Cause commune's blog

Cause commune, le journal de la NEFAC au Québec

Cause commune est le journal de la Fédération des communistes libertaires du nord-est (NEFAC). 3000 exemplaire de ce journal sont distribué gratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non de l’organisation.

Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement.

Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de la NEFAC le plus près de vous.

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Collectif anarchiste La Nuit
a/s E.H, C.P. 55051, 138 St-Vallier O., Québec (Qc), G1K 1J0

Cause commune no 8

Le numéro 8 de Cause commune, le journal de la NEFAC au Québec vient de sortir des presses. 3000 exemplaires de ce journal sont distribués gratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement. Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de la NEFAC le plus près de vous.

Un pdf à basse résolution --format tabloïd-- est disponible.

Au sommaire du no 8 (format HTML)

Négociations dans le secteur public : Le cirque a assez duré!

Rien ne va plus entre le gouvernement et les travailleurs-euses du secteur public. Après deux ans de négociations pour obtenir une nouvelle convention collective et un rattrapage salarial, aucun règlement n'est en vue entre les deux parties. Face à l'intransigeance de l'État, les leaders syndicaux ont tour à tour brandis la menace de grève pour obtenir gain de cause.

L’OURAGAN KATRINA ET SES RÉPERCUSSIONS

Tragédie après tragédie, le capitalisme nous montre son vrai visage, protégeant les riches et leur richesse et profitant des morts par milliers pour augmenter leurs comptes de millions... L'ouragan Katrina est encore une fois un bel exemple que ce qui compte vraiment n'est pas tant la vie, mais le capital.

L’anarchie de A à Z - « H » comme HOMOPHOBIE

L'homophobie est l'expression ouvertement haineuse et discriminatoire du contrôle sur la sexualité appliqué à celles et ceux qui, pour une raison ou une autre, préfèrent baiser avec des personnes du même genre sexué qu'elles ou eux.

UNE HONTE! “Dénonciation syndicale de l'insalubrité d'une prison sans un mots sur les conditions de détention”

Le 2 septembre dernier, 140 métallos (FTQ) manifestaient à Laval contre les problèmes de santé induit par l'insalubrité de leur lieu de travail et surtout contre l'inaction de leur patron. Il paraît que ça fait un an que le syndicat a déposé des plaintes, le lieu a même été fermé un temps pour cause d'insalubrité. Le syndicat a identifié une liste impressionnante de problèmes rencontrés: "nous observons des risques biologiques comme la qualité de l'air avec des champignons, des moisissures, des maladies comme le tétanos, le SRAS, la tuberculose, l'hépatite B, le risque de contact avec le sang".

Chronique syndicale : SUR LES LIGNES

FRAPPER VITE ET FORT.

La menace très concrète d'une grève générale au plus fort de la saison touristique aura été suffisante pour faire plier les tauliers de l'hôtellerie. Tous, sauf ceux du Plaza Métro-Centre et de l'Omni au centre-ville qui ont forcé un affrontement avec leurs employé-e-s. Les patrons du Plaza Métro-Centre ont pliés après trois semaines de grève (et un rapport condamnant l'utilisation de scabs) mais ceux de l'Omni ont fait durer la grève 9 semaines avant de se rendre face à la détermination des syndiqué-e-s. Devant l'intransigeance patronale, les syndicalistes révolutionnaires du Réseau de solidarité des travailleurs-euses ont menés plusieurs actions de soutien.

Les anti-choix se réunissent à Montréal : Avortons leur congrès!

Du 17 au 19 novembre prochain, la droite religieuse québécoise et canadienne se donne rendez-vous à l'Oratoire Saint-Joseph de Montréal à l'occasion du congrès " La vie et la famille : source d'espérance ".

