendument ouverts aux citoyens, essayait de placer un commentaire où on pouvait lire :

« Quel que soit l’hôte de l’Elysée, on aura droit à une politique antisociale. Avec en prime le discours de Bayrou sur l’Europe militaire et du renseignement. Il serait intéressant de savoir exactement dans quelle mesure Royal et Sarkozy sont d’accord avec ce qu’écrit le candidat UDF en matière de défense :

http://www.bayrou.fr/propositions/defense.html

http://www.bayrou.fr/discours/bayrou-relationsinter-220606.html

D’ailleurs, Bayrou a écrit dans sa profession de foi : « Comment en est-on arrivé là ? Depuis 25 ans, l’UMP et le PS ont eu tous les pouvoirs, sans exception, en France. En apparence, ils se disputent sur tout. En réalité, ils sont d’accord pour ne rien changer »

Ce qui équivaut à faire l’éloge de la période Giscard-Barre. Or, Bayrou qui ces derniers temps a beaucoup pourfendu la « pensée unique » sait très bien que Barre faisait déjà partie de la Commission Trilatérale ( voir : http://www.trilateral.org/AnnMtgs/Trialog/library_annmtgs/stacks_annmtgs/Dec_1973_Jan_1974_North_American_European_Japanese_Affairs.pdf ) avant de devenir premier ministre. Bayrou en a été lui-même membre jusqu’en 2005 (voir les listes diffusées par la Trilatérale). Curieuse campagne du premier tour, où tous les candidats étaient contre la « pensée unique »... incarnée par les autres ! ... »

(fin de citation)

Le commentaire a été supprimé plusieurs fois sans aucune explication, malgré la façade « citoyenne » de ce forum « ouvert aux lecteurs ». Mais les candidats réputés anti-système, qu’ont-ils fait dans ce premier tour des présidentielles ?

Suit mon article du 24 avril :

http://fr.blog.360.yahoo.com/ugradm ?p=30

Présidentielles françaises, rôle des médias et mascarade des candidats

Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal seront donc les acteurs du deuxième acte de la comédie des lobbies capitalistes intitulée : « Les citoyens choisissent librement leur avenir collectif ». Les « électeurs » sont censés participer massivement à la fin de cet acte, avant de quitter définitivement la scène. Le troisième acte, celui qui dévoile vraiment l’intrigue, se jouera sans eux. En revanche, les médias resteront un acteur permanent de cette pièce qui, parmi les douze protagonistes affichés du premier acte, n’a pas connu une seule voix discordante en ce qui concerne les enjeux politiques essentiels.

Dès dimanche soir, politiques et journalistes se sont gargarisés de « triomphe de la démocratie » et de « rejet des extrêmes », à propos du résultat du premier tour des élections présidentielles françaises où le taux de participation a été de 84.6% . Et où les candidats des courants politiques ayant participé au gouvernement au cours des trois dernières décennies recueillent plus de quatre-vingt pour cent des suffrages exprimés. Curieusement, tous les candidats s’en prenaient à la « pensée unique » avec des airs légèrement différents, mais leurs programmes politiques ne comportaient aucune mise en cause du système en place.

Plus fort encore : les trois candidats des courants politiques ayant dirigé des gouvernements depuis les années 1970 (UDF, PS et UMP) obtiennent ensemble un total de suffrages dépassant les trois quarts des voix. Qui incarnait donc la « pensée unique » que tous les acteurs du premier tour, y compris ces trois « ténors », dénonçaient à l’unisson ? On dirait plutôt que le rôle collectif des candidats ayant obtenu les 500 signatures était de faire passer par d’autres moyens une politique que la population avait constamment rejetée. Les médias les y ont bien aidés, tout au long d’un premier acte au cours duquel les « fausses notes » ont été évitées. Comme s’il s’agissait également de « montrer au monde que la France n’est pas un foutoir ».

Au cours de cette campagne présidentielle, les médias ont su étouffer toute perspective de débat sur les questions « délicates » : stratégie des multinationales et des lobbies financiers, généralisation du dumping social aux échelles européenne et planétaire, délocalisations, projets de mise en place d’un Etat européen et de militarisation de l’Europe... Mais les candidats eux-mêmes ont fait pareil de leur propre chef, y compris dans les professions de foi incroyablement creuses parvenues aux électeurs juste avant le premier tour.

