Retour sur le virage ultra-répressif à l'université de Nanterre, qui s'est concrétisé, il y a peu par l'incarcération d'un étudiant connu pour ses positions anti-sécuritaires.
Le mardi 2 novembre 2004 a été menée une action contre un des murs de cloisonnement -- symbole de la volonté de détruire toute vie étudiante et toute contestation -- récemment érigé par la présidence [ 1 | 2 | 3 ]. Cette action s'inscrivait dans une campagne anti-sécuritaire plus large qui dure depuis une année maintenant.
Sébastien Schifres a été accusé par l'université sur témoignage des vigiles de « destruction de biens d'autrui » et de « violence en réunion » pour avoir soi-disant détruit le mur de séparation des bâtiments E et D et frappé six vigiles. Sébastien n'a pas participé à cette action, mais il a été désigné par les vigiles qui le connaissaient pour ses positions politiques. Lors de sa comparution immédiate qu'il a refusé, il fut donc accusé d'être le « grand leader » de cette manifestation.