LE RIDICULE NE TUE PAS! Le délire de Falardeau

Après avoir dénoncé à quelques reprises les liens unissant Pierre Falardeau au Mouvement de Libération National du Québec (MLNQ), nous avons eu l'honneur d'attirer l'attention du célèbre cinéaste. Celui-ci nous a laissé une petite dédicace dans les journaux " Le Couac " et " Le Québécois ". Son article est en fait une réponse au numéro 4 de la revue "Ruptures", portant sur l'extrême droite au Québec. Nous y dénoncions le caractère raciste et xénophobe des prises de position du MLNQ, tout particulièrement celles de son Chef, Raymond Villeneuve. Faisant preuve d'une hystérie jusqu'alors sans précédent, Falardeau nous démontre en 2 pages qu'à défaut d'être capable de faire une analyse sérieuse d'un sujet, il est en mesure de récupérer quelques mots dans un texte pour les rapiécer et nous faire dire ce qu'il veut… Pour Falardeau, si l'on dénonce ses liens avec le MLNQ et que l'on parle dans le même texte, quoi que 2 paragraphes plus loin (!!!), des liens entre le MLNQ et un groupe de " boneheads " (1), c'est que l'on traite (évidement!) Falardeau de bonehead aussi!

Cause commune no 7

Le numéro 7 de Cause commune, le journal de la NEFAC au Québec vient de sortir des presses. 3000 exemplaires de ce journal sont distribués gratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement. Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de la NEFAC le plus près de vous.

Un pdf à basse résolution --format tabloïd-- est disponible.

Au sommaire du no 7 (format HTML)

Numéro spécial sur la marche de solidarité sans frontière

Des membres de la NEFAC de Montréal et de Sherbrooke font présentement la marche de 8 jours organisé par la coalition Solidarité Sans Frontières.

La NEFAC a produit une édition spéciale de Cause Commune sur la marche. Il s'agit en fait d'un tract format 'legal' recto-verso (un pdf est disponible ici). N'hésitez pas à la reproduire en masse!

Au sommaire:

- Contre les patrons et les frontières : aux côtés des sans-statut!

- Des faits sur les réfugiés au Canada

- Personne n’est illégale! La marche sur Ottawa

Cause commune no 6

Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement.

Au sommaire du no 6 (format HTML)

Sur les lignes, une chronique syndicale (5)

L'actualité syndicale des dernières semaines aura bien sûr été monopolisée par la grève des 3 800 employéEs de magasins et de bureaux de la SAQ. Et pourtant...

MARCHE OU CRÈVE. Une nouvelle ligne d'autobus privée a vu le jour à Sherbrooke à la suite de l'ouverture d'un Wal-Mart dans un secteur non desservi par le service public. En effet, la Société de transport de Sherbrooke a décidé d'utiliser une subvention de 200 000$ de la municipalité pour financer la firme privée Promenade de l'Estrie qui assurera la desserte du nouveau secteur commercial, ce à quoi s'objectent catégoriquement les différents syndicats du transport en commun. Les chauffeurs d'autobus ont voté à 92% en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève illégale. Cette affaire est vraiment la goutte qui fait déborder le vase pour les chauffeurs : les résidantEs de trois secteurs se contentent déjà d'un service de seconde classe pas vraiment intégré au réseau public et les chauffeurs craignent la balkanisation du service public. Pour l'instant, le syndicat des chauffeurs, qui a soumis trois propositions alternatives pour améliorer et étendre le service public, s'est contenté d'informer la population de la situation (notamment en diffusant par voie de tract les heures et les lieux des réunions du Conseil de Ville et du C.A. de la société de transport), de tenir des manifestations et de construire un front commun impliquant les comités d'usagers, les autres syndicats et des associations étudiantes. Pourquoi Wal-Mart ne paierait-il pas la note? Après tout, si l'Université de Sherbrooke est capable de payer pour que les étudiantEs voyagent gratuitement, qu'est-ce qui empêche la multinationale de faire de même? La gratuité du transport en commun devrait être étendue à l'ensemble de la clientèle puisqu'après tout, le transport en commun sert essentiellement à voyager des clientEs jusqu'aux temples de la consommation, des étudiantEs jusqu'à leur cours et des petitEs salariéEs jusqu'à leur boulot. Les coûts devraient être assumés par ceux à qui le service profite vraiment: institutions, commerçants et patrons. Un dossier à suivre.