Comme en réalité « il n’y avait rien à débattre », on a animé la campagne avec une série de mises en scène dont le candidat UDF, présenté comme le « grand outsider », s’est avéré un spécialiste. Jusqu’à s’ériger en prétendu grand défenseur de la « liberté de l’internet », tout en réclamant haut et fort auprès des « élites » la mise en place d’urgence de l’Europe militaire et du « renseignement ». Ce qu’aucun concurrent du premier tour ne semble avoir dénoncé : de quoi craindre que tous les candidats de ces présidentielles ne soient prêts, pour le moins, à laisser faire...

François Bayrou, alias « l’opposant maximal au système », se plaignait il n’y a pas si longtemps d’être discriminé par les médias français en tant que candidat aux élections présidentielles. Mais sa proposition d’un débat sur la Toile entre les quatre candidats dits « principaux » a rencontré un large soutien des médias privés malgré les objections qu’une telle initiative pouvait soulever. La situation ainsi créée amenait tout naturellement la question du contrôle des débats électoraux sur la Toile et, plus globalement, celle de l’influence des medias privés sur la campagne électorale et sur le vote des citoyens.

Même après la fin officielle de la campagne pour le premier tour et pendant un week-end réputé de « calme », ces médias sont restés omniprésents. Ce n’est qu’une preuve de plus de l’hypocrisie d’un système.

A en juger par le taux de participation, beaucoup de français(e)s semblent à ce jour croire, ou plutôt vouloir croire, qu’on peut changer quelque chose avec un bulletin de vote et que leurs élus peuvent exercer une réelle influence sur le système économique et social en place. Espérons que l’examen global du fonctionnement de l’actuelle campagne des présidentielles françaises les incitera à revenir ce point de vue. Notamment, par l’évidence des énormes possibilités d’interférence des groupes de pression liés à des intérêts privés et par la capacité de ces groupes d’étouffer tout débat réel et toute information « sensible » grâce à leur contrôle des médias.

Même pendant le week-end, alors que le Conseil Constitutionnel rappelle sur son site que sont interdits tant la veille que le jour du scrutin : a) toute propagande officielle ; b) toute distribution de tracts ; c) toute réunion électorale ; d) tout envoi au public, par voie électronique, d’un message ayant le caractère de propagande électorale ; e) toute modification des sites Internet des candidat... les moyens d’intervention des médias privés sont restés considérables. On peut lire qu’un membre de l’équipe de Ségolène Royal aurait, d’après des dépêches récentes, été surpris au cours d’une diffusion illégale de tracts. Ce que l’intéressé a démenti. Mais les médias disposent, pendant un week-end électoral, de moyens d’expression légaux et autrement plus puissants qu’une distribution de tracts, à condition de savoir garder quelques formes.

Quant aux sondages, le Conseil Constitutionnel précise que « s’agissant des sondages ayant un rapport direct ou indirect avec l’élection présidentielle, leur publication, leur diffusion et leur commentaire sont également interdits la veille du scrutin et le jour du scrutin, jusqu’à la clôture du dernier bureau de vote ». Mais on trouvait de tels sondages sur des sites d’autres pays, repérables à travers les moteurs de recherche.

Bref, le système entretient une apparence superficielle d’indépendance des élections bourgeoises. Mais la pression des grands intérêts privés sur l’opinion citoyenne et sur les électeurs est permanente.