Un réseau de travailleurs-euses solidaires

Récemment à Montréal s'est initié un Réseau des travailleurs-euses solidaires. Suite à l'appel de la NEFAC-Mtl, deux douzaines de personnes se sont rencontrés pour en jeter les bases. Le rôle du réseau consistera à combattre la précarité et favoriser l'émergence d'un mouvement de solidarité ouvrière.

Congrès masculiniste à Montréal

Du 21 au 24 avril aura lieu, vraisemblablement à Montréal, la deuxième édition du congrès «hoministe» Paroles d’hommes. Parrainé par Yvon Dallaire, psychologue, sexologue et auteur du livre Homme et fier de l’être, Paroles d’hommes qui dit «souhaiter promouvoir une harmonisation des relations hommes - femmes en établissant de nombreux liens entre groupes féministes et hoministes» est en fait un congrès masculiniste.

RAPATRIEZ CHERFI

Après le refus de sa demande d'asile aux Etats-Unis en octobre dernier, Mohamed Cherfi a dû faire appel de cette décision, appel qui sera entendu en février. Après cet appel, l’épée de Damoclès qui pèse sur sa tête sera des plus lourdes ; Mohamed sera en danger d’être déporté en Algérie où sa vie est en danger. Rappelons qu’il a fui l’Algérie en tant qu’objecteur de conscience (il a refusé de faire son service militaire) et qu’il a critiqué le gouvernement algérien publiquement en tant que porte-parole du Comité des algériens sans statuts (CASS)

L’anarchie de A à Z: « E » comme État

« L’État, c’est moi. » C’est en ces mots pas très subtils que Louis XIV aurait exprimé sa vision de l’organisation politique au 17ième siècle. Heureusement, les choses ont changé depuis, mais ce n’est pas parce que les rois ne sont plus au pouvoir qu’il n’y a plus personne qui ne règne…

POST-MORTEM DE LA GRÈVE À LA SAQ

Les syndiquéEs de la SAQ ont finalement mis fin, le 8 février dernier, à une grève générale qui durait depuis près de 3 mois et qui aura été marquée par bien des péripéties. Les syndiquéEs ont perdu la bataille sur un des principaux points qui les opposaient à leur patrons, soit l'assignation des employéEs à temps partiel. La SAQ reviendra donc, dans à peu près toutes les succursales des grands centres, à une main d'oeuvre «stable», qui ne travaille que dans un magasin, à raison de 15 à 20h semaines. En «échange», le dossier de la conciliation travail-famille progresse --on ne créera plus de postes à temps plein couvrant tout le week-end-- et le plancher d'emploi est réhaussé, créant ainsi entre 80 et 220 nouveaux postes réguliers. Cause commune ne connaît pas tous les détails de la nouvelle convention collective mais ça ressemble beaucoup à 3 mois de grève pour rentrer au travail essentiellement sur la base de l'offre patronale qui avait été rejetée en décembre. En plus, le syndicat semble plus divisé que jamais, le mandat de grève ayant été voté à plus forte majorité que le retour au travail (un quart des membres ont votés contre la recommandation de l'exécutif, ce qui n'arrive à peu près jamais, sauf en cas de défaite). Qu'est-ce qui s'est passé?

Des logements rares qui coûtent la peau des fesses

==> voir aussi La Régie du logement : une « justice » à deux vitesses
==> voir aussi Réflexions libertaires sur le droit au logement

De janvier à mars, les locataires reçoivent leur avis de renouvellement de baux et la mauvaise nouvelle qui l'accompagne généralement : l'augmentation de loyer. Crise du logement oblige, de plus en plus de gens se retrouvent pris à la gorge avec des logements qu'ils et elles ne peuvent plus se payer. À moins de refuser l'augmentation de loyer...

Numéro spécial sur la grève étudiante

La NEFAC a produit un numéro spécial de Cause Commune portant spécifiquement sur la grève étudiante en cours. Il s'agit en fait d'un tract format 'legal' recto-verso. Vous en trouverez ici une copie pdf (cliquez sur l'image). N'hésitez pas à la reproduire en masse!

Au sommaire:

- La grève en éducation est un baume qui doit s'étendre

- La grève s’amorce à l’Université de Sherbrooke : Un exemple à imiter

- "La FECQ-FEUQ ne nous représente pas

We, the anarchists

[Editorial from Cause Commune no 4, translation thanks to FdCA-International Relations Office.]

There exists an anormous gap between anarchism as it really is and the lies that are associated with it by media, governments and bosses. Anarchists are accused of being violent, bloodthirsty, murderers, bombers and terrorists. It is true that for a certain period, some anarchists believed they could change society through individual acts of terror. But those days are gone, it is ancient history. It was the turn of the 20th century - more than a hundred years ago. Now it is high time that journalists got their scoop... anarchism is a collection of theoreties and practices whose aim is the social emancipation of the working class BY the working class (1).

Nous les anarchistes

Il existe un fossé immense entre ce qu'est réellement l'anarchisme et les mensonges qui y sont associés par les médias de masse, les gouvernements et les patrons. On accuse les anarchistes d'être des êtres violents , des assoifé-e-s de sang, voire même des meutriers, des poseurs de bombes et des terroristes. Il est vrai, qu'à une certaine période, certains anarchistes croyaient pouvoir changer la société par des actes individuels de terreur. Cette époque est révolue, ancienne même. Elle date du tournant du 20ième siècle, il a de cela plus de 100 ans. Il serait temps que les journalistes apprennent le scoop... L'anarchisme est un ensemble théorique et pratique servant à l'émancipation sociale de la classe ouvrière PAR la classe ouvrière(1).

Les centres d'appels à Sherbrooke

On dit qu'autrefois l'industrie du textile employait 80% des travailleurs de Sherbrooke. Maintenant, malgré les majestueuses côtes de notre ville et les rivières brunes qui la ornent, la plupart des manufactures sont parties. La pauvreté (le revenu annuel d'une famille d'ici est 4000$ plus bas que la moyenne canadienne) et une population à forte proportion d'étudiant-e-s attirent cependant un type d'industrie qu'on aimerait peut-être mieux ne pas attirer : celle qui recherche une main-d'œuvre sans attentes de carrière à long terme, pas nécessairement qualifiée et qui s'arrange d'horaires « flexibles ».

L'anarchie de A à Z: D comme Démocratie Directe

On entend souvent vanter les mérites des sociétés dites « démocratiques ». Chaque fois qu'un scrutin a lieu, tous les commentateurs nous rabâchent les oreilles en insistant sur le fait que « le peuple a parlé », que « la démocratie est en santé ». Élire des représentants tous les quatre ans : est-ce vraiment à travers les urnes que se fonde le pouvoir populaire? À en croire la désaffection de plus en plus de « citoyens » et de « citoyennes » vis à vis le jeu électoral, on peut sérieusement en douter. Ici comme ailleurs, un fossé se creuse entre la population et la classe politicienne. Nous sommes de plus en plus nombreux-euses à réaliser que ces maires, ces députés, ces ministres, ne représentent qu'eux mêmes et une clique d'hommes d'affaires dans tout ce cirque.

Qui défend les ouvriers irakiens ?

Sous la dictature de Saddam Hussein, les ouvriers n’avaient pas le droit de s’organiser ou de faire grève. Il y avait bien des syndicats, assurément, mais leurs leaders n’étaient que des collaborateurs loyaux du régime, et les travailleurs étaient souvent persécutés si les leaders les dénonçaient aux autorités baasistes. Tous les syndicats ont mis en application les règles du régime baasiste, et les ouvriers n’ont eu aucun droit de protester. Cela a duré plus de 30 ans, et la ségrégation des ouvriers irakiens du reste du monde a été très préjudiciable à leur lutte en Irak. Maintenant la guerre des USA sur l’Irak, suivi de l’occupation, a crée un chômage massif en Irak et détruit la société civile. Le futur ne semble guère plus prometteur, avec l’installation - contre la volonté des personnes en Irak - d’un gouvernement de marionnettes qui rassemble les chefs tribaux , les forces les plus à droite, la Mafia religieuse et les forces nationalistes et ethnocentriques.

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