Samedi soir, un article d’Indymedia Estrecho intitulé : « François Bayrou, la « campagne heureuse » et le rôle des médias dans les élections présidentielles françaises » évoquait la publication, samedi matin, d’une dépêche Reuters intitulée : « François Bayrou, la "campagne heureuse" » qui pontifie d’emblée : « François Bayrou a réussi son premier pari : apparaître comme un candidat crédible. Un candidat capable de troubler le paysage politique français traditionnellement marqué par le clivage droite-gauche ». Un article de dimanche matin soumis à Indymedia Grenoble souligne la large diffusion de cette dépêche : l’Express, le Monde, la Tribune, Capital, Boursier.com... Les deux notes publiées par Indymédia relèvent également un article d’Echo-Nature daté de samedi, intitulé : « Présidentielle : net avantage Bayrou pour l’écologie » avec, à la fin, cette remarque : « Si F. Bayrou était élu, il est probable que le n° 2 de son Gouvernement serait Corinne Lepage ». Ou encore, une dépêche de l’Agence Bretagne Presse datée du samedi 21 avril, à 16h11 : « La meilleure vision économique, c’est Bayrou ». Le cas de Bayrou n’est qu’un exemple, mais rappelons encore qu’il s’agit d’un candidat qui, tout récemment, mettait lui-même en cause le rôle des médias. Ce qui peut surprendre, s’agissant d’un ancien membre de la Commission Trilatérale et avec des « entrées » dans nombre de réseaux.

Car, tout compte fait, ce qu’a mis en évidence cette situation n’est autre que le pouvoir dont disposent ceux qui contrôlent des médias, des moteurs de recherche, des sites à haute fréquentation... Cette petite minorité, dont les intérêts sont dans l’ensemble proches de ceux des multinationales et des milieux financiers, dispose d’énormes moyens de faire passer des messages en plein week-end électoral, là où un militant déclaré doit se taire.

En a-t-il été autrement tout au long de la campagne ? La « puissance de feu » des propriétaires des grands médias privés et de leurs alliés des milieux financiers a été très supérieure à celle des citoyens militants dans un contexte où, globalement, les candidats eux-mêmes ne disaient rien de très significatif. Si ce n’est des acquiescements plus ou moins explicites à l’égard des « grandes tendances » du système, y compris sur la mise en place d’un Etat européen ou sur les délocalisations financières.

Telle est, si on va au fond des choses, la véritable nature d’un système dit « démocratique » mais, en réalité, capitaliste. Quant aux « petits candidats », ils ne sont pas forcément aussi nuls qu’ils en ont eu l’air. Dans l’actuel système, savoir se taire est une vertu.

 
Usager-administré
ugradm@yahoo.fr
http://fr.blog.360.yahoo.com/ugradm


Principes fondamentaux de l’internationalisme prolétarien

Le jeudi 26 avril 2007 par contrib

"La lutte du prolétariat dans la décadence du capitalisme"

Dans la période présente de reprise historique des luttes du prolétariat, celui-ci se heurte, non seulement à tout le poids de l’idéologie secrétée directement et souvent délibérément par la classe bourgeoise, mais également à tout le poids des traditions de ses propres expériences passées. La classe ouvrière, pour parvenir à son émancipation, a absolument besoin d’assimiler ces expériences ; c’est uniquement à travers elles qu’elle forge ses armes en vue de l’affrontement décisif qui mettra fin au capitalisme. Cependant, le danger existe pour elle de confondre enseignements de l’expérience et tradition morte, de ne savoir distinguer ce qui,’ dans les luttes du passé, dans leurs méthodes et leurs moyens, reste encore vivant, avait un caractère permanent et universel, de ce qui appartient de façon définitive à ce passé, n’était que circonstanciel et temporaire.

Comme Marx l’a souvent souligné, ce danger n’a pas épargné la classe ouvrière de son temps, celle du siècle dernier. Dans une société en évolution rapide, le prolétariat a traîné longtemps avec lui le boulet des vieilles traditions de ses origines, les vestiges des sociétés de compagnonnage, ceux de l’épopée babouviste ou de ses combats aux cotés de la bourgeoisie contre le féodalisme. C’est ainsi que la tradition sectaire, conspirative ou républicaine d’avant 1848 continue à peser dans la Première Internationale fondée en 1864. Cependant, malgré ses mutations rapides, cette époque se situe dans une même phase de la vie de la société : celle de la période ascendante du mode de production capitaliste. L’ensemble de cette période détermine4 pour les luttes de la classe ouvrière des conditions bien spécifiques : la possibilité d’arracher des améliorations réelles et durables de ses conditions de vie à un capitalisme prospère, mais l’impossibilité de détruire ce système justement à cause de sa prospérité.

L’unité de ce cadre donne aux différentes étapes du mouvement ouvrier du 19ème siècle un caractère continu : c’est progressivement que s’élaborent et se perfectionnent les méthodes et les instruments du combat de classe, en particulier l’organisation syndicale. A chacune de ces étapes, les ressemblances avec l’étape antérieure l’emportent sur les différences. Dans ces conditions, le boulet de la tradition ne pèse pas trop lourd pour les ouvriers de ce temps : pour une bonne part, le passé montre la voie à suivre.

Mais cette situation change radicalement à l’aube du 20ème siècle, la plupart des instruments que s’est forgée la classe durant des décennies ne lui servent plus à rien, pire, ils se retournent contre elle et deviennent des armes du capital. Il en est ainsi des syndicats, des grands partis de masse, de la participation aux élections et au Parlement. Et cela, parce que le capitalisme est entré dans une phase complètement différente de son évolution celle de sa décadence. Le cadre du combat prolétarien en est complètement bouleversé : désormais la lutte pour des améliorations progressives et durables au sein de la société perd sa signification. Non seulement le capitaliste aux abois ne peut plus rien accorder, mais ses convulsions remettent en cause nombre des conquêtes prolétarienne du passé face a un système moribond, la seule véritable conquête que le prolétariat puisse obtenir est de le détruire.

C’est la première guerre mondiale qui signe cette coupure entre les deux périodes de vie du capitalisme. Les révolutionnaires, et c’est ce qui les fait révolutionnaires, prennent conscience de l’entrée du système dans sa phase de déclin.

"Une nouvelle époque est née. L’époque de la désagrégation du capitalisme, de son effondrement interne. L’époque de la révolution communiste du prolétariat" proclame en 1919 l’Internationale Communiste dans sa plate-forme. Cependant, dans leur majorité, les révolutionnaires restent marqués par les traditions du passé. Malgré son immense contribution, la Troisième Internationale est incapable de pousser jusqu’au bout les implications de son analyse... Face à la trahison des syndicats, elle ne propose pas de les détruire mais de les reconstruire. Constatant "que les réformes parlementaires ont perdu toute importance pratique pour les classes laborieuses" et que "le centre de gravité de la vie politique est complètement et définitivement sorti du Parlement" (Thèses du 2ème congrès), l’Internationale Communiste n’en continue pas moins de prôner la participation à cette institution. Ainsi, la constatation faite par Marx en 1852, se confirme magistralement. Mais également tragiquement. Après avoir provoqué en 1914.1a débandade du prolétariat face à la guerre impérialiste, le poids du passé est le principal responsable de l’échec de la vague révolutionnaire commencée en 1917 et de la terrible contre-révolution qui l’a suivie pendant un demi-siècle.

Si elle était déjà un handicap pour les luttes du passé, la "tradition de toutes les générations mortes" est un ennemi encore bien plus redoutable des luttes de notre époque. Comme condition de sa victoire, il appartient au prolétariat de s’arracher les vieux oripeaux qui lui collent à la peau afin qu’il puisse revêtir la tenue appropriée aux nécessités que la "nouvelle époque" du capitalisme impose à son combat. Il lui appartient de bien comprendre les différences qui séparent la période ascendante de la société capitaliste et sa période de décadence, tant du point de vue de la vie du capital que des méthodes et des buts de sa propre lutte.

Le texte qui suit se veut une contribution à cette compréhension. Sa présentation, bien qu’un peu inhabituelle, nous a cependant paru la plus apte à mettre en évidence tant l’unité qui existe au sein de chacune des deux périodes entre les diverses expressions de la vie de la société que la différence souvent considérable qui sépare ces expressions d’une époque à l’autre.

Lire suite sur http://fr.internationalism.org/rinte23/proletariat.htm

Courant Communiste International - www.internationalism.org


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Le lundi 28 décembre 2009

Wir sind froh, Sie auf unserem neu zu sehen ! http://hometown.aol.com/stock4582/buy-stock-online.html buy stock [url=http://hometown.aol.com/stock4582/buy-stock.html]buy stock[/url]